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CHAPITRE L









Il était vingt heures dix, et la soirée commençait dans vingt minutes, autrement dit, nous serions en retard. Mais c'était une décision volontaire. Je ne voulais pas apparaître pendant les flashs lumineux des photographes, ce n'était pas aujourd'hui qu'ils m'auront avec leurs téléobjectifs. John m'a assuré qu'ils s'en iront dès que les portes se refermeront sur le dernier invité. Et je compte bien être celui qui viendra après le dernier invité. Pour la énième fois, je regardais ma montre en attendant Alexandra dans le hall du manoir. Je n'avais jamais eu la patience d'attendre qu'une femme finisse de se pouponner, je n'avais d'ailleurs jamais eu besoin de le faire. J'ai toujours plains les hommes qui le faisait, mais maintenant, que mon Alexandra était la femme concernée, j'avais le pressentiment que je pourrai attendre tout le temps du monde. Je tournais en rond, quand le bruit caractéristique de l'ascenseur retentit. Et je restai figé, quand il relâcha la personne qu'il contenait.

Angel me regardait, non il détaillait plutôt chaque aspect de ma tenue, sans un mot.

- Ce n'est pas bien ? demandais-je d'une toute petite voix.

Il ne me répondit pas, se contentant de toujours me fixer. Mais peu à peu, son regard devînt plus chaud, et je sentais mes joues rosir.

- Tu es tout simplement resplendissante Alexandra.

J'eus un sourire gêné mais satisfait, mon premier objectif de la soirée venait d'être atteint.

- Toi aussi tu es magnifique.

Et c'était plus que vrai. Je me demande comment c'est possible qu'il semble être encore plus beau que d'habitude. Il ressemblait à un chevalier ténébreux avec son magnifique smoking noir et des cheveux de jais plaqué sur sa tête.

- Je sais, me répondit-il avec un petit sourire taquin.

J'enfilai mon manteau de fourrure blanche et je me rapprochai de lui. Ce vêtement était vraiment doux, on aurait dit des duvets.

Nous nous dirigeâmes vers la sortie où nous attendait la voiture, et comme d'habitude c'était une autre.

- Ma femme, fit-il en me tenant la portière.

- Mon mari, répondis-je à mon tour d'une voix timide.

Tout le long du chemin, Angel n'arrêta pas de me lancer des regards aguicheurs. Il gardait ma main dans la sienne, et de temps en temps, il y déposait des baisers légers comme une brise. Il me faisait des petits sourires que je lui rendais telle la petite énamourée que j'étais. C'est comme s'il me faisait la cour, mais il n'en n'avait pas besoin, j'étais d'ores et déjà une femme conquise, et cela, depuis belle lurette.

Les lumières de la ville scintillaient comme jamais avec toutes les décorations lumineuses qu'elle revêtait. Les rues étaient bondées de monde et surtout de couples qui se souriaient comme si rien n'existait. À travers la vitre opaque de la voiture, je regardais les vitrines des restaurants et on pouvait même apercevoir la petite magie qu'il y'avait dans l'air en cette fin d'année. Le véhicule stationna finalement devant ce qui ressemblait à l'entrée une salle des fêtes. Et une boule au ventre insoupçonnée fit apparition.

- Tout se passera bien, comme tu l'as parfaitement souligné plutôt dans la matinée, on est là juste pour quelques minutes. Et si tu ne le sens pas, on peut continuer sur le tarmac de l'aéroport pour un vol en direction du pays que tu veux.

- Non c'est bon, je suis prête. On peut y aller. Et puis ça fait partie des choses à faire pour une bonne rééducation.

Il me sourit en posant ses lèvres sur ma main, descendit avec agilité du véhicule et en fit le tour pour venir m'ouvrir avant le voiturier.

Contrairement à lui j'avais les jambes en coton, à se demander si elles étaient toujours présentes. Étrangement, hormis deux hommes en fraction devant l'entrée, il n'y avait personne. On s'est soit trompé de lieux, soit on est en retard.

