Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

9_ Sauvetage express

"C'est terminé..."

C'est ce qu'elle s'était dit avant de sentir des bras musclés l'entourer en même temps que des voix familières ne parvennaient à ses oreilles.

- Dépêchez vous, poussez les machines à leur maximum ! Distancez les c'est clair !?

Une douce chaleur l'entourait, la neige fondait sur sa fourrure.

- Oui Capitaine tu peux compter sur nous !

Une main se pressa contre son flanc, lui faisant un mal de chien.

- Je veux un rapport détaillé de la salle des machines.

Elle se sentait à moitié dans les vapes mais malgré tout, elle sentit un regard insistant posé sur elle.

- Compris !

Qui...?

- Je vous laisse gérer. Uni tu viens avec moi. Hakugan, Jean Bart, soyez prêts à riposter si jamais. Clione, surveille nos arrières et veille à ce qu'on ne se choppe pas de torpille.

Elle se sentit transporter rapidement, toujours fermement tenue sous le dos par ce qui semblait être deux bras humains. Secouée légèrement par des pas rapides.

- Entendu !

Cette odeur... Elle l'avait déjà sentit.

Était-ce vraiment lui ? L'avait-il ramené... Avec eux ?

Ce n'était pas... Possible si ?

Si. Il était même celui qui la portait, l'air contrarié et soucieux. Les yeux entrouverts, elle apercevait sa mâchoire carrés, son bouc bien entretenu.

Puis, son regard gris se posa sur elle. Probablement parce qu'il la sentait trembler depuis quelques secondes.

- ...

Et la revoilà entrain de pleurer comme une madeleine, couinant en frottant sa joue contre le manteau noir du pirate.

Il grogna, détournant le regard mais ne protestant pas.

- Tu ne t'attires vraiment que des ennuis toi.

Uni ouvrit le bloc opératoire.

Elle se tendit brusquement lorsqu'elle réalisa où elle se trouvait.

- Hé ho ! Calme toi, va pas me faire regretter de t'avoir ramener à bord ! râla le noiraud en tapant la grosse patte velu dont les griffes s'étaient agrippées au manteau jusqu'à râper légèrement sa peau tatouée.

Elle sursauta, contrainte de le lâcher lorsqu'il la déposa sur la table d'opération.

- J'te préviens, tu bouges et je te balance à la mer. menaça-t-il on ne peut plus sérieux.

Aplatit sur le ventre contre la table comme si elle désirait se fondre en elle, s'y cacher, Tilly tremblait de tout son être, tiraillée entre la joie de les retrouver, la crainte de se faire éjecter mais plus que tout, faire face aux outils chirurgicaux.

Pire lorsqu'elle l'entendit ordonner :

- Uni file moi l'anesthésiant vite, la balle à touchée une artère elle perd beaucoup trop de sang.

- Bien.

Enfilant des gants aseptisés ainsi qu'une blouse blanche, non sans s'être lavée les mains couvertes du sang de la blanche au préalable, Trafalgar refit face à sa patiente.

- ...

Elle tremblait comme une feuille, il sentait bien qu'il ne manquait d'un rien avant qu'elle ne bondisse à l'autre bout de la salle et ne déraille tout à fait.

Il voyait le tableau d'ici : charriot reversé, verre brisé tissus déchirés du sang aux quatre coins de la pièce voir possiblement son subalterne blessé en tant que dommage collatéral...

Le chirurgien soupira, stoppant Uni d'un signe rapide de la main lorsqu'il arriva avec la seringue. Si elle la voyait dans son état de panique actuel, c'en serait foutu.

Alors il s'approcha, capta son regard, puis prononça d'une voix plus calme et contrôlée :

- Tilly.

C'était la première fois qu'il l'appelait par son prénom, ainsi il parvint à capter son attention.

- Écoute je sais que tu as peur mais je suis médecin, je sais ce que je fais, va falloir me faire confiance d'accord ? On ne te fera aucun mal. assura-t-il très sérieux, une pointe d'empressement dans le regard.

Chaque minute comptait pour lui.

La blanche le fixait toujours apeurée. Mais dans le fond elle savait, il ne l'avait pas ramené ici pour se servir d'elle comme cobaye, il n'était pas comme ça. Ces sept jours passés à ses côtés, elle avait pu le constater. Ce garçon qui se donnait des allures froides et hautaines, n'était pas une mauvaise personne...

Trafalgar la surprit à jeter un œil en direction d'Uni et ce qu'il détenait :

- C'est un anesthésiant. Pour éviter que t'aies mal lorsqu'on retirera la balle. l'éclaira-t-il aussitôt.

