[PART. I] Those who suffer
「
PART. I
THOSE WHO SUFFER
」
20 juin 1998 ; Manoir Malefoy
Les habitants du Wiltshire l'appelaient le manoir aux hurlements, même si cela faisait plusieurs mois que plus une âme n'y avait crié. Il se trouvait perdu dans un recoin de la campagne britannique et rares étaient les personnes qui osaient faire un pas dans sa direction. Tous percevaient un vieux manoir en ruines dont la réputation de maison hantée avait commencé à se répandre plusieurs années auparavant. La rumeur s'était renforcée lors de la première ascension de Tom Jedusor et le bâtiment ne s'était jamais défait de sa réputation depuis. Le manoir aux hurlements attirait tout de même les enfants curieux et avides du grand frisson, mais à peine osaient-ils faire un pas dans la lugubre allée bordée d'arbres inquiétants que de nouveaux hurlements résonnaient entre les murs et chassaient les curieux. Il était bien plus efficace de se perdre entre les pierres de Stonehenge pour percevoir toute l'aura surnaturelle et mystique de la région.
Il aurait été trop simple de dire que le manoir aux hurlements était un bâtiment inquiétant seulement pour les moldus. Ce n'était cependant pas le cas. Il avait beau ne pas être la ruine que tous percevaient, il n'en restait pas moins sinistre. Commençant par un imposant portail métallique, une allée recouverte de petits cailloux, entourée de haies parfaitement coupés et symétriques, menait à un bâtiment lugubre. La construction était complexe : de nombreuses tours extravagantes s'élevaient vers le ciel, d'immenses fenêtres décoraient ses murs en pierre sombre et quelques inquiétantes sculptures de sorciers venaient ajouter quelques détails à la façade. La région n'avait pas une météo clémente et, sous les habituels nuages noirs qui parsemaient le ciel, l'habitation n'en devenait que plus froide ; aussi froide que les trois personnes qui y vivaient.
Dans une chambre immense aux murs tapissés d'une toile sombre et au sol recouvert d'un parquet grinçant se trouvait un jeune adulte. Allongé au milieu d'un lit trop large pour sa silhouette amaigrie, les cheveux blonds tombant devant ses yeux céruléens, il observait le tatouage qui s'animait sur son avant-bras. Le serpent du vice venait s'enrouler autour de ce crâne complexe et lui rappelait chacune de ses erreurs. Une immonde grimace déforma ses traits alors qu'il parvenait difficilement à étouffer un sanglot au fond de sa gorge. Vivre avec cette marque indélébile sur sa peau livide était devenu compliqué. A chaque fois qu'il en apercevait les tracés, il mourrait d'envie de la faire disparaître avec ses péchés.
« Drago ? »
Accompagnée d'un faible frappement contre la porte de la chambre, la voix douce de sa mère parvint à ses oreilles. Il ne voulait pas les entendre : elle et son timbre chargé d'une inquiétude brute. Enroulant son oreiller autour de sa tête et se recroquevillant sur lui-même au centre du matelas, Drago laissa échapper un gémissement plaintif. Il voulait disparaître et quitter ce monde où rancune, haine et regret semblaient lui coller la peau comme un vêtement trop ajusté. Il perçut le son inquiétant des gongs de la porte et, avec lui, les hurlements revinrent. Ils étaient étouffés par les plumes de son oreiller, mais il les entendait encore parfaitement. Tous les cris qui avaient un jour résonné entre les murs du manoir lui revenaient comme de désagréables gifles et de nombreuses plaintes l'assaillirent. Il avait l'impression d'être noyée par la peine des personnes torturées dans sa maison.
Une main rassurante et aimante s'appliqua à détendre les muscles noués de son dos. Drago n'eut aucune difficulté à reconnaître le toucher doux de la seule femme vivant au manoir. Elle n'était pas particulièrement expansive dans ses mots, mais ses actions étaient toujours ceux d'une mère aimante. Elle espérait certainement que ses sanglots déchirants cessent, mais seule la porte close pouvait chasser ses angoisses. Depuis la fin de la guerre, il s'était enfermé dans sa chambre, incapable de la quitter sans revoir surgir les silhouettes fantomatiques des sorciers et moldus qui avaient abandonné le monde des vivants. Il se nourrissait et buvait seulement pour se maintenir en vie et ne pas infliger une peine sans pareille à Narcissa Malefoy.
