Chapitre 6
« Comment en est-on arrivé là ? », pensai-je de dépit face à l'ambiance pesante à table et les cinq personnes présentes avec moi complètement silencieuses.
Quelques heures plus tôt
La nuit était tombée et seule la pâle clarté de la lune éclairait le chemin de terre. Une silhouette avançait d'une démarche assurée sous la voute céleste, se laissant guider par les étoiles et le faible éclairage de l'astre blanchâtre. Ses pas l'amenèrent vers une maison au bord d'un chemin de terre, entre des champs et une forêt, d'autres demeures se situant dans les alentours. Il s'approcha de celle-ci, les lumières du salon se déversant à l'extérieur dans le jardin, témoignage de vies présentes dans cette masure et illuminant les buissons sous les fenêtres, une camionnette sur le côté ainsi que l'étroit chemin de pierres s'étendant du portillon jusqu'à l'embrasure de la porte.
L'inconnu s'approcha de la clôture, curieux de la trouver en bien meilleure état que la dernière fois qu'il était venu.
« Qui sont ces péquenots chez moi ? », marmonna-t-il dans le vent.
Il poussa le portillon et s'engagea sur le chemin, se dirigeant vers la porte. D'un regard il balaya les alentours, constatant les changements opérés sur le jardin et sur l'habitation. Il finit par toquer à la porte, attendant patiemment sur le seuil de sa propre maison. Des pas précipités se firent entendre et la porte s'ouvrit sur un drôle d'énergumène.
« Solius !! Tu-, commença-t-il avant de se figer devant l'étranger, Vous êtes qui ??? »
Celui-ci fronça légèrement les sourcils, accentuant l'air renfrogné sur son visage ainsi que les quelques rides le parsemant. Malgré ses cheveux grisâtres, son apparence semblait le rajeunir, lui donnant seulement la quarantaine. Et plus important encore, aucune oreille ou corne de chèvre n'était visible sur sa tête. Bien au contraire, il possédait des oreilles bien rondes, bien humaines.
Ce détail n'avait pas échappé aux yeux attentifs de l'hybride qui avait ouvert la porte.
« Je suis le propriétaire de cette demeure », répliqua l'inconnu, resserrant sa prise d'un air assuré sur son sac à dos vieilli par les ans sur son épaule.
Son interlocuteur écarquilla les yeux avant d'éclater soudainement de rire devant une telle absurdité.
« HAHAHAHA !!! N'importe quoi ! Et puis quoi encore ? Et moi, je suis le maire de la Ville ! Mais bien sûr ! C'est qui le vieil ermite descendu de sa montagne devant la porte ?, se moqua le jeune homme.
- Mais je vous assure que-, tenta l'humain.
- Très drôle ! Comme si j'allais continuer à écouter d'autres âneries de votre part !
- Vous laissez souvent la parole à vos invités ?
- Seulement quand ils ont la gentillesse de ne pas clamer la maison comme la leur.
- Vous êtes insupportable.
- C'est vrai que vous, vous êtes une personne charmante », renchérit le jeune homme aux cheveux argentés sur un ton ironique.
Ainsi s'engagea une conversation houleuse entre les deux. Fort heureusement, celle-ci fut interrompue par les exclamations d'une petite fille, attirée par le bruit.
« Tonton ! Tonton ! », s'écria la petite en courant vers la porte d'entrée avant de s'immobiliser devant l'inconnu.
Le dit oncle tourna la tête dans sa direction, curieux de la voir apparaître, arrêtant les deux hommes dans leur dispute verbale.
Finalement, l'enfant, effrayée par l'air assombri de l'inconnu, prit ses jambes à son cou, clamant des « Papa, papa » tout en se précipitant dans la cuisine.
« Woah, vous faites même peur aux enfants, z'êtes sûrs que vous n'êtes pas le Père Fouettard en fait ?, remarqua le tuyaurien.
- Votre blague est décidément de très mauvais goût, reprocha l'humain.
- Pas aussi mauvaise que votre déclaration », renchérit l'hybride.
