V. fucking heat
CHAPTER FIVE
▌ ▌ ▌
☼
CACHANT SES mains dans son pull -qui commence lentement à brûlé- Hayley récupéra rapidement son sac avant de courir en direction des toilettes. La voix d'Isaac résonna juste derrière, faisant accélérer ses pas. En face du miroir, elle souffla en fermant les yeux pour faire disparaître ses pupilles orange, mais elles restent...oranges.
Quand la sonnerie retentit, elle passa un coup d'eau sur sa nuque avant de couvrir son visage de sa capuche, et de sortir des toilettes, la tête baissée.
Elle sens le regard d'Isaac -par on ne sait qu'elle moyen- avant de faire demi-tour en continuant sa route dans le sens inverse. Elle doit sortir. Ça va s'empirer, elle le sens.
« Attends ! » cria le brun
Elle l'ignora, une boule dans le l'estomac, alors que sa respiration se fait de plus en plus lourde, et ses mains de plus en plus chaudes. Elle accéléra ses pas, rentrant chez elle à pieds.
Brûler de l'intérieur, voilà ce que qu'elle l'impression de ressentir, une brûlure qui ne la fait pas souffrir, comme si elle la réconfortait, l'enveloppant.
Chez elle, elle ingnora sa mère en courant en direction de sa salle de bain. L'eau froide ne change rien, elle bouillit avant de s'évaporer, comme les larmes sur ses joues quand elle y approcha ses mains.
Elle inspira lentement, essayant de calmer sa respiration alors que sa tête se niche dans ses coudes, elle se laisse tomber dans sa douche, l'eau froide s'évaporant autour d'elle, créant de la vapeur. Elle étouffe encore plus. Ses mains sont aussi chaudes que de la braise, et elle est secoué par de violents sanglots.
Ces sanglots sont la représentation exacte de son état actuel : complètement incontrôlable. Elle avait toujours à se ressaisir, même quand la crise de panique était à quelques pas. Elle avait toujours essayer de gérer la pression, la douleur de voir sa mère mourrir à petit feu, voir son père partir —elle avait été assez grande pour comprendre, mais trop petite pour changer quelque chose. Et même quand sa bande c'était séparé après ce qu'il était arrivé à Mahdi, elle avait gardé la tête haute, en essayant de ne pas sombrer.
Peu importe. Hayley a toujours aimé les choses logiques, celles qui ont un sens, et elle ne peux en trouver dans sa situation actuelle. Elle pose ses mains sur le carrelage en priant, implorant n'importe qui, retenant des cris de rage.
L'impression de toucher le fond, elle en est arrivé à pleurer dans sa douche. Elle a des pouvoirs, qui n'en sont pas vraiment puisqu'elle ne contrôle rien. Elle ne voulait pas de ça. Pourtant avant ça elle rêvé de pouvoir voler, ou même voyager dans le temps, pas détruire tout ce que qu'elle touché, le brûlé.
Posant les yeux sur ses mains, elle remarqua une petite lueur jaune s'y échapper, avant qu'elle ne disparaisse, l'impression de feu en moi avec. Elle cligne plusieurs fois des yeux avant de glousser.
Mais rapidement une violent nausées la secoue, et elle courra vomir, des vibrations agitant son crâne, comme une forte migraine.
Exténuée, elle rampa jusqu'à son lit, s'allongeant sur le dos, soudainement fatigué. Elle observa le plafond d'un blanc non-immaculé en essayant de trouver une solution, mais le sommeil l'emporta bien avant d'avoir résolu son problème.
☼
LE DÉNI est l'attitude de refus de prendre en compte une partie de la réalité, vécue comme inacceptable par l'individu.
Hayley avait toujours essayé d'ignorer ses problèmes qu'en elle le pouvais. Cacher les miettes de gâteau sous le meuble, ne regarder ses notes seulement sous menaces de sa mère, mais certaines situations ne peuvent pas être ignorées longtemps.
Elle ne pouvais ignorer les retards de loyer très longtemps, elle ne peut pas ignorer le fait que rien ne sera plus comme avant si un jour elle revient à New York, elle ne peux ignorer le fait que sa mère est très malade, quelques fois pendant quelques secondes elle y arrive, elle lui parle normalement ,et sans que qu'elle s'y attende, l'alarme de son piluliers résonne; retour à la réalité.
Elle essaye actuellement d'ignorer le fait que ses mains peuvent chauffer quand elle le veulent, mais à la seconde ou elle réussi, elle aperçois-toi son pull vert complètement carbonisé sur le bas, l'endroit où ses mains étaient cachées.
Elle ne peux pas rester dans le déni, elle ne peux même pas y entrer. Elle a pourtant essayé de toutes ses forces, se forçant à croire que ça va s'arranger tout seul, ou que ce n'était qu'un rêve, un mauvais rêve.
Mais non, elle a eu la nuit pour y réfléchir, elle a bien des... pourvoirs ? Elle ne sais même pas comment les qualifier. Mais une chose est sûr, elle dois apprendre à contrôler ça, pour
blesser personne, ou juste retrouver une vie normale.
Sa mère entra lentement dans sa petite chambre encore vide, alors que elle simula un rhume. Elle avait envie de lui hurler d'aller se faire voir, d'hurler sur le monde entier. Pourtant elle resta muette, observant le plafond en essayant de comprendre comment elle avait pu en arriver là.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro