(1400 vues... ça me fait plaisir !!! *.* Merci !!!! ♥)

Salut salut !! :D J'espère que vous allez bien ! :3 Voici donc, pour vous (avec du retard... désolée >.<) la suite de Parce que c'est toi !! J'espère qu'elle vous plaira ! :3 laissez-moi vos avis ! ;)

Bonne lecture ! ♥ 

***

*PDV Katleen*

   On arriva finalement à un carrefour, où Hak Yeon nous attendait. Tapant nerveusement du pied, il regarda partout autour de lui, et finit par nous remarquer. Il se précipita alors vers nous.

- Katleen ! Tu vas bien ? Tu n'es pas blessée ? il s'est-

- Hyung, laisse-la respirer !

J'eus un ricanement.

- Hak Yeon, je vais bien. Je suis juste... fatiguée.

Seulement à moitié rassuré, il émit un grognement, se plaça à ma gauche, Hong Bin étant à ma droite, et passa son bras autour de ma taille. Pendant un instant, je sentis Hong Bin se raidir, mais il se reprit rapidement, et on recommença à avancer. Au bout de quelques minutes, on se retrouva face à un immeuble qui m'était inconnu. Hak Yeon ouvrit et nous fit entrer. On prit l'ascenseur pour rejoindre le sixième étage. On en descendit pour gagner un couloir faiblement éclairé par quelques lampes au plafond. Hak Yeon attrapa mon bras et me conduisit vers l'une des portes en bois vernis parcourant le long couloir. Il frappa, et Hyuk vint nous ouvrir. Lorsque nos regards se croisèrent, il resta silencieux devant l'embrasure quelques instants, puis il s'effaça, toujours sans prononcer un mot, pour nous laisser passer. Je fis quelques pas dans l'appartement, et me retrouvai face à trois paires d'yeux braquées sur moi. Les trois garçons paraissaient vraiment inquiets. Ce fut Ken, assis sur un canapé brun, qui prit la parole le premier.

- Katleen ! Viens t'asseoir, on dirait que tu vas t'effondrer si tu restes debout plus longtemps !

J'eus un vague sourire. Il avait raison, toutes mes forces m'avaient quittée. J'allai donc m'installer à ses côtés, à l'endroit qu'il m'indiquait. Ravi, qui s'était levé de sa chaise, revint de ce que je devinais être la cuisine, car il me tendit un verre, que j'attrapai d'une main tremblante. Je trempai juste mes lèvres dans l'eau, n'osant pas boire de peur de tout recracher, mon estomac étant noué par les événements qui m'étaient arrivés. Perdue dans mes pensées, je n'écoutais pas les discussions des garçons. Ce fut Hak Yeon, qui s'était assis à mes côtés sans que je m'en rende compte, qui me tira de mes sombres souvenirs en passant sa main sur ma joue pour essuyer mes larmes. Avec un sursaut, je reculai légèrement pour, à mon tour, sécher mon visage trempé. Posant mon verre sur la table basse en bois face à moi, je m'apprêtais à me lever avec l'envie de rentrer lorsque Ravi prit la parole.

- Katleen, tu as l'air vraiment fatiguée. On va te laisser dormir tranquillement... Et puis je crois que nous aussi, on a besoin de sommeil. On va déplier le canapé.

Je voulus lui sourire en remerciement, en vain. Il m'était également impossible de parler. Je me contentai donc de hocher la tête. Il dut comprendre mon intention, car il me regarda tendrement et sourit. Il donna ensuite ses directives à Ken et Hyuk pour s'occuper de mon lit et fit signe à Hong Bin de le suivre dans une autre pièce. Je restai donc avec les quatre autres, même si Leo fuit rapidement dans la cuisine. Hak Yeon m'aida à me lever du canapé en attrapant mon bras droit, pour permettre aux autres de le déplier. Il me soutint tout le temps que dura l'opération, c'est-à-dire un certain temps. En effet, Ken et Hyuk ne savaient pas comment il fonctionnait, et le maknae en profitait pour embêter son ainé. Ils se débattirent ainsi pendant une dizaine de minutes, se chamaillant comme deux enfants, puis réussirent finalement, grâce aux instructions de Hak Yeon, à installer le lit. Sans que je m'en rende réellement compte, je me retrouvai installée, toute habillée, sur le canapé-lit, une couette recouvrant mon corps parcouru de nombreux frissons causés par la fatigue.

*PDV Hong Bin*

   Nous étions assis tous les deux en silence sur le lit de Ravi. Fixant mes mains jointes, j'attendais qu'il parle, après lui avoir raconté ce qu'il s'était passé avec Katleen un peu plus tôt. Il finit enfin par rompre le silence.