Le vieil homme à l'apparence rajeunissante s'apprêtait à répliquer lorsque du mouvement en arrière-plan attira son regard. Une autre personne sortait de la cuisine, dont la main était tirée par la petite fille. Elle le pointa du doigt avant de se cacher derrière son père en s'accrochant à sa jambe, l'autre homme leva la tête et leurs yeux se croisèrent.
Un silence de mort tomba sur la maison. L'hybride à la chevelure argentée tourna la tête vers celui aux cheveux blancs, ouvrit la bouche puis la ferma, sentant l'atmosphère sous tension. Aucun des deux visages ne trahissait quoi que ce soit, uniquement une bataille de regards silencieuse. Personne ne sut combien de temps s'écoula dans cette ambiance électrique jusqu'à ce qu'une personne arrive de manière opportune.
« Que se passe-t-il ici ?, demandai-je, confus, en apercevant un inconnu sur le palier de la porte.
- EUUUUUUUH, lâcha un FuryFuryus gêné.
- Bonjour, déclara l'humain en se tournant dans ma direction, décrochant son regard de celui de mon mari.
- Bonjour Monsieur. Je suis Solius, qui êtes-vous ?, m'enquis-je, tout en replaçant Lims correctement dans mes bras et en m'avançant pour tendre la main en signe de bienvenue.
- Je m'appelle Perceval, enchanté de vous rencontrer, se présenta le nouveau venu en serrant très promptement ma main avant de rétracter la sienne.
- AH », lâchai-je face à l'aveu abrupt.
Je me ressaisis rapidement, ne souhaitant pas laisser un autre silence prendre place comme celui auquel j'avais assisté en arrivant.
« Ravi de vous rencontrer enfin Monsieur Perceval, saluai-je poliment, qu'est-ce qui vous amène ici ? »
Tout en posant cette question, je me dirigeai vers la porte et poussai FuryFuryus d'un coup de pied qui s'éloigna en grommelant.
« Entrez, entrez, déclarai-je à toute vitesse, l'interrompant dans sa réponse.
- Merci bien, remercia-t-il, vous êtes bien plus poli que votre... ami... »
Son ton très acerbe, presque condescendant, me rappelait beaucoup celui de Vernon.
Lenny, quant à lui, proche de la cuisine, fronça les sourcils, avant de prendre Lya et de l'emmener avec lui à l'étage.
Pour ma part, je me dépêchai de déposer Lims sur le canapé qui s'empressa d'en descendre et de se diriger sur ses petits pieds vers l'escalier, montant à l'étage. J'enlevai ensuite mes chaussures et mon manteau puis pivotai vers l'homme détaillant le salon de ses yeux perçants.
« Souhaitez-vous quelque chose à boire Monsieur Perceval ?, proposai-je poliment.
- Auriez-vous du thé ?
- Bien entendu. Lequel souhaitez-vous ?
- Qu'importe. Du thé simple de préférence, affirma-t-il, tout en posant son sac au sol.
- D'accord. Vous pouvez vous asseoir à la table du salon en attendant. Je reviens dans un instant »
Je me précipitai dans la cuisine et commençai à préparer un thé à la vanille pour plusieurs personnes, contournant FuryFuryus, qui buvait encore son immondice, accoudé contre les casseroles.
« FuryFuryus, l'interpelai-je d'une voix basse.
- Hmm ?
- Qu'est-ce qui s'est passé avant que je n'arrive ?
- Oh... Et bien. Ce péquenot ne s'est même pas présenté quand il a toqué à la porte et il a déclaré que cette maison était la sienne. Comment étais-je censé savoir ??, marmonna-t-il.
- Ce n'est rien. Ce n'est pas grave, le consolai-je.
- Et sinon, lorsque Lenny et lui se sont vus, l'atmosphère est devenue vraiment lourde. Je ne savais plus quoi dire, j'avais l'impression que quelque chose allait exploser, continua-t-il, heureusement que tu es arrivé à temps Solius.
- D'accord, merci FuryFuryus », lui dis-je avant de verser le thé dans trois tasses.
Je les plaçai sur un plateau puis retournai dans le salon, déposant les récipients sur la table, une devant Perceval qui se trouvait ironiquement à la place de Lenny, une à ma place, en face de lui, et une dernière à côté de moi.
