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Chapitre 41




J'ai dormi tellement longtemps que lorsque je me réveille, cela fait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien, physiquement parlant.

Et puis comme une douche froide, la réalité me rattrape, et lorsque je pense à ce que j'ai à faire aujourd'hui, je grimace.

Je vais devoir vendre Astrid, et Flynn avec elle.

Flynn quand j'y réfléchis, ça m'embête évidemment, mais c'est déjà beaucoup plus juste.

Astrid en revanche, je n'ai aucune envie qu'elle subisse la même chose que moi, elle a beau être égoïste, elle est plus juste et valeureuse que n'importe qui. Je l'apprécie énormément, plus que quiconque ici, à part Connor mais c'est un cas à part.

Mais... Je n'ai pas le choix, je dois le faire pour Sean. Je viens de le retrouver, et je ne veux pas qu'il meure.

J'ai encore cet espoir de pouvoir partager avec lui ce que j'ai raté pendant onze ans.



« - C'est bon Sullyver, vas-y. »

-          Vous ne pouvez pas tout simplement me pister dès que les brouilleurs n'ont plus d'effets ?

-          Nous avons déjà testé, ils sont efficaces sur des dizaines de kilomètres. C'est impossible, nous ne réussirions pas à retrouver le chemin, nous n'avons strictement aucune idée d'où peut être situé ce QG. Nous préférons que tu mènes jusqu'à nous la marchandise, alors tu sors sur la grande place, de toute façon tu t'en fiches les Parleurs ne te détectent pas dans tous les cas et puis nous les gérons. Donc tu y vas, tu fais ce que tu veux je m'en fiche et tu fais en sortes de ramener Astrid. Dès qu'elle est là, tu me préviens. Et le reste on gère.

-          Espèce d'ordure, je crache.

Aaron éclate d'un rire mauvais, et susurre :

-          Allons un peu de tenu. Au fond tu sais parfaitement que la seule raison pour laquelle tu m'insultes, c'est pour essayer de te pardonner à toi-même de ce que tu vas faire.

Je ne réponds pas.

Je sais qu'il a raison.




Au moment où je me dirige vers la porte d'entrée, une heure plus tard dans l'après-midi, j'entends la voix de Connor m'interpeller :

-          Swann ? Qu'est-ce que tu fais ?

Merde.

Je fige mon geste, me redresse, grimace, et puis me retourne.

Pas l'ombre d'un chat à l'horizon, à cette heure-là de l'après-midi ils sont tous à l'étage occupés, et puis je crois le regard vert clair de Connor.

Le simple fait de le voir accélère mon cœur, et j'ai aussitôt envie de sourire, même avec ce que je m'apprêtais à faire.

Connor m'observe attentivement, attendant ma réponse, et puis je balbutie en me grattant l'arrière de la tête et fuyant son regard :

-          Hum... Je... Je voulais... Prendre l'air.

-          Tu te fais la malle ? Sourit il. Sans moi ?

Je souris immédiatement, et Connor s'approche de moi.

Il a pris beaucoup plus d'assurance maintenant qu'il semble assumer ce qu'il ressent, et c'est un réel soulagement.

Nous nous retrouvons alors à quelques centimètres l'un de l'autre, et cette soudaine proximité me donne un brusque coup de chaud.

-          Où tu comptais aller ? Dit-il en souriant affectueusement.

Il prend ma main, et je savoure la sensation pendant quelques instants.

-          Je ne me sentais pas bien, je mens. Je pense beaucoup à Sean, à la situation, et puis...

Je ne finis pas ma phrase, mais désigne mon visage de mon autre main.

Connor se doute qu'il y a la douleur physique, évidemment, mais que celle psychologique est sans doute pire.

Se faire torturer, malmener pendant des heures, je ne connais rien de plus insupportable.

(NDA : A part être obligé d'écouter du Jul pendant cinquante minutes d'affilée)

Connor perd son sourire, et puis il soupire après quelques secondes de réflexion :

-          Je sais... J'admire ton courage Swann. Beaucoup ne s'en serait pas remis.

-          Mais je ne m'en suis pas remis, je souffle.

Désolé d'avoir avoué cela, je détourne le regard, et dégage ma main de la sienne. Je sais que Connor est trop sensible pour supporter la douleur des autres, et surtout la mienne, jusque là j'ai toujours tenté de l'épargner. Mais c'est plus fort que moi.

Je me retourne, prêt à partir, quand soudain je sens une nouvelle pression autour de mon poignet.

Je suis retourné de force, et la main gauche de Connor se glisse avec ferveur derrière ma nuque.

