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Ch 19

En vrai, depuis quelques jours, je vous inonde de chapitres X'D

J'espère que vous ne vous lassez pas de l'histoire ! Et préparez-vous psychologiquement, parce que d'autres arriveront aujourd'hui encore... En bref, passons ! Katleen en a bavé pas mal... Il serait peut-être temps qu'elle rentre en Corée, non... ? Elle a encore bien des choses à apprendre ! Mais je ne vous en dis pas plus...

Sur ces vagues indications, bonne lecture !! ♥


***

*PDV Katleen*


A mon arrivée sur le sol coréen, je fus accueillie par Hak Yeon et Sang Hyeok. Les revoir me fit vraiment plaisir.

- Katleen ! Ça fait longtemps !

Hak Yeon s'avança vers moi et pressa affectueusement mon épaule, tandis que Hyuk me bousculait d'un mouvement de bras. Décidément, c'était devenu sa façon personnelle de me saluer.

- Je suis contente de vous voir ! Mais où sont les autres ?

- Oh, Ken est devant des jeux vidéos, Leo je sais pas, Ravi doit... En fait je sais pas non plus, et Hong Bin est à un match.

Je n'en montrai rien, mais le fait qu'il ne soit pas là pour m'accueillir me vexait. Souriant, je fis un pas en avant.

- Bon, on y va ? J'ai pas envie de dormir à l'aéroport !


***

Une fois de retour à l'appartement de Hong Bin et sa mère, j'allai directement dans ma chambre pour poser mes affaires, puis je sortis, dans l'intention d'aller rendre hommage à mon père. Après une marche d'une quinzaine de minutes, j'arrivai devant un grand bâtiment blanc, lieu contenant les urnes des défunts. J'entrai, laissant mes pas me porter à travers les couloirs, parcourant un chemin que je ne connaissais que trop bien. Je m'arrêtai enfin devant une petite pièce dont les murs étaient recouverts de box qui abritaient des urnes. Sans un regard pour les autres, je me dirigeai lentement vers celle que je cherchais. A la vue du vase gris sombre peint, mes yeux s'embuèrent. Je murmurai :

- Papa... Tu me manques, et elle aussi... Tu prendras soin d'elle, n'est-ce pas ?

Je reniflai et essuyai mes yeux avant de reprendre.

- Je suis désolée. Je suis désolée d'avoir oublié ! Même si je ne me rappelle pas tout, il y a quelques éléments qui me sont revenus. Je me souviens vaguement de l'accident. Et, tu sais quoi ? J'ai découvert qu'à l'époque j'avais un petit ami ! Je ne pense pas te l'avoir présenté... Mais un jour, je le ferai, promis !

A ces mots, ma voix se cassa, étouffée par les sanglots qui me brûlaient la gorge. Je m'accroupis, gémissant comme un chiot blessé, baignée du sentiment que tout m'avait été arraché.

Il me fallut plusieurs minutes pour réussir à me calmer. Lorsque je pus respirer à nouveau normalement, j'essuyai mes yeux et me relevai pour regarder une dernière fois le box réservé aux cendres de mon père. On avait disposé de part et d'autres de l'urne des photos ma mère, lui et moi ensemble, de nous deux seulement, la photo du mariage de mes parents et... une autre que je n'avais jamais vu avant. Un reflet m'empêchant de la voir correctement, je me rapprochai et plissai les yeux. Mon père se tenait, droit, souriant, dans une rue chaleureuse que j'avais l'impression de connaître. Je remarquai alors un panneau sur lequel quelque chose était inscrit. Je fronçai les sourcils et concentrai toute mon attention sur les symboles. Avec un effort, je réussis à lire le nom, et, à l'instant où je cherchai dans ma mémoire pour en retrouver la signification, je perdis pied et m'effondrai, envahie par un flot de pensées.

