Chapitre 2: Rencontre
Les jours qui suivirent s'enchainèrent rapidement. Mr et Mrs Smith , accompagnés de leur fille se rendirent à Gringotts, la banque pour sorciers qui était gérée par des gobelins. Anna les trouva effrayants. Alors que ses parents étaient occupés à changer leur monnaie moldue contre des Gallions, l'argent des sorcier, la jeune fille entendit une voix derrière elle :
« Non papa ! Je te l'ai déjà dit je ne veux pas de hibou pour Poudlard ! »
Anna se retourna et aperçut à quelques mètres une fille qui devait avoir son âge. L'inconnue était d'une incroyable beauté : Ses longs cheveux blonds argentés étaient remontés en une queue de cheval haute. La fillette croisa les bras l'air boudeur devant un adulte qui semblait exaspéré par les caprices de celle-ci. L'homme était grand et mince avec de longs cheveux roux attachés en catogant. Il possédait une boucle d'oreille avec un crochet de serpent. Anna remarqua de grandes marques de griffures sur le visage de celui-ci. Il leva les yeux au ciel :
« Victoire, tu es exaspérante quand tu t'y mets. »
La jeune fille haussa des épaules, prit la cage où se trouvait un petit hibou marrons clair et se dirigea vers Anna :
« Tiens,dit Victoire en lui tendant l'animal.
-Euh... La regarda Anna incrédule. C'est pour moi ?
Victoire aquiesça.
- Tu vas à Poudlard toi aussi, non ? L'école stipule qu'on doit absolument apporter un animal.
- Mais... Et toi ?
- Bah... Mon père tenait à me donner son hibou... - Elle regarda étrangement le hibou et veilla à garder sa tête bien loin de la cage – Je dois t'avouer que ces animaux me terrifie. Mon oncle Ron a un hibou hyperactif qui essaie de manger mes cheveux à chaque fois qu'il me croise. »
Victoire marqua une pause et regarda l'animal qui hululait tout joyeux dans sa cage.
« Non, vraiment pas, je préfère encore aller à Poudlard sans animal du tout. »
Anna remarqua que cette fille avait l'air légèrement hautain, mais cela ne lui donnait pas non plus l'impression d'être mauvaise. La jeune fille pensa que Victoire cela lui donner un air plus majestueux et digne que les enfants de son âge, un peu comme une princesse qui était un peu trop gâtée.
Bill regardait sa fille, il avait entendu toute la conversation. Il leva les yeux au ciel et lui fit signe de la suivre. Victoire s'exécuta satisfaite, un grand sourire aux lèvres. Anna resta plantée là, la cage à oiseau dans ses mains. La jeune fille n'eut même pas l'occasion de la remercier. Décidément, ce fut une drôle de rencontre et ce fut la première sorciere avec qui elle eut l'occasion de parler.
La suite de la journée se déroula comme un rêve éveillé, Anna et ses parents furent émerveillés par le Chemin de Traverse, la rue commerçante des sorciers à Londres. La jeune fille choisit sa baguette chez Ollivander's ainsi que ses robes de sorciers et les manuels scolaire dont elle aurait besoin pour cette année.
La famille était prête à rentrer, lorsqu' Anna fut attirée par une boutique nichée entre des façades ternes. La vitrine de gauche offrait une variété d'objets qui éclataient, clignotaient, bondissaient et hurlaient. Celle de droite comportait une immense affiche ou y était inscrit : « C'en est fini de Vous-savez-Qui ! Venez essayer les têtenserpent pour effrayer vos proches ou pires ennemis à Halloween. » Le nom de l'enseigne était « Weasley, Farces pour sorciers facétieux ».
Anna constata que la boutique était bondée. Elle aperçut à l'intérieur Victoire qui plaisantait avec le gérant. Celui-ci ressemblait à Bill, le père de cette dernière.
« Anna, vient ! L'interpella Mrs Smith. On va raté notre train. »
La jeune fille repartit en direction de ses parents, à contrecoeur. Cet endroit avait l'air tellement amusant, elle aurait tant aimé entrer pour y jeter un coup d'oeil.
Le matin du 1er Septembre, Anna se réveilla plus tôt que prévu. Elle qui semblait si réticente à aller à Poudlard, la jeune fille attendait ce jour avec impatience.
Anna avait quelques appréhensions, certes elle n'y connaissait rien à ce monde, cependant la jeune fille se disait que les sorciers avaient l'air d'être des gens sympa. Jeter des sorts, s'occuper d'un hibou, voler sur un balai.... Oui, Anna avait vraiment hâte.
