CHAPTER TWO

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LE COACH l'avait chopé entrain de se cacher derrière les gradins pour éviter l'échauffement. De quoi bien commencer l'année. Son adaptation risquait d'être encore plus compliquée. À croire que cette ville ne fonctionnait pas comme le reste de l'Amérique. Franchement, pourquoi ils ne font pas du football comme tout le monde. Non, à la place ils faisaient un mélange de tennis, de baseball et de ping-pong. Et en plus elle avait dû faire cinq tours de terrain en plus. Foutu Finstock.

« Nouvelle ! Sur le terrain. En attaque ! » hurla le coach

Elle souffle en attachant ses cheveux brun de sorte à ce qu'il rentre dans le casque.

On pourrait presque dire qu'elle avait géré. Enfin, si géré voulais aussi dire se faire tacler toutes les cinq minutes par deux garçons pesant et mesurant son double. Chouette journée.

Elle avait finis au cage. Heureusement, la brune avait dans le sang des centaines d'heures de football avec les petits d'à côté de chez elle.

Et ça avait payé, puisque qu'elle avait arrêté presque toutes les balles, pour le plus grand bonheur du coach.

Alors oui, elle aurait peut-être dû ne pas simuler une entorse pour arrêter le sport plus tôt, mais ça n'avait pas vraiment d'importance. Elle aimait vraiment pas le sport. Et même si elle s'était faite gueuler dessus par Finstock, se faire porter deux garçons affreusement beau avait un peu rendu sa journée meilleure.

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IL COMMENÇAIS à faire nuit et pourtant elle venait tout juste de terminer son premier jour de travail. Elle n'avait fait que servir quelques cafés pendant que Mike, son patron, lui expliquait ses horaires. Même si il était une charmante compagnie, la fatigue avait rendu chaque mot sortant de sa bouche incompressible —en bref elle n'avait rien écouté de ce qu'il disait, à moitié endormie sur le plan de travail.

Pour continuer dans la lancer, en avançant vers son arrêt de bus mais il était passe juste devant elle. Pour mériter un karma pareille, il faut minimum avoir tuer cent personne, sérieux.

Le pire était que ce bus était le dernier de nuit et qu'elle doit donc rentrer a pied, dans une ville encore inconnu. Elle en était sûr, se soir elle allait finir dans "Enquête Exclusive", dans un ravin, sûrement morte.

C'était ça d'être Hayley Brama première d'une nom, être voué à souffrir tout au long de sa vie, tout ça orchestré par une poisse infinie.

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DIRE QU'ELLE était un peu perdu serait un euphémisme. Heureusement elle avait eu le temps d'appeler sa mère pour lui signaler un possible -évident- retard. Et de supprimer ses notes sur son téléphone —en vue d'une mort probable, il fallait mieux que personne ne tombe sur ça.

Pour ne pas changer, en essayant de taper dans un caillou, elle avait failli tomber, juste avant de sursauter quand le bruit de quelques choses qui tomba se fit entendre.

Ok, là elle stresse. Vraiment.

Hayley avait toujours une personne stressant à la moindre occasion. Avec toutes les merdes qui lui arrivent, elle aurait sûrement dû s'habituer. Mais non, dans son groupe d'amis —enfin son ex groupe— c'était celle qui stressait quand ils escaladaient une barrière pour entrer illégalement dans un gymnase.

Et en plus là elle est seul, dans le noir.

C'est une enfant de la ville, elle n'a pas vraiment l'habitude des petites routes longeant des forêts. Le peut de fois qu'elle était allé en forêt, elle s'était faite mordre par un écureuil. Bonjour le traumatisme.

C'est bien pour ça que le stress commença lentement à s'imposer dans son corps. Son rythme cardiaque s'accéléra en entendant des pas.

La brune était fan des histoires de psychopathe en tout genre, et c'est bien pour ça qu'elle avait l'habitude de toujours tout psychanalyser. Enfin peu importe, le fait est qu'elle avait beaucoup plus peur d'un malade mental que d'un ours.

Mais en entendant un grognement, elle se mit à douter de ça. Elle ne voulait définitivement croisait le chemin d'aucun des deux.

Marchant plus vite, elle ne remarqua pas une grosse branche et se la pris de plein fouet, en pleine tête

Tombant sur les fesses en se maudissant d'avoir mis son nouveau pantalon aujourd'hui, elle remarqua au sol des traces de pattes dans le sol boueux. Et juste après sa découverte -qui avais fait monter en elle un stresse sûrement mortel- un bruit résonna, juste dans son dos.

Tout se passa, sans que qu'elle ne s'en rendent compte. Un gros poids l'écrasa, puis une vive douleur à la jambe la fit hurler. Remplie d'adrénaline, elle se fit courir sans même sentir la douleur.

Elle poussa les branches, cherchant à se rapprocher de la route. Et bien heureusement, elle tomba sur un chemin, à quelques pâtés de maison de chez elle.

Essoufflée, ne tenant presque plus debout, elle ouvris la porte les mains tremblantes, en essayant de ne pas trop faire de bruit pour ne pas réveiller sa mère.

Ce n'ai pas arrivé. Ce n'est pas réel.

Elle prit une grand inspiration en remontant le bas de son pantalon. La brune se sens tourner de l'œil à cause de la blessure laissant des traces ensanglantées et de cros sur tout son mollet.

Ça allait rester un secret entre elle et elle même, c'était sûr. Même si la vue de sa chair complètement déchiquetée lui humidifia les yeux.

Au pire, sans soin elle risquait seulement une infection mortel. Rien de grave, évidemment.

Oui, elle avait fait une mini-crise de stresse en apercevant le sang coulé de sa jambe, en pensant déjà au texte qu'elle allait écrire dans sa lettre post-mortem. Pas étonnant, Hayley est une drama queen, c'était un fait établi.

Enfin soigner, elle s'allongea dans son lit, lâchant un soupir de joie en sentant le moelleux du matelas. Elle avait réellement besoin d'une bonne nuit de sommeil, et d'une jambe encore fonctionnelle le lendemain si possible.