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𝓞𝓾𝓿𝓻𝓮 𝓵𝓮𝓼 𝔂𝓮𝓾𝔁 !




𝕐𝕦𝕘𝕒 𝕡𝕠𝕧 :

J'observais la classe de loin, l'entrainement héroïque était vraiment épuisant aujourd'hui. J'en avais marre de ce cours éprouvant, mais je ne pouvais pas abandonner mon rêve, je ne pouvais pas abandonner ma famille.

Mon regard se posa sur lui. Lui et son sourire angélique à deux balles, lui et son espoir de sauver le monde avec le sourire. Lui qui m'énerve à rêve d'un monde utopique. Je le déteste, lui qui a décidé de fermer les yeux et de sourire au monde.

Il devrait me comprendre mieux que les autres, pourtant nos alter ne nous appartiennent pas ! Nous les devons à quelqu'un mais il s'obstine à vouloir se terrer dans son mensonge. Lui qui a été victime de la vie, qui a souffert de son manque d'alter. Il sourit comme un idiot à torts et à travers.

Je le déteste, il me fout les boules !

Je pars rageusement vers les vestiaires et commence à retirer mon costume. Dans le miroir que j'ai posé sur la porte de mon casier, je peux apercevoir son visage froissé. Je souris à cette vision pathétique, il ose s'inquiéter le bâtard.

"-Il y a quelque chose qui ne vas pas Yuga-kun ?"

Depuis quand il m'appelle par mon prénom lui ?

"-Tout va bien Midoriya-chi, je suis juste un peu fatigué."

Ma voix était un peu sèche, sa gentillesse me soule. Son sourire m'énerve. Sa voix m'irrite. Son regard inquiet m'achève.

Il me laisse passer et je rejoins directement le dortoir. Les cours sont finis, je vais pouvoir me reposer seul dans ma chambre. Chambre vide et remplis de souvenir plus ou moins douloureux. J'attrape le petit bous de tissus qui trainer sur mon lit. Je suis peut-être trop vieux pour un doudou, mais c'est tout ce qu'il me reste. Je m'endors sans m'être mis en pyjama, sur le sol dur de ma chambre.

***

Je suis réveillé en sursaut par une effroyable impression de perdre la vie. J'ai bien cru mourir. Dans mon rêve, comme à chaque fois, je me fais transpercer le cœur de part en part sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Je sanglote dans mon coin, seul encore une fois. Personne ne me vois, personne ne m'entend, je suis pitoyable. Je prends tout de même là peine de me lever et de remarquer que j'ai dormi une nuit complète, huit heures. Il est deux heures du matin. J'envoie ce message qui me vaut tout le dégout et l'aversion que j'ai pour moi-même. Tout mon mal-être réside dans ce message, dans ce contact créé spécialement pour cacher mon jeu. Ce jeu infâme ou hypocrisie et le mensonge en sont les règles mère.

Je me risque à quitter ma chambre pour rejoindre les pièces commune du bas. Je fais de mon mieux pour être discret. Mais je suis vite repéré par un petit groupe qui remonter les escaliers. Je leur lance un fin sourire et passe à leur côté. Je remarque le regard appuyé de ce putain de buisson qui garde cette lueur de pitié dans les iris émeraude. Il me fera chier jusqu'au bout.

***

Ce sont les vacances, je passe mon temps en patrouille comme mes autres camarades de classes. La seule différence entre eux et moi ce sont les horaires, je suis de nuits et eux de jour. La fatigue s'accumule et je n'arrive toujours pas à m'endormir ans me réveiller vingts minutes plus tard. Mes craintes grandies de jour en jour et ce putain de Deku m'emmerde encore plus. Sa pseudo-inquiétude me les brise et je me sens de moins en moins bien avec les autres. Les échanges d'informations avec la ligue me bouffe toujours plus et rester avec les autres me déchire. Je ne suis pas spécialement proche de tout le monde, mais savoir que je cause de grave "accident" et que des gens innocents sont blessés me hante.

