Alors que tu cherches le passé, je comprends qu'il faut chérir la réalité.

On m'a souvent dit de ne pas avoir peur des autres, de rester franc envers le monde et moi-même, de partager mes opinions.
On m'a aussi dit, dit toujours même, de se fondre dans la société, de ne rien dire, de ne pas bouger et de n'être qu'un pantin obsédé par la baguette, où dois-je réellement porte mon attention ?
Mais aujourd'hui, avec ce choix de semblance illogique, une réponse s'impose, trop longtemps repoussée et réfléchie, frappant sur la table,
Oui, je le dis enfin. Mon avenir enfin dessiné sur le papier écaillé, je choisis ce qu'on appelle la liberté, l'anarchie pour certains, est-ce démangeable ?
Être soi, ne pas chercher à s'assembler au monde, ni à s'en montrer trop différent. Porter le bonnet de son esprit, tout en portant les habits de la Nation.
Hybride de deux lois, batard d'une liberté carcérale et défiant son propre regard. Je ne le serai pas. Une devise de notre nous, nous qui font attention.

Se bercer d'illusion, puis tout détruire. La devise néfaste envers les étiquettes, les personnes dites juges, plus rien.
Des chaînes autrefois ? Regarde maintenant et vois, des grains ! Tout ceci est exaucé, tout ceci est ton souhait, tout ceci devient ton bien.
Pourquoi t'en vouloir ? Tu es toi, pas eux et l'inverse ne se produira jamais. Et tu tellement plus. Pourquoi ?
Simple raison, si tu lis ce poème, c'est que tu aimes la poésie et ça, c'est un art premier. Poésie, Sculpture et Peinture, c'est toi,
Toi qui décide de tout, alors choisis et sois comme moi, sois là personne que tu rêves d'être. Rien ne t'empêche, sauf toi-même.
Peut-être qu'au fond, tous les deux, nous avons peur, nous sommes effrayés de décevoir, d'être beaucoup trop différents et que l'on nous aime...

Il faut tout cesser. Rien, je dis bien rien sur cette Terre ne doit être détesté en dehors de soi et de son espèce. Tu es, donc tu dois.
A regarder les étoiles, on se questionne sur l'existence et on se rend que ça n'a pas de sens, rien n'a de sens, c'est nous qui formons les lois.
Pourquoi donc ? Au diable de le savoir, c'est sans importance. Juste ce sourire là, qui traîne sur le visage, lui, il est intéressant,
Bien plus que ce qu'il y a autour, ça représente tellement de chose, ce simple coin de bouche, que le vertige prend !
Où pose-t-on les questions ? A l'univers ! Lune et Soleil n'y suffiraient pas, tout réside en rien. Rien n'existe car tout est déjà créé.
Posons cette plume, posons cet encre et gardons-les. Vois le monde qui hait et pourtant, on le sait bien, nous sommes aimés.

J'essaye tant bien que mal à cette illusion qui me semble réelle, à ce rêve bien trop réaliste et tenter, en vain, d'y arriver enfin.
A tenter de bien regarder, on se percute aux choses trop futiles de la réalité et bien que prévoyants, il faut veiller au grain.
Dommage que tous, ou pas beaucoup comme on dit, ne puissent veiller comme je le fais dans ce monde de désillusions.
Un jour, peut-être, la Terre changera et s'éveillera, ainsi Grande-Mère ouvrira les yeux des autres et ils feront attention,
Héritage oublié, un véritable rêve brisé trône en ce sacrement lugubre et desséché, plus rien n'ose lever les yeux
Et puis, quand on veut, on peut. Alors pourquoi cacher nos envies ? Autant se lever et se mettre à nu, pour au final être ce que l'on veut.