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O4

Des sifflements et des appels, émis par des voix tantôt rauques ou bien nasillardes et dans des murmures, pour ne pas être repéré par les gardes qui se trouvaient en haut des escaliers, se faisaient entendre depuis de longues minutes dans la prison.

Adalynn poussa un long soupir, agacée et irritée d'entendre maintenant le bruit de bouts d'os frapper contre les barreaux.
Les prisonniers tentaient par tous les moyens de faire approcher le gardien des clefs, qui n'était autre qu'un petit chien aux poils gris. Assis tranquillement sur une des marches en pierre, le trousseau des objets tant convoités dans la gueule, il ne tenait pas compte des flatteries et de la nourriture qu'on lui tendait.

La rousse releva son chapeau qu'elle avait laissé glisser sur le l'arête de son nez et se mit vivement debout sur ses deux pieds. Elle enroula ses doigts autour des barreaux rouillés qui donnaient sur la cellule voisine. Dans cette dernière se trouvait un vieil homme allongé aisément contre le mur et qui ronflait d'une force dont elle ne l'aurait pas cru capable. Essayant de faire impasse sur son son et d'avoir l'attention des autres plus loin, elle leur fit divers signes et lança plusieurs interjections. Mais avec le boucan qu'ils créaient tout seul ils ne semblaient même pas la remarquer.

- Hé les idiots ! finit-elle par s'exclamer en haussant la voix.

Les prisonniers arrêtèrent enfin leurs actions et tournèrent simultanément la tête en sa direction avec un air stupide sur le visage.

- Vous ne comprenez pas que cela ne sert à rien. Ce brave chien à été éduqué pour ne pas répondre à vos demandes.

Quelques secondes silencieuses s'écoulèrent avant qu'ils ne se remettent à appeler l'animal.

- Par ici ! Petit petit ! Gentil toutou !

Les yeux de la jeune femme roulèrent dans leurs orbites et elle se replaça dans le fond de sa cellule. Son regard capta le ciel bleu qui se dessinait par la petite fenêtre de sa cellule. Trop haute pour qu'elle puisse l'atteindre complètement, elle se mit tout de même sur la pointe des pieds et réussit à apercevoir un bout de la mer et quelques mouettes qui volaient au dessus.

Elle n'avait aucune idée de combien de temps elle allait devoir rester ici à moisir dans cette cage en compagnie d'abrutis. Il était bientôt midi et cela allait faire 19 heures qu'elle se trouvait là. Son ventre se mit à gargouiller plus fort que la première fois et elle poussa un grognement. Le bol et le morceau de pain qu'on lui avait déposé plus tôt trônaient toujours un peu plus loin, intact et n'ayant pas bougé d'un centimètre.
Plutôt rester affamée que de toucher à cette chose qui ressemblait à tout sauf à de la nourriture convenable, pensa t-elle. Elle n'avait but que le gobelet d'eau.

Maudissant James Norrington et lui souhaitant les pires malédictions qu'elle connaissait, elle croisa ses bras contre sa poitrine et décida de continuer de prendre son mal en patience en fermant ses paupières.

[...]

Des bruits de pas se firent entendre en haut et instantanément Adalynn réouvrit ses yeux. Une tunique rouge apparut en premier, suivit d'une deuxième qui tenait un nouveau prisonnier. Ce dernier était vraisemblablement inconscient car il avait la tête baissée sur sa poitrine, ses cheveux coiffés de nombreuses dreadlocks cachant la moitié de son visage. On le tirait en avant tandis que ses bottes traînaient derrière lui en laissant des sillons sur le sol rempli de poussière et de sable.

Il tomba lamentable dans sa cellule comme un pantin désarticulé, son tricorne volant un peu plus loin. Adalynn l'aurait cru presque mort si elle ne l'avait pas entendu marmonner quelque chose de totalement absurde qui n'avait ni queue ni tête.
Cependant il n'émit plus aucune autre réaction ni parole par la ensuite.

Les soldats disparurent aussi vite qu'ils étaient apparus, replongeant la prison dans un silence pesant. Le chien avait également disparu depuis une bonne heure et de ce fait les prisonniers avaient arrêté leurs agaçants sifflements.

C'est alors que James Norrington en personne fit son apparition quelques minutes plus tard.
La surprise se peignit tout d'abord sur le visage de la jeune femme avant que la colère ne prenne le dessus. Ses nerfs étaient maintenant en ébullition et elle savait pertinemment qu'elle n'allait pas pouvoir supporter de rester encore ici, ni entendre ses moqueries et ses paroles dédaigneuses à son encontre.

Il se planta devant sa cellule, la fixant à travers les barreaux tandis qu'elle se mettait debout en épousettant sa veste.

- Sortez moi de là, dit-elle immédiatement avec fermeté.

Visiblement déçu du ton qu'elle continuait d'adopter avec lui, il poussa un petit soupir. Il avait pensait, avec absurdité il le reconnaissait, que passer plusieurs heures là dedans aurait pu changer la manière dont elle le considérait et la ferait réfléchir. Mais c'était le contraire, comme il s'en était douté après mûre réflexion.
Adalynn fit un pas de plus, montrant son impatience.

- J'apprécierais que votre demande soit un peu plus cordiale et respectueuse.

- Sortez moi de là. S'il vous plaît, ajouta t-elle après quelques secondes.

Le Commodore sortit alors une clef de sa poche et ouvrit sa porte. Il avança ensuite sa main pour lui attraper une nouvelle fois le bras pour la guider mais elle se déroba immédiatement, les lèvres pincées.

- Soit je ne vous toucherais pas, mais ne me faites pas regretter de ne pas vous avoir passé les menottes.

- Je ne suis pas une criminelle. Et je ne suis pas une voleuse. Je ne m'enfuierai pas stupidement  si c'est ce que vous pensez.

- Bien.

Il passa devant elle et elle le regarda disparaître, les sourcils froncés, en haut des escaliers avant de se décider à le suivre. Elle retraversa les sombres couloirs en prenant soin de garder plusieurs centimètres de distance entre eux. À un moment elle ralenti ses pas et se planta devant une sorte d'armurerie où étaient entreposés tous les biens confisqués des prisonniers.

- Attendez ! J'exige que l'on me redonne mes effets personnels.

Elle se mit à tirer les barreaux mais la porte était bien évidemment fermée.

- Vous n'avez rien à exiger tant que vous ne serez pas sorti de ces lieux, répondit James en revenant sur ses pas.

Mais sous le regard fixe de la rousse, il récupéra ses affaires. Mais au lieu de les lui donner il reprit sa marche rapide, ignorant les protestations qui jaillirent dans son dos.
Aussi têtu qu'elle l'était, Adalynn savait bien qu'elle ne pourrait pas contrer ses paroles.

Ils sortirent du Fort et, enfin libre, Adalynn inspira un grand coup en s'étirant. Elle se tourna ensuite vers James et d'un geste sec elle reprit ses affaires. Il ne sembla pas s'offusquer de ses manières, car il les connaissait que trop bien. Mais il gardait toujours cet air strict sur son visage.

Sa journée avait plutôt bien commencé, il avait été enfin gradé mais sa révélation à propos de l'affection qu'il portait à la fille du Gouverneur Swann s'était avérée être un échec total quand elle avait basculé, évanouie, par dessus les murailles du fort. Un pirate l'avait sauvé de la noyade et malgré son acte de bravoure il l'avait arrêté. Et même après ce léger contentement, il lui restait toujours un arrière goût de défaite.

- Qu'allez vous faire maintenant ? Encore voguer sur les eaux sans directive précise ?

- Ce ne sont pas vos affaires, répliqua Adalynn en terminant d'attacher sa ceinture avec son épée autour de sa taille.

La jeune femme rajusta son chapeau, ajusta le col de son manteau et tourna les talons sans aucune autre parole.
Sentant toujours le regard du Commodore dans son dos, elle ralentit son pas, soudainement en pleine réflexion.

Parfois elle se surprenait à ressasser le passé, à penser avec une certaine mélancolie à sa vie d'avant, à son enfance. Quand tout allait parfaitement bien et que l'ombre de son oncle se dessinait toujours auprès de la sienne quand le soleil se couchait dans leurs dos.
Pour James c'était des souvenirs plus ou moins agréables, des jeux d'enfants puis des discutions et quelques promenades à ses côtés. Elle se souvenait de leur dernière discussion, avant qu'elle ne disparaisse. Âgés tout deux de 17 ans, il lui avait fait part de son souhait d'être dans la marine royale, enfin décidé de suivre complètement les traces de son père. Quand cela avait été son tour de lui confier ses projets futurs, elle n'avait qu'haussé les épaules sans rien dire.

Pourtant aujourd'hui ils avaient grandi et changés, il avait changé et elle ne retrouvait plus ce qui, autrefois, lui avait permis de lui accorder son amitié. Elle aussi avait changé, pas pour le mieux elle le concevait, mais tout de même pas comme il la voyait depuis quelques années.

Mais le passé restait le passé et elle ne devait plus y penser. C'était un des objectifs qu'elle s'imposait depuis quelques temps, malgré le fait qu'elle avait encore légèrement du mal à s'y adapter.

Et elle se résolu finalement à ne pas se retourner et continua alors son chemin en direction des pontons de bois, la tête haute et le regard porté sur son navire.


Yo ho les amis !

J'espère que vous avez aimé ce nouveau chapitre !

Bien évidemment je suppose que vous avez tous remarqué le petit "cameo" de Jack Sparrow hehe!
D'ailleurs pas de panique il sera bientôt de retour, et pour de vrai cette fois-ci. (je ne voulais pas l'introduire dès le début)

Adalynn quitte de justesse Port Royal avant que Barbossa ne vienne ficher le bazar x)

Ah et juste je voulais mettre quelque chose au clair par rapport aux jumeaux Ramos.
Dans le chapitre deux j'ai remarqué que vous étiez beaucoup à avoir compris que c'était deux garçons mais non c'est une fille (Emely) ET un garçon (Peter) :')
Excusez moi si ce n'était pas bien expliqué, mais je pense que au chapitre suivant ça a été plus compréhensible (i hope) !

A très vite pour la suite !

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