Chapitre XXI
Anna esquissa un sourire admiratif tout en ajustant les plis de sa robe soigneusement repassée. Installée dans un fauteuil douillet de la bibliothèque de Poudlard, elle écoutait attentivement Teddy, qui partageait les détails de l'événement récent.
— Alors, tous les élèves se sont levés pour le féliciter. Woaouh! Je suis impressionnée et aussi heureuse pour lui, sourit Anna, laissant transparaître son admiration.
Les rayons du soleil filtraient à travers les hautes fenêtres, créant des motifs dansants sur les étagères remplies de livres anciens. Teddy, assis en face d'elle, semblait ravi de partager les nouvelles. Anna le regarda avec tendresse dans la lueur douce de la bibliothèque, ses cheveux orange dégageant une aura chaleureuse.
— Mathéo est vraiment incroyable, ajouta-t-il avec enthousiasme. Il est revenu chercher Elisabeth au péril de sa vie, même s'il était arrivé premier au départ, il a perdu sa place de vainqueur. Vraiment courageux, non ?
Un pincement au cœur envahit Anna, bien qu'elle s'efforçât de le dissimuler derrière son sourire. L'idée que Mathéo prenait de tels risques pour Elisabeth suscitait un mélange complexe d'émotions en elle. Une pointe de jalousie s'insinuait, mais elle se grondait intérieurement pour cette réaction.
Elle aurait dû être fière de Mathéo, se dit-elle, secouant légèrement la tête pour chasser ces sentiments indésirables. C'était une belle preuve de courage et de gentillesse, des qualités qui, renforcer son attirance pour lui.
— Et toi ? l'interrompit Teddy, sortant Anna de ses pensées. Tu as découvert quelque chose d'intéressant ?
Les yeux d'Anna se posèrent sur Teddy, dont l'expression attentive trahissait un véritable intérêt. Elle esquissa un sourire léger.
— Étant donné que ma mémoire a été modifiée, je ne sais pas si c'est du nouveau ou pas, mais en tout cas pour moi, oui.
Un froncement de sourcils apparut sur le visage de Teddy, signe de sa curiosité croissante.
— Qu'as-tu appris ?
Anna haussa des épaules, adoptant une attitude désinvolte.
— Rends-moi mes souvenirs et après je te le dirai.
Son ton, bien que léger, dissimulait une pointe de frustration. Les yeux d'Anna brillaient d'une détermination farouche alors qu'elle exprimait son mécontentement. Teddy, voyant son agacement, grimaça légèrement.
— Je n'y suis pour rien, assura ce dernier.
— Bien sûr que si, tu l'as laissé faire et tu m'as menti !
Le garçon soupira.
— Anna, ce n'est pas ce que tu crois. Tu connais Mathéo, il est aussi têtu que toi lorsqu'il a une chose en tête. Vous vous êtes bien trouvés d'ailleurs. Je n'ai rien pu faire pour l'en empêcher, il était déjà décidé.
Un silence pesant s'installa entre Anna et Teddy, chacun semblant absorbé par ses pensées.
— C'était si horrible que ça ? demanda la jeune sorcière. Ce que les Mangemorts m'ont fait, je veux dire...
Le regard sérieux de Teddy se posa sur Anna, révélant une hésitation palpable quant à la sincérité de sa réponse. Après une pause qui semblait interminable, le Poufsouffle prit enfin la parole.
— C'est surtout ce que Mathéo a fait... Je pense qu'il a peur de voir ton regard changer.
Anna fixa Teddy avec détermination.
— Jamais, c'est complètement idiot ! déclara-t-elle.
Un sourire léger étira les lèvres de Teddy, qui sembla légèrement soulagé.
— Je me doutais que tu allais lui répondre ça.
— J'interromps quelque chose ? demanda une voix familière derrière eux.
Anna se retourna, surprise et légèrement nerveuse. Mathéo se tenait là, les cheveux ébouriffés par le vent, ajoutant un charme indéniable à sa silhouette décontractée. Ses yeux perçants semblaient scruter Anna, tandis qu'un sourire en coin soulignait son visage séduisant. Il venait sûrement de l'extérieur, peut-être de la cour, à en juger par ses cheveux échevelés.
