Oh My JOSH !!! plus de 650 lectures sur ma fanfic ! ça me fait trop plaisir ! Merci beaucoup ! ♥

En plus, avec des avis positifs ! J'espère que ce chapitre 8 (que certains attendent depuis un moment XD) vous plaira ! 

Je suis vraiment désolée pour l'attente ! 

Bref, je vous laisse lire la suite ! Hésitez pas à commenter ! Bonne lecture !! ♥

***

Le lendemain matin, au lieu de me lever directement comme d'habitude, je restai allongée dans mon lit. J'avais passé la nuit à rêver de Hongbin. Sentant une chaleur bien connue me monter au visage, je le cachai de mes mains, comme pour faire disparaître la rougeur qui s'emparait de mes joues. Au bout de longues minutes, je finis quand même par me lever. Je gagnai la salle de bain et me préparai.

***

Je retrouvai, trente petites minutes plus tard, HongBin dans la cuisine. Il avait préparé le petit déjeuner. Lorsqu'il remarqua ma présence, il me sourit et m'invita à m'asseoir.

- Tiens ! Mange beaucoup ! tu auras besoin d'énergie pour tenir la journée.

- Ou-Oui ! Merci !

Je n'osais pas le regarder en face, et préférais me concentrer sur mon bol de céréales.

- Au fait, Kat ! On partira vers 14h !

- Pas de problème, je serai prête !

***

La matinée passa rapidement, et l'heure du départ arriva.

- Kat !

- Oui j'arrive !

Je courus presque pour le rejoindre dans l'entrée. HongBin m'attendait, déjà prêt, et me souriait. A cette vue, mon estomac se contracta, les battements de mon cœur s'accélérèrent. Je fis comme si de rien était et enfilai mes chaussures, puis sortis.

On marchait en silence depuis quelques minutes lorsque ma main frôla la sienne. Mon cœur en profita alors pour manquer un battement. Je me sentis rougir, et décidai de me décaler subrepticement de lui, pour tenter d'analyser la situation. Je n'eus pas le temps de trouver la réponse que nous étions arrivés à son lieu d'entraînement.

- Viens ! Je te conduis aux gradins, et ensuite j'irais me changer.

- D-D'accord.

Que m'arrivait-il ? Pourquoi son sourire faisait battre mon cœur à une vitesse folle ? Pourquoi mon visage, non, tout mon corps était en feu ? Il fallut, à ce moment-là, que Hong Bin attrape ma main, ajoutant encore à ma confusion initiale. On gravit ainsi quelques marches, de telle sorte que je me retrouvais au centre des gradins, et au milieu du terrain.

- Tiens, assieds-toi ici ! Comme ça tu verras tout.

Avec un clin d'œil et un baiser sur ma joue, il fit demi-tour et partit, me laissant seule avec mes questions et préoccupations. Je m'assis sur le siège je plus proche, et jetai un regard circulaire à la pièce, une main sur ma joue. Le terrain de basket s'étalait à mes pieds et face à moi, de l'autre côté, d'autres gradins le longeaient. Je reportai ensuite mon attention sur les sièges de mon côté du terrain, et vis une vingtaine de personnes, majoritairement des filles, installées un peu plus loin. Trois ou quatre d'entre elles me foudroyaient du regard. Sourcils froncés, je détournai les yeux pour les poser au centre du terrain, où des joueurs commençaient à se rassembler. Certains d'entre eux tournèrent la tête vers moi et me saluèrent de la main. « Euh... D'accord, mais c'est qui, eux ? Je fais quoi ? ». Hong Bin arriva à son tour. Il se tourna vers moi, et, souriant, me salua également de la main. Puis l'entrainement commença. Pendant l'échauffement, je pris conscience de ce qui m'arrivait, et pourquoi je me sentais si bizarre en présence de HongBin. J'envoyai alors un sms à Seung Cheol.

« Babo... Il faut que je te dise un truc... »

« Quoi ? Tu viens pas ce soir ? Si c'est ça, je m'en fiche, je viens te chercher de force ! »

« Yah !! Non, ça n'a rien à voir avec ça... Mais... Je crois que je... »

« Que tu... ? »

Délaissant mon portable, je posai mon regard sur Hong Bin, qui courait sur le terrain. Les cris des joueurs, les sifflements de l'entraineur, les acclamations des fans, tout disparut. Restaient seulement les battements de mon cœur, et Hong Bin, que je trouvai plus que beau à cet instant précis. Ce dernier choisit cet instant précis pour se tourner vers moi et plonger son regard dans le mien. Gênée, je ne pus faire autrement que reporter mon attention sur mon portable. « Et zut ! Tu es grillée, ma vieille ! ».