« Je suis désolé si le thé à la vanille ne vous plaît pas, il nous en reste peu. Seulement celui-ci ou celui au saucisson », précisai-je, légèrement penaud.
Une grimace de dégoût se forma sur le visage de mon interlocuteur à la mention du mot « saucisson ».
« Ceux qui boivent le thé au saucisson doivent sûrement avoir perdu le sens du goût, remarqua-t-il avant de prendre une gorgée de thé, très bon. Merci, cela me convient »
Je hochai la tête, soulagé de savoir que la boisson lui plaisait.
« Puis-je savoir sinon la raison de votre venue ?, interrogeai-je alors que je m'installais.
- Eh bien, je suis rentré chez moi, déclara-t-il sur un léger ton de reproche en haussant un sourcil, c'est plutôt à moi de vous demander ce que vous faites ici.
- Oh euh, loin de moi l'idée de vous virer de chez vous Monsieur Perceval mais c'est la déesse Clopélius qui m'a fait réincarner ici. Et comme tout le monde m'a dit que vous n'habitiez plus ici depuis belle lurette, j'ai emménagé dans cette maison.
- Hmm, je vois, fit-il, pensif, Lenny ne vous a-t-il rien dit ?
- Euh, si. Enfin, non. Pas au début. J'ignorais complètement que quelqu'un avait vécu ici avant moi. Lenny vivait dans la maison d'à côté à la base et il est venu m'aider lorsque j'ai emménagé », racontai-je patiemment, me remémorant ces drôles de souvenirs.
L'humain ne pipa mot, se contentant de réfléchir silencieusement. Je jetai alors un coup d'œil à la tasse posée à côté de moi et soupirai longuement. J'aperçus FuryFuryus sortir de la cuisine à ce moment-là, Perceval étant dos à lui. Il tourna la tête vers moi et je montrai discrètement du doigt le récipient. Il sembla comprendre mon message et monta les marches avec sa monstruosité au saucisson dans la main.
Me concernant, je fixai sans rien dire mon thé, hésitant à prendre la parole.
« Monsieur Perceval, repris-je, le faisant lever ses yeux vers moi, que voulez-vous faire dans ce cas ?
- Eh bien, je suis chez moi non ?
- Euh en effet mais..., tentai-je maladroitement.
- Bien, alors je vais rester ici », conclut-il.
Sa témérité et sa sans-gêne me laissèrent sans voix. J'allais répliquer lorsque des pas se firent entendre dans les escaliers, montrant un Lenny peu ravi. Enfin, son visage ne montrait aucune émotion mais j'avais appris à le lire après douze années en sa compagnie.
Il se dirigea dans notre direction avant de s'asseoir à côté de moi, devant la dernière tasse, faisant légèrement sursauter Perceval face à son apparition soudaine.
« Monsieur Perceval va rester ici, déclarai-je brusquement à mon époux.
- Ah oui ?, lâcha-t-il nonchalamment, prenant une gorgée de son thé, ne jetant même pas un regard à l'humain en face de lui, eh bien, il n'aura qu'à dormir sur le canapé.
- Lenny !, m'insurgeai-je face à sa réponse déconcertante, l'autre homme ayant haussé un sourcil à celle-ci, voyons, c'est un invité.
- Et où peut-il dormir dans ce cas ? Je te rappelle qu'il n'y a que trois chambres de disponible, sachant que celle de Lims est en travaux donc indisponible. Ou alors, il dort avec FuryFuryus en attendant de trouver une solution », proposa de manière neutre mon mari, me regardant.
Je poussai un soupir de lassitude face à ce dilemme.
« Monsieur Perceval, cela vous dérangerait-il de dormir dans la même chambre que mon ami ?, m'enquis-je.
- Ou sur le canapé », renchérit Lenny, une pointe de sarcasme dans la voix.
Je lui fis les gros yeux face à sa proposition et lui donnai un coup sur la tête.
« Ne fais pas ton FuryFuryus pitié, marmonnai-je à son encontre.
- Ma foi..., nous interrompit l'humain, ne relevant pas les piques de mon compagnon, le canapé m'a l'air d'être un bon compromis.
