Vous le savez, non ? Vous le savez que votre relation se répercute ?
Je suis influençable, ça, vous le savez bien. Et vous en utilisez même.
Dans cet océan de grands flots, cela fait onze ans que j'ai peur de la chute,
Onze ans que je tiens ces bouées, ayant trop peur de lâcher ceux que j'aime.

Par delà mon être, les oiseaux dans avec les nuages dans le ciel limpide,
Mais dans mon corps, les aiguilles froides sont insistantes.
Si je lâche une des deux, je glisserais dans ce ténébreux liquide
Et même si ce n'est plus une question, la tension reste bien montante.

Un an j'y passerai, un an avant de revenir. Désolé, je n'ai pas lâché le sein.
Tant de secrets révélés, on ne me dit plus enfant du rêve
Mais fruit d'un avare et d'une voleuse, est-ce saint ?
N'a-t-on pas dit qu'en grandissant, on devient sage ? Ici, ça ne s'élève...

Vous vous battez pour votre unique fils, mais que savez-vous de lui ?
Savez-vous que l'amour lui est inconnu ? Que son attirance n'est pas naturelle ?
Savez-vous qu'il s'est fiancé à la Terre, fils de la réelle Nuit ?
Savez-vous que, tant de fois, la Mort lui présentait des ficelles ?

Que vous importe réellement ? Votre enfant ou votre nom ?
Essayez plutôt de connaître son bonheur, et le bon.