De nouveau elle plongea ses grands yeux bleus dans ceux du chirurgien avant de poser sa tête entre ses deux pattes et fermer les yeux avec force.

Oui, elle lui faisait confiance. Mais pas question de regarder au risque de péter un câble.

Ce fut le top de départ.

Tout se déroula rapidement.

L'anesthésie locale, l'extraction, le nettoyage, les points de suture et enfin le pansement.

La panthère n'avait pas bougé une seule seconde, les yeux clos elle s'était laissée faire. Certes il lui était arrivée de sursauter une fois, de gémir deux fois, mais hormis ça, rien.

Cela avait été bien moins éprouvant qu'il ne l'aurait cru. Puis retirer une balle, il l'avait déjà fait un millier de fois alors il avait le coup de main. D'autant plus qu'avec son fruit du démon, c'était un as.

Retirant ses gants tandis qu'Uni achevait de ranger et nettoyer le matériel, quelqu'un toqua timidement.

- Capitaine ? C'est Clione, je viens au rapport.

- Vas-y entre.

La tête du brun apparue dans l'embrasure de la porte. Automatiquement il jeta un coup d'œil à la patiente afin de s'assurer qu'elle allait bien. Sûrement pour faire passer le message aux autres...

Uni leva un pouce en l'air, lui évitant de poser la question et ainsi se dépêcher de faire son rapport avant que le capitaine ne s'impatiente...

- Eum. Nous les avons semés capitaine, nous sommes hors d'atteinte. Les machines ont un peu chauffées mais rien d'alarmant, elles tiennent le coup. Et puis, d'après Bepo, les courants marins étaient avec nous alors elles n'ont pas eu à trop forcer.

- Bien. Retourne à ton poste et ne baissez pas votre garde, on n'est jamais trop prudent.

À ces mots et sans vraiment s'en rendre compte, la main du noiraud s'était posée en douceur sur le pelage tacheté et doux du fauve à ses côtés.

- Compris. répondit Clione en s'éclipsant.

- Tu peux disposer Uni, merci.

Le concerné esquissa un léger signe de tête avant de s'essuyer les mains puis s'en aller à son tour.

Le chirurgien posa finalement son attention sur la panthère.

- ...

Il la sentait enfin se détendre, il était temps.

Tirant un tabouret roulant jusqu'à lui, il s'assit à ses côtés, glissant sa grande main sur son poil mouillé.

Ce contact chaleureux la rassurait, elle finit par ouvrir timidement les yeux, puis relever la tête.

Sourire en coin, limite moqueur et sourcil arqué, Trafalgar brisa le silence :

- Ben alors tu vois ? C'était pas si terrible.

Tilly souffla du museau, se détendant tout à fait avant de reposer sa tête fatiguée sur ses pattes avant.

Le garçon au bonnet bouffant, se leva calmement avant de s'éloigner pour, visiblement, récupérer une serviette.

Puis, il revient se placer à ses côtés pour l'essuyer :

- Bouge pas.

Comme l'autre soir il s'occupa de la sécher habilement tandis qu'elle l'observait agir en silence.

Il n'était pas si méchant que ça finalement... Pourquoi n'était-il pas plus souvent comme ça..?

- Quoi j'ai quelque chose sur le visage !? râla-t-il en sentant son regard fixé sur lui depuis plusieurs bonnes minutes.

Suite à quoi il vit ses yeux s'arrondirent jusqu'à ce qu'elle ne tourne la tête, boudeuse.

Lorsqu'elle l'entendit pouffer l'instant d'après elle ne put s'empêcher de le fixer à nouveau.

Quoi il savait rire !?

Elle n'eut pas vraiment le temps de s'en rendre compte qu'il caressait sa tête dans le sens inverse du poil, histoire de l'embêter un peu et l'empêcher de voir.

L'animal grogna. Secouant sa tête pour remettre un peu d'ordre au dessus tant bien que mal.

- Tu ne vas pas sentir ta cuisse arrière ni pouvoir bouger ta patte durant quelques heures, le temps que l'anesthésie se dissipe. Ne force pas trop. reprit-il d'une voix plus contrôlée.

La serviette se retrouva sur l'épaule du chirurgien qui s'éloignait.

Le rugissement léger qui suivit fut empli de reconnaissance.

Comment il le savait ? Aucune idée. Une intuition sûrement.

- Repose toi, je reviendrai tout à l'heure. prévint-il calmement en ouvrant la porte.

Après un dernier échange de regard, il quitta la pièce.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro