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10.1. | Nos sentiments trahis par nos actes : Gab ou pas Gab ?

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♫ 𝘰𝘯𝘦 𝘬𝘪𝘴𝘴 - 𝘊𝘢𝘭𝘷𝘪𝘯 𝘏𝘢𝘳𝘳𝘪𝘴, 𝘋𝘶𝘢 𝘓𝘪𝘱𝘢 ♫

☾10.1.☽
NOS SENTIMENTS TRAHIS PAR NOS ACTES :
GAB OU PAS GAB ?

interview de Camille
« Camille, tout va bien ?»

❝...envie de gerber.❞

Se pourrait-il, je l'ignore, qu'une étude ait démontré que la plupart des humains préféraient résoudre un problème en se jetant dans les bras d'un autre qui les paraît plus abordable à ce moment-là ? Si ce n'est pas le cas, je crois bien qu'un simple coup d'œil dans un magazine féminin contemporain ferait l'affaire !



꒱࿐♡ ˚.*ೃ
CAMILLE


Le Modern Night-club ressemblait plus à un club de strip-tease qu'une simple boîte de nuit ordinaire pour être franche. La pièce principale s'apparentait à un cylindre qui s'étendait sur deux étages, et où de longues bars en métal faisaient le lien entre le plafond et le podium surélevé. En dehors de la salle cylindrique, il y avait d'abord des pièces vides aménagées d'un lit, de canapés et d'une table basse. Ensuite, plus on se dirigeait vers la sortie, on trouvait sur notre passage les toilettes, les vestiaires. Mais contrairement aux vestiaires communs qui se trouvaient d'un côté du club, les toilettes des hommes et des femmes avaient été mis à l'extrémité de l'un l'autre, pour le grand plaisir de la gente féminine.

Cela faisait quelques petites minutes que nous nous trouvions dans les WC, toutes enfermées dans l'une des cabines. J'étais misérablement assise sur la cuvette abattue tandis que mes deux meilleures amies par je-ne-sais-quel miracle étaient parvenues à se partager le sol de la cabine. Plongées dans une lumière jaunâtre, Lola et Jeanne ne me quittaient pas une seule seconde des yeux, même lorsqu'elles m'eurent traînée jusqu'aux toilettes pour qu'on se débarbouille avant de rentrer dans le vif du sujet.

— Tu es sûre que tu veux pas prendre ma place, Jeanninou ? demandai-je à mon amie dont les jambes, en contact avec le carrelage froid, tremblaient.

Elle me lança un regard noir dans un premier temps tandis que je tapotais lentement son crâne puis soupira inlassablement.

— Ta robe est deux fois plus courte que la mienne. Eh oh, cherche pas à retarder tes aveux !

Elle avait raison. La sienne, quoique trop fleurie pour l'occasion et la saison hivernale dans laquelle on rentrait déjà, s'arrêtait aux alentours de ses genoux et n'était pas si près du corps que la mienne.

— Je ne t'avais jamais vu dans un tel état..., dit Jeanne en brisant enfin la glace.

— Mouais, renchérit Lola en acquiesçant. Et par-dessus tout, non mais Camille t'as le cerveau en compote !

Son cris s'étouffa dans l'air et le son qu'il produisit me fit glousser parce qu'on aurait cru entendre un oiseau.

— Bon. Bon, TECH-NI-QUE-MENT j'ai pas le cerveau en compote, pouffai-je en leur faisant signe de ne pas me sauter à la face. J'ai juste fumé un joint, c'est rien je vous assure !

— Mouais. J'avoue, ce n'est pas un BIG DEAL, répliqua Lola en guettant Jeanne du coin de l'œil. Allez quoi ! Tu vas pas me dire que t'as jamais touché aux herbes ?

Lola rit nerveusement en appréhendant la réaction de Jeanne, qui était en quelque sorte la deuxième mère poule de notre trio. Il faut dire que la première était de congés...

Jeanne afficha d'abord une moue de culpabilité puis tenta tout de même de nous sermonner en nous rappelant ô combien il était facile d'en devenir dépendant. Je l'ignorai, et tout en me levant brusquement de la cuvette dans un espoir d'échapper à la réelle conversation, je m'écriai les bras en l'air :

— DONC, tout est bien qui finit bien, pas vrai ? Et si j'ai bien compris, vous êtes les premières à avoir testé la beuh !

Jeanne alla marmonner des paroles dans l'oreille de Lola, et cette dernière rigola avant de me scruter en grimaçant. Je leur soumis indirectement à un interrogatoire afin de connaître la raison de leur esclafferie.

— Elle m'avouait à quel point t'étais mignonne et chiante en même temps. Tu sembles plus... je sais pas comment dire...

— C'est juste qu'on a l'impression de découvrir la vraie Camille, advint soudainement Jeanne en même temps qu'elle débloqua la porte de la cabine.

