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Chapitre 7

— Alors, tu m'invites à dormir ? chuchote Tom à mon oreille tout en tirant une chaise pour s'assoir à côté de moi.

Gaël, Ludo et lui viennent de nous rejoindre dans une des cafétérias de la fac où Charlotte, Capucine et moi déjeunons d'un sandwich avant nos cours de psycho en commun.

Je pose un doigt sur ma bouche sans pouvoir gommer le sourire qui étire mes lèvres, mais il se penche à nouveau.

— J'ai trop hâte... Notre premier dîner en tête-à-tête de l'année.

Mes gloussements étouffés finissent par attirer l'attention des autres qui nous regardent, l'air moqueur.

— Hey, les amoureux, pas de messe-basses, lance Gaël.

— Mais laisse-les donc tranquilles. T'as vu comme ils sont mimis ? intervient Charlotte, attendrie. Et puis grâce à Thomas, Lou est quand même nettement moins pénible.

La garce.

✨✨✨✨✨

Je me rends compte en rentrant le lundi soir que je suis allée un peu vite en besogne, j'ai oublié quelqu'un dans cette histoire. Quelqu'un qui a son mot à dire.

Je prépare rapidement notre repas, c'est-à-dire des pâtes avec une conserve de sauce tomates et sers Caro avant de m'assoir à table face à elle.

— Je...euh. J'ai un truc à te demander. Enfin, à te dire...

Elle lève un sourcil interrogateur mais son visage, toujours bienveillant m'incite à continuer.

— J'ai... j'ai proposé à Thomas de venir dormir jeudi soir, comme tu es de ferm'.

— Oui, bien sûr, tu as bien fait.

Son sourire me montre qu'elle a compris, mais je sens une retenue.

— Et, je voulais savoir si... enfin, est ce que tu serais d'accord pour qu'il dorme ici de temps en temps...

Mon amie baisse les yeux, et devant son silence, je m'empresse d'ajouter :

— Uniquement quand tu seras absente. C'est chez nous ici Caro. Chez toi et chez moi. Nous sommes et resterons deux. Je suis trop heureuse avec toi, j'ai pas envie de remettre ça en cause et il est hors de question que Thomas vienne passer ses semaines ici. Mais... si tu veux bien, quand tu sors ou quand tu bosses tard...

— Bien entendu Lou, il est le bienvenu. Et puis tu l'as dit, ici c'est aussi chez toi...

— Oui, mais je tiens trop à toi. Je ne veux pas que ça te dérange et que tu n'oses pas m'en parler...

— Ne t'en fais pas c'est normal. Je comprends que tu aies envie de passer du temps avec Thomas, et avec ses parents qui vivent loin, je sais que c'est compliqué. C'est aussi pour ça qu'on a pris un appartement, pour être indépendante et pouvoir, par exemple, inviter qui on veut à dormir.

— Oui, mais je ne veux pas te gêner, que la présence de Tom t'incommode. Je te promets que ça restera occasionnel. Et le jour où tu en auras assez...

— No stress ma poule. Mange, ça va refroidir.

Comme ma maman.

✨✨✨✨✨

Le jeudi, je travaille jusqu'à dix-neuf heures à la boutique. Quand je sors, Thomas est là. Au même endroit que la dernière fois, il m'attend. Cette fois, plus de pudeur, je lance vite un au revoir à mes collègues et saute dans ses bras.

Nous marchons jusqu'à chez moi, main dans la main, sans gants malgré le froid. Gais. Heureux.

J'ai profité de ma pause à midi entre la fin de mes cours et le début de mon boulot à la boutique pour cuisiner du poulet à l'ananas, ma spécialité. Caro nous a mis la table avant de partir prendre son service et a même pensé aux bougies. C'est un amour.

Lorsque nous entrons dans l'appartement, je me sens subitement nerveuse. Tom allume les bougies et nous sert un verre de vin pendant que je fais cuire du riz pour accompagner le poulet qui réchauffe doucement.

— On trinque ?

Nous prenons place à table et je saisis le verre qu'il me tend. Nous les entrechoquons doucement, les yeux dans les yeux mais la profondeur que j'y lis me trouble et je me relève brusquement, à peine une gorgée de bourgogne avalée.

Impossible de rester simplement assise en face de lui, je remue dans tous les sens pour m'occuper et tromper l'anxiété qui me noue le ventre. Je range la vaisselle qui traîne sur l'évier, mélange le plat sur le feu, et surtout brasse beaucoup d'air. Thomas m'observe m'agiter un moment puis se lève, dérouté.

— Je peux faire quelque chose ? Tu as besoin d'aide ? me demande-t-il.

Je vois à sa mine surprise qu'il ne comprend pas mon attitude.

— Non, non ça va, j'égoutte juste le riz et on va pouvoir passer à table.

Debout contre l'évier, je l'entends se rapprocher doucement jusqu'à deviner sa présence dans mon dos, son torse à quelques centimètres de moi. Je sens son souffle saccadé et ma respiration s'accélère. Il pose ses mains sur mes hanches

— Lou... en fait, je n'ai pas vraiment faim...

Je pose la casserole et me retourne lentement pour lui faire face. Son regard brûle de désir et à ce moment, ma peur, ma nervosité s'envolent.

— Moi non plus.

Je passe les bras au tour de son cou et m'abandonne à sa passion. Ses lèvres descendent dans mon cou et il glisse ses mains derrière mes cuisses pour me soulever jusqu'à ma chambre où il me dépose délicatement sur le lit. Sans cesser de m'embrasser, il tente de m'enlever mon pull tandis que j'essaye de déboutonner son pantalon mais nous sommes gauches et nous n'arrivons à rien. Je le sens sourire contre ma bouche puis s'effondrer sur moi, secoué d'éclats de rire. Il roule à mes côtés sur le lit et je l'imite, contaminée par son hilarité. Calmés, nous restons quelques instants allongés, nos doigts enlacés, coupés dans notre élan certes, mais le stress évacué. Je comprends qu'il était aussi anxieux que moi.

Il finit pourtant par se redresser, et son beau visage a repris son sérieux. Il se lève et gardant ma main dans la sienne, m'attire à lui. Ses prunelles incandescentes fixées sur moi, il caresse mes cheveux, effleure mes joues puis m'embrasse à nouveau, mais cette fois avec beaucoup de douceur. Un frisson traverse mon corps entier tandis que ses mains descendent le long de mon dos et sur mes hanches, puis il attrape mon pull et me l'ôte. Je fais de même avec son sweat à capuche, ses yeux toujours rivés aux miens. Ses mains frôlent mon ventre lorsqu'il s'attaque à mon pantalon et à nouveau, une décharge d'électricité me parcourt. Mon cœur bat à très vite, mis à rude épreuve par la sensualité de cet instant.

C'est l'hiver et nous avons beaucoup de couches, notre petit jeu dure un moment jusqu'à ce que nous soyons en sous-vêtements l'un devant l'autre. Je frémis, à nouveau intimidée. Ce n'est pas rien de se retrouver presque nue devant un homme. Je pense à la cicatrice sur mon flanc droit, souvenir d'une assiette de soupe brûlante renversée. Ma tâche de naissance disgracieuse sur le bras. Mes quelques kilos en trop. Ma poitrine que j'aimerais plus généreuse. Je me demande ce qu'il voit, comment il perçoit mon corps dans la pénombre de ma chambre. Pourtant, son regard profond, intense me met en confiance, il me détaille avec attention et je me laisse aller à faire la même chose. Son corps non plus n'est pas parfait, ni bronzé, ni très musclé, mais je sais que je l'aimerai ainsi. Sa poitrine se soulève rapidement, au rythme de ses respirations. Ses lèvres se posent sur mon épaule et se promène doucement le long de mon corps, tandis qu'il s'agenouille devant moi, jusqu'à ma marque de brûlure qu'il embrasse, comme pour me dire « je me fiche de tes imperfections ». Il se relève et nous nous dévisageons quelques instants, paralysés par l'émotion qui se dégage de ce moment. Thomas se colle alors à moi et plonge sa langue dans ma bouche. Sans me lâcher, il nous entraîne sur le lit, mon corps sur le sien et finit de nous déshabiller.

✨✨✨✨✨

Poussés par la faim qui se fait finalement sentir, nous quittons mon lit et la chambre presque trois heures plus tard.

Je réchauffe le repas et nous dînons en silence, l'un en face de l'autre, sans nous quitter des yeux, les joues rouges et un sourire aux lèvres.

C'est le moment que choisit Caro pour rentrer. On l'entend claquer la porte, faire tinter ses clefs, jeter son sac et se racler la gorge, histoire de bien nous manifester sa présence. Elle sursaute en nous trouvant dans la pièce de vie, qui conjugue cuisine et salon.

Je suis en peignoir, Tom ne porte que son boxer et un tee-shirt, ce qui ne laisse guère de place à l'imagination quant à nos activités de la soirée.

— Oh, euh... vous êtes là ? Vous mangez à cette heure-ci ?

— Oui, on avait faim. Je jette un coup d'œil à Tom qui se mord les lèvres. Tu veux te joindre à nous ?

— Non merci, je prends juste un verre d'eau et je vais me coucher. Je suis épuisée.

Elle profite du moment où Thomas se lève pour débarrasser nos assiettes pour me lancer un regard interrogateur. Je lui réponds avec un sourire, elle m'en renvoie un à son tour. Communication non verbale, la spécialité de Caro.

— Bonne nuit ! fait-elle en quittant la pièce. Je suis heureusement la seule à avoir capté son clin d'œil.

Nous attendons qu'elle quitte la salle de bain pour aller nous brosser les dents, je n'oublie pas de programmer le réveil à six heures trente car nous avons tous les trois cours à huit heures demain, puis nous nous allongeons dans mon lit, face à face.

— Lou... souffle Tom en jouant avec une des bretelles de ma nuisette en coton. Tu veux bien enlever ça ?

— Pourquoi ? Tu veux encore...

— Non, j'adorerais, mais je suis à bout de force là, tu m'as épuisé, sourit-il.

— Petit joueur...

— Parce que toi t'es encore en forme ?

— Non, je te taquine. Mais alors quoi, elle ne te plaît pas ma chemise de nuit ? Je n'ai pas encore les moyens d'investir dans la lingerie en soie.

— Mais non, c'est pas ça... C'est juste que j'ai envie te sentir contre moi. Te sentir complètement.

Je me débarrasse de ma chemise de nuit tandis qu'il enlève aussi son tee-shirt et je pose la tête au creux de son épaule, mon bras sur sa poitrine et nos jambes entrelacées.

Il pousse un soupir rauque de contentement. J'apprécie moi aussi le contact de sa peau chaude contre la mienne. Sa main gauche caresse mon dos, il embrasse mes cheveux.

— Merci pour ton invitation et cette soirée magique.

— Je suis heureuse de dormir avec toi.

— Moi aussi.

Je suis déjà presque endormie quand il ajoute dans un murmure :

— Je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi...

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