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☾1☽| La chaleur d'été sous ma robe

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♫ 𝘥𝘢𝘳𝘬𝘴𝘪𝘥𝘦 - 𝘈𝘭𝘢𝘯 𝘞𝘢𝘭𝘬𝘦𝘳 ♫

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LA CHALEUR D'ÉTÉ SOUS MA ROBE

interview de Camille
« comment se déroule ton séjour ? »

❝ oh ma belle Rome,
puisse ton cœur me remplir d'arômes
doux et revigorants
pour ce nouveau tournant
de ma vie inexistante ! ❞

Camille Bourgeois passait sa dernière semaine de liberté à Rome avec ses deux meilleures amies, Lola Fargeau et Jeanne Dubois. Elles ne formaient pas ce qu'on pourrait appeler le trio des "Trois mousquetaires", des "Totally Spies" ou encore, "Good Girls". Certes, elles étaient de bonnes filles et jeunes femmes responsables à en devenir. Mais, en voyant leurs visages ridés la plupart du temps, on se rendait compte que leur trio n'était constitué que de trois ravissantes pré-adultes croulant sous la pression sociale de leurs parents. Elles étaient de magnifiques mortes vivantes qui avaient décidé de s'évader le temps d'un été à Rome. Et ça les avait plutôt bien réussi !

À présent, vous vous apprêtez à immerger dans une aventure sans lendemain qui a totalement contrecarré les étapes d'un simple coup d'un soir dans une ville lointaine. À savoir,

1. Moment unique & insignifiant
2. Hasta la vista baby
3. Supplément Alzheimer, si possible.
4. MOMENT UNIQUE, c'est-à-dire, que-je-te-revois-plus-jamais-beau-gosse.

Du moins, c'est de cette façon que son aventure secrète avec Gabriel Richard aurait dû se terminer selon Camille. Ces quelques heures avec Gabriel n'auraient jamais dû se transformer en une bombe à retardement dans son quotidien. Sachant que même ses meilleures amies n'avaient pas remarqué sa disparition pendant la soirée et en l'occurrence, son erreur irréversible, Camille croyait réellement s'en être sortie indemne.

À l'heure où vous lisez cette introduction du chapitre à La Chronique des Bridgerton, Camille Bourgeois rangerait bien cette bourde dans un tiroir en rejetant la faute sur son état d'ivresse. Mais, pour une raison qu'elle ignorait, elle s'était profondément éprise de ce séduisant Gabriel Richard...


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CAMILLE

Je m'emparai une nouvelle fois de la bouteille de bière que Gabriel me tendit et grimaçai quand le goût amer de la boisson rencontra ma langue. Gabriel ne manqua pas de glousser face à ma réaction digne d'une comédie moliéresque. Ça ne faisait que quelques minutes, peut-être une petite heure que j'avais sympathisé avec le beau brun. Toutefois, j'avais l'impression d'avoir déjà tissé un lien d'amitié fort avec lui. Pour je-sais-quelle-raison, j'étais des plus détendues en ce moment même alors que je me trouvais dans l'appart d'un italien incognito. N'était-ce pas hilarant ? C'était sans doute à cause des litres d'alcool que j'avais ingurgité... Ou peut-être, étais-je sereine grâce au charme de Gabriel ? Qui d'ailleurs, était français, comme Lola, Jeanne et moi; les seuls de la mini soirée ouverte au public, et dont les invitations avaient circulé sur Facebook.

En temps normal, je n'aurais même pas songé à me rendre à une fête en présence d'inconnus, et encore moins dans une ville étrangère. Mais le contexte était différent. J'étais en vacances, j'étais libre, et je vivais dangereusement depuis près de trois mois. Il n'était pas seulement question d'un Vendredi, tout est permis mais d'un À Rome, tout est permis.

— Alors comme ça tu t'es installé à Rome, la Ville éternelle ? dis-je en ancrant mon regard dans celui de Gabriel.

Nous étions étroitement installés sur le canapé du salon aux murs jaunes moutarde, couleur qui faisait d'ailleurs office de peinture pour certaines façades d'immeubles italiens. Personnellement, les infrastructures d'Italie étaient d'une monstruosité hallucinante, je vous le certifie. Ils faisaient sans doute partie du charme de la Ville ancienne ? Quant à moi, j'étais tombée folle amoureuse des sites antiques pour la simple et bonne raison que je me retrouvais en eux : ils étaient aussi morts que vivants.

Gabriel fronça des sourcils en même temps qu'un minuscule sourire prit forme sur sa figure.

— Tu te répètes, Camille..., répliqua-t-il en ramenant d'un geste furtif ses mèches caramel en arrière.