Il presse ses lèvres sur les miennes alors que je ne m'y attends pas du tout, et j'écarquille les yeux.

Sa main droite nouée autour de mon poignet me tient fermement tandis que la gauche accompagne ses mouvements derrière ma nuque.

Je ne réponds pas d'abord, et puis happé par le désir, je finis par nouer mes mains autour de sa taille, et fermer les yeux.

Pendant quelques secondes, quelques minutes, je savoure la sensation délicieuse de sa langue autour de la mienne, et j'oublie tout.

Notamment que je m'apprête à mener Astrid et Flynn à la mort.


Je traverse les rues d'un pas rapide, mal assuré.

J'ai du mal à garder mon calme. Je suis partagé entre les papillons qui flottent dans mon ventre, et la terreur qui me noue la gorge à l'idée de ce que je m'apprête à faire.

Comment est-ce possible d'être tiraillé entre deux émotions complètement contradictoires ?

Je suis terrifié, complètement terrifié.

Je vais le faire, je ne vais pas le faire ? Je vais le faire je n'ai pas le choix, mais je ne vais pas faire ça !

C'est horrible.

Connor ne m'a pas demandé d'explications, il a confiance... D'après lui je ne vais pas m'éloigner et rester dans les parages, près des brouilleurs.

J'ai honte qu'il me fasse autant confiance.

J'atteins la grande place sans difficultés malgré les passants très nombreux, et une fois dans la foule, je m'arrête.

Incapable de savoir quoi faire.

Je suis bousculé dans tous les sens, indécis, totalement incapable de faire quoi que ce soit.

Appeler Astrid, ne pas l'appeler ?

Si je l'appelle, elle viendra je le sais, Aaron a raison. Elle viendra m'aider dans tous les cas, parce qu'elle veut tenir sa promesse à Sean coûte que coûte, d'autant plus maintenant qu'elle le croit mort.

Et si elle vient, ils l'attraperont, elle sera peut-être torturée, avec un fou comme Tom on peut s'attendre à tout, et Flynn sera attrapé aussi.

Sans Flynn et Astrid, comment les Parallèles survivront ?

Je mets en péril tous ceux qui restent, Astrid et Flynn d'accord, les plus adultes, mais aussi Alyssa, Raphaël, Iris, Mike et...

Et Connor.

Il m'a embrassé, alors qu'il n'assumait rien de ses sentiments.

Rien que pour ça, je ne peux pas le faire.

« - Vas-y Sullyver, appelle-la. On est en place », retentit la voix d'Aaron.

Mais c'est là que je l'ignore, relève la tête vers l'horizon, de là où je viens, et puis je me mets à courir.

Je bouscule les passants, joue des coudes, et tente de m'enfuir.

S'ils sont là, pas loin, et que j'appelle Astrid, c'est mort, je préfère à la limite l'appeler plus loin et essayer de l'éloigner par la suite.

Mais rien ne se passe comme je l'avais prévu.

Une main s'enroule brusquement autour de mon poignet, me forçant à me retourner, et lorsque je me retrouve face aux yeux glacials d'Astrid, je suis une seconde choqué.

-          Mais qu'est-ce que tu fous putain ? Crache-t-elle les dents serrées.

Pour la première fois dans ses yeux je la sens confuse, elle ne comprend pas, elle qui comprend toujours tout.

Elle est perdue.

Je regarde autour de nous, paniqué, et je chuchote :

-          Qu'est que tu fous là ?

-          Je t'ai suivi, dit-elle alors que nous sommes ballotés par la foule dans tous les sens. Ton histoire de blessure y a une semaine là je n'y ai pas cru et je te surveille depuis t'es vraiment bizarre. Quand t'es sorti dans ton état, seul, je n'ai pas compris, et je crois pas à l'excuse que t'as donné à ton chéri. Et au cas tu te demanderais, oui je vous ai vu.

-          Non non non tu dois partir maintenant !

Je lui saisis le bras et la tire en arrière, tout en cherchant dans la foule les officiers.

-          Swann qu'est-ce que tu fous ? S'énerve-t-elle les dents serrées.

-          Va-t'en ! Je chuchote. Dégage, pars loin de moi s'il te plaît !

Astrid se met à rire de son petit air moqueur :

-          Ecoute je sais que je suis insupportable mais tu pourrais un peu mieux parler s'il te plaît.

-          Je t'en supplie Astrid il faut que tu partes, j'ai une puce de localisation dans le corps ils vont arriver et te choper, tu dois t'éloigner tout de suite.

Là, son corps se tend totalement.

Elle ne met pas moins d'un dixième de seconde pour réagir, elle se dégage de mon étreinte, change d'apparence, et se met à courir.