Il pleuvait à torrent. Je m'entendis hurler, je me débattais pour échapper à l'étreinte de l'homme saoul. Alors que je perdais tout espoir, je vis un homme apparaître dans la pénombre. Il s'avança vers nous, força mon agresseur à me lâcher et se battit avec lui. Apeurée, recroquevillée, je ne vis rien du combat. Au bout d'un moment, cependant, je remarquai que tout était redevenu silencieux. Rouvrant à demi les yeux, je vis une silhouette s'approcher de moi. J'eus un mouvement de recul en le voyant tendre la main.

- Rassure-toi, je ne te veux pas de mal. Tu es blessée ?

Je secouai négativement la tête. Il me tendit à nouveau le bras, paume vers le ciel. Après un moment d'hésitation je dégageai une main et effleurai la sienne. Avec un sourire, il referma les doigts, et le contact de sa peau sur la mienne me fit frissonner. Doucement, il m'aida à me relever. Puis tout se brouilla. J'étais à présent devant un établissement que je ne connaissais pas, et l'homme qui m'avait sauvé se tenait face à moi. Il paraissait gêné et fixait ses chaussures. Soudain, il releva la tête, les yeux embués, et se jeta sur moi. Il passa ses bras autour de mes épaules et me serra contre lui.

- Je... J'ai des sentiments pour toi, Katleen ! Même si nous avons deux ans d'écart, c'est avec toi que je veux être.

Je sentis mon cœur s'affoler sous l'excitation. Il m'aimait ! Je lui rendis son étreinte et murmurai :

- Moi aussi... j'ai des sentiments pour toi...

J'eus à peine le temps de finir ma phrase qu'il s'écartait de moi et m'embrassait, rayonnant. Et la vision disparut pour me projeter vers une autre scène, puis une autre encore, et ainsi de suite. L'une d'elle retint particulièrement mon attention. Elle était plus sombre que les autres. Il faisait presque nuit, et seul un faible éclairage me permettait de voir ce qui m'entourait. Je remarquai alors, à ma droite, un panneau gravé. Je déchiffrais l'écriture lorsqu'une silhouette entra dans mon champ de vision.

- Tu es déjà là.

C'était une simple constatation, bien trop neutre à mon goût.

- Oui.

Il me tournait le dos. Je fis un pas pour voir son visage, mais il se détourna.

- Hong Bin... je... Je suis désolée pour ton grand-père. Je sais ce qu'il représentait pour toi.

A ces mots, il se retourna, fou de rage, le visage crispé, couvert de larmes.

- Comment peux-tu savoir quoi que ce soit ? Tu ne vis pas ce que je subis ! Il était tout pour moi !

Je tentai de le calmer.

- Mais... Tu as encore tes parents.

- Non !! Mes parents ne sont pas comme lui ! Alors, oui, ils sont là. Mais ma relation avec eux n'a rien à voir avec celle que j'ai... Que j'avais avec lui !

Son visage se tordait de douleur. Je courus pour le prendre dans mes bras. Me débattant intérieurement pour ne pas pleurer, je chuchotai d'une toute petite voix :

- Je suis là, Hong Bin... Je suis avec toi.

Il me rejeta avec violence. Sous le choc, les larmes aux yeux, je le dévisageai pour tenter de comprendre son geste. Son visage s'était détendu, affichant une expression de neutralité absolue. Je me doutais cependant que ce n'était que le calme avant la tempête, je voyais une lueur menaçante dans ses yeux. A l'instant où j'ouvrais la bouche pour parler, sa voix s'éleva dans le silence.

- On arrête tout maintenant.

Mes yeux s'écarquillèrent, je commençai à suffoquer.

- Tu... tu veux dire quoi, par là ?

J'espérais avoir mal entendu. Il se tourna vers moi, le visage toujours impassible.

- Nous, c'est fini.

Je ne voulais pas y croire.

- Non ce... Ce n'est pas possible ! J'ai... J'ai dit quelque chose de mal ? J'ai... J'ai fait une erreur ?

Il secoua simplement la tête, sans me donner plus d'explications. J'avais beau le questionner, le supplier, il se contentait de regarder dans le vide. Au bout d'un moment, il en eut marre et releva les yeux.

- Kat, ça ne sert à rien. On ne peut pas continuer. J'en ai marre.

Je m'effondrai, en pleurs. A travers mes larmes, je vis vaguement Hong Bin se détourner et partir, me laissant seule. Alors que je perdais tout espoir de le revoir un jour, le nom de l'allée dans laquelle nous nous trouvions me revint en mémoire. L'allée des Pleurs. Ce nom résonna comme un écho dans ma mémoire, puis tout disparut. D'autres moments apparurent ensuite, tous soulignés par la tristesse immense et la colère dès qu'ils étaient reliés à Hong Bin. Il me fuyait, m'ignorait, m'insultait.

Mes visions continuèrent ainsi pendant une durée qui me parut proche de l'éternité. La dernière que je vis était l'accident de voiture qui entraîna la mort de mon père. Elle disparut alors que je m'évanouissais, entourée d'eau, perdant tout espoir de futur. Et je me retrouvai à nouveau, quelques secondes plus tard, dans la pièce où l'urne de mon père était entreposée. Je me relevai en tremblant. La tête me tournait, je me sentais nauséeuse. Je sortis, chancelante, attentive seulement à ne pas tomber. Sans un mot, je repoussais les mains que l'on tendait pour me venir en aide, je ne m'occupais pas des regards inquisiteurs que l'on me lançait, je n'écoutais pas les chuchotements provoqués par mon passage.

Je me rendis directement à l'appartement où je vivais. Tout le trajet passa dans un brouillard et, sans savoir comment j'étais arrivée là, je me retrouvai dans ma chambre, recroquevillée dans un coin.je restai ainsi sans bouger, attendant je ne savais trop quoi. Je me souvenais. C'était tout ce qui m'importait. Cependant, tout ce qui me restait de ces souvenirs, c'était surtout une profonde amertume et une souffrance immense.

- Kat... ?

J'entendis à peine la porte s'ouvrir.

- Ah, tu es là ! Le retour s'est bien pas-... Kat !! Il se passe quoi ?

La tête sur les genoux, je priai pour qu'il parte. Mais il ne partait pas. Au contraire, je le sentis s'installer à mes côtés et presque aussitôt, un bras passa autour de mes épaules, une voix s'éleva, perçant ma bulle d'isolement.

- Kat... Je suis là. Ça ira, d'accord ? Je sais ce que ça fait de perdre un être cher.

Je ne pouvais en entendre plus. Recouvrant toute mon énergie, je me dégageai de ses bras. A titre de vengeance, je m'écriai, reprenant les paroles qu'il m'avait dites alors que j'essayais de le consoler à la mort de son grand-père.

- Comment peux-tu savoir quoi que ce soit ? Tu ne vis pas ce que je subis !

Choqué, il recula. Puis il reprit contenance et, les yeux brillants, il tendit une main vers ma joue.

- Kat...

Je repoussai son bras violemment.

- Tu t'en souviens... Tu t'en rappelles, n'est-ce pas ? C'est ce que tu m'as dit, alors que j'essayais de t'aider ! Ce sont les mots que tu as prononcé à la mort de ton grand-père... Le soir de notre rupture.

Il se racla la gorge, mal à l'aise.

- Je... Je m'en rappelle.

Je me levai avec difficulté.

- Parfait. Eh bien, garde ces paroles en mémoire, alors.

Je fis un pas vers la sortie.

- Kat, s'il te plait...

- NE M'APPELLE PLUS COMME CA !

Les poings serrés, je n'arrivais plus à me contenir.

- Je ne veux plus entendre ce nom !

A ces mots, je partis en courant, le laissant seul, comme il m'avait laissé, comme ils m'avaient tous laissés.

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