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4_ La mascotte des Hearts

Soyons fous, comme vous êtes plusieurs à avoir lu et appréciés le début, je publie un autre chapitre (⁠。⁠•̀⁠ᴗ⁠-⁠)⁠✧

Et peeeeeut-être même un petit dernier en fonction je verrai (⁠◡⁠ ⁠ω⁠ ⁠◡)

Bonne lecture ✨

~

La blanche finit par ouvrir les yeux de longues heures plus tard.

Au vu du brouhaha incessant et désagréable qui parvenait à ses oreilles, elle devina aisément ne plus se trouver dans la salle blanche d'opération.

Allongée à même le sol glacé et métallique, ses pupilles bleutées vagabondèrent tout autour.

Ce n'était pas très éclairé par ici.

Et ça ? Ce n'était quand même pas...

Si. Des barreaux. Elle se retrouvait une nouvelle fois emprisonnée...

Dégoutée, déchirée et frustrée d'avoir aidé ces hommes pour se retrouver captive avec ce fou à la seringue, elle gémit tristement.

Une drôle d'odeur parvint à ses narines.

Ses prunelles aigue marine descendirent aux pieds des barreaux où se trouvait de l'eau et un morceau de viande cru bien saignant.

- ...

La blanche dégluit, puis se redressa, assise sur son arrière train.

Tiens ? Elle n'était pas attachée ?

Au moins une bonne chose... Enfin ça ne l'empêchait pas d'être prisonnière.

Elle prit également soin de détailler le bandage qui entourait son buste. On l'avait donc soigné aussi.

Mmh.

Soufflant du museau elle entreprit timidement de s'avancer vers la nourriture et l'eau.

C'est vrai qu'elle avait faim mais...

Furtivement elle jeta un oeil de l'autre côté des barreaux.

Ainsi elle comprit rapidement que tout ce bruit provenait en réalité d'une multitude de machines.

Elle devait probablement se trouver dans une pièce de ce bâtiment jaune arborant de drôles de symboles oranges et noirs.

Des silhouettes s'activaient de l'autre côté. Probablement des mécaniciens.

Elle n'y prêta pas grande attention, se mettant à laper l'eau claire qu'on lui avait laissé.

- Oh regarde !

D'un coup de coude, un roux interpellait le garçon au col roulé.

- Elle s'est réveillée. sourit-il les yeux pétillants en posant sa clé à molette pour avancer dans sa direction.

- Eh soit prudent, le capitaine nous à interdit de s'en approcher.

- Ça va relax, elle va rien me faire !

À ces mots la blanche relava la tête, fixant le nouvel arrivant d'un œil hagard.

- Bonjour toi !

Mais Shachi eut à peine le temps de secouer sa main pour la saluer qu'il la vit bondir vers l'arrière et s'aplatir au sol, montrant les crocs.

- Oh...

- Je t'avais dis de pas t'approcher. soupira le frisé.

Pour autant le rouquin vint s'agenouiller juste devant la prison :

- T'as pas à avoir peur tu sais, on va pas te faire de mal, et puis, tu m'as sauvé l'autre jour, j'te dois une fière chandelle ! s'exclama-t-il joyeusement.

Mais la panthère ne bougea pas, prostrée au fond, elle le fixa quelques secondes avant de lui tourner le dos et s'allonger.

Le brun pouffa :

- Elle vient de te foutre un vent magistral.

Le roux grimaça :

- La ferme Uni. Eh petite...

"Petite" !?

Elle grogna sans se retourner.

- Tu devrais manger et reprendre des forces, faut te rétablir, le cap'tain a dis que t'étais en sous-poids. indiqua-t-il une pointe d'inquiétude dans la voix.

Cela n'eut pas grand effet puisque le blanche ne bougea pas.

- Bon... Ça va être l'heure de manger, on va prévenir le capitaine de son réveil.

- Ouep.

Elle les entendit s'éloigner.

Tristement elle leur jeta un œil, puis reposa sa tête sur ses pattes avant.

La voilà encore et toujours captive. Elle se sentait mal. En avait marre de vivre dans ce genre de conditions, à quoi rimait sa vie au juste...

