Là, nous sommes deux
Tu m'as souris, et j'ai su que j'étais au paradis.
Là, tous les deux, toi, moi et le vent. Je me sens bien dans ce rêve
Car oui, comment je peux croire que c'en est pas un ? Si c'est la réalité, j'en crève.
Oui, je meurs de joie, de plaisir en te voyant. Ta vue n'était que mirage,
Quand voyageant dans les nuages, je pensais à l'Eden. Et tu étais là, là sur mes pages.
Tu m'envahissais, tu m'obsédais, tu me rendais fou, fou d'incompréhension.
L'amour est une chose docile, une petite chose mignonne, mais monstrueuse quand on y fait attention.
Et puis maintenant, on est passé du songe au réel. Je t'ai vu par la fenêtre et j'ai couru.
Pour te voir, pour te toucher, pour te sentir ou seulement pour d'admirer qui sait ? Mais qu'importe, je suis à nu
Devant toi, je le jure. Nu pour la première fois, je m'expose aux ronces séductrices
Et Diable si je saigne ! Le sang est chère peu payé pour ta belle rose.
Là, les oiseaux chantent la mélodie de mon cœur, là nous sommes assis dans un champ de fleurs
À travers ces arbres immenses, nous nous dévisageons bien loin des leurres.
Tes cheveux plus blonds que le soleil, plus bruns que le chocolat, plus roux que le feu,
Impossible de ne pas te dévisager, tu es l'Étoile brillante, tu me rends heureux.
Tes yeux plus bleus que le ciel, plus bruns que la fourrure, plus gris que les nuages,
Tes yeux plus verts que les feuilles des arbres qui nous entourent, nous protégeant d'au dehors, l'orage.
Des statues ? Non, nous sommes juste des humains qui viennent d'écouter Éros.
C'est vrai que ça consume et que ça brûle, mais c'est beau, bien que ça ronge jusqu'à l'os.
Je vois d'ici tes lèvres fines et roses, ton doux visage... Même si face à face, on se trouve loin.
Trop loin pour être en paix. Je ne serai jamais en paix tant que nous ne sommes pas encore liés.
Le prix à payer est cher. Oh oui, cher. Abandonner son monde pour rejoindre le tien.
Mais qu'importe au fond, nous sommes là. Je suis prêt dans le mien,
Dans mon cœur, l'équilibre est enfin fait mais je l'arrache sans pensées, je te l'offre.
Car plus beau présent je ne peut faire que là, mon précieux bien, libéré de mon coffre.
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