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Bonus 2

Avant la lecture de ce bonus, je vous préviens tout de suite qu'il est hors de question de me faire des câlins virtuels.

Comme vous allez vite comprendre quelle scène représente ce bonus, je précise simplement que c'est avant que Swann n'arrive.

Et que le point de vue... Est celui d'Astrid.

*cours se cacher*

***

- Tu pourrais m'indiquer une autre direction ou c'est trop te demander gamin ?

- Change de ton ma grande ou je te capture tes cookies.

- T'es trop lent mon pauvre, j'avais anticipé ta réaction. Je les ai déjà cachés mes cookies.

- Je parie qu'ils sont dans ton placard, cachés entre ton jean bleu et l'autre bleu foncé.

Je m'arrête net, agacée, et lâche un grognement.

Serrant mon téléphone dans ma main droite, j'approche le micro de ma bouche et menace :

- Tu continues je raccroche.

- Tu dis toujours ça et au final tu ne le fais jamais.

- Ne me provoques pas.

- Tu le feras pas tu le feras pas tu le feras p...

Je laisse glisser mon doigt sur le bouton rouge avec un petit sourire moqueur, et range mon téléphone dans la poche arrière de mon jean.

Bon c'est débile on est d'accords, il me provoque, et je cède, il sait toujours exactement comment s'y prendre ce Flynn.

Plus qu'insupportable, parce qu'au final c'est moi qui passe pour l'idiote.

Et je déteste passer pour une idiote.

Bon de toute façon je sais qu'il rappellera, on en a besoin pour récupérer la gamine, mais je répondrais pas juste pour l'emmerder.

Je suis une gamine vous dîtes ? Ben je m'en branle.

Je traverse la rue en regardant des deux côtés comme on me l'a appris à l'école, et atterrit de l'autre côté.

Les passants ne font pas vraiment attention à moi et c'est tant mieux, même si c'est dommage pour eux. Rater une beauté pareille vraiment, je les plains.

Comme je l'avais prévu, mon téléphone se met à vibrer dans ma poche arrière, et je le laisse faire en souriant d'un petit air satisfait.

Il n'a même pas résisté trente secondes le pauvre homme, je l'ai rendu accro à moi.

En même temps, comment ne pas l'être ?

Je passe devant l'église, et en profite pour vérifier l'heure.

Je suis dans les temps, notre Parleur commun a détecté un nouveau Parallèle dans une maison dans le coin, et je dois agir vite.

Les informations qu'on a reçues sont brèves, une jeune fille appelée Alyssa, 18 ans tout pile évidemment, et visiblement seule chez elle.

Et comme toujours, c'est moi qui doit m'occuper de ce genre de cas pour sauver les Parallèles avant qu'ils ne se fassent attraper.

Je m'en serais bien passé franchement, mais je n'ai pas le choix vu que je suis la seule privilégiée à pouvoir sortir du QG et me promener comme bon me semble.

Mais c'est injuste quand on y pense, je peux sortir parce que j'ai été plus maligne que les autres et au final c'est moi qui suis de corvée de sauvetage.

Bon au fond je ne m'en plains pas parce que non seulement ça me fait une balade, et en plus après les autres gamins me prennent pour une déesse.

Bon, j'en suis une c'est vraie, mais les autres me regardent avec respect et crainte à la fois, et sans mentir, j'adore ça.

Bon à part Flynn évidemment, Raphaël aussi mais lui c'est un nounours, et puis Connor, mais lui il est pas normal aussi.

Mon téléphone vibre pour la seconde fois, et j'ignore encore l'appel, approchant de la maison en question.

Je m'approche de la porte, guette du bruit, et entends brusquement un fracas assourdissant, comme du verre qui se brise.

Je tente d'ouvrir la porte, mais celle-ci semble verrouillée.

Je grogne, agacée, et puis je balance ma jambe brutalement dans la porte.

Celle-ci s'ouvre alors que je n'y croyais pas franchement, et en passant la porte je comprends que le verrou n'a été poussé qu'à la hâte, et n'était donc pas solidement fixé.

J'ai cru qu'en plus d'être belle, intelligente et drôle je possédais une force herculéenne, franchement tant de qualités auraient finies par m'étouffer.

J'entre dans la pièce, et du bruit de vaisselle cassée retentit de nouveau.

Je traverse le couloir de l'entrée, et sur ma droite une pièce ouverte donne sur la cuisine.

Je tourne la tête, pour voir alors une silhouette vacillant contre une table et retenant des gémissements de douleur tenter de s'accrocher au frigo.

Des éclats de verre s'amoncèlent sur le parquet, et je pousse un petit sifflement admiratif.

