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☾12☽| Voluptas* in a movie

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♫ 𝘱𝘶𝘵 𝘮𝘦 𝘪𝘯 𝘢 𝘮𝘰𝘷𝘪𝘦/ 𝘳𝘶𝘣𝘺/ 𝘭𝘪𝘵𝘵𝘭𝘦 𝘨𝘪𝘳𝘭𝘴 - 𝘓𝘢𝘯𝘢 𝘋𝘦𝘭 𝘙𝘦𝘺 ♫

☾12☽
VOLUPTAS IN A MOVIE

interview de Gabriel
« Que penses-tu de Camille ? »

❝ C'est le nom d'une créature divine.❞

Par respect pour la vie extrêmement privée de nos deux protagonistes, la narratrice omnisciente du chapitre a pris congé. Et puisse sa journée de libre lui soit reposante aux abords des flots de la mer d'Iroise de l'an 1952.

꒱࿐♡ ˚.*ೃ
GABRIEL

Mes doigts s'enfoncèrent plus dans la chair de Camille afin de sécuriser leur prise au niveau des reins de Camille pour l'aider dans ses mouvements. Il y a à peu près une demie-heure de cela, j'avais réussi de justesse à détourner son attention quand Côme s'était enfin décidé à sortir de sa cachette, et de ramper avec précaution jusqu'à la porte avant que les choses ne s'eurent corsées. Cet épisode restera sans aucun doute gravé à jamais dans sa mémoire, et dans la mienne aussi.

Camille fit doubler la cadence, soulevant son bassin de plus en plus vite. Ses gémissements emplissant toute ma chambre, ses multiples souffles bruyants et le claquement de notre union, tout cela sonnait comme une douce mélodie dans mes oreilles. Je ne vivais que pour elle, mes propres grognements paraissaient muets à côté des vibrations que les réactions de Camille produisaient en moi. C'en était dire, le rouge de la pièce conférait à cet acte une scène digne d'un chef-d'œuvre cinématographique érotique. Lorsque je sentis qu'elle était sur le point de craquer, je me résolu à soustraire lentement nos corps, puis me retrouvant une nouvelle fois au-dessus de Camille, j'attrapai fermement ses cuisses et la ramenai d'un coup sec vers moi.

Peut-être que mes nerfs cérébraux me jouaient un mauvais tour ou pire, que tout ceci n'était qu'une illusion mais les yeux de Camille luisaient comme si l'on y avait déversé une mare d'étoiles envoûtantes.

— Ah...merde ! m'écriai-je subitement. Est-ce que ça va...? Je t'ai fait mal ?

Camille secoua vivement sa tête de droite à gauche, les yeux fermement clos.

— Je suis pas con, Camille. T'es au bord des larmes, là...
— Non. C'est..., entama-t-elle, hésitante. C'est juste que je suis, hum... un peu trop joyeuse à mon goût ?

Camille rit. Pas d'un rire coincé ou nerveux. Non, elle se laissait aller à ses émotions les plus franches et dotées d'un merveilleux accablant. Être en face d'une autre fille quelconque au cours d'un rapport sexuel m'aurait sûrement rendu désagréable et vache mais c'était tout le contraire avec Camille Bourgeois.

Les jambes tremblant autour de moi, les bras étendus de par et d'autre d'elle-même, et le ventre bougeant exagérément, Camille peinait à retrouver son calme. Je retraçai délicatement la ligne verticale qui allait du bas de son ventre à sa poitrine du bout de la langue avant de remonter jusqu'au creux de son cou. Elle frémit lorsque je mordillai son lobe, gloussa en déclarant que cela la chatouillait. Je gloussai à mon tour et remordis au même endroit, enveloppé d'une soudaine effluve de taquineries.

Les notes musicales de son rire faisait dorénavant partie de mes sept merveilles du monde, à moi : l'univers même, mon père, la vie humaine, la Femme, la liberté, l'amour... et le rire de Camille Bourgeois.

꒱࿐♡

Mes peurs m'avaient suivis jusque dans mes rêves. L'idée que Camille ait encore pris ses jambes à son cou m'effrayait autant que le jour où j'avais découvert que ma mère s'en était allée. Cependant, ne pouvant pas ignorer le poids énorme qui compressait mon bras, j'ouvris lentement les yeux et quelle fut ma joie quand je tombai nez à nez avec une Camille en piteux état.

Quelques rayons qui s'infiltraient à travers mes volets persiennes que j'avais oublié de fermer complètement s'échouaient sur la figure de Camille, la rendant par la même occasion semblable à une beauté vénusienne. En n'y pensant, j'avais bien fait de changer mes draps la veille car la blancheur de ceux-ci ne pouvait qu'accentuer le caractère céleste de cette jeune femme, le sein à l'air et à moitié recouvert d'un drap.

Je contemplai ainsi son visage encore maquillé quoique ses traits d'eye-liner ne ressemblaient plus à rien ainsi que ses lèvres auparavant ensanglantées à présent rosies par nos baisers. Je ne serais même pas surpris de voir que son rouge à lèvres s'est étalé sur ma bouche et ses environs.

Tout à coup, la raison me revint et je me mis à angoisser.

— Oh putain !

Je tapotai doucement la joue de Camille à plusieurs reprises tout en gueulant son prénom de plus en plus fort. Quand cette dernière se manifesta enfin par des ronchonnements, je ne lui accordai pas plus de temps et, saisissant mon téléphone au chevet du lit, dégageai mon bras d'en-dessous sa nuque.