« Drago, répéta-t-elle avec douceur comme si elle craignait de le briser.
— La porte, parvint-il à prononcer entre deux sanglots, s'il te plaît. »
Il n'avait plus l'habitude d'utiliser ses cordes vocales et sa voix n'était plus qu'un ignoble croassement inintelligible. Il ignorait si sa mère avait compris ses mots. La fermeture de la porte était la seule chose qui lui importait réellement. Il avait désespérément besoin que les hurlements cessent. Le grincement inquiétant des gongs et le son caractéristique du pêne retrouvant sa place résonnèrent dans la pièce. Les cris parasitant son esprit finirent par se taire et ses sanglots se tarirent.
« Drago, fit-elle de cette voix douce et inquiète, il faut que tu sortes de ta chambre. »
Le matelas s'affaissa sous la masse de la femme et il la laissa manipuler son corps comme s'il n'était plus qu'une marionnette sans vie. Il avait l'impression d'en être une. Elle posa sa tête auréolée de cheveux blonds sur ses cuisses recouvertes d'un tissu luxueux et s'appliqua à dégager les quelques mèches qui obstruaient sa vue. Un long soupir quitta ses lèvres rouges et elle tenta de lui adresser un sourire rassurant.
« Pourquoi refuses-tu de quitter la pièce ? l'interrogea-t-elle.
— Les cris, croassa-t-il. Ils résonnent partout dehors. »
Un voile de tristesse éteignit les prunelles minérales de Narcissa Malefoy. La guerre avait brisé son unique enfant en mille morceaux et elle n'était pas certaine qu'il puisse un jour les rassembler. Elle se détestait probablement d'avoir laissé son mari l'entraîner dans ce conflit qui n'était pas le sien. Drago la fit se pencher au-dessus de sa silhouette pour déposer un tendre baiser contre la peau lisse de son front. Elle y avait certainement laissé une marque carmine.
« J'ai quelque chose pour toi, prononça-t-elle en fouillant dans ses poches pour en sortir une enveloppe jaunie sur laquelle figurait un sceau familier. Tu as reçu une lettre pour Poudlard. Je me disais que tu te sentirais peut-être mieux à l'école. »
Rien n'était moins certain. L'école de sorcellerie avait vu de nombreuses personnes mourir et il ne savait pas s'il pourrait un jour se sentir en sécurité dans une autre pièce que sa chambre. Il avait terriblement peur. Là, juste derrière les portes du manoir, il ne serait plus le seul à se haïr. Les autres aussi le détestaient. Mais il avait besoin de quitter cet endroit. Il avait désespérément besoin de quitter le manoir aux hurlements.
1er juillet 1998 ; Londres
Une petite maison perdue dans un quartier résidentiel au nord de Londres servait d'habitation à une famille aimante. Deux dentistes et leur fille unique – les Granger – vivaient dans cette agréable et chaleureuse demeure qui ressemblait à toutes les autres maisons du quartier. Les voisins décrivaient souvent cette famille comme particulière. Personne ne savait réellement l'endroit où la jeune femme avait passé sa scolarité. Ils savaient bien qu'elle allait tous les ans dans un internat en Ecosse et qu'elle était une élève brillante – ses parents aimaient la recouvrir de compliments – mais ils ignoraient absolument tout le reste. Cela expliquait certainement tous les ragots qui tournaient autour de la famille Granger. On discutait souvent du mystère qui entourait leur fille, de la surprise de les revoir vivre dans cette maison laissée à l'abandon pendant presque une année entière, des hiboux et chouettes qui tournaient autour de la cheminée ou de la lumière qui ne cessait jamais d'illuminer une pièce entière au premier étage.
Cette pièce était une petite chambre chaleureuse dont les murs étaient recouverts de photos mouvantes ou immobiles sur lesquelles les visages affichaient de rayonnants sourires et dont un doux tapis permettait aux personnes pénétrant dans la pièce de ne pas risquer la désagréable rencontre entre un pied nu et les échardes rendant le parquet moins lisse.