- Je crois qu'on est légèrement en retard, murmurais-je quand le portier nous ouvrit la porte.

- C'est prémédité, je voulais qu'on puisse éviter les paparazzis.

Angel remit nos invitations à un homme qui attendait de l'autre côté de la porte d'entrée. Ce dernier nous guida à travers les escaliers jusqu'au-devant d'une autre porte, où il demanda à récupérer nos manteaux.

Alexandra m'imita quand je retirai mon long manteau noir, et quand elle me fit dos, je regrettai instantanément d'avoir mis cette robe parmi les neuf autres que j'avais sélectionné. À chaque pas qu'elle faisait, sa magnifique peau porcelaine apparaissait. Ses cheveux avaient été lissés, et ramenés sur le côté. Ils étaient retenus par une barrette, de tel sorte qu'ils descendaient sur l'avant, laissant ainsi son magnifique dos à nu. Et la chaînette à l'arrière attirait le regard sur son épine dorsale jusqu'à la cambrure de son dos. Sa peau laiteuse appelait au regard et au touché.

Étant arrivés en retard, tous les yeux se posèrent sur nous, ou plutôt sur elle, dès qu'elle franchit les portes. C'était celle qui illuminait cet endroit froid, elle était la couleur dans un monde noir et blanc, elle y apportait un souffle de vie nouveau. Elle marchait la tête haute et le dos droit, j'étais le seul à sentir l'anxiété qu'elle dissimulait à la perfection. Sa belle jambe jouait à cache-cache avec les yeux de tout le monde, et donnait envie de voir au-delà. Elle vous laissait dans la frustration à chaque fois qu'elle retournait se cacher derrière le pan du vêtement.

Dans cette robe rouge sang, avec sa peau couleur porcelaine, le dos nu, les yeux colorés, les joues rosies naturellement, sa belle chevelure elle aussi rouge sang, qui lui descendait sur l'avant bien en dessous du genou, et la jambe gauche qui allait et venait, elle ressemblait à un mirage, à une enchanteresse ou à Aphrodite elle-même. Son maquillage était épuré. Seule était visible, un rouge à lèvres d'un rouge mate. On lui cédait instinctivement le passage et elle déambulait avec une aura mi ange, mi femme fatale. L'innocence qui suintait d'elle, ajouté à l'effet de la tenue endiablée qu'elle portait, était troublante comme vision, Alexandra était tout simplement troublante.

Un certain silence s'était peu à peu installé. Elle ne se rendait pas compte de son incroyable beauté, ni de tous les regards que les hommes et femmes envieux lui lançaient. Je me retenais de leur crier de regarder leur femme au lieu de détailler la mienne, car oui, elle était mienne.

J'étais fier de l'avoir à mon bras, mais aussi en irrité que d'autres hommes hormis moi, la regardent avec un désir qu'ils ne pouvaient indubitablement pas cacher. En plus de regretter d'avoir inclus cette robe dans celles que j'avais choisi, je regrettais également de m'être laissé convaincre de venir à cette soirée, et encore plus d'être venu en retard. J'aurai mille fois préféré les flashs des paparazzis, et apparaître en première page des journaux, que de supporter l'envie avec laquelle on la regardait.

- Du champagne sans alcool pour ma femme, fis-je durement quand l'un des garçons qui assurait le service, reluqua ouvertement Alexandra.

Cette soirée sera encore plus longue que je ne le croyais, et je n'ai rien de plus fort qu'une simple flûte de champagne pour tenir, pensais-je en plongea mes lèvres dans mon verre.

J'étais exaspéré d'être ici. Je n'ai jamais supporté les hypocrites et encore moins le fait d'être assis dans cette salle chauffée, éclairée comme un matin d'été, avec ses couverts en cristal, et ces hommes aux sourires aussi factices que l'étaient sans doute les seins de leurs femmes ou maîtresses.