Le Poufsouffle se leva, adressant une tape amicale sur l'épaule de son ami.
— Bon, je vais vous laisser. Je pense que vous avez des choses à vous dire, dit-il en lançant un clin d'œil complice à Anna avant de sortir de la bibliothèque.
Anna se frotta les mains sur le haut de sa jupe de sorcière, un geste presque compulsif pour dissimuler sa nervosité grandissante. Mathéo s'installa à côté d'elle, plongeant son regard sombre dans le sien. Un léger malaise planait entre eux, perceptible dans la manière dont Mathéo passa sa main dans ses cheveux, essayant avec une maladresse feinte de discipliner ses mèches rebelles.
— Félicitations pour avoir passé la première épreuve, murmura Anna.
Le visage de Mathéo s'illumina d'un sourire satisfait.
— Merci.
Anna, le regard toujours fixé sur le sol, semblait plongée dans ses pensées. Ses yeux étaient rivés sur le tapis délavé sous leurs pieds, comme si elle cherchait des réponses dans ses motifs usés.
— Tu m'as promis de tout me raconter après l'épreuve, dit-elle enfin, relevant les yeux vers Mathéo avec une expression déterminée.
— Je..., commença Mathéo, perdant soudain son sourire.
— Ne commence pas à trouver des excuses, Jedusor ! s'écria la jeune fille d'un air décidé. Si tu ne me rends pas ma mémoire, tu peux oublier mon existence.
Un silence pesant s'installa entre eux. Mathéo dévisagea Anna, déchiffrant dans son regard la fermeté de ses convictions.
Anna soupira et s'avança lentement vers le garçon, qui recula instinctivement, surpris par cette soudaine détermination. Elle atteignit Mathéo et, sans hésitation, prit délicatement son visage entre ses mains. Un frisson parcourut l'échine du Serpentard, son regard captivé par l'intensité de celui d'Anna.
— Jamais, je ne te jugerai mal. Je ne l'ai jamais fait au cours de toute ma scolarité, j'ai toujours cru en toi.
— C'est différent, Anna, murmura Mathéo.
La jeune fille secoua la tête.
— Non, ça ne l'est pas. Ta confiance en moi est si limitée ? Je suis prête à tout accepter chez toi, même ta part sombre. Si tu as fait quelque chose que tu regrettes et dont tu as honte, c'est déjà une preuve que tu n'es pas quelqu'un de mauvais. On fait tous des erreurs, n'en fais pas une autre en fuyant la réalité et en me privant de mes souvenirs. S'il te plaît.
Le Serpentard resta un long moment sans bouger, plongeant ses yeux dans ceux de la sorcière. La peur le gagnait ; il craignait que son regard change en se remémorant ses actions, mais surtout, il voulait protéger Anna. Ce qu'elle avait vécu avec Miranda et Swen était une expérience traumatisante, et le garçon voulait la préserver par-dessus tout. Il ne désirait pas qu'elle se souvienne de cela. Néanmoins, la jeune fille soutenait son regard ; elle semblait déterminée et n'abandonnerait pas. À partir du moment où elle avait compris que sa mémoire avait été altérée, plus rien ne l'arrêterait
Mathéo soupira, une lueur d'incertitude brillait dans ses yeux sombres, il sortit sa baguette magique, laissant échapper un faible murmure avant de se concentrer. Satisfaite, Anna esquissa un sourire réconfortant en dégageant doucement ses mains du visage du garçon. Cependant, ce dernier, conscient du poids de la tâche qui l'attendait, prit délicatement la main d'Anna dans la sienne, la serrant avec une détermination palpable. La jeune fille répondit à ce geste en resserrant elle aussi sa prise, établissant ainsi un lien silencieux entre eux.
Les traits de Mathéo étaient tendus, ses yeux fixant Anna avec une compassion mêlée d'inquiétude. Anna, quant à elle, hocha la tête légèrement pour lui indiquer qu'elle était prête. Puis, elle ferma les yeux.
