Je l'ai trouvé pour écrire, mais non pour y puiser des idées.
Dans cette urne d'inspirations, les papiers restent blancs et vierges.
Mes thèmes seraient-ils épuisés, ou le Phénix devient-il brûlé ?
Je suis dans ce fleuve aux forts courants qui m'empêche de toucher les berges.

Les mots ne servent à rien selon certains, c'est ma vie pourtant,
Lettres, mots, phrases... Ces choses qui font la dignité, ma raison de vivre.
Ils n'expriment aucun sentiment ? Les larmes en découlent souvent.
Poésies, nouvelles, romans... Ces écrits, ces arts littéraires, j'en suis ivre.

Alors, ces lettres, j'aimerai qu'elles m'enlèvent et m'emmènent derrière l'horizon,
Cet endroit qui laisse rêver et aussi mystique que la Nuit,
Cet endroit où avec espoir, j'y puiserai sans efforts l'inspiration
Et qu'écrivant ces poèmes avec l'encre de mes veines, retentit le gong de ma vie.

Par le bruissement des feuilles par le vent, Grande-Mère me pousse à continuer,
Ses enfants m'ont tant de fois inspiré qu'arrêter serait un crime.
Devant la feuille blanche, métaphore de mon esprit, la Lune m'a prié.
Que serai-je si je n'écrivait pas sur ma sœur, celle qui insuffle mes hymnes ?