Cependant, sans tenir compte de ma mauvaise humeur due en grande partie à ma constante jalousie, on peut dire que le repas se passait bien, même si je ne cessais de regarder discrètement de gauche à droite, comme pour m'assurer que personne ne me la volera.

- Cesses de jouer au chien de garde, aucune personne saine d'esprit ne va se risquer à même lui adresser la parole ce soir, déclara John tout juste assez fort pour que je sois le seul à l'entendre.

- Vos yeux sont des vrais, entendis-je demander un des hommes qui était assis en face d'Alexandra.

Voilà un insensé qui ose lui adresser la parole.

Cette question eût le don de m'énerver au plus haut point. Pourquoi s'était-il attarder sur ses yeux. Pourquoi ne pas lui demander si ses seins aussi sont des vrais pendant qu'il y est.

Alexandra plongea son regard dans mes yeux et ne lui répondit pas.

- Je vous serai gré de laisser vos yeux en dehors de ceux de ma merveilleuse épouse, dis-je d'une voix menaçante.

Ça faisait tout juste plus d'une heure qu'on était là et il en paraissait trois de plus. N'ayant pas la patience d'être patient avec les hypocrites ce soir, seul John m'adressait la parole plus de cinq minutes. Alexandra s'était quanta elle renfermée. Sa timidité avait repris le pas, elle répondait en mono syllabe à John. Mais à moi son silence ne me dérangeait pas, avec le temps j'avais appris à avoir des discussions muettes avec ma chère et tendre.

Les deux autres couples assis à notre table, avaient une présence quasi-inexistante depuis que je les avais rappelés à l'ordre d'un regard méchant. Même si je ne l'acceptais pas, je les comprenais. À notre table on ne voyait qu'elle, que dis-je, dans toute la pièce on ne voyait qu'elle.

- Je vais aux toilettes, murmura-t-elle à mon égard.

- Je viens avec toi, fit Angel d'un ton sans appel.

J'étais soulagée qu'il m'accompagne, car à dire vrai, je ne voulais pas me retrouver seule au sein de toute cette foule. Les femmes ne cessaient de regarder Angel avec envie et ça, ça me mettait hors de moi. Je voulais juste d'un endroit où respirer sans avoir besoin de ressentir les effluves de leurs parfums intenses ou celui de leurs venins. Je me regardais dans la glace, au-dessus des lavabos à plusieurs milliers de dollars, et la femme qui me faisait face était différente de celle que je connaissais. Elle était à ma grande surprise plus féminine, et avait un regard plus sure d'elle. La musique de l'orchestre parvenait jusqu'à mes oreilles en fond sonore. Tout dans la pièce que je venais de quitter respirait le luxe et la sournoiserie. Je comprenais mieux pourquoi Angel évitait des endroits comme ceux-là. Arrêtée en face de la porte, je pris une profonde inspiration avant d'abaisser la poignée, et quand je sorti des toilettes, je vis Angel discuter avec un couple, dont la jeune femme n'arrêtait pas de lui faire une cour éhontée. Il semblait agacé, ce qui me fit indirectement plaisir. Elle toucha ensuite son bras dans un rire qui sonnait faux, et une sombre jalousie s'empara de moi.

Si son mari comptait se laisser faire, ça n'était pas mon cas. Je m'avançai vers eux, mais un homme me barra le chemin. Il devait avoir le même âge qu'Angel mais il était loin d'être doté de la même plastique. Il ressemblait aux fils à papa qui ne font rien et qui jouent avec la réputation et les millions de leur père. Autrement dit, un vrai con !

- Bonsoir Mademoiselle, commença-t-il d'un air charmeur.

Pour seule réponse, je lui montrai mon annulaire gauche. Il sourit avant de se reprendre.

- Jolie bague, ironisa t'il.

Il savait ce qu'elle signifiait, mais il préférait ne pas s'en accommoder.

