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T h i r t e e n


Je ne savais pas qu'avoir une discussion de plus de cinq minutes dans un hôpital était compliqué. Il se trouve qu'aucun moment n'est propice et qu'à chacune de mes tentatives pour discuter avec Jimin, il se passe quelque chose. Et bordel, ça m'énerve.

Je me suis débarrassé de mes parents en leur sortant mille et une excuses. J'ai du leur dire que j'allais bien et que je ne ferais aucune bêtise à cause de Jimin, qu'il n'avait pas à s'en faire et que je gère la situation. Et ça fait trois jours qu'ils me bassinent. Mais je n'ai qu'une envie, c'est de parler à Jimin, plus que de passer des heures au téléphone avec ma mère pour la rassurer.

Mais cette fois ci, j'en ai marre. Je tente le tout pour le tout et je ne laisserai rien ni personne m'empêchait de parler à Jimin. Ce sera aujourd'hui ou jamais.

Je suis donc parti à la recherche du blond mais malheureusement il n'était pas dans la salle avec les autres. J'ai donc demandé autour de moi. C'est comme ça que je me suis retrouvé devant la porte de sa chambre, le cœur battant la chamade, hésitant. Mon poing est prêt à toquer à la porte mais quelque chose me retiens.

Et si je n'y arrivais pas ? Et si toute la douleur qui est maintenant partie refait surface. Tout à coup, j'ai peur. Je ne veux plus souffrir et j'ai peur que mon amitié avec Jimin soit à jamais enterrée. Je suis perdu, je ne sais plus ce que je veux.

M'arrachant à mes réflexions, la porte de la chambre s'ouvre. Jimin est pâle, presque livide. Ses cheveux sont en bataille et ses joues sont étrangement rouge.

- Jungkook ? Qu'est ce qu'il t'arrives ?

- Je...Je suis venu te parler.

Nous nous regardons dans le blanc de l'oeil quelques instants. Ni lui ni moi savons comment réagir. Nous n'avons pas reparlé depuis que nous nous sommes battu. Je pense que je veux commencer par là. Le blond se décale et me fais signe d'entrée. Je pénètre dans sa chambre avec une pointe d'appréhension.

Sa chambre est pratiquement identique à la mienne et à celle d'Hoseok. Seulement les meubles sont disposés d'une autre manière. Je laisse trainer mon regard sur ses murs et quelque chose retient mon attention. Un groupe photos accroché à côté de son lit.

Sans réfléchir, je m'avance et observe les clichés. Je reconnais une photo de ses parents et de ses vieux amis de lycée. Et il y en a même une des garçons ! Ils sont tous souriant. Mais la dernière photo me perturbe. Mon cœur se serre dans ma poitrine. C'est une photo de nous...la même photo qu'il y a dans mon carton maudit.

- Je l'ai toujours accroché là, me dit Jimin d'une voix triste.

J'ai mal au cœur. Je commence petit à petit à comprendre qu'il n'a jamais cessé de penser et de veiller sur moi. Comme on dit, loin des yeux, près du cœur.

- De quoi voulais tu parler ?

Je me retourne doucement vers lui et me frotte la nuque, gêné.

- Avant tout, je veux m'excuser pour t'avoir frapper. Je ne regrette pas ce que j'ai dis mais j'ai agis un peu trop violemment.

Jimin hoche la tête et me sourit. Il s'est déjà excusé et il sait que je suis sincère. Je le trouve extrêmement compréhensif. Cependant j'ai l'impression que quelque chose ne va pas, mais j'oublie cette idée et me focalise sur mon objectif.

- Ensuite...il est temps qu'on est une discussion. Une vrai discussion.

Le blond soupire et s'assoit sur la table en face du lit. Je m'appuis sur les barreaux de la couchette, face à lui. Je ne dis rien. Je veux que ce soit lui qui commence. Il y a certaines choses que j'ai besoin d'entendre.

- Je suis désolé, commence t-il. Je sais que je te l'ai déjà dis mais ce ne sera jamais assez pour me faire pardonner. Je me rend compte que je n'aurais jamais dû te laisser sans explication. J'ai cru te protéger de cette façon...

- Me protèger ? J'étais sans défense Jimin, tu m'a laissé à la merci de plus fort que moi et ils ne se sont pas fait prié pour s'acharner. J'étais...seul.

Une vague d'une douleur amère me prend la gorge. Je me rappelle que trop bien à quel point j'étais seul et délaissé.

- Je sais...dis Jimin en baissant la tête. Je me déteste pour ça crois moi. Je ne savais pas ce qu'il allait se passer. J'avais 17 ans et j'avais tout aussi peur. Te laisser derrière n'a pas était facile crois moi.