— Il est presque 8h, Cam ! Tes parents vont te trucider, pas vrai ?!

Camille grommela des paroles sans queues ni têtes avant de me tourner le dos et de poursuivre sa rêverie. Une part de moi se réjouissait de découvrir cette nouvelle facette d'elle — Camille Bourgeois était discourtoise au réveil — qui différait de l'autre Camille Bourgeois. Mais c'était toujours Camille Bourgeois.

Voyant l'urgence de la situation, il ne me restait qu'une seule chose à faire pour lui soustraire aux bras de Morphée. Elle ne devrait pas résister un tantinet à ce que je m'apprêtais à faire, j'en étais sûr et certain. Aussitôt en position, je m'attaquai d'abord à sa plante des pieds mais pas de réaction importante de sa part mis à part quelques grognements. Puis, mes mains s'en allèrent promptement patiner sur son ventre. Cette fois-ci, Camille ricana un instant avant de changer de posture pour se mettre sur le ventre.

— On veut se la jouer perspicace, hein ? souris-je, un brin malicieux.

La dernière tentative était coûte que coûte la bonne; s'en prendre à son point faible, autrement dit, son lobe. Je me mis d'abord à chuchoter au creux de son oreille, blablatant à quel point elle tombera des nues quand elle se réveillera en découvrant qu'elle n'est pas dans sa chambre. Et alors que j'étais sur le point de m'en prendre à son lobe, Camille me stoppa net en proférant des menaces d'une voix rocailleuse :

— Repliez-vous soldat, ou vous risquez d'être zigouillé.

Je plissai du front, partagé entre hilarité et étonnement.

— Rendez-moi Camille Bourgeois ou je ne manquerais pas de vous envoyer ma lance en plein cœur ! rentrai-je dans son jeu.

Camille gesticula, me fit ensuite face, et pouffa.

— T'es parfois stupide, ma parole !
— Eh ! me vexai-je en même temps qu'elle descendit du lit. Je vois pas ce qu'il y a de stupide dans ce que j'ai dis.

Elle farfouilla un peu partout, pas le moins gênée du monde de se trimballer dans son vêtement d'Ève. Je serais déjà mort de honte à sa place, sans blague. Bien que ma chambre ne fut pas si éclairée que cela par la lumière du jour, je pouvais clairement distinguer Camille, et pour une raison idiote, cela me mettait mal à l'aise. Bon sang, le moment du rapport sexuel et celui d'un quelconque scène triviale, c'étaient deux ambiances largement dissemblables quand on n'est pas couvert...!

— Je trouve pas mon slip, lâcha-t-elle subitement en me fixant droit dans les yeux. Tu veux pas que j'ouvre les volets ? J'arrive pas à bien fouiller avec cette faible luminosité...

Je grattai l'arrière de ma tête, embarrassé et ne pouvant pas formuler une réponse sans avoir à bégayer. Camille fit ainsi entrer les rayons de soleil dans la pièce, et après avoir refermé la fenêtre qu'elle avait dû ouvrir au passage, elle s'exclama :

— Oh...! Ta chambre est...

Mince. Le rouge me monta à la face. Sans m'en rendre compte, je bondis hors du lit et ramassai les vêtements qui trainaient au sol non sans m'excuser de l'état affreux de mon antre.

— C'est ça qu'on qualifie de "chambre de garçons" ? demanda Camille en gloussant. Ma mère utilise souvent cette expression.

Je me redressai, serrant durement un paquet d'habits couvrant mes parties intimes dans la paume, prêt à me défendre.

— J'ai pas eu le temps de ranger ma chambre hier, que ce soit bien clair, ok ? Et par pitié, trouve rapidement ton slip et rhabille toi... J'ai peur que la mamie d'en face ne fasse une crise cardiaque.

Camille jeta un coup d'œil par la fenêtre qui donnait directement sur un immeuble, puis se marra.

— Si elle fait une crise ce serait sans doute de ta faute, pas la mienne ! Les femmes nues sur les balcons parisiens, c'est maintenant d'une banalité.

— Et les hommes alors ?
— Hum, laisses-moi devenir, feignit-elle de réfléchir. Tu ressembleras plus à un pervers qu'à un jeune épicurien ?

Elle rit tout en s'affairant à la recherche de son caleçon. Quant à moi, je n'arrivais toujours pas à me faire à tant d'aisance venant de sa part. Toutefois, je pouvais attester de sa personnalité amoureusement chiante.

— Dis, t'aurais pas un jogging et un vieux t-shirt ? J'ai une idée pour parvenir à rentrer chez moi sans attiser la méfiance de mes parents.

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Voluptas : nom romain de la déesse du plaisir de l'âme,
de la jouissance, sensualité, etc. Dans la mythologie
romaine (et grecque), fille de Cupidon et Psyché.
Dans la mythologie grecque, connue sous le nom d'Hédoné.

note d'auteure :)

coucou ! ~
Je le fais rarement mais,

- que pensez-vous de l'histoire ?
De l'avancée de l'intrigue ?

- Camille en quelques mots ?
et Gabriel ?

- le saviez-vous ? au départ je comptais
finir ce mini roman en 20 chapitres,
mais... it is what it is haha

Xoxo

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