Dans cette chambre, le sommeil d'une jeune femme était perturbé par les cauchemars et souvenirs insupportables. Elle revoyait encore la silhouette de cette affreuse femme au rire dément, penchée au-dessus de son corps tremblant de terreur, qui marquait la peau fine de son avant-bras pour y laisser deux abominables mots. Elle revoyait cette scène, encore et encore, comme si elle était bloquée dans une infernale boucle temporelle. Elle percevait sans grande difficulté l'immense pièce du manoir Malefoy dans laquelle elle avait cru mourir, de la silhouette terrifiée de ce garçon qui l'avait tant méprisé durant leur scolarité et du sourire carnassier de Bellatrix Lestrange qui faisait tourner une dague à la poignée ornée de complexes motifs entre ses doigts avant de la faire glisser contre sa peau. Elle se souvenait de tout ça, de tous ces détails qui ne voulaient pas disparaître de son esprit et qui se dessinaient derrière ses paupières à chaque fois qu'elle les fermait.
Un long hurlement déchirant ses cordes vocales, la jeune femme endormie parvint à quitter ses souvenirs cauchemardesques. Le plafonnier allumé plongeait la pièce dans une lumière chaude et rassurante. Elle était chez ses parents, en sécurité. Elle n'avait plus à s'inquiéter de l'ombre inquiétante de ses bourreaux.
« Tout va bien Hermione, tenta-t-elle de se rassurer. Bellatrix ne peut plus te faire du mal. Tout va bien. Tu ne crains plus rien. »
Elle répétait ces mêmes mots comme s'ils étaient des psaumes rassurants. Ses cheveux humides sa sueur collaient à son front et ses membres étaient agités de tremblements incontrôlables. Les jambes ramenées contre sa poitrine et ses bras fins entourant ses genoux, Hermione se recroquevilla doucement contre la tête de lit. Elle risqua un coup d'œil au réveil qui trônait sur sa table de nuit et un long soupir s'échappa de ses lèvres abîmées et mordues. Il était quatre heures du matin. Elle était parvenue à dormir deux courtes heures et elle savait que le sommeil ne lui reviendrait pas. Ses yeux bruns quittèrent le cadran pour se poser sur la pile de feuilles jaunies qui s'entassait sur le bois. Une grande majorité des lettres venaient de ses amis. Ils se donnaient des nouvelles, essayaient de faire croire aux autres que tout allait bien et qu'ils parvenaient à se reconstruire après la guerre, mais Hermione n'était pas dupe et elle savait qu'ils ne l'étaient pas non plus. Ils tentaient de faire bonne figure, mais ce conflit les avait détruits. Au milieu des lettres se trouvait un courrier du professeur McGonagall qui l'invitait à retourner à Poudlard. La jeune femme savait qu'elle allait refouler les couloirs de l'école de magie. Elle ignorait si ses amis la suivraient.
« Hermione, commença-t-elle à lire dès qu'elle eut récupéré une lettre.
Les choses commencent doucement à aller mieux au Terrier. La mort de Fred reste compliquée à vivre pour nous tous, mais on s'en remet lentement. Maman compense en cuisinant pour cinquante personnes et papa a repris le travail. Il s'émerveille toujours des création moldues – un soufflement amusé échappa à la jeune femme – et il a terriblement envie que tu lui parles de ces téléphones portables dont il entend parler partout.
C'est surtout compliqué pour George finalement. Il a perdu une partie de lui et je pense que je le comprends.
Tu as probablement reçu ta lettre pour Poudlard. Le professeur McGonagall semble vouloir que nous rattrapions notre année. Je sais déjà que tu comptes y retourner. Tu ne serais pas Hermione Granger, la plus merveilleuse des Miss Je-sais-tout – ses yeux roulèrent dans leurs orbites à la lecture du surnom –, si tu n'y retournais pas. Je ne suis pas sûr d'en avoir la force ou le courage. Je vais probablement aider George à la boutique. Il va avoir besoin de mon aide.