- Je vais chercher les couvertures, affirmai-je en me levant avant de me faire devancer par mon partenaire.
- Je m'en occupe », annonça-t-il tout en quittant la table et en montant à l'étage.
Je restai bêtement debout, face à ma tasse. Je me ressaisis et posai une question à l'autre personne :
« Souhaiteriez-vous rester pour dîner également Monsieur Perceval ?
- Pourquoi pas », répondit-il en sirotant son thé.
Je le laissai alors boire sa boisson en toute tranquillité et me dirigeai vers la cuisine afin de préparer le repas.
Deux bras enlacèrent brusquement ma taille et une voix que je connaissais parvint à mes oreilles :
« As-tu besoin d'aide Solius ?
- Oui Lenny. J'aimerais bien que tu me coupes les oignons et l'ail, lui répondis-je.
- D'accord »
Son ton détaché, emplein de tristesse, me surprit.
« Ça va aller ?, m'inquiétai-je, tout en surveillant du coin de l'œil la cuisson des pâtes.
- Oui, ne t'en fais pas, me murmura mon époux.
- Lenny..., soupirai-je, si tu veux en parler, n'hésite pas. Je suis là pour toi.
- D'accord, merci Solius », me remercia-t-il tout en découpant les légumes.
La préparation du dîner se déroula tranquillement et lorsqu'il fut prêt, je l'apportai à table. Mon compagnon amena une cinquième chaise, la plaçant en face de Lims, à côté de FuryFuryus et Lya. Perceval se déplaça alors pour s'installer sur ce siège.
Pour ma part, tandis que Lenny amenait les autres plats, je montai les escaliers, appelant les deux autres :
« FuryFuryus, Lya, à table »
Les deux surgirent comme des fous et se précipitèrent vers les escaliers, les descendant comme des pachydermes, faisant sursauter l'humain.
Lims, quant à lui, se dirigea tout doucement vers moi, d'un pas titubant. Je le pris dans mes bras, rejoignant la famille à table. Je posai le petit sur sa chaise-haute et me mis à servir le repas.
Lenny nous rejoignit, s'asseyant sans un bruit. Ceci dit, personne n'osa ouvrir la bouche en présence du nouveau venu. La tablée, d'habitude si joyeuse, était devenue d'un silence morbide.
« Comment en est-on arrivé là ? », pensai-je de dépit face à l'ambiance pesante à table et les cinq personnes présentes avec moi complètement silencieuses.
Mon ami FuryFuryus marmonna quelque chose avant de se taire, se contentant d'apprécier le repas sans un bruit pour une fois.
Un coup retentit subitement à la porte, rompant le silence oppressant. Je me levai promptement et me dirigeai vers l'entrée. J'ouvris alors la porte pour tomber sur une tête connue.
« Roubille ??, lâchai-je, interloqué, que fais-tu ici ?
- Bonsoir Solius ! Je ne fais que passer pour te transmettre un message. Tout le village est au courant du retour de Monsieur Perceval, alors on a décidé de lui organiser une petite fête au centre du village demain soir. Dites-lui de venir. Et vous aussi !, s'enjailla-t-elle.
- Euh d'accord, merci Roubille, je lui transmettrai le message », acceptai-je.
Celle-ci hocha la tête, me souhaita un vague bonsoir puis partit en trottinant, la queue de sa petite belette, enroulée autour de son cou, se balançant au gré de ses mouvements.
Je retournai dans le salon, après avoir fermé la porte, et annonçai à tout le monde tout en me rasseyant :
« Il y aura une fête du village demain soir dédiée à monsieur Perceval. Nous sommes tous invités.
- Ça va être marrant, gloussa mon colocataire.
- On peut venir ?, s'enquit Lya avec des yeux de chaton.
- Bien sûr, consentis-je, il y aura d'autres enfants, tu pourras aller jouer avec eux. Lims aussi.
- Chouette ! Merci ! », s'exclama ma fille d'un air joyeux, mangeant le reste de son assiette avec appétit.
La personne concernée par les réjouissances ne dit cependant mot, un air pensif sur le visage.
