CHAPTER FOUR

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LA PANIQUE commença lentement à redescendre, alors que des milliers de scénario s'enchaînèrent dans sa tête. Ça n'avait aucun sens. On se croirait dans un film d'adolescent à pouvoir produit par Disney.

Pourtant avec ses cheveux collant à son visage, elle ne ressemble plus qu'à un vieux mouchoir. Ses doigts tapent lentement contre le blanc non-immaculé du lavabo, à l'inverse de son coeur qui lui, vibre d'une vitesse affolante.

Aujourd'hui, elle n'avait eu aucune mauvaise nouvelle, ou mauvais événement, une journée parfaite. Mais elle sentais en se réveillant que ça allait être mal. Et le voila son mal.

Sa vue commence lentement à sombrer, elle était entrain de recédé à la panique. Elle se mordilla l'intérieur de la joue.

Elle a des yeux oranges sur commande. Et elle ne peux en parler à personne. Ni de ça, ni de sa blessure à la jambe, qui heureusement ne lui fait plus mal du tout.

Et tout ça lui déclencha une nouvelle une nausée qu'elle ne pu refouler. Elle courra vider la totalité de son faible repas du midi dans les doubles WC, en se tenant le ventre. Glamour.

A ce moment là, elle ne sait pas vraiment si c'est à cause du stresse ou bien si ce n'est pas tout simplement les symptômes d'une fichue infection.

Elle souleva le bas de son pantalon de jogging, et retira le pansement pour y passer un peu d'eau. Mais quand elle arracha le pansement, la blessure n'y était pas, elle avait complètement disparu. Elle soulève l'autre jambe, mais aucune blessure sur celle ci non plus.

Les battements de son cœur s'accélèrent, puis elle sens ses mains qui devenir moites, de la sueur collée dans son dos, et elle commença à hyper-ventiler. Jusqu'à m'évanouir, ma tête cognant le sol dans un bruit sourd.

Alors oui, elle avait réussit à éviter la perte de connaissance —et ça malgré l'obtention de yeux colorés. Mais là, c'était trop.

Certains gèrent les situations compliquées avec la violence, d'autres avec une bonne glace accompagnée d'une série, Hayley Brama ne gère pas tout court.

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HAYLEY PAPILLONNA des yeux pendant quelques secondes avant de les ouvrir définitivement. Elle est toujours au sol, son patron debout à côté d'elle, une mine inquiète .

« Oh mon dieu tu est vivante ! Tu va bien ? » hurla Mike

« Oui, ça doit juste être la fatigue. » lui répondit la brune

Elle a la tête qui tourne, un violent maux de tête l'assaillant. Mais pourtant, elle entends tout, que se soit la voix de Mike, l'eau coulant dans les robinets, ou même le sang couler dans ses veines. Tout ces bruits font un tel brouhaha que qu'elle ne peux se concentrer sur ses paroles.

« Tu peut rentrer chez toi alors. » entendit-elle vaguement

Il la vire. Il est entrain de la virer.

Les bruits se font de plus en plus fort, mais quand la clochette de la porte du magasin sonna, elle lâcha un cri en posant ses mains sur ses oreilles.

« Tu vas bien ? » lui demanda le vielle homme alors que les bruits se dissipèrent enfin

« J- tout va bien. S'il vous plaît ne me viré pas j'ai vraiment besoin de ce travail. »

« Je te vire pas. Rentre chez toi et demain je te donnerai le vrai emploi du temps. Fait attention en rentrant. »

« Oh merci infiniment Mike. » répondis-je

« Aller file. »

Elle n'est pas viré —enfin une bonne nouvelle, en cette journée pleine de drame.

Mais allait travailler ne l'empêchera définitivement pas d'avoir les yeux orange. C'était tellement fou, qu'elle hésitait même à se croire. Alors comment allait-elle prouver qu'elle n'est pas folle.

Elle pris le choix le plus judicieux, garder ça pour elle, et rester dans le déni jusqu'à que ça disparaisse.

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MÂCHOUILLER SON stylo est vraiment la chose la plus divertissante qu'elle trouve à faire en cours de chimie avec Monsieur Harris, expliquant l'énergie thermique. Elle aurait sûrement pu s'amuser un peu plus si son binôme était un peu plus avenant. Mais Monsieur Harris l'avait mis avec Isaac, une garçon l'ignorant complètement.

Essayer d'écouter au maximum les explications était difficile lorsqu'en parallèle la brune fait des recherches sur ses "symptômes". Et que la nuit d'hier avait été inexistante puisque qu'elle l'avait passé à commencer ses recherches.

« Tu peut me passer la cuillère ? » lui demanda Isaac, son binôme

« En fer ? » le questionne t-elle

Il hocha la tête. Elle sourit en lui tendant le bout de fer. Sourire qu'il ne lui rendit pas.

Quand il attrapa la cuillère, il la relâcha presque immédiatement, causant un blâme de Mr. Harris.

Le bruit de la cuillère résonna dans sa tête en un bruit assourdissant, alors que cela fait quelques secondes qu'elle est posée au sol, immobile.

« C'est chaud ! Ça m'a brûlé, putain ! » s'exclama t'il en me montrant sa main

Hayley grimaça en apercevant la brûlure, virant au rouge. Mais quand elle lui pris la main pour la voir de plus près, il l'enleva rapidement.

« T'a les main brûlante. Met les sous l'eau ! » s'exclama t'il

« J-bah ok. »

Lorsque ses mains entrèrent en contact avec l'eau, elle se mirent à bouillir, littéralement. Les petites bulles à la surface de l'eau, éclatants presque aussi vite que le rythme cardiaque de la brune.

Pourtant elle a presque l'impression de ne plus le sentir dans sa poitrine, l'impression d'avoir le coeur sur la gorge.