- Tu ferais mieux de tout lui dire. Aussi bien pour elle que pour toi. D'abord, ça te soulagera d'un poids, et ensuite, si elle l'apprend toute seule, elle pourrait avoir peur et t'en vouloir.

- Oui mais... C'est possible que ce soit le contraire qui se produise. Qu'elle prenne peur en m'écoutant, qu'elle refuse de me croire.

- Alors tu la laisserais comme ça, terrifiée de ne rien comprendre ? On parie combien qu'elle doit se croire folle ? Qu'elle pense disjoncter totalement ?

Je soupirai de désespoir. Je ne savais pas quoi faire. Je n'étais pas complètement sûr de ce dont elle se souvenait, ce qui me plaçait dans une situation encore plus inconfortable.

- Ecoute, Hong Bin... Pour le moment, il est tard. Elle doit déjà être en train de dormir, et tu as aussi besoin de sommeil. Va te coucher, tu verras quoi faire demain.

- Ouais... Merci, hyung.

Il posa une main réconfortante sur mon épaule, puis se leva. On retrouva N, Leo, Ken et Hyuk qui s'étaient réunis dans la cuisine pour ne pas réveiller Katleen.

- On va installer des matelas dans le salon et dans ma chambre. Ça va être un peu juste, mais on a pas trop le choix.

- Hyung, je vais rentrer chez moi, j'habite pas loin, et dormir avec vous... plutôt mourir !

Ravi frappa sans grande conviction l'arrière de la tête de Hyuk. Aucun de nous n'était vraiment d'humeur à plaisanter. Il fut convenu que je dormirai dans le salon avec Katleen et N, et Ken et Ravi iraient dans la chambre de ce dernier, Leo ayant également décidé de rentrer chez lui. Une fois Hyuk et Leo partis, on installa les matelas, et on alla se coucher. Allongé sur le dos, les yeux fixés sur le plafond, j'écoutais la lente respiration de Katleen lorsque N murmura.

- Je la protégerai. SI tu ne le fais pas, je le ferais. Alors décide-toi vite.

Avec un soupir, je fermai les yeux. Il avait raison. Si je ne faisais rien, quelqu'un d'autre s'en chargerait. Or je ne pouvais le tolérer. Je ne pouvais pas la laisser partir sans qu'elle sache la vérité, ma vérité.

***

*PDV Katleen*

- Hong Bin !

Je l'appelai, hurlant de toutes mes forces. Il me souriait, mais restait immobile. J'avais beau courir vers lui, plus j'avançai, plus il s'éloignait. Je sentais les larmes le long de mes joues, mais n'y fis pas attention. Seul lui m'importait. Mais il devenait de plus en plus flou, je le voyais de moins en moins...

   Le décor s'effaça, je me réveillai dans un endroit que je ne connaissais pas. Il me fallut un certain temps pour me souvenir de ce qui m'était arrivé la veille. L'inconnu, que j'avais cru être mon père, et qui n'était en réalité qu'une illusion, et Hong Bin qui était venu me trouver. Regardant autour de moi, je pris le temps de détailler la pièce. J'étais dans un salon aux murs crème. Une table basse avait été repoussée dans un coin, pour permettre de déplier le canapé-lit dans lequel j'étais allongée. Un matelas était installé à ma droite, sur lequel dormait Hak Yeon. Du même côté, une silhouette face à une fenêtre ouverte attira mon attention. Il s'agissait de Hong Bin, vêtu simplement d'un jogging. Me levant tant bien que mal, je contournai le matelas posé au sol et, sur la pointe des pieds, je le rejoignis. Me plaçant à côté de lui, je murmurai :

- Merci.

Ne m'ayant pas entendu arriver, il eut un sursaut, puis se tourna vers moi et plongea ses yeux dans les miens.

- Pour ?

- Pour être venu me chercher.

Il me fixa quelques instants puis repris sa contemplation de la forêt d'immeubles qui s'étendait à perte de vue.

- Je le referais une centaine de fois, s'il le fallait.

A ces mots, les battements de mon cœur s'accélérèrent. Les joues en feu, je ne savais quoi lui répondre. Je n'en eus d'ailleurs pas le temps. Hong Bin avait fait volte-face et se tenait face à moi, nos corps séparés que de quelques centimètres. Il approcha sa main de mon visage, posa son pouce sur mon œil droit, et le glissa doucement vers ma tempe. Laissant ses doigts se perdre dans mes cheveux, son regard plongé dans le mien, il réduit la distance entre nous et me plaqua délicatement contre lui. Il posa alors son menton dans le creux de mon cou, et chuchota :

- J'aurais tant de choses à te dire... Quand on sera seuls, tu sauras tout ce que tu veux savoir, je répondrai à toutes tes questions. Mais pour le moment, retiens juste ça : je t'aime. Et depuis bien longtemps.