Une larme lui s'échappa.

Elle l'ignora, cherchant à s'endormir, faisant fi du bruit insupportable des machines, de l'odeur d'huile, de carburant et du froid ambiant.

Plus tard des bruits de pas se firent entendre.

Il y avait quelqu'un devant sa prison.

Mais elle ne prit pas le temps de se retourner. À quoi bon...

Après un court instant à l'observer, il éleva la voix, la faisant tressaillir :

- Si tu ne manges pas je ne pourrai rien pour toi. déclara Trafalgar d'un ton détaché.

Franchement. Il était vraiment entrain de parler à cette bestiole comme à un être humain !? Pathétique.

Passant une main sur son visage fatigué, il reprit :

- Nous quitterons l'île dans une semaine, tâche de t'être remise d'ici là.

Il savait qu'elle l'entendait. Ses oreilles étaient pointées dans sa direction, nul doute à avoir. Mais après tout, il s'en fichait.

Pourquoi avait-il prit de son temps pour aller la voir après tout.

Il fit volte face.

Les Hearts étaient tous venus la voir les uns après les autres. Mais jamais aucun d'eux ne fut en mesure d'apercevoir sa frimousse.

C'était un peu comme l'attraction du moment. Ils étaient tous intrigués par cette panthère des neiges ayant soit disant sauvée Shachi.

Lassée la blanche les écoutait sans grand intérêt.

Le seul ayant retenu son attention fut Bepo.

Pourquoi lui avait le droit de se promener librement à bord alors qu'elle était enfermée ? Il était un animal lui aussi, un ours de surcroît. Pourtant il avait été accepté parmi les autres.

Elle non. Elle, n'était qu'une attraction pour eux, qu'un jeu.

Un mélange de tristesse et de jalousie étreignait son cœur.

Ridicule n'est ce pas ?

Pourtant c'était plus fort qu'elle, les voir rire ensemble, soudés telle une famille lui faisait envie. Elle avait toujours rêvée trouver des compagnons, des amis sur qui compter.

Hors elle devait se rendre à l'évidence : Ça n'arriverait jamais.

- Hé... Panthère blanche ?

Elle ouvrit mollement ses yeux face au mur, vides de toute conviction.

C'était la voix du Mink elle le savait.

Cela faisait deux jours qu'elle se trouvait ici. Deux jours qu'elle ne mangeait rien, deux jours qu'elle ne bougeait pas. Ses forces l'abandonnaient, elle se laissait aller.

- Je suis inquiet pour toi, il faut que tu manges... S'il te plaît... implorait-il.

Aussi bref soit-il elle se sentit touchée par l'intérêt sincère qu'il lui portait. Il avait vraiment l'air de se faire du soucis à son sujet.

Ironiquement ça lui faisait chaud au cœur. Pourquoi se préoccupait-il d'un animal captif ? D'un futur cobaye...

Elle souffla du museau, épuisée.

Soudain, le bruit métallique d'un loquet attira son attention. Toujours immobile, ses yeux s'ouvrirent davantage tandis que ses pupilles se dirigeaient vers l'arrière.

L'ombre de Bepo se dessina sur le mur, elle le sentait s'approcher prudemment. Le cœur battant, les sens aux aguets, prête à bondir, elle attendait le bon moment.

Elle ne pouvait rêver mieux comme occasion. La gentillesse du Mink le perdrait.

C'est presque si elle s'en voudrait de lui fausser compagnie.

Elle entendit sa combinaison se froisser à ses côtés.

Quoi ? Sérieusement il s'était assis comme ça, la grille non verrouillée ?

Quelle aubaine.

- Je peux te toucher ? questionna-t-il avec hésitation et bienveillance.

Comme elle ne grognait pas, il osa poser une patte chaude et affectueuse sur sa fourrure tachetée. 

Ce geste pourtant doux la fit sursauter, elle se raidit.

Elle le laissait faire uniquement parce qu'il avait été gentil avec elle, et qu'avant de prendre la fuite, c'était sa manière de le remercier.