Gabriel était angélique. Ça fait une éternité que j'ai plus mis un pied à l'église, mais je savais de quoi je parlais... On aurait dit l'ange Gabriel, le Messager de Dieu. M'enfin, personne ne savait à quoi il ressemblait mais si ça avait été le cas, Gabriel serait sûrement son sosie craché.

— Tu dois être l'ange Gabriel, lâchai-je subitement en rapprochant mon visage du sien pour mieux le détailler.

— Et c'est reparti pour des sottises ! pouffa-t-il.

— Si je couche avec un ange, est-ce que ça fera de moi une sainte ? Ou au contraire, une salope démoniaque qui a osé souiller un être pur...

Alors que j'enjambais la fameuse créature divine pour m'assoir sur ses cuisses, je commençais sérieusement à regretter ma décision de porter cette mini robe noir pailletée. Elle me limitait dans mes mouvements et me donnait affreusement l'impression d'avoir ma petite culotte à l'air... Et le salon était plein à craquer, d'innombrables paires d'yeux s'attardaient sans aucun doute sur mon minois de parisienne. Quoique, peut-être pas. Il faisait sombre dans la pièce éclairée seulement par le jeu de lumière d'une boule de disco.

Néanmoins, il luisait à mes yeux.
Gabriel brillait de mille feux, il scintillait même plus que ma robe pailletée au décolleté plongeant. Tandis que moi, Camille Bourgeois, joyau précieux de ma famille, « dégringolais moralement », comme me l'articulait souvent ma mère à chaque fois que je ramenais un mot dans mon carnet. En maternelle, je tiens à préciser !

— T'as déjà le visage d'une habitante du Paradis, Camille, murmura-t-il au creux de mon oreille.

Mes lèvres s'étirèrent immédiatement suite à sa disquette, puis l'enlaçant, je posai ma tête sur son épaule dans un élan de douceur. Gabriel fit lentement glisser ses mains sur mes jambes dénudées qui l'emprisonnaient jusqu'ici. Je me redressai soudainement comme piqué à vif par une étrange adrénaline naissante à mon bas ventre, et accrochai ses iris noirs. Gabriel caressa mes cheveux d'une main, les collant davantage à ma peau devenue moite à cause du fourneau humain dans lequel nous nous séduisions, Gabriel et moi. Oui, nos actions n'étaient empreintes que d'un amusement alimenté par nos désirs, ceux-ci nourris par l'environnement dans lequel nous étions.

Quelle importance pouvait bien avoir un meuble rustique tout droit sorti des années 80 dans notre bulle à présent ? Mieux encore, en quoi les pupilles curieuses de nos voisins, dont le popotin ne cessaient de se frotter contre le moelleux du canapé, nous empêcheraient-elles d'être de plus en plus provocants ? C'est ainsi donc que Gabriel se jeta sur mes lèvres en s'immisçant sous ma robe avec fougue. Cette action engendra l'ascension du bout de tissu qui me serrait l'épiderme, dévoilant par la même occasion mon slip en soie signé Etam.

Mon homme d'un soir mit fin à notre baiser, ce qui me fit grogner de frustration. Mais lorsqu'il s'aventura rapidement sur mon cou en y déposant de doux baisers froids, une chaleur ardente s'empara de moi et je me cambrai en laissant tomber ma tête en arrière pour lui faciliter la tâche. Ma vision embrumée se perdit une seconde sur un homme un peu trop voyeur à mon goût.

Je plissai d'abord du front, puis détournai hâtivement mon visage de cette scène rebutante. Est-ce que toutes les personnes qui assistaient à notre moment intime apposaient, en ce moment même, une étiquette de fille facile sur mon front...? Une boule se forma brusquement dans ma gorge, et j'avais maintenant l'impression d'être en manque d'oxygène.

— Allons..., formulai-je timidement en resserrant violemment mon emprise sur les épaules de Gabriel qui comprit, quelques secondes après, que je l'incitais à s'arrêter puisqu'il vint m'observer attentivement.

C'était d'ailleurs très déroutant au vue de la position dans laquelle nous nous trouvions... Malgré moi, je fuis ouvertement les billes de cristal scintillantes d'appétence de Gabriel, sous le coup d'un embarras total.

— Allons ailleurs, dis-je plus audiblement et de manière assurée, cette fois-ci.

Il pressa mes reins de ses avant-bras, et ceux-ci allèrent s'entrecroiser au bas de mon dos. Le tissu en coton de sa surchemise serpenta le mien dont la matière était plus glissante. Gabriel, le front appuyé sur ma poitrine, sourit malicieusement après qu'il eut haussé le ton à son tour. Je le sus dès l'instant où ses lèvres s'étirèrent contre ma peau. Mon Ange cachait à merveille son jeu.

— C'est sûr que ce sera plus intime ailleurs, m'avait-il répliqué.

Nom d'une pipe, Camille...!

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