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29_ Le piège

(Appréciez le ce chapitre hein 😭)

Un jour plus tard, un message parvenait entre les mains du capitaine du Heart.

Crispé et visiblement énervé au point que deux veines ne ressortent sur sa tempe et jusqu'à blanchir ses phalanges, le chirurgien semblait hors de lui.

Le bout de papier finit froissé dans la poubelle de son bureau.

Se massant les tempes d'épuisement et probablement dans le but de soulager ses maux de têtes, il se leva.

Quittant la pièce, il partit trouver Jean Bart et Hakugan étant restés à bord pour leur ordonner de garder le Polar Tang et de rester sur leurs gardes.

Via un escargophone, il prévint le reste de son équipage éparpillé sur l'île de rentrer une fois leurs affaires terminées et d'attendre son retour.

- Cap'tain, on nous a envoyé sur une fausse piste mais on est certain de retrouver Tilly, on peut pas rentrer tout de suite. protesta Shachi à l'autre bout du fil.

- Laissez tomber et rentrez.

- Mais Cap'tain !

- C'est un ordre !

Gatcha.

Et sur ces paroles, le regard noir, Trafalgar quitta son navire pour se rendre à l'adresse indiquée sur le papier.

"T'es vraiment qu'un nid à problèmes." grogna-t-il intérieurement.

Après plus d'une demi-heure de marche, Law arriva dans un coin de la ville assez reculé et visiblement peu habité.

Entre deux ruelles, atteignant un cul de sac assez sombre, il dirigea son attention sur sa droite où une grande porte de garage coulissante en métal était entrouverte.

"Tiens bon merdeuse... Je vais de sortir de là."

Resserrant sa poigne autour de Kikoku, il entra, prudent.

Il eut à peine fait un pas à l'intérieur qu'un filet visiblement en granit marin fusait droit sur lui.

Serrant sa mâchoire il l'esquiva :

- Shambles !

Génial, ça commençait bien.

À vrai dire, il se doutait bien que ça se passerait comme ça.

Des applaudissements raisonnèrent devant lui, attirant son attention.

Un garçon assez fin, cheveux bleus foncés se tenait aux côtés d'un homme bien plus imposant.

- Je reconnais bien là un pirate à trois milliards de berrys. sourit-il. Alors pir-

- Épargne moi ton baratin inutile. claqua le chirurgien désintéressé. Où est-elle ?

Vexé, le bleu souffla :

- Comme convenu tu es seul. Jette d'abord ton arme, ensuite nous pourrons négocier.

- Même pas en rêve. Je veux d'abord la voir.

- ...

- Si tu m'as fais perdre mon temps je t'assure que ça va très mal se passer. cracha le tatoué le regard aussi tranchant que sa lame.

- Du calme, du calme... soupira son interlocuteur avant de claquer des doigts.

Dans le fond à droite, seul endroit non éclairé par la lumière traversant les quelques carreaux sales à moitiés brisés, un sous fifre souleva un rideau masquant précédemment une grosse cage occupée.

De loin le chirurgien aperçu la silhouette blanche mise en boule dans un coin.

Son cœur se serra jusqu'à ce que le rideau ne retombe et ne lui obstrue la vue.

Il se crispa, sourcils froncés.

- Bien, maintenant que tu l'as vu, pose ton arme sans quoi aucun échange n'aura lieu.

- Je veux votre parole que vous la libérerez une fois que j'me serai rendu. ordonna-t-il on ne peut plus sérieux.

- Mais cela va de soi. sourit le bleu en faisant signe au colosse de récupérer le nodachi.

Celui-ci obéit.

Toutefois à l'instant même où il allait s'en emparer, Trafalgar le trancha en deux.

- Que- Qu'est-ce que ça veut dire !? s'écria le garçon en panique.

Pire encore lorsqu'il remarqua que son homme de main bougeait et vivait encore.

- Vous pensiez sérieusement que je marcherais ? articula le noiraud d'un ton calme, trop calme.