Le reste de la soirée se déroula assez silencieusement. FuryFuryus partit faire la vaisselle, Lenny emmena Lya et Lims se coucher, l'heure étant assez tardive.
« Passez une agréable nuit, monsieur Perceval, souhaitai-je à l'homme, qui s'était assis sur le canapé, au milieu des coussins amenés par mon époux, un livre à la main.
- Merci beaucoup. Passez également une bonne nuit », me répondit-il d'un hochement de tête.
Je rejoignis alors ma chambre à l'étage, après avoir pris une douche assez rapide, et m'assis sur le lit, attendant l'arrivée de mon mari.
Celui-ci ne tarda pas à se montrer, un vague « bonne nuit » lancé derrière lui par mon ami qui passait dans le couloir. Il ferma la porte, ignorant les paroles de mon colocataire.
« Lenny, dis-moi ce qui ne va pas, le suppliai-je tendrement, lui prenant la main après qu'il s'est changé.
- Je..., hésita-t-il, c'est que... »
Il poussa un long soupir avant de s'asseoir à côté de moi, resserrant sa main dans la mienne.
« Je... C'est dur Solius, je ne voulais pas qu'il revienne. Le revoir me rappelle ce sentiment de trahison et d'abandon que j'ai ressenti lorsqu'il est parti... Je ne sais plus quoi faire Solius..., m'avoua-t-il, quelques larmes coulant le long de ses joues.
- Lenny..., murmurai-je en lâchant sa main et en venant prendre son visage en coupe, essuyant les gouttes sur ses joues, tu n'as pas à t'en faire. Je ne t'abandonnerai jamais. Ni Lya, ni Lims, ni moi ne te laisserons derrière nous... Sauf la mort bien entendu, mais j'espère pouvoir passer encore de longues années à tes côtés. Je pense qu'il va falloir que tu me supportes longtemps, je ne compte pas t'abandonner. D'accord ?
- Oui... Merci Solius..., me remercia-t-il, tout en prenant ma main, un léger sourire sur le visage.
- Tu n'as pas à me raconter ce que tu as vécu avec Perceval. Je serai là si tu veux m'en parler, mais je ne veux pas que tu te forces. Tout comme tu n'as pas à t'imposer ce fardeau, tu n'as pas à te forcer à lui parler si cela te blesse Lenny. J'essayerai de trouver une solution. Dans le pire des cas, nous n'aurons qu'à déménager ailleurs, nous trouverons bien une autre maison, du moment qu'on est tous ensemble, ça me va, déclarai-je en souriant doucement, continuant de caresser sa joue.
- Solius... Je suis tellement heureux de t'avoir à mes côtés... Je t'aime tellement », me confessa-t-il tout en déposant un baiser léger et chaste sur mes lèvres.
Je rougis fortement, mes oreilles battant dans le vide à cause de la gêne.
« Moi aussi Lenny je t'aime », confiai-je d'une toute petite voix, faisant rire mon époux.
Il me lâcha, un sourire toujours aussi doux sur ses lèvres, et s'allongea sous la couette. Je le suivis et me calai dessous. Je sentis ses deux bras entourer ma taille et me rapprocher de lui. Sa tête vint se caler dans mon cou et je caressai tendrement ses cheveux d'un air apaisant. Je posai un baiser affectueux sur son front, lui souhaitant une bonne nuit. Sa prise sur ma taille se resserra en réponse, et un « bonne nuit » à peine audible se fit entendre. Je fermai alors les yeux et me laissai emporter par un doux sommeil.
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Coucou !
Désolé pour le retard. Ceci dit... Désolé mais il y aura à nouveau un chapitre suivant. Mais promis, tout devrait se terminer au chapitre 7 normalement !
J'espère que celui-ci vous aura plu en tout cas UwU. Et oui, je déteste Perceval !!! Je ne l'aime vraiment pas ! Quel personnage antipathique !! è-é.
Néanmoins, les choses intéressantes ne se passeront que dans le chapitre suivant mouéhhééh. J'ai hâte *rire machiavélique*.
Sinon, je vous souhaite une bonne journée et à la prochaine !
FF
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