Une douce chaleur s'empara d'elle, l'enveloppant dans un étreinte réconfortante. Soudain, la jeune fille ressentit une douleur fulgurante, sa tête la fit cruellement souffrir, et elle lutta pour réprimer un cri de douleur, ne voulant pas alarmer Mathéo. Les souvenirs affluèrent à une vitesse vertigineuse, les voix et les discussions résonnant dans sa tête comme un écho assourdissant, faisant siffler ses oreilles.
Elle revit les Mangemorts la saisir, l'emmenant de force vers une chaumière sinistre. Le visage démoniaque de Miranda lui revint en mémoire, un sourire terrifiant ornant ses lèvres, tandis que Mathéo était en train de la torturer. Un frisson de terreur parcourut Anna, alors qu'elle assistait à la scène. La vision du Serpentard utilisant un sort impardonnable sur la Mangemort qui riait sous la douleur la glaça. Les paroles résonnèrent dans sa tête : "Maintenant qu'elle voit ton vrai visage, que pensera-t-elle de toi ?"
Cette phrase la secoua du plus profond de son être, et lorsque elle perçut le regret dans le regard de Mathéo qui s'était tourné vers elle, Anna sentit les larmes rouler le long de ses joues. Elle rouvrit les yeux.
Revenant à elle, la jeune fille croisa le regard silencieux de Mathéo, qui attendait anxieusement une réaction de sa part. Sans hésiter, la Serpentard tendit ses bras vers le garçon et le serra fort contre elle. Anna voulait effacer le poids du passé qui pesait sur lui, faire disparaître le regret dans son regard. Chaque fibre de son être transmettait la volonté de le réconforter, de lui montrer qu'elle était là, résolue à être son refuge. Les larmes d'Anna se mêlaient à la chaleur de sa peau, témoignant de la profondeur de ses émotions. Son cœur battait avec une intensité bouleversante.
— Idiot ! sanglota-t-elle. Imbécile ! Comment peux-tu croire que je te détesterai ? Tu m'as sauvé la vie.
Mathéo se libéra de son étreinte, son regard fixé obstinément sur un point au loin, évitant de croiser le regard d'Anna.
— Tu as vu ce que j'ai fait pour y parvenir.
— Et alors ? Bon, c'est vrai que c'était un peu fort, mais c'est tout ce qu'elle avait mérité.
Elle se tut un instant, puis poursuivit à voix basse.
— Ne va pas dire que je suis pour la magie noire de base, mais tu voulais lui soutirer des informations, pour me protéger. Je t'en suis reconnaissante. Même Harry a fermé les yeux là-dessus.
Anna tenta de lire les émotions qui se mêlaient sur le visage de Mathéo, espérant que ses paroles apaiseraient la culpabilité qui y pesait.
Mathéo haussa des épaules, une lueur d'amertume traversant son regard.
— Ce n'était pas un spectacle réjouissant à voir.
— Hé ! l'appela Anna d'une voix douce en lui recoiffant une mèche rebelle qui tombait de son front. L'important, c'est que nous allons tous bien, d'accord.
Un sourire timide étira les lèvres de Mathéo, reconnaissant le réconfort dans le geste attentionné d'Anna.
— Mais, explique-moi, chuchota la jeune fille. Ce Swen, il t'a appelé maître ou j'ai rêvé ?
Le Serpentard grimaça, comme si le simple rappel de ce moment était déjà douloureux.
— Si tu savais, lorsque j'ai suivi Lucy. Elle s'est sentie pousser des ailes et a essayé de faire de moi le nouveau Voldemort.
Une expression de dégoût se dessina sur son visage. Anna eut un pincement au cœur, imaginant involontairement les horreurs que Mathéo avait dû endurer pendant une année entière. Elle se mordit la lèvre avant de lui poser la question qui lui travaillait l'esprit depuis qu'elle en avait entendu parler :
— On t'a fait faire des horreurs ? C'est vrai ce qu'on dit, tu aurais tué des Moldus ?