Son expression étant cachée par le dessus de son couvre chef, son adversaire n'en tremblait que davantage d'appréhension et de peur.

Il recula d'un pas :

- De quoi tu parles !?

Relevant la tête pour planter un regard furieux dans le sien, le bleu aurait encore préféré ne jamais voir son expression.

- Tu le sais parfaitement.

- ...

- Ce n'est pas ma panthère des neiges n'est ce pas ?

- ... Comment tu-

- La panthère des neiges que je connais à bien plus de prestance qu'aucune autre bestiole déguisée n'en aura jamais.

C'est la raison pour laquelle son cœur s'était serré un peu plus tôt.

Il avait eu de faux espoirs en croyant revoir celle à laquelle il tenait plus que tout.

Mais il devait se rendre à l'évidence, si ni lui, ni ses hommes n'étaient parvenu à la trouver, personne ne parviendrait plus à l'attraper.

- Tu m'as fais perdre mon temps. cingla-t-il en pointant Kikoku dans sa direction, le regard glacé.

L'homme dégluit.

Pire encore lorsqu'il vit le pirate trancher en plusieurs morceaux le colosse toujours en deux qui venait de s'essayer de s'en prendre à lui.

Quel étrange spectacle.

- T'as beau être un pirate de la pire génération, tu ne pourras jamais arrêter ça ! Feu !

C'est une pluie de balles en granit marin qui fusa en direction du pirate de droite et de gauche, cachés derrière de longs rideaux sales, un grand nombre de malfrats se tenaient là, assaillant Law de tirs dans un brouahah assourdissant.

- Tss.

Comme si.

Comme si ces êtres insignifiants étaient capables de l'atteindre de manière aussi grotesque.

Le bâtiment étant entièrement dans la Room du chirurgien, il stoppa aisément chacune des balles à distance avant de les échanger de place à sa guise.

Chacune d'elle se logea dans un membre des tireurs.

Sans jamais toucher d'organes vitaux.

Après tout, Law était médecin, loin de lui l'envie de tuer chaque être vivant ne faisant qu'obéir à une personne mal intentionnée.

- Quoi c'est tout ce que tu as ? J'en serais presque vexé. releva-t-il narquoisement, sourire carnassier aux lèvres.

Le bleu tressaillit.

- Ne te crois pas intouchable Trafalgar ! Essaie un peu d'arrêter ces deux là !

À ces mots deux ados de la vingtaine, deux jumeaux, usèrent de l'incision pour apparaître de part et d'autre du capitaine, le prenant en tenaille, poings serrés dans des gants renforcés en granit marin.

Impossible de les toucher avec Kikoku à cette distance, Law échangea donc sa place avec l'un d'eux retournant de ce fait leur assaut contre eux.

Il ne mit pas longtemps avant d'en finir avec ces jeunots.

Certes ils lui avaient donné du fil à retordre mais en comparaison avec les nombreux adversaires bien plus coriaces auxquels il s'était déjà frotté et l'expérience accumulée, ces deux gamins n'étaient plus de taille.

Peut-être qu'il y a un an ils auraient eu une chance, car leur niveau n'était pas dégueulasse non plus. Mais aujourd'hui ce ne fut pas suffisant.

Toutefois, le noiraud fut loin de se douter que le but réel de leurs attaques avait été de détourner son attention pour que le tireur, perché sur l'une des grosses poutres métalliques plus haut, n'ait le temps de le viser...

Bang.

Le filet en granit marin parti. 

Trop tard.

Le chirurgien n'eut même pas le temps d'anticiper l'attaque.

Heureusement pour lui, le tir venait d'être dévié juste à temps, ne faisant qu'écorcher la joue de sa cible avant d'emprisonner les deux jumeaux.

Law se retourna d'un coup. La tête levée en direction du plafond.

- Aaah ! Lâche moi sale bête !

Un grognement sourd et rauque se fit entendre.

