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T w e l v e

Je n'ai pas reparlé à Jimin. Pas un coup de fil, quasiment pas de message. Je suis rentré à l'internat le dimanche soir et j'ai repris cours comme si de rien était. Enfin plus ou moins.

C'est comme si ma soirée avec Una m'avait créé un nouveau traumatisme. Toute la semaine en cours j'ai frôlé la paniqué dès qu'un gars de ma classe s'approchait de moi. Même si c'était pour me demander l'heure ou la plus futile des choses. J'ai un énorme blocage. J'ai constamment peur maintenant. Heureusement que Una et là et qu'elle sait gérer.

Hier en cours, dans l'après midi j'ai du sortir de la salle noir en vitesse, la lumière me rappelait la boîte de nuit. Je ne comprends pas pourquoi je suis si craintif. À ma sortie de l'hôpital, je n'y pensais presque pas, mais maintenant c'est omniprésent.

Sans compter sur le fait que je ne sais pas quoi faire avec Jimin, avec Yoongi, Namjoon et Teahyung. Que je suis perdu et que ça me travaille en boucle. Pour remédier à ces pensées destructrices, je bosse sans cesse. J'ai terminé le projet que je dois rendre avant les vacances de Noël 1 mois et demi en avance. J'ai même pu aider Una et commencé à réfléchir au projet de groupe.

C'est fou comme ma volonté change du tout au tout quand j'ai quelque chose à oublier. Parfois j'ai envie d'envoyer un message à Jimin, pour lui demander conseil mais j'ai trop honte. Trop honte de ce qu'il s'est passé à l'hôpital. Ma crise de panique à mon réveil et mon refus de parler à mes vieux amis. Je sais qu'au fond il se pose beaucoup de questions.

Je termine d'écrire les morceaux de chansons que je compose de temps en temps pour me détendre. Una s'agite dans la chambre, se changeant sans cesse. Elle râle et s'enferme dans la salle de bain avant de sortir quelques minutes plus tard.

- Bon, je vais y aller moi, dit-elle. Tu es sûr que ça va allez ?

- Oui oui vas y, je réponds le nez sur mon écran d'ordinateur.

- Tu m'appelle si quelque chose ne va pas.

- Oui, oui.

-....Tu sais que je m'inquiète...

- Tout va bien Una, je reste ici il ne va rien m'arriver. Vas t'amuser.

- Bon... à plus tard alors.

La brune sort de la chambre et verrouille la porte derrière elle. En lâchant un long soupire, je ferme l'écran de mon ordinateur portable et lève les yeux vers le plafond. Allongé depuis des heures sur mon lit, j'ai l'impression d'être encore plus perdu et inutile.

Ça fait une semaine que je suis rentré de chez mes parents et j'ai pensé sans cesse à ce que je suis censé faire. Je ne peux pas continuer ma petite vie comme si de rien était ! Comme si je n'avais pas déçu tout le monde, comme si je ne faisais pas n'importe quoi. Jimin q raison, je crois que je commence à m'en rendre compte.

Je suis égoïste. J'ai abandonné tout le monde. Tous ceux que j'aime et que j'aimerai toujours. Mes amis, ma famille. Je me rappelle encore de ce que je pensais quand je suis sorti de l'hôpital. "Je ne peux pas voir ma vie sans eux maintenant, c'est impossible. Ils sont ma famille."

J'ai perdu le sens des priorités. J'ai pensé que si je tentais d'oublier, cette partie de ma vie finirai par disparaître. Mais comment peut-on oublier les personnages qui on fait ce que nous sommes. Comment peut-on oublier ce moment où on frôle la mort de si près qu'on en revient pas totalement. Je ne suis plus le même, j'ai changé. Trop changé. Je ne sais plus qui je suis.

Il faut que je fasse quelque chose.

Ma décision est prise depuis un moment déjà. J'avais juste besoin d'un peu de temps pour mettre les choses en place. En plein milieu de la matinée, je sors, profitant du fait qu'Una soit à un rendez vous. Je monte dans un bus vers mon premier objectif ; louer une voiture. Une fois ça fait, et avec tout le courage que j'arrive à rassembler, je monte dedans.

Le trajet en voiture est plus long que prévu. Heureusement qu'il y a un GPS intégré ou je n'aurai probablement jamais réussi à trouver mon chemin. Plus je me rapproche de mon point d'arrivée, plus le paysage change. Dieux que c'est beau. La couleur des toits changent si régulièrement que c'est un si beau dégradé qui s'offrent à moi pendant ces presque 5 heures de route.

J'arrive enfin, vers 15 heures dans une belle ville côtière. Le gps m'indique une partie de cette ville, éloignée du reste, assez sauvage. Presque déserte. Mais c'est paisible, le plus bel endroit imaginable pour une convalescence...

Je gare la voiture de location devant la maison de l'adresse que j'ai récupéré bien plus tôt dans la semaine. Je reste un moment là, à contempler la bâtisse. Les murs blanc et ces grandes fenêtres me donne envie d'y rentrer. C'est pure et lumineux. Et ce toit bleu me donne l'impression d'être en vacances. Je crois même que c'est plus une maison de vacances qu'autre chose.

Je n'ose pas sortir de la voiture. Et si je n'y arrivais pas ? Et si il n'est pas là ? Peut-être que je ne suis même pas le bienvenue ! La boule dans mon ventre se reforme une centième fois. Mes doigts se cripsent autour du volant. Je ne peux pas rester là des heures à attendre. Il y a une voiture noire devant la maison, il y a forcément quelqu'un

- Aller quoi, tu vas pas rester là toute la soirée...

Je souffle un coup et me décide enfin. Je n'ai rien à perdre, absolument rien. J'ai peut-être même tout à gagner qui sait...
Le vent souffle très fort, me forçant à fermer mon long manteau noir. J'avance tout doucement vers la maison, trop doucement. Mais une fois devant la belle porte bleu marine, je bloque. Je ne peux pas.

C'est impossible. Pas après tout ce temps ! Je me trouve, la bouche ouverte, les bras ballants comme un idiot. Parceque j'en suis un. Et un beau même. J'aurais peut-être dû en parler à Jimin avant...Non, il aurait précipité les choses. Et puis j'ai besoin de faire ça, seul.

Prennant une grande inspiration, je toque à la porte. Mon cœur bat à une vitesse folle, il ne faudrait pas que je tombe dans les pommes non plus. Des tonnes de questions se bousculent. Des milliers de scénario prennent forme dans ma tête mais je sais qu'aucun n'est le bon. Je n'ai aucun idée de comment ça va se passer.

Après de longues et interminables secondes, la porte s'ouvre sur un jeune homme, grand et brun, portant un pull marron déformé et délavé. Lorsqu'il me voit, il me reconnait immédiatement et écarquille les yeux. Un peu comme s'il avait vu un mort. Je déglutis difficilement.

- Jungkook ?!

- Salut Namjoon.

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Aller, sortez vos mouchoirs pour la suite, vous savez que ça va faire mal :)

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