- J'ai attendu. Des jours, des semaines pensant que tu allais montrer le bout de ton nez, je dis d'une voix brisé, mais rien. Jamais rien. Tu n'es jamais revenu... Je suis allé chez toi, des centaines de fois au moins. Personne n'a jamais daigné me répondre. Et quand j'ai compris que mon meilleur ami était parti, j'ajoute en reniflant, je...j'etais brisé.

J'ai du mal à retenir mes larmes. La douleur dans ma poitrine se réveille d'un sommeil trop cour. Le trou béant dans mon ventre s'ouvre à nouveau. Je suis à la merci du chagrin.  Jimin baisse la tête.

- Pardon. Je regrette tellement, si tu savais. Je..Je ne sais pas quoi te dire. Je me déteste. Je croyais que tout irais mieux si tu ne savais pas que je suis mourant, je ne voulais pas t'imposer le malheur que cela entraîne.

- Ça c'est à moi d'en décider ! C'était à moi de faire ce choix. J'aurais pu être là pour toi et moi, je ne serais pas dans cet état, en train de mourir à petit feu. À cause de toi ! J'ai tout perdu ! Tu entends ? Tout !

Jimin sursaute à chacun de mes éclats de voix. Je ne pensais pas pouvoir encore m'enerver mais j'ai plus de rage que prévu en moi. Mais il faut que ça sorte.

- Je ne peux même plus compter le nombre de fois où j'ai tenté de m'ôter la vie. Tout ça parceque je t'avais perdu. Et sans toi, je n'existe pas...

Je baisse la tête, lâchant finalement mes larmes. Mes doigts s'agrippent au barreaux auquel je suis adossé.

- Un soir, je reprends, je suis tombé sur cette photo. Toi et moi...Et j'ai eu tellement mal. Plus mal que n'importe quelle douleur. Je pensais avoir vaincu ça mais...J'ai pris des médicaments. Trop. Et j'ai bus. Trop. Maintenant je suis là. Et je ne cesse de me dire que ça aurait était mieux si j'étais mort cette nuit là.

Je n'avais pas fait attention mais Jimin s'est rapproché de moi et bientôt il m'enveloppe de ses bras et son odeur m'enivre. Dans mon oreille, il chuchote des tonnes de "Désolé." Je me suis accroché à son pull, pleurant toute les larmes de mon corps, sanglotant sur son épaule. Et entre deux sanglots, j'arrive à articuler.

- Je te déteste !

- Je sais, je me déteste aussi...

Son étreinte se fait plus forte, refermant la béance dans ma poitrine. Mais j'ai toujours mal. Mes pleures ne s'arrêtent jamais. La bouche de Jimin vient de caler près de mon oreille et il me murmure :

- Je ferais tout pour toi, je me rattraperai je te le promets. Je me vais me battre avec toi pour que tu t'en sorte.

Nos deux corps tombent, assis, sur le matelas. Les bras de Jimin sont toujours autour de moi et forment la plus réconfortante des étreintes. Ma tête et posé sur son épaule, enfouie dans cou. Et je pleure, silencieusement. Je me retrouve soudainement apaisé par ses dernières paroles.

J'accepte. Je capitule. Tout est pardonné. Je pense que je mettrai du temps avant de tout oublier et même de lui renvoyer un avion en papier mais j'ai besoin de Jimin dans ma vie. Je me refuse désormais à gâcher plus de temps avant ma fin.  Ou peut- être...la sienne. Cette pensée me révulse et un frisson me parcours l'échine.

Le blond me prend par les épaules et me recule. Son sourire est triste et ça me fend le cœur. Je déglutis avant de me jeter à nouveau à son cou. Maintenant voilà que j'ai peur de le lâcher...

Après quelques minutes supplémentaires dans un calme profond, nous finissons par nous lever. Je suis exténué à force d'avoir pleurer et j'ai du mal à tenir sur mes jambes. Je dis à Jimin que veux aller dormir et il me raccompagne devant ma chambre.

Sur le palier, il me regarde et cette fois ci, il m'offre un vrai sourire. Sincère et brillant. De ses petits doigts, il essuie les dernières larmes sur mes joues. J'aime sa tendresse et sa douceur, et son côté protecteur m'a manqué. Avec lui, je sens que plus rien ne peux m'arriver.

Je le salue et entre dans la chambre. Il n'est pas tard du tout mais toutes mes forces m'ont quittées. En me laissant tomber sur mon lit, je remarque que mon visage est marqué d'un sourire.

Je revis.

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