Je t'aime.
Ronald. »
Un sourire mélancolique étira ses lèvres alors qu'elle laissait la feuille tomber sur son matelas. Sa vie aurait été tellement plus simple si Lord Voldemort n'avait jamais existé ou si elle n'avait pas été une sorcière. Jamais elle n'aurait connu les horreurs de la guerre, jamais elle n'aurait à supporter le deuil et jamais elle n'aurait été hantée par les atrocités qu'elle avait vécues dès qu'elle se risquait à fermer les paupières. Son existence tout entière aurait été tellement plus simple. Cette façon de penser était égoïste, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher.
Ce furent des bruits caractéristiques de mouvements venant du rez-de-chaussée qui tirèrent la jeune femme de ses rêveries. Ses parents venaient probablement de terminer leur nuit et ils se préparaient à retourner au travail. Passant son bras intact contre ses paupières gonflées de fatigue, Hermione étira ses muscles endoloris et elle se traîna hors de son lit. Elle enfila ses chaussons qui reposaient au pied de son lit et se traîna difficilement vers la cuisine. Ses muscles étaient lourds et elle parvenait à peine à soulever les pieds.
La délicieuse odeur d'un petit-déjeuner typiquement britannique ravit ses narines alors qu'elle avait à peine parcouru la moitié des marches. Son estomac émit un bruit inquiétant qui résonna dans la cage d'escalier. Elle mourrait de faim et aurait été capable de manger un ours entier. Hermione se dépêcha de rejoindre la cuisine où sa mère chantonnait calmement une chanson. Quelques semaines seulement après la fin du conflit qui les avait opposés aux forces des ténèbres, elle avait rejoint ses parents en Australie et elle avait restauré leur mémoire. Ils avaient immédiatement compris sa décision et ils ne lui en avaient pas voulu une seule seconde. Elle aurait préféré qu'ils lui reprochent sa décision.
« Bonjour, parvint-elle à articuler lorsqu'elle pénétra dans la cuisine. Ça sent drôlement bon.
— Bonjour, lui sourit sa mère. Tu veux un thé ?
— Avec des scones ? tenta-t-elle. »
Un sourire aimant éclaira le visage de la mère de famille – ce sourire atteignit son regard et dévoila les ridules qui en décoraient ses yeux – et elle tendit une assiette pleine de scones à son enfant. Son sourire se fana lorsqu'elle remarqua la fatigue qui marquait les traits de Hermione. Ses parents n'étaient pas dupes et ils n'étaient pas sourds. Ils percevaient ses hurlements dans la nuit et ils savaient son sommeil hanté par les fantômes du passé.
« Il faut que tu dormes, souffla sa mère. »
Hermione savait qu'elle devait dormir. Son corps lui hurlait qu'elle en avait besoin. Elle ne parvenait cependant pas à garder les paupières closes sans être parcourue de sueur froide. Elle ne parvenait pas à garder les paupières closes sans voir apparaître la silhouette de Bellatrix Lestrange.
31 juillet 1998 ; 12 Square Grimmaurd
Soigneusement camouflée entre deux maisons chaleureuses dans lesquelles les habitants riaient à gorge déployée ou regardaient tranquillement la télévision sous un plaid épais, juste en face d'un petit square comme il en existait de nombreux dans la capitale anglaise, se trouvait la maison de la famille Black. Cela faisait plusieurs générations que cette éminente lignée de sorciers vivait entre les murs de cette maison exiguë et chacune y avait laissé une trace plus ou moins importante. Les portraits des différents propriétaires décoraient chaque pièce et discutaient parfois avec l'elfe de maison qui vagabondait dans les pièces. Dans certaines pièces non habitées depuis plusieurs longs mois, de larges draps blancs et poussiéreux recouvraient les meubles. La maison n'était pas particulièrement grande – il était même étrange qu'une famille aussi noble que les Black ne réside pas dans un immense manoir perdu au milieu de la campagne britannique – mais elle était bien trop spacieuse pour les deux seuls êtres vivants qui déambulaient entre les murs sombres.