La seule chose qui compte pour la ligue, c'est la chute du monde héroïque. Leur politique porte sur le chaos et la mort. Je ne suis pas dans leur monde ni dans celui des héros, je ne suis qu'une merde qui a était victime de la société et des vilains qu'elle a engendrés.

Je relève la tête lorsqu'une touffe verte au sourire agaçant passe à mes côtés, je le suis du regard. Mon visage est contracté, mon corps crie la haine que je voue à sa personne. Rien n'est plus dégoutant qu'un héros qui ne peux sauver personne.

Je m'écroule sur mon lit, à peine une demi-heure que j'avais fini de travailler avec l'agence qui m'a pris en stage que mon alarme sonne. Une catastrophe dans notre secteur. Je sors en courant avec mes camarades, on a tous été appelés à l'aide. Sur place, il y a déjà Endeavor, Shoto, Katsuki et Izuku. Je communique mon arrivée sur le site à CE contact et je rejoins les équipes d'évacuation.

Le sol tremble et je me sens emporté vers le bas.  Tout est noir, je ne vois plus rien. J'étais loin des zones de combat, je ne comprends pas pourquoi tout à coup, je deviens une victime de cette attaque organisée par la ligue. Je sens un bras puissant m'attraper, je ne vois toujours rien, mais je le sens, je l'entends, ce bâtard m'a sauvé.

Je sens le sol sus mes pieds, les héros et les civils qui courent et hurle autour, mais je ne vois plus rien. Je commence à m'inquiéter sérieusement là, ma respiration se coupe. L'air ne circulent plus. Je tremble, j'ai la tête qui tourne, ma bouche est pâteuse. Tout s'accélère. Et d'un coup, tout s'arrête. Une bouche s'est posé contre la mienne, elle joue avec mes lèvres et en demande davantage. Je ne sais pas où nous étions, mais je m'en fiche pour le moment, je profite de ces lèvres douce et chaleureuse qui quémande mon attention. Je laisse sa langue se joindre à la mienne, nous ne sommes pas très expérimentés, mais notre maladresse rend le tout d'autant plus réel. Ce n'est pas un rêve, c'est la réalité.

De plus en plus, nous recommençons toujours plus avide. L'urgence qui gronde autour ne me préoccuper pas, je voulais juste savourer ce moment parfait de tendresse. Une tendresse que j'ai rêvée, que j'ai envié, que je touche du bout des lèvres. Une main se glisse sur mon corps me collant contre ce torse rassurant et musclé, les mains dans mon dos descendant, parcourant, découvrant mon corps avide de ce contact.

Nous nous séparons à regret, nos corps sont toujours très proches, mais mon bonheur pris fin de manière nette lorsque cette voix détestable venais de résonner dans mon oreille dans un murmure.

"-Je suis là Yuga-kun !"

Je le repousse et cherche de mes mains son visage. Il m'attrape les mains, bloquant ma rage le temps de quelques paroles.

"-Yuga-kun, tu me vois ?"

Je fis non de la tête en contractant mon visage. Je ne veux lui paraître ni faible, ni amicale. Je remonte mes mains à ses épaules puis dans son cou, sa mâchoire... Je garde une main accrochée à son menton et arme le deuxième pour venir lui envoyer une gifle du plus fort possible.

Je récupère mon téléphone que je débloque machinalement avec mon empreinte digitale. Je connais mon interface par cœur, il m'est simple de trouver l'application de téléphone et d'appeler mon maitre de stage. Je lui explique que je suis avec l'apprenti héros Deku et que je suis devenu aveugle. Il me demande de passer le téléphone à mon camarade qui le prend sans hésiter. Il acquiesce plusieurs fois avec sérieux et m'attrape par les épaules pour me guider, je ne sais où.

***

Je suis à l'infirmerie du lycée, comme tout le matin depuis une semaine maintenant, je dois venir prendre les médicaments et nettoyer mes yeux. Je suis donc suivi par un de mes "amis" dans mes taches quotidiennes. À mon plus grand malheur, ils ont trouvé ça intelligent de me coller au basque le même gars qui m'a sauvé d'une mort certaine.