Sentant ses côtés sous sa fourrure du au peu d'aliments ingérés, l'ours blanc prit un air attristé.

- Tu dois vraiment manger... Je t'en prie, juste un petit bout... supplia-t-il.

Finalement, il la vit relever la tête.

Lentement elle se redressa puis, prudemment, elle s'étira. Un œil guettant la réaction du navigateur dont les yeux noirs s'était mis à briller d'espoir.

"Désolée Bepo"

Après un dernier regard, et usant de tout la volonté dont elle disposait, elle fonça dans la grille qui s'ouvrit avec fracas.

Le Mink se redressa d'un bond, paniqué.

- Oh non reviens ! s'exclama-t-il.

Mais la panthère fusa droit devant, elle ne savait pas où elle allait, ni même où se trouvait la sortie, mais elle avançait, s'éloignant de cette affreuse cage.

Toutefois, ses forces étaient amoindries par les carences nutritives, et sa blessure sur son abdomen la tirait toujours.

Un escalier semblait monter, le seul moyen qu'elle ait trouvée pour quitter ce lieu.

- Attends s'il te plaît ! implorait le Mink désemparé.

Elle lui lança une œillade désolée avant de grimper quatre par quatre les quelques marches qui la menèrent à une grande salle, plus calme, remplie de livres et d'où elle apercevait, de l'autre côté d'une grande vitre, de l'eau et des poissons.

Quoi !? Est-ce qu'ils étaient... Sous l'eau !?

Non ça n'allait pas du tout !

Elle devait grimper à tous prix.

Vite, elle fusa toujours tout droit en direction d'un autre escalier qui montait également.

Le Mink était à ses trousses et le reste de l'équipage ne tarderait pas à-

Brusquement elle se stoppa dans sa course, ratant une marche avant que sa mâchoire ne heurte la suivante.

Devant elle, entrain de descendre se trouvait celui qu'elle redoutait plus que tout de croiser.

Le chirurgien de la mort.

Glacé.

D'autant plus imposant du fait qu'il se trouve plus haut qu'elle sur les marches.

Il la toisait sans réel expression de ses pupilles d'un acier renversant, Kikoku sur l'épaule.

Puis ses sourcils se froncèrent, sévères, et son expression changea pour un air plus agacé que jamais.

- Qu'est-ce que tu fous hors de ta cellule toi ? prononça-t-il d'une voix cinglante.

Lorsque Bepo apparu tout en bas, essoufflé, il comprit aussitôt et soupira d'exaspération.

- Ah ! C-cap'tain, elle... C'est que-

D'un signe de la main il l'incita à se taire.

- Inutile je vois le tableau. râla-t-il sans quitter l'animal qui se retrouvait piégée dans l'escalier.

La blanche s'était mise à fixer l'espace entre la paroi métallique et les jambes du chirurgien. Peut-être que...

Comme s'il avait deviné ses intentions, Trafalgar claqua le bout de son sabre à côté de lui, faisant barrière à tout échappatoire.

Machinalement elle releva sa tête vers lui, croisant son regard réprobateur, il la défiait d'essayer.

Elle recula d'une marche, intimidée et tremblante.

- On dirait que son état ne s'est pas arrangé. constata-t-il presque indifférent.

- Elle ne veut rien manger...

Le coin de ses lèvres s'étira pour un sourire moqueur :

- Je vois, mademoiselle fait la difficile. 

Elle tressaillit, déglutissant par la même occasion incapable de détourner son regard de lui, trop craintive de voir ce qu'il lui ferait.

- Je crois... essaya le Mink un peu nerveux.

Son capitaine arqua un sourcil, l'incitant à poursuivre.

- Je crois qu'elle n'aime pas être enfermée...

- C'est pas mon problème. affirma-t-il sèchement. 

La blanche se raidit, reculant d'un pas lent et stressé.