On dirait ma sœur quand elle pétait un câble et cassait tout.

Je traverse la scène de crime, et la silhouette, une jeune fille à la chevelure frisée redresse soudain la tête pour me voir approcher.

Ses yeux ont l'air fous, sa bouche est crispée, ses dents serrées, et ses mains serrent ses cuisses si fort que j'ai peur qu'elle les arrache.

Immédiatement je m'approche d'elle et passe un bras autour de ses épaules pour la relever.

- Alyssa c'est ça ? Concentre toi sur ma voix et uniquement sur ma voix d'accord ?

Elle n'est pas en état de poser de questions et de protester, elle se laisse tout simplement relevée comme un pantin désarticulé, poussant des gémissements de temps à autre.

J'en profite pour la redresser, elle est vraiment légère, et je nous dirige vers la sortie.

Si elle se concentre suffisamment sur ma voix et ma tête ça devrait plutôt bien se passer, mais possible également qu'elle n'y parvienne pas.

Elle semble aussi mal en point que tous les Parallèles au moment de leur évolution, alors je lui parle tout en sortant de la maison :

- Les voix que tu entends, les formes, les sons, les couleurs, oublie les. Concentre toi sur le vide dans ma tête d'accord ? Uniquement ma tête, écrase le reste.

Alors que je tire la gamine derrière l'église, mon téléphone se remet à vibrer dans la poche de mon pantalon.

Cette fois je n'ignore plus et décide de répondre.

Le nom de Flynn s'affiche, et je décroche.

- J'ai le colis, je dis.

Je pourrais presque voir Flynn dodeliner la tête d'ici.

- Quand est-ce que tu apprendras le respect Astrid ?

- Quand tu me feras un gosse. C'est à dire jamais.

Il éclate de rire et je souris, hypnotisée, malgré moi, par cette mélodie.

- Si on a un gosse, je le plains d'avance, dit-il. Avec une mère comme toi le gamin pourrait bien brûler que tu t'en apercevrais pas.

- J'ai pas le temps de t'envoyer bouler chéri, comme je l'ai dis j'ai un paquet dans les bras là.

- Je t'ai envoyé Raphaël, il devrait arriver. Tu connais la suite.

- Alors y a pas de problèmes ?

- Ben non.

- J'en déduis donc que tu appelles simplement pour entendre le doux son de ma voix.

- Tu es épuisante.

- Tiens, d'habitude tu me dis ça le soir.

Il ne met qu'une seconde à comprendre mon sous-entendu, et il allait répliquer quand je le coupe :

- Raphaël arrive, je te laisse.

La silhouette géante de Raph fait son apparition, et il me soulage immédiatement en portant la gamine.

Je pousse un soupir, fatiguée, et puis Raph s'enquit :

- Aucun problème sur le chemin ?

- Aucun. Je camoufle notre apparence et on y va.

Je m'exécute, et change notre apparence à tous les trois pour nous rendre méconnaissables.

Le chemin jusqu'au QG n'est plus très long.

***

Plus tard, épuisée, je me laisse tomber sur mon lit.

Je ferme les yeux une seconde, les jambes repliées, et laisse tomber mes bras croisés sur mon visage.

Je pousse un bâillement sonore, m'étire, et une voix me vient depuis la salle de bain commune :

- Vas y fais plus de bruits aussi.

- Je fais ce que je veux je suis une princesse.

- La reine des emmerdeuses oui.

- Chut.

Flynn fait son apparition dans la chambre, vêtu d'un jean et d'une chemise, et aussitôt je me redresse, les sens en alerte.

J'arque un sourcil, m'assoit sur le lit, et demande soudain méfiante :

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Quoi ? S'étonne-t-il.

Ses yeux translucides me regardent d'un air étonné, pourtant je décèle très bien cette petite lueur malicieuse nichée dans son regard qu'il tente de me camoufler.

- Pourquoi t'as mis une chemise ?

- Parce que, rie-t-il.

- Fais pas l'innocent tu n'en mets jamais.

Il rit, s'approche du lit, et puis sans prévenir glisse une main derrière ma nuque pour m'embrasser.

Je ne suis hypnotisée qu'une seconde, je le repousse, l'attrape par le col de sa chemise et grogne :

- Tu veux obtenir quelque chose de moi quand tu mets une chemise chéri, je le sais je te connais mieux que moi-même. Alors qu'est-ce que tu veux ?

- Mais rien du tout...

Il enfouit ses lèvres dans mon cou, des petits frissons me parcourent et je dois lutter pour ne pas céder.

Je le force à reculer, croise les bras sur ma poitrine, et lâche :

- Sal manipulateur. Qu'est-ce que tu veux ?