Grognement bestial que Law reconnu instantanément et qui le fit frissonner.

L'homme, allongé sur la poutre à moitié en équilibre, entrain de repousser de son arme les crocs acérés d'une panthère enragée, s'égosillait pour la faire reculer vainement.

En sueur, il manqua de tomber lorsqu'elle brisa de ses crocs le lance filet. Il se retint de justesse à l'ossature d'acier d'une main, puis deux.

- Non ! Recule ! Fou moi la paix !

Menaçante, la gueule à moitié ouverte, elle avançait lentement dans sa direction, le faisant reculer, à moitié pendu comme un singe.

- Putain de merde ! jura-t-il la peur au ventre.

Trop haut pour sauter, il allait se briser les jambes s'il tombait.

La blanche s'arrêta.

Son regard croisa celui de couleur gris qui la fixait en contrebas.

Elle cru y déceler un mélange de soulagement et de bouleversement. Chose qu'elle découvrit pour la première fois dans ces iris à lui.

Mais il n'était pas question de s'attendrir pour si peu. Elle lui en voulait toujours, rien n'effacerait jamais ses paroles, et ce, quand bien même il était venu ici dans le but de la récupérer quitte à tomber dans un piège.

Oui, elle avait surpris une discussion visant à se servir d'elle pour appâter Trafalgar dans ce hangar. Loin d'en avoir envie, elle s'était sentit concernée et s'était quand même rendue sur les lieux, invisible. Puis s'était postée dans un coin, attendant le moment opportun pour agir.

Elle n'en avait pas cru ses yeux lorsqu'elle avait vu Law arriver pour de vrai dans le but de lui venir en aide.

Elle admettait avoir été touchée. D'autant plus lorsqu'il s'était rendu compte d'un seul coup d'œil qu'elle n'était pas celle présente dans la cage. Même davantage lorsqu'il l'avait désignée comme sienne. Et plus encore lorsqu'il avait précisé qu'elle avait plus de prestance que n'importe quel autre animal.

Malgré tout ça, si elle l'aidait ce n'était pas pour toutes ces raisons, mais bel et bien parce que d'une part elle se sentait coupable de sa venue ici, mais aussi et surtout, parce qu'elle désirait payer sa dette envers lui.

Ce qu'elle venait de faire à l'instant en empêchant cet homme de le faire prisonnier d'un filet en granit marin.

- Tilly... souffla Law le cœur battant, les yeux rivés sur elle.

Il changea bien vite d'expression lorsqu'il la vit bondir toutes griffes dehors dans sa direction.

Qu'est-ce qu'elle !?

Il l'esquiva d'un bond, incompréhensif.

Elle lui en voulait à ce point !?

Heureusement qu'il s'était esquivé.

Sans quoi la lame tranchante du bleu l'aurait pourfendu sans pitié.

Il le comprit immédiatement lorsqu'il se retourna pour voir sa subalterne lui mordre le bras à deux doigts de le lui arracher tandis que la lame tombait au sol avec fracas.

L'homme se débattit violemment, la repoussant d'un coup de latte dans l'estomac avant de reculer pitoyablement comme un ver de terre rampant, ondulant sur le sol poussiéreux à mesure qu'elle se rapprochait.

Son épée étant hors de portée, Law ne craignant plus rien, elle se stoppa donc, n'ayant nullement l'intention de tuer cet homme.

Déjà que le goût du sang dans sa gueule lui donnait la nausée, elle ne comptait pas aller plus loin, en fait, elle n'aspirait plus qu'à une chose : Partir.

- Tilly...

Rangeant son nodachi dans son étuis non sans avoir tranché en trois l'homme à terre au cas où, Law s'approcha d'elle prudemment.

Mais lorsque celle-ci se tourna pour planter ses iris bleutés fermement dans les siens afin de lui transmettre ces quelques mots :

"Maintenant, on est quitte."

Il se décomposa :

- Non Tilly attend !

Elle disparue.

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