Le silence qui suivit la question semblait suspendu dans l'air, chargé d'une tension palpable. Les yeux d'Anna étaient emplis d'une inquiétude sincère, cherchant des réponses dans le regard de Mathéo.
Ce dernier la fixait du regard. Il jeta un bref coup d'œil aux alentours afin de s'assurer que personne ne puisse les entendre.
— Si ça peut te rassurer, je n'ai fait aucun mal à personne. Au contraire, j'essayais d'avoir bonne conscience en modifiant la mémoire des victimes. Mais cela n'empêche pas d'être couvert de honte. Je ne les ai pas empêchés d'agir, j'ai laissé faire les Mangemorts. Je cherchais quelque chose d'important, et je m'approchais du but. Je ne pouvais pas me faire démasquer en prenant la défense de Moldus.
Mathéo détourna le regard, comme s'il avait du mal à affronter les conséquences de ses propres paroles.
Anna sourit, et le jeune homme haussa des sourcils, surpris.
— Quoi ? Pourquoi tu fais cette tête-là ? demanda la sorcière.
— Je sais pas, peut-être parce que je suis en train de raconter une chose horrible et que tu as l'air... heureuse ?
— En effet, je le suis, rit-elle. Tu te confies à moi, je crois que c'est la première fois que tu sembles me faire réellement confiance, et je suis contente. Cette chose que tu cherchais, c'est l'horcruxe, c'est ça ?
Mathéo fronça des sourcils, ses traits révélant une pointe de surprise mêlée à une légère inquiétude.
— Comment es-tu au courant ?
— Tu crois que j'allais rester les bras croisés à attendre ? C'est mal connaître Anna Smith. J'ai mené mon enquête, bien sûr.
Le sorcier se massa le front, semblant exaspéré, comme s'il avait du mal à suivre le rythme effréné de la détermination d'Anna.
— J'espère que tu ne vas pas t'attirer des ennuis, marmonna-t-il.
— D'après le portrait de Rogue, il existe, et je compte bien le trouver ! affirma la sorcière.
— Le portrait de... mais où as-tu été encore fouiner ? Tu es impossible.
Néanmoins, un sourire en coin se dessina sur le visage de Jedusor, malgré son exaspération. Attendri, il observa Anna, qui arborait une expression emplie d'audace et de détermination. Il la reconnaissait bien là, la fille dont il était tombé amoureux. S'il savait qu'il n'était pas destiné à mourir bientôt, il lui aurait déjà fait part de ses sentiments depuis longtemps, mais il ne voulait pas la faire souffrir.
Les yeux de Mathéo, autrefois empreints d'une froideur mystérieuse, se radoucirent. C'était comme cela à chaque fois qu'il contemplait Anna.
Bien qu'il avait appris à garder ses émotions enfouies sous un masque impassible, en cet instant, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de regret, sachant qu'il ne serait pas à ses côtés lorsqu'elle deviendrait une grande sorcière. Car Mathéo le savait, Anna allait accomplir de grandes choses, il en était persuadé même.
Voyant que la Serpentard attendait sa réponse, il se racla la gorge pour se ressaisir et reprit :
— Je commence à douter qu'un hocruxe existe encore, j'ai passé plus d'un an à le chercher.
— C'est parce que je n'étais pas là pour t'aider, déclara Anna. Compte sur moi, je trouve toujours tout.
— C'est possible, rit le garçon.
— Ensuite, nous l'utiliserons, continua la Serpentard.
Mathéo regarda d'un air sévère la jeune fille.
— Nous le détruirons, tu veux dire, corrigea le sorcier.
Cependant, cette dernière secoua la tête et soutint le regard de Mathéo avec une détermination indomptable
— Je refuse que tu meures, Théo, c'est non négociable, continua-t-elle en le voyant ouvrir la bouche pour prendre la parole.
— D'accord, je vois que tu en sais beaucoup plus que ce que j'imaginais. Mais la réponse est non, je ne prendrai pas le risque de faire revenir le pire mage noir qui ait pu exister par égoïsme.
