Les jours passent et je trépasse.
Mes discussions deviennent plus courtes.
Plus superficielles.
Peu à peu je m'éloigne.
Plus de sorties entre amis.
Plus envie d'écrire ce que je ressens.
Mes écrits se font plus rare.
Comme j'ai perdu mon sang de l'art.

Et pendant ce temps, je vis.
Ou plutôt je subis la vie.
Ma naissance a été une conséquence.
Le silence s'installe.
Les nuits deviennent plus longues.
Expliquer et justifier devient trop fatiguant.
Estomac noué.

Le silence remplit mon existence.
Qui a décidé que le silence était le vide ?

Je suis remplis de tous ces choses impurs qui me brûlent.
Elle consume mon âme.
Sauf que le feu commence à ralentir.
Il est moins intense.
Pourquoi ? Il n'y a plus rien à bruler.
Il ne faudra pas venir après,
Les cendres sont toxiques.

- 𝑉𝑒́𝑐𝑢