Tu fais ce que tu veux
Je retourne en cours le lendemain et raconte mon malheur à Adelia. Elle m'écoute vachement j'ai l'impression, je ne me sens pas très bien. Les autres dans la classe se moquent de moi en voyant que j'ai changer de sac. Mais ils leurs faut quoi ? J'ai changer de sac pour eux...
À la récré je vais avec les filles et Sorah. Les mois passent plus ou moins pareils... Mon hésitation sur l'amitié d'Adelia, mais qui me souriait toujours. L'hésitation envers Sorah et les filles est partie, mais je parle toujours un strict minimum. Mon anniversaire est passé, j'ai invité Sorah et un garçon toujours seul dans ma classe, ils sont gentils. Je me suis bien amusée. Le garçon à trouvé un ami maintenant. Tant mieux, je suis contente pour lui, surtout qu'il est un peu niait. Mais sûrement que moi aussi...
Alors que je suis en classe tranquillement je remarque des regards insistants et des sourire sur moi. Je ne me sens pas bien, je n'aimes toujours pas qu'on me regarde. Personne ne me parle à par Adelia, et je ne parles à personne. Je n'ai pas envie... Ils me font peur.
Je sens leurs regards moqueur sur moi des fois, quand je suis en classe, dans les toilettes, dans la cour, au self, dans la baguagerie, partout... Je ne leurs ai jamais parlé, jamais rien fait... Pourquoi ils se moquent de moi alors ? Un garçon du nom de Kaleb m'adresse la parole en cours, en chuchotant comme quand on a à vous dire un de ses secrets gênant qu'on ne doit répété à personne.
"Izia ?
-Oui ?
-Fais gaffe à Adelia, elle est pas très sincère avec toi.
-Comment ça ?
-Elle se moque de toi, elle rapporte ta vie privée aux autres. Après je te l'ai dis, maintenant fais ce que tu veux."
C'était franchement le bouquet, après toutes les moqueries que j'avais reçus... Alors c'est pour ça que tout le monde me regarde comme un phénomène de foire ? La lumière du cirque se pose seulement sur moi et je vois tout ces gens rire de moi...
Alors à la récré je retrouve les trois filles qui sont avec Sorah. Sorah est à la vie scolaire et doit revenir après son passage à l'administration. Je m'assois a côté d'elles, elles sont dans l'herbe. Elle me regardent un peu dérangés, un peu gênées.
"Izia on doit te dire quelque chose...
-Oui quoi ?
-Bah en fait...
-Écoute Izia, tu dis jamais rien donc on te connait pas, mais...
-En fait on voudrait que tu arrête de tout le temps venir avec nous.
-On t'aime pas."
Le dernier refuge que j'avais viens de s'écrouler, ces filles ont prit les pierres et les ont jetés une a une. Et Sorah... Je la déteste, je la pensais mon amie.
"Ah... D'accord..."
Je me lève et pars en courant dans un coin de la cours assez peuplés pour ne pas qu'on me voit. Mais un surveillant m'aperçois les larmes aux yeux.
"Izia ça va ?
-N-Non...
-Pourquoi ? Qu'est-ce qui c'est passé ?
-C'est les filles... Elles m'ont rejetés... Je n'avais qu'elles..."
Je me confie complètement désespéré au surveillant, espérant trouver une once de réconfort. J'obtiens un regard compatissent et la colère du surveillant lorsque je lui répète leurs mots sous sa demande. Il va les voir, et les sermonnes. Oh non... Je ne voulait pas ça...
"On ne parle pas comme ça à quelqu'un ! Vous auriez pû lui dire plus gentiment !"
Elles vont encore plus me détester... Tant pis. Je m'en fiche. Elles sont méchantes, arrogantes, je... Je les DÉTESTES ! Surtout SORAH !
Je rentre chez moi, ma mère et mon père se hurle dessus. J'en ai marre, je cours dans ma chambre en pleurant. J'ai toujours eu très peur que mes parents divorces. Mon père ne gérant pas l'alcool, ma mère et lui se disputaient souvent violemment. Je ne supportais plus ça. Je pleurs dans mon coussin et mon père hurle d'en bas.
"IZIA ARRÊTE DE CHIALER ÇA TE CONCERNE PAS !"
Ma mère lui hurle encore plus dessus. J'en ai marre, je regarde la fenêtre. Si je sautes d'ici je suis sûre de minimum me casser quelque chose. J'avance, je me penche au bord, mon cœur accélère.
Je me remets sur mon lit, la tête entre les mains. Je ne peux pas faire ça. D'une part j'ai peur, et puis qui ira faire un câlin à Maman si elle est triste après ?
Je me résolu à continuer, ne sachant pas que c'était loin d'être la fin de mes ennuis, et que ceux-ci allaient empirer au fur et à mesure...
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