Elle se débat dans la foule, tente de s'échapper, et je prends ma tête entre mes mains.

« - T'as essayé de changer de bord tiens Swann ? » Rit Aaron. «- Mais Sullyver, c'est déjà trop tard. »

Au moment où il dit ça, je vois au loin, des officiers jouer des coudes dans la foule, et se diriger droit sur Astrid, bien qu'elle change d'apparence à intervalle régulier.

Je recule, sous le choc, et je vois Astrid tenter de fuir par tous les côtés, ruser pour s'échapper.

Mais des bras m'attrapent fermement pour que je ne m'enfuis pas moi aussi, et la voix de serpent de Tom siffle à mes oreilles :

-          Ne pense même pas à t'enfuir toi... Je veux voir son regard lorsqu'on l'attrapera.

Terrifié, je tente de m'enfuir, mais c'est impossible.

Je retourne mon visage face à la foule, et automatiquement, les gens se sont tous écartés des officiers et sois dis en passant d'Astrid, comme pour leur laisser de la place.

Un officier l'attrape par le bras, et elle n'hésite pas.

Elle enfonce son poing dans son visage, et balance sa jambe droite dans les siennes.

Déséquilibré, il vacille et la lâche, et elle en profite pour se mettre à courir à l'opposé.

Sauf que Tom me lâche cette fois, et se met à courir dans sa direction.

Astrid le voit venir, alors elle se prépare à contrer ses coups, sauf que quelqu'un arriver derrière elle et la saisit par les bras.

Elle ne s'affole pas, et sous mes yeux, elle balance son corps en avant en prenant appui sur ses jambes. Le garde derrière bascule sous l'élan, et roule sur le sol.

Astrid en profite pour se détourner et chercher une issue, quand Tom se faufile derrière elle, glisse sa main gauche autour de ses épaules en passant devant ses épaules, et Astrid n'a pas le temps de contrer.

Tom enfonce un couteau dans l'abdomen d'Astrid de sa main droite, et la jeune femme ne lâche pas même un hurlement, alors que pour avoir vécu la douleur, je sais que c'est affreux.

Tom retire le couteau d'un coup sec, trempé de sang, et Astrid plaque ses mains autour, elles aussi bientôt rougeoyantes.

Ses jambes cèdent sous son poids, et je la vois s'écrouler sur le sol, à genoux.

Ses cheveux blonds basculent devant son visage, le camouflant complètement, et penchée en avant, elle ne pousse pas un seul cri. Souffrant en silence.

Tom éclate d'un rire mauvais, sous les yeux de la foule, et puis il fait un geste aux officiers.

Ceux-ci obéissent, et s'approchent d'Astrid.

Ils la saisissent par les bras, et relevée de force, elle ressemble à un pantin, ses cheveux blonds pendants devant son visage.

Deux officiers la tiennent chacun par un bras, et ses mains ensanglantées gouttent sur le sol tandis que ses jambes semblent inertes.

Tom s'approche, son sourire de fou étirant ses lèvres d'un air de démon.

Il arrive devant Astrid, les mains dans les poches, et puis relève son visage de deux doigts sous le menton.

Les yeux vides, Astrid l'observe, et Tom éclate de rire.

Son couteau toujours à la main, il joue une seconde avec, et puis chuchote d'un air gras :

-          Alors ma belle ? Il est où ton chéri ?

Sous mes yeux, alors qu'Astrid est sûrement en proie à une souffrance insoutenable, ses lèvres s'étirent un sourire moqueur.

Elle crache sur Tom.

Surpris, il recule, alors qu'Astrid fait son maximum pour supporter la douleur, et qu'elle ne cesse pas de sourire.

Tom s'essuie le visage avec la main, confus une seconde, et puis il éclate de rire soudain.

-          J'adore.

C'est tout ce qu'il dit, et puis d'un geste brusque et précis d'assassin, il redresse son couteau, appuie sur l'épaule gauche d'Astrid fermement, et enfonce brutalement le couteau dans le ventre d'Astrid de la main droite.

Cette fois, Astrid pousse un tel cri de souffrance que toute la place l'entend.

Il résonne en écho au rire sardonique de Tom, et puis, il retire son couteau dans un bruit spongieux alors qu'une gerbe de sang s'échappe du ventre de la jolie blonde.

Cette fois, les officiers doivent retenir Astrid pour qu'elle ne s'écroule pas sur le sol.

Tom ne cesse de rire, il se tourne vers moi, me désigne de son couteau, et rit :

-          Toi, tu nous accompagnes. Je veux voir ta tête quand je m'occuperais d'elle.

Je dois lutter pour ne pas m'évanouir moi aussi.

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