Nous nous recoiffâmes toutes et réajustâmes notre maquillage pendant quelques secondes en passant devant la glace. Lola, Jeanne et moi échangeâmes un regard complice lorsque un autre groupe de filles s'eurent permis de nous dévisager ouvertement.

— Des salopes, feint Lola de chuchoter alors qu'elle l'aboya distinctement pour attirer l'attention des gonzesses.

Ensuite, les bras se balançant énergiquement, elle se mit tout à coup à brailler du Pascal Obispo alors que nous sortions des toilettes, Jeanne et moi sur ses pas, un tantinet amusées par ses actes impromptus. Jeanne souffla de soulagement quand elle se rendit compte que les concernés ne déclenchaient pas de bagarre, à mon immense bonheur également. Néanmoins, ma bataille à moi était loin d'être close au vu de la manière dont, mon amie au sang chaud s'immobilisa subitement, puis pivota vers nous non sans me foudroyer des yeux.

— Qui est donc ce fameux Gabriel ? questionna-t-elle en affichant un sourire espiègle.

Je décidai de faire la sourde oreille.

— Pardon...? Tu peux répéter ? On entend que dalle avec cette musique ! hurlai-je tout en me dirigeant à grandes enjambées vers salle principale où le volume était alarmant.

— Tu t'échapperas pas aussi facilement, Camille Bourgeois ! gueula Lola à son tour.

L'imaginant s'activer derrière moi pour me rattraper du haut de son mètre soixante, je jetai un coup d'œil par-dessus mes épaules pour la narguer. Pile à la seconde où j'allais me retourner, mon front rentra en collision avec un individu. Surprise, je libérai un juron tandis que ma main cherchait par réflexe à soulager une douleur inexistante à l'endroit de l'impact.

— Oh excuse-moi ! s'exclama le bonhomme, fort embarrassé au vu du timbre de sa voix. Tu vas bien ?

Qu'est-ce que je paierais cher pour revoir le monde autrement et être gaie peu importe la situation dans laquelle je me trouve ! Car les effets du cannabis que j'avais fumé il y a près de deux heures s'évaporaient déjà, mon monde aménagé de toboggans et de trampolines avec... Mais surtout, j'en étais même venue à oublier Gabriel. Je le rassurai d'un minuscule sourire pour montrer qu'il n'y avait pas mort d'homme, et qu'en l'occurrence, il pouvait poursuivre son chemin.

— Tu ne te souviens vraiment pas de moi ? m'interrogea le type après m'avoir retenu dans mon élan.

Je mourrais d'envie de lui demander s'il était le Père Noël qui s'introduisait autrefois dans mon appartement pour répondre à sa question. Toutefois, au lieu de cela, je fronçai les sourcils, non pas parce que l'inconnu semblait bien me connaître mais en raison du fait qu'il se soit permis d'attraper mon avant-bras sans qu'il y ait besoin de le faire. J'étais sur le point de lui en faire la remarque mais Jeanne et Lola, tout autant étonnées que moi, scrutaient la scène avec attention. Et c'est à cet instant-là que l'idée de me débarrasser une bonne fois pour toute de leur curiosité vis-a-vis de Gabriel m'eut venu à l'esprit. J'allais embrasser Gabriel ici et maintenant même, du moins le faux Gabriel parce que le vrai était sans doute en train de rêver d'une autre femme alors que son simple prénom enflammait toujours mes entrailles.

À vrai dire, au fond de moi je n'étais pas sans ignorer que cette idée était totalement bornée et qui plus est toxique. Cependant, quitte à m'efforcer de feindre l'amusement cette nuit alors que la peine s'était logée dans mon cœur, la meilleure des choses à faire était peut-être de profiter réellement de cette soirée festive.

Quoi de mieux qu'offrir donc un baiser fougueux à un sublime eurasien dont les iris étaient argentés et ce, devant l'air ahuri de mes meilleures amies ?

Proféreriez-vous assurément : elle le regrettera plus tard.

Ou penseriez-vous ouvertement : Camille Bourgeois a la langue aussi légère qu'une pétasse.

Mais sérieusement, que celui qui n'a jamais embrassé plusieurs fois des inconnus jette la première pierre !

un montage peu utile à la populace,
mais qu'on adore quand même haha !
(je viens de passer 1h à le faire alors
que je commence à 9h, hum youpi)

que pensez-vous de ce chapitre, sinon ?
ça fait un moment que j'ai pas eu de vos impressions ! :)

Ok let's go pour le chapitre 10.2 que je publierai en fin de semaine prochaine (je viens d'apprendre que j'ai dst de caractères chinois jeudi donc besoin de temps pour chialer et réviser)

PS: détestez pas trop Camille, elle risque de vous congeler sur place telle la Reine des Neiges bouh !

#07102021

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