— Et moi, je m'en fiche si c'est égoïste, je refuse ! On fera réapparaître Voldemort, et par surprise, on le tuera !
Mathéo se leva d'un bond, semblant hors de lui. Il n'y avait personne à la bibliothèque, mais il s'en fichait si quelqu'un pouvait les entendre. Après tout, les professeurs étaient déjà au courant.
— Non, mais tu entends ce que tu racontes, Anna ? Faire revenir Voldemort, c'est de la folie.
À son tour, la jeune fille se leva en levant le menton, arborant un regard de défi.
— Peu importe, je refuse de te perdre, c'est clair ? Donc, avant de penser à mourir pour sauver tout le monde, mets-toi bien en tête que je t'en empêcherai, Jedusor !
— Bien, tu me donnes une bonne raison pour continuer à chercher l'horcruxe, sans toi.
— Ne t'en fais pas, sourit ironiquement Anna. Je le trouverai avant toi.
Mathéo, en proie à une colère palpable, quitta la pièce d'un pas vif. Les épaules d'Anna s'affaissèrent sous le poids de la frustration. Elle ne regrettait pas ses paroles, mais elle en avait assez que leurs conversations se terminent systématiquement en disputes.
Elle sortit à son tour en direction de la salle commune de Serpentard, laissant derrière elle un air lourd de tension. Le couloir résonnait des échos de sa démarche hésitante lorsque, soudain, elle ressentit une tape réconfortante dans son dos. Un sursaut la parcourut, mais elle se retourna pour apercevoir Elizabeth.
La jeune fille leva les yeux au ciel en voyant le sourire sur le visage de la BeauxBâtons. C'était la dernière personne qu'elle souhaitait voir en ce moment. Cependant, elle se remémora que si elle avait réussi à pénétrer dans le bureau de McGonagall, c'était grâce à elle.
— Salut, dit Lizzie. Je te cherchais pour savoir si tu as réussi à apprendre des choses dans le bureau de la directrice.
— Oui, merci, ton aide m'a été précieuse, je dois l'avouer.
— De rien, excuse-moi, je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre ta conversation avec Mathéo, fit Elizabeth avec un air désolé.
Anna haussa les épaules.
— Ce n'est rien, on s'en remettra, dit froidement la jeune fille, tentant de dissuader cette dernière de faire des avances à Mathéo.
— Je n'en doute pas, sourit la BeauxBâtons. En tout cas, je suis heureuse d'apprendre que nous sommes d'accord toutes les deux.
Elizabeth afficha un sourire sincère, mais Anna décela une lueur d'ambiguïté dans son regard. Elle se demanda si cette dernière ne cachait pas quelque chose derrière cette apparente camaraderie. La Serpentard fronça des sourcils.
— Comment es-tu au courant ? demanda-t-elle d'un air suspicieux. Je pensais que peu de gens étaient au courant.
— Mathéo nous a demandé de l'aide, à Eric et à moi. Nous avons des contacts et...
— Je vois, la coupa Anna, qui ne souhaitait pas en entendre davantage.
Savoir que Mathéo s'était confié à Elizabeth avant elle lui causa une douleur à la poitrine. De même, le fait qu'il lui ait demandé de l'aide, alors qu'il a toujours refusé qu'Anna l'accompagne quelque part, comme si elle était trop faible ou pas digne de confiance.
Lizzie se racla la gorge, brisant le silence.
— En tout cas, maintenant que je sais que toi et moi pensons pareil, je suis rassurée, expliqua cette dernière.
Anna fronça les sourcils, ressentant la désagréable sensation qu'Elizabeth lui avait fait passer une sorte de test en lui permettant d'entrer dans le bureau de McGonagall. Cependant, elle se tut, laissant la BeauxBâtons continuer.
— Maintenant que je sais que nous sommes dans le même camp et que nous voulons toutes les deux protéger Mathéo, je peux te confier mon plus grand secret.
Intriguée, Anna la laissa poursuivre. Elizabeth sourit, ravie de voir qu'elle avait toute son attention.
— Je sais où se trouve l'horcruxe.
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