Je voulu le contourner, mais il se décala une fois de plus pour me bloquer le passage. Je soufflai exaspérée de sa présence. Avec sa grande taille, il m'empêchait d'avoir une vue sur Angel.

- Quel genre d'homme laisserait une aussi jolie femme telle que vous sans surveillance ? C'est dangereux, ajouta l'inconnu en accentuant son sourire.

- Ça je ne te le fais pas dire, surtout que son mari n'est jamais bien loin et qu'il sait que personne n'est suffisamment instable pour faire la cour à sa femme devant lui, contra Angel dans un sourire qui n'atteignait pas ses yeux.

Ils se toisèrent quelques secondes avant que l'inconnu aux yeux noirs ne batte en retraite, avec une mine frustrée. On aurait dit qu'il avait eu une conversation muette.

Angel se rapprocha de moi, et il m'embrassa en dessous de l'oreille.

- Viens mon ange roux, on est là, alors autant mieux danser.

Sans attendre un mon accord, il me mena en direction de la piste de danse, en face de laquelle l'orchestre jouait. Une musique douce et entraînante jouer sur du piano se mit en route, mais Angel n'en fit pas autant. Je levai mes yeux vers lui, et je constatai qu'il lançait des regards derrière moi.

- Angel ?

Il baissa sur moi un regard vibrant de colère avant qu'il ne mu en tendresse. D'un geste lent, il souleva sa main libre jusque dans mes cheveux et retira la broche qui les retenait pour la mettre dans sa poche.

- Ils ont suffisamment profités du spectacle fit-il en les ramenant sur mon dos.

Il est jaloux, m'informa la petite voix poir mon plus grand plaisir.

Le sourire aux lèvres, j'inclinai légèrement la tête en arrière et je la secouai pour que ma cascade rouge de cheveux recouvre entièrement la surface qu'Angel voulais protéger des regards indiscrets.

- Je suppose que le repas était bon, vu que tu ne l'as pas recraché.

- Tu as entendu la conversation que j'ai eu avec Martha ? demandais-je gênée.

- Oui, et c'était un vrai régal de te voir aussi souriante, et détendue.

- Il y'a-t-il une chose que je peux faire sans que tu ne sois au courant ?

Il réfléchit une seconde avant qu'un sourire supérieur ne flotte sur ses lèvres.

- Non mon ange. Maintenant si tu veux bien, je vais diriger, m'informa-t-il d'un ton amusé en me prenant par la taille, pour me rapprocher au plus près de lui.

- Comme d'habitude, mon chéri, ironisais-je pour sa plus grande satisfaction.

La sensation de ses mains sur mon dos provoqua une vague de frissons en moi. La musique était lente et envoutante. Les yeux fermés et la tête reposant presque sur son torse, je suivais la direction dans laquelle il m'entraînait. Ce moment était magique, doux.

Les choses changèrent du tout au tout, quand la mains d'Angel descendit plus bas au creux de mes reins et que de son pouce, il commençait à me caresser d'un geste lent. Il montait et descendait en suivant le rythme lent de la musique. De ses doigts experts, il chauffait ma peau à blanc et je me rapprochai instinctivement encore au plus près de lui pour en avoir plus.

- Tu as la peau si douce murmura-t-il, les lèvres collées à ma tempe en inspirant le parfum qu'il aimait bien me voir porter.

Je relevai la tête pour le voir, et mon souffle se coupa en voyant la manière dont il me fixait. Sans aucune honte, il me laissait lire en lui tout ce flot de sensation qu'il éprouvait, je voyais ce désir brut qui faisait écho au mien.

Les yeux soudés aux siens, je percevais dorénavant cette lourde tension présente entre nos deux corps, cette épaisse tension qui poussée par le regard incandescent d'Angel, allumait un feu ardant dans mes veines, créant ainsi un besoin entre mes cuisses.

- On rentre, déclara Christopher au bout d'un certain moment d'une voix roque, sans quitter sa femme du regard.

Oui, il est maintenant temps.















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