Je leur dit : C'est facile de dessiner ses sentiments.
Je prends une moitié de feuille. Je dessine un petit bonhomme en position fœtale assise mais les mains sue les oreilles. Il est entouré de pensées noires. Tandis que derrière il est entouré d'œil qui le fixe ainsi que leur petite parole en point rouge. Ces points rouges qui parviennent dans les idées noires. Qui touche mon bonhomme en bâton. " shut up " Personne ne le fait.

Je demande ou est mon cœur.
J'écris que je ne suis rien.
J'ai déchire le haut de la feuille en haut à droite avant de colorer la partie de l'autre demi-feuille qui apparaît derrière

Je montre fièrement mon dessin.
Voilà ! Ça c'est moi !
C'est vrai qu'un dessin ne peut pas représenter ce que je suis vraiment. Ca à l'air de ne pas être assez.
Pourtant c'est moi.

Je prends une feuille blanche dans mon paquet.
Cette feuille existe uniquement pour qu'on l'utilise. Mais pourtant tout le monde l'avait oublié la depuis des mois. Elle avait meme pris un peu de poussière.
Je prends cette feuille que j'avais oubliée jusqu'à qu'on en est besoin
Je la pose sur mon bureau et j'attends que les heures passent.
Une heure. Deux heures. Trois heures et des poussières.
Je vaque à mes occupations, puis je la revoie sur mon bureau.

Moi, je sais que c'est cette feuille là qui pe représente.
Cette feuille que tout le monde oublie si elle n'est pas au dessus du paquet.
Alors je la prend délicatement, je peux sentir sa douceur quand mes doigts la parcoure sans pour autant la noircir.

Puis j'attrape ma proie violemment tel un animel sauvage.
Elle ne rentre pas dans ma main. Ce n'est pas sa nature. Alors je la plie, je la torture, j'en fais une boule toute plissée !

Puis calmement, je vais jeter cette feuille à la poubelle.

Cette feuille-là, par contre, ça c'était moi

- 𝐹𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