La famille Smith mirent du temps à trouver la voie 9 3/4, jusqu' à ce qu'une famille leur indiqua le chemin. Anna embrassa ses parents et leur dit au revoir, puis elle monta dans le Poudlard express.
Le voyage lui semblait interminable, la jeune fille s'attendait à un train magique. Le train était tout à fait normal, il avançait tranquillement sur des rails. Alors qu'Anna commençait à s'assoupir, seule dans son compartiment, elle fut réveillée en sursaut par un premier année qui avait ouvert la porte à la volée et semblait terrifié.
« Si quelqu'un demande, je ne suis pas là ! Dit celui-ci la voix affolée, avant de se cacher sous un siège.
- Que... »
Anna ne put terminer sa phrase car la porte coulissa à nouveau. Un jeune homme âgé de deux années de plus apparut. Il était grand, ses cheveux d'un noir de jais étaient ondulés, une boucle tombait sur le front. Le garçon balayait le compartiment de ses yeux sombres et assez charmeur, mais Anna trouvait que malgré tout il dégageait quelque chose d'effrayant. D'ailleurs celui-ci semblait être dans une colère noire :
« Où est-il ? Demanda l'inconnu d'une voix calme qui montra un peu de mépris.
- Qui ça ? Questionna Anna.
- Ne fais pas l'idiote, le garçon avait légèrement haussé le ton. »
Ca y est Anna commençait à avoir réellement peur de lui. Elle ne dénonça pas l'élève pour autant, la jeune fille fit mine de ne pas comprendre de quoi il parlait. Malheureusement, les pieds du premier garçon dépassaient sous le siège et le troisième année eut un sourire narquois avant de le tirer par les pieds tel un vulgaire gibier :
« Alors, on tente de se cacher ? Tu aurais pu trouver mieux...
- Arrête, supplia le garçon la voix tremblante. »
Anna assista à la scène avec effroi, le premier année qui était la tête en bas, commençait à pleurer alors que son visage devenait rouge au fur et à mesure que le sang lui montait à la tête. Le plus effroyable à cette scène était l'autre garçon qui semblait très amusé par la scène, il éclatait de rire. Anna le savait, elle ne devait surtout pas intervenir, mais la vue de ce garçon terrorisé lui était insupportable :
« La... Lache-le, dit Anna d'une petite voix. »
Le jeune homme s'arrêta de sourire et fusilla la jeune fille du regard. Après un petit silence qui parut interminable, un sourire en coin se dessina sur le jeune inconnu :
« Tiens donc, le Sang-de-Bourbe s'est trouvé une petite amie pour le défendre ? Se moqua-t-il. Ce petit lâche a osé parler de mon père devant moi et tu sais quoi ? Personne ne peut prononcer son nom devant moi sans en subir les conséquences. »
Le jeune voyou lâcha la cheville du premier année qui en profita pour s'enfuir en courant.
« Tssk, et voilà qu'il détale comme un rat ce lâche, dit le troisième année avec dégoût. »
Il s'avança vers Anna, tout en faisant tournoyer sa chevalière autour de son doigt. Le jeune homme regarda un bref instant la bague sur son annulaire, puis leva les yeux vers Anna.
« C'est un héritage de mon père, tu as quelque chose à dire là-dessus ? »
Anna secoua la tête en signe de négation. Elle s'en fichait de son père, pourquoi aurait-elle un truc à redire ?!
La jeune fille voulait juste qu'il s'en aille d'ici et qu'il ne lui adresserai plus jamais la parole ! Celui-ci s'arrêta net de sourire, il regarda Anna avec dédain :
« Tu ne serais pas une Sang-de-Bourbe toi aussi ?!
- Une quoi ?
- Beurk ! On est envahis cette année.
Le garçon recula comme si Anna était une chose répugnante.
- Si tu ne veux pas subir le même sort que l'autre Sang-de-Bourbe, reprit-il, Tu ferais mieux de rester à des kilomètres de distances de moi. »
Sur ces mots, il s'en alla.
« Non, mais c'était quoi ça ? Demanda Anna à voix haute. Comment m'a-t-il appelé ? ».
La jeune fille fut parcouru d'un frisson et se laissa tomber sur le siège. Anna eut très peur, sans parler de ce premier année qui a détalé sans même lui accorder un regard ou un merci. Les sorciers n'était pas tous aussi cool qu'elle ne le pensait. Ce monde inconnu lui faisait de plus en plus peur, ses parents commencèrent déjà à lui manquer. En pensant à tout ça, les larmes lui montèrent aux yeux.
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