Flynn éclate de rire, et finit par lâcher :

- Bon d'accord. Tu peux me rendre un service ?

- Je te fais des pipes tout le temps t'es gonflé !

Il éclate de rire, et je dois moi aussi me retenir de ne me lâcher, même si j'en meure d'envie. Mais c'est là toute la délicatesse de mon humour, ne jamais rire de mes propres blagues.

Sinon l'autre en face sait que je rigole, et c'est moins drôle, alors que s'il y a le doute il est toujours gêné. Et j'adore ça.

Même si Flynn sait effectivement toujours quand je rigole ou non.

- Espèce de nympho, lâche-t-il.

- Si chanceux et tu ne le vois même pas.

Il rit encore, et puis je me laisse tomber sur le lit, les membres engourdis par cette journée de course.

- Bref, tu me rendrais un service ?

- Pfff

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je ne pensais pas que coucher avec le chef me revaudrait des petits services à rendre.

- T'arrêtes de râler oui ?

- Jamais.

- Donc tu me le rends ce service ?

- ça dépendra quoi et de mon humeur gamin.

- Tu veux bien t'occuper d'Alyssa ?

- AHAHAHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAH !

Il m'observe, et je lâche sèchement :

- C'est non.

Flynn fait la moue, et supplie :

- S'il te plaît Astrid... Elle est complètement perdue, jeune et bouleversée... Puis elle a l'air fragile, comme une poupée de porcelaine.

- Beh va la voir toi ta poupée de porcelaine.

Il allait continuer ses supplications quand il pose son regard sur moi soudain, en souriant.

- T'es jalouse ?

J'éclate de rire.

- Je n'aime que moi, alors si je suis jalouse, c'est parce que toi tu as l'immense bonheur de pouvoir partager ton quotidien à mes côtés. Je rêverais de faire pareil.

Il sourit en dodelinant de la tête. Oui je suis jalouse, mais plutôt crever que de l'avouer. Et il le sait très bien.

- S'il te plaît Astrid...

Je le regarde d'un air méchant, et croise les bras sur ma poitrine.

- Je veux plus de cookies.

- Si tu veux.

- Que t'arrêtes de me donner des surnoms mignons.

- Pourquoi ?

- Parce que c'est mignon et j'aime pas quand c'est mignon.

- Comment tu mens...

- Je ne mens pas !

- Bien sûr que si. Tu crois que je sens pas ton cœur s'accélérer quand je te donne des surnoms ?

Sa remarque a le mérite de totalement me clouer le bec.

Il sourit, attendrit apparemment, et me prends dans ses bras mais je me dégage.

- Boude pas !

- Je boude pas.

- Arrêtes de mentir je t'ai dis.

- Mais t'es super chiant !

- Mais tu m'aimes quand même.

- Oh ferme ta gueule.

Je me lève, agacée. Je déteste montrer ce que je ressens, du moins à Flynn. Pour assumer mes sentiments pour lui devant les autres je n'ai aucun problème, mais devant lui c'est autre chose.

J'ai toujours cette horrible impression qu'il pourra s'en servir ensuite pour me faire du mal, et je déteste ça.

C'est inéluctable, je le sens, je sais qu'il va me trahir un jour, et je redoute ce jour-là.

Malheureusement ça arrive toujours, ce n'est qu'une question de temps, alors en attendant je tente de me protéger, même si je ne suis pas très douée.

- J'irais voir Alyssa, je cède, debout et dos à lui.

Je le sens se glisse derrière moi, et poser une main sur ma taille.

Il chuchote près de mon oreille :

- Merci.

Il laisse passer un silence, et rajoute :

- Mon cœur.

Je me retourne et lui fous une baffe.


***

Eh voui c'est déjà fini !

On m'avait beaucoup réclamé de Flastrid, et je n'en avais évidemment jamais vu leur situation que vous connaissez x)

Mais je me suis dis qu'un retour dans le passé pouvait être pas mal, du coup j'ai foncé, parce que j'avoue que moi aussi je mourrais d'envie de vous monter du Flastrid.

Et on voit totalement notre Flynn complètement différent avec Astrid avant que maintenant, et j'aime beaucoup.

Vous n'avez eu qu'un aperçu, mais n'hésitez pas à me faire des recommandations de bonus en commentaires !

On m'a réclamé du Swannor également, je n'étais pas inspirée pour aujourd'hui mais je garde dans un coin de ma tête vous en faîtes pas.

J'ai beaucoup aimé écrire du point de vue de ma petite Astrid personnellement (je l'aime plus que moi même je crois), mais n'hésitez pas non plus à me suggérer des points de vue !

En espérant que ça vous a plu,

Bisous,

Clarisse

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