Assis derrière un bureau profond en bois, au milieu d'une immense pièce, sur une chaise bancale et peu confortable, ses yeux rivés sur l'arbre généalogique de cette grande famille de sorcier, Harry Potter affichait une expression neutre qui portait pourtant les marques d'une infinie tristesse : les larmes creusaient des sillons rougeâtres sur ses joues livides, ses narines étaient bordées d'irritations et ses yeux étaient soulignés de larges cernes violets que même ses lunettes ondes ne parvenaient pas à camoufler. Harry pleurait toujours à la nuit tombée et il vagabondait dans la maison tel un esprit errant durant la journée. Il s'était plusieurs fois surpris à s'enfermer dans cette grande pièce et il laissait parfois ses doigts courir sur la tapisserie, retraçant le contour du buste brûlé de son défunt parrain.
Les conflits et les guerres s'accompagnaient toujours de décès. La bataille qui les avait opposés à Lord Voldemort et ses disciples ne faisait pas exception. Trop de personnes avaient perdu la vie et trop de personnes pleuraient la mort de proches. Harry les voyait. Il voyait les silhouettes fantomatiques des défunts. Elles se dessinaient derrière ses paupières closes et elles le suivaient comme son ombre dès qu'il faisait le moindre mouvement. Toutes ces personnes étaient mortes dans un combat qui n'était pas le leur. Elles étaient mortes pour lui et Harry avait l'impression que la culpabilité ne cesserait jamais de le ronger.
« Monsieur Potter. »
La voix rocailleuse et chevrotante de Kreattur parvint aux oreilles du sorcier et vint briser le lourd silence qui pesait dans la pièce vide. Les yeux émeraude du garçon se posèrent sur la silhouette rachitique de l'elfe de maison qui tenait une pile de lettres entre ses mains osseuses. Venant décorer son visage sans atteindre ses pupilles, un sourire étira les lèvres du sorcier. Les missives étaient nombreuses et toutes devaient comporter le même message.
« Tu peux me les donner ? demanda-t-il d'une voix neutre à l'elfe de maison qui s'empressa de lui obéir. Merci beaucoup.
— Kreattur peut-il faire autre chose pour monsieur Potter ? l'interrogea-t-il. »
Il y avait tant de choses que le sorcier désirait : ramener tous ces morts à la vie, faire disparaître les horribles ombres qui le hantaient, faire taire cette culpabilité qui le rongeait de l'intérieur, laisser un véritable sourire illuminer son visage ravagé par l'affliction et la fatigue, être heureux pour la première fois depuis la fin du conflit. Il y avait tant de choses qu'il désirait, mais l'elfe de maison ne pouvait lui en fournir aucune.
« Ça ira. »
L'elfe de maison s'inclina poliment en guise de salutation et disparut de la pièce pour retourner à ses tâches. Harry porta ses prunelles au courrier et il se fit la réflexion que le papier pesait lourd entre ses mains. Toutes ses lettres partageaient le même message : elles lui souhaitaient toutes un très bon anniversaire. Seule la formulation des phrases différait et apportait une petite touche d'originalité aux missives. Ronald avait tenté quelques blagues bancales qui ne l'avaient pas fait rire et quelques commentaires des autres Weasley accompagnaient ses mots. Ginny lui offrait son amour, lui disait qu'il lui manquait et espérait le revoir rapidement. Hermione restait fidèle à elle-même : sa lettre était chargée de bienveillance et elle espérait le revoir à Poudlard pour cette nouvelle année que le Professeur McGonagall avait rendu possible. Le sorcier avait déjà accepté la proposition de la directrice. Il ignorait si cela était une bonne idée, mais il avait besoin de voir du monde et de faire disparaître ses spectres.
alors oui. j'ai bien commencé cette histoire avec la même phrase que harry potter et la coupe de feu
ce prologue est très long mais il est nécessaire pour vous présenter convenablement les trois personnages principaux et leurs troubles
je suis assez contente du rendu final. les phrases sont jolies et je n'ai pas passé des heures à les reprendre pour me satisfaire
j'espère que vous avez apprécié votre lecture et n'hésitez pas à me donner votre avis :)
à bientôt
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