« Katleen ? »

« Mianhae, babo... Je crois que je suis amoureuse... »

Je reportai mon attention sur l'entrainement, le regard dans le vide, les mains moites et le cœur battant à tout rompre. Au bout de quelques minutes, mon portable se mit à vibrer. Voyant qui m'appelait, je fis la moue. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ? J'étais celle qui avait lancé le sujet. Il fallait donc que je réponde. Je décrochai, et tentai de ne pas parler trop fort.

« - Allo ?

- Yah ! De qui ? Comment ? Pourquoi ? Et pourquoi je le sais QUE maintenant ?! A moins que...»

J'écartai légèrement le portable de mon oreille, préférant garder mon ouïe intacte.

« - Babo ! Ne hurle pas comme ça, je suis pas sourde ! »

Silence.

« - Seung Cheol ?

- Ne... Ne me dis pas que tu es amoureuse de lui. »

Sa voix me fit frissonner. Ainsi que le ton avec lequel il avait prononcé le mot « lui ».

« - Est-ce qu'un jour je saurais ce qui se passe, avec Hong Bin, pour que tu réagisses comme ça... ?

- Donc c'est bien lui que tu aimes...

- Oui. »

Encore un silence. Interminable.

« - Ecoute, on en reparlera plus tard. A ce soir. »

Il raccrocha, me laissant encore plus perplexe. Je ne comprenais pas la froideur de son ton. Etait-ce à propos de l'histoire avec la fille ? Il fallait que je découvre qui elle était, peut-être qu'elle aurait des réponses à me fournir. Un sifflement de l'entraineur me tira de mes pensées. C'était la fin de l'entrainement. « Et zut ! Tu étais tellement concentrée sur ta conversation avec Seung Cheol que tu as à peine suivi Hong Bin ! » Jurant mentalement contre moi-même, je cherchai le concerné du regard. Il était avec ses amis, au milieu du terrain. Il faisait de lents allers-retours pour reprendre sa respiration. Ce fut alors seulement que je remarquai que Ken faisait partie des basketteurs. Il se tourna vers moi et me sourit. Un autre joueur, que je ne connaissais pas, s'approcha des gradins.

- Alors, la copine de Hong Bin ! ça faisait longtemps qu'on t'avait pas vue !

Je haussai un sourcil. De quoi parlait-il ? Hong Bin se tourna vers son collègue, affolé. Il se précipita vers lui et lui attrapa le bras. Il murmura quelques mots à son oreille, et se tourna vers moi, agitant sa main dans ma direction.

- Je vais me changer, je reviens vite !

Il partit sans me laisser le temps de lui répondre. Je ricanai. « C'est une manie, chez lui ! ». Mon ricanement disparut vite pour laisser la place à un sentiment peu agréable. J'étais jalouse. De qui parlait-il ? Avec qui l'ami de Hong-Bin me confondait ? Je fermai les yeux et secouai la tête pour chasser ces pensées peu sympathiques. Quelques minutes plus tard, Hong-Bin réapparut sur le terrain et me fit signe de venir le rejoindre. Ce que je m'empressai de faire. Ken vint vers moi, sourire aux lèvres.

- Katleen ! Ça fait plaisir de te voir ici ! ça va ?

- Oui, et toi ?

- Oui ! J'espère qu'on te verra plus souvent !

Je hochai la tête en signe d'approbation, et me tournai vers Hong-Bin.

- Bon ! On est parti ?

- Oui ! Salut Ken ! A une prochaine fois !

Après avoir salué tout le monde, on partit. On marchait côte à côte en silence depuis plusieurs minutes, tous les deux perdus dans nos pensées. Pour une raison qui m'était inconnue, une scène que je ne connaissais pas me vint en mémoire. Hong-Bin se tenait face à moi dans une ruelle faiblement éclairée, mais je le distinguais à travers une sorte de brouillard, ma vision était floue, comme si je le regardais à travers mes larmes. Un profond désespoir serrait ma poitrine et m'empêchait de réfléchir correctement.

- « Kat, ça ne sert à rien. On ne peut pas continuer. J'en ai marre. »

A ces mots, il me tourna le dos, et s'en alla. Ma vision disparut avec lui, et je me retrouvai à nouveau dans une rue baignée du soleil printanier, arrêtée en plein milieu du trottoir.

- Kat ? Tu m'écoutes ?

- Hein ? Quoi ?

Je fis face à Hong-Bin, qui fronça les sourcils en me dévisageant. Il voulut porter une main à ma joue, mais j'eus un mouvement de recul. Reproduisant son geste, je remarquai que mon visage était humide. Je m'empressai d'essuyer mes yeux du dos de ma main et me mis à rire nerveusement.

- Je... Je suis fatiguée, je crois ! Je vais devoir faire une sieste avant d'aller au concert, sinon je vais pleurer toute la soirée !

Je me remis prestement en marche, de peur que Hong-Bin me pose plus de questions. Je ne pouvais pas lui expliquer ce qui m'était apparu, un souvenir qui n'en était pas un. Mais qu'était-ce, alors ?