Mais les paroles qui suivirent ainsi que l'intonation plus douce que son bourreau prenait la figèrent sur place :

- C'est pour son bien Bepo. Dehors dans son état elle ne tiendrait pas deux jours. il soupira, fatigué. Je te rappelle que c'est toi qui m'a imploré de la garder à bord, la condition étant qu'elle reste enfermée. Elle reste un prédateur et pour le bien de l'équipage il n'est pas question qu'elle se promène comme bon lui semble dans les couloirs.

Cette fois la blanche se mit à fixer le dit capitaine, yeux ronds. 

"Pour son bien" ? 

Alors... Bepo avait insisté pour qu'elle reste à bord ? Pour... son bien ?

C'est vrai, jusqu'à présent, hormis l'avoir enfermée et endormie, ces hommes ne lui avaient jamais fait de mal au contraire... Ils étaient tous chaleureux et gentils.

- Mais cap'tain, rester enfermée dans le noir toute la journée dois lui faire peur, je ne pourrais pas au moins l'amener avec moi, dans ma cabine..? tenta-t-il. Je ferais attention, elle sera sous ma res-

- Il n'en est pas question ! s'énerva le pirate. Ce n'est pas un chat mais une panthère, rentre toi bien ça dans le crâne ! Elle est dangereuse !

- Je suis un ours moi aussi !

- Tu es un Mink ! C'est différent ! Ca suffit, j'en ai assez entendu. souffla-t-il à bout de nerfs en toisant son navigateur durement après s'être massé l'arrête du nez.

Bepo se ratatina sur place, tout penaud, un peu honteux d'avoir osé élever la voix sur son capitaine aussi.

Depuis quand celui-ci se permettait de lui tenir tête !? Lui qui était pourtant si obéissant d'habitude... 

Puis Law commençait à en avoir marre de passer pour le méchant de service, s'il faisait ça, c'est uniquement dans l'intérêt de son équipage ! Ils avaient tous l'air d'oublier qu'il avait était celui qui avait trouvé et soigné cette sale bestiole ! Et il commençait sérieusement à regretter son choix. 

- Cette panthère n'apporte que des problèmes. maugréa-t-il pour lui même en la dévisageant. 

Elle le fixait toujours, immobile. Etonnant d'ailleurs qu'elle n'ait pas bougée ni cherchée à s'en aller entre temps. Qu'importe.

- Ramène la dans sa cellule, je ne veux plus avoir à débattre là dessus. ordonna-t-il en lançant un regard noir à la concernée.

- D-désolé capitaine... émit-il tristement.

Allait-elle seulement se laisser faire ? 

Tiraillée par tout ce qu'elle venait d'apprendre, elle finit par baisser tristement la tête avant de lentement s'en retourner sous les regards surpris des deux pirates.

Oui, elle n'était qu'une bête sauvage à leurs yeux, pas étonnant qu'ils s'en méfient, qu'ils l'enferment...

Prudent, Trafalgar resserra son emprise sur son nodachi. Mais visiblement, la panthère ne semblait pas encline à attaquer, non, elle avançait docilement, passant devant le Mink jusqu'à traverser la pièce aux livres en direction de la salle des machines.

Bepo la suivie du regard sans un mot. Et le chirurgien, perplexe, s'était mit à la suivre.

Quoi elle allait vraiment retourner d'elle même dans la cellule sans plus de résistance !? 

Avait-elle... compris ce qu'ils s'étaient dis !?

Il n'arrivait pas à l'imaginer. 

Ainsi il la suivit jusqu'au bout, jetant un bref coup d'œil à son subalterne qui haussait les épaules, tout aussi étonné et incompréhensif que lui. 

L'animal finit par entrer d'elle même dans la petite prison, peu enjouée, avant de venir s'assoir dans le fond, dos aux pirates. 

Trafalgar la fixa intensément durant plusieurs minutes. 

Cette drôle de sensation à chaque fois qu'il la voyait agir de la sorte lui reprenait. Ce sentiment qu'elle n'était peut-être pas qu'un simple animal sauvage.

Enfin... Il ne s'attarda pas plus longtemps dessus et finit par ordonner plus calmement : 

- Assure toi qu'elle se nourrisse.

- Oui Cap'tain !

Et sur ce, après un dernier regard indéchiffrable, il fit volte face. 

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