Nous voilà maintenant dans le couloir, le traitement appliquer, le silence est roi.

"-Je t'ai fait quelque chose ?"

Les premières paroles qu'il m'adresse en dehors des banalités liées à mon handicap. Elles ne sont pas très douces.

"-J'arrive pas à te comprendre." soufflais-je simplement.

Il ne semble pas comprendre.

"-Sur quoi ? Je ne comprends pas trop là."

"-T'es un sans alter qui est pourtant un espoir dans les apprenties héros, t'as pas la haine contre cette société de merde qui a dû en faire baver ? Ses règles merdiques qui laisse des droits particuliers à certains parce qu'ils ont des pouvoirs ? Je ne sais rien de ton passé, mais il n'a pas dû être tendre, c'est pareil pour tout sans alter." j'avais commencé à hurler "OUVRE LES YEUX PUTAIN !" je ne sais pas où il est. Je sais juste qu'il a arrêté de marcher.

J'entends encore ses pas résonné, il vient vers moi, je sens du mouvement. Il me plaque contre lui de nouveau dans ses bras réconfortant et chaleureux. J'ai envie de me laisser aller dans ce confort plein de tendresse, c'est agréable, accueillant. Mes muscles me lâche sans mon accord, me voila pendu à son cou, incapable de le repousser. Il me porte, mais je ne sais pas où on va. Il marche juste sans parler. Je me sens basculer plusieurs fois, accompagner par des bruits de porte se fermant sur notre passage.  Je pense qu'il m'emmène aux dortoirs. Je le sens me poser quelque part, c'est mou, je suis assis et il accole nos genoux. Je comprends où et comment il est assis approximativement.

"-Si je t'ai emmené ici, c'est parce que j'avais besoin de te parler seul à seul."

Je grogne un peu de mécontentement.

"-Tu es vraiment un sans alter ?"

Je hoche la tête doucement.

"-Tu as dû vivre un enfer pour vouloir un alter au point de céder à un vilain."

Je ne réponds pas

"-Je t'aime, je ne vais pas demander les détails de ton passer, mais je tiens à toi, t'es mon ami, et je n'ai pas envie que tu deviennes ce que tu n'es pas."

"-Je t'ai toujours détesté et on va se faire tuer si je ne coopère pas avec lui."

"-On peut vous sauver, on peut vraiment vous protéger ! le lycée est ultra-sécurisé et Endeavor nous a proposé de signer temporairement dans son agence. Avec son aide, on va pouvoir vous idée, tu pourras vivre comme tu l'entends !"

"-On ne m'a jamais aidée, pourquoi maintenant ça changerait ? Je me bats pour sauver des bâtards qui ont failli m'abandonner quand j'étais harcelé. Je n'ai jamais connu la tendresse, j'ai toujours été rejeté, moi. Je me bats pour vivre et si c'est synonyme de trahison, je serai prêt à tout pour de nouveau vivre librement."

Je sens ses mains m'attraper, il se colle à moi et nous restâmes l'un contre l'autre, en silence. Il dépose ses lèvres délicatement sur les miennes, soufflant à nouveau un, je t'aime. Sans même le voir, je sens qu'il sourit, je vois ce sourire qui avant m'agacer au plus haut point, il resplendit dans mon esprit. Je lui rends son baisée.

"- Je te protégerai ! Je n'attends pas une réponse, je veux juste que tu ouvres toi aussi les yeux et que tu vois les belles choses qu'offre la vie."

Je me laisse aller dans ses bras, son téléphone, sonne. Aizawa n'est pas content qu'on ait séché son cours, mais là, je me sens tellement bien dans les bras de celui que je détestais.

***

Inutile, il n'y a pas d'autre mot. Je ne sais pas ce qui se passe. Une larme froide est présentée à mon cou, je ne peux pas voir mes amis. D'une part, je ne vois pas leur visage dégouter de la révélation qui leur a été faite par ce monstre. Mais je ne vois pas non plus le regard brulant de rage de mon émeraude. Je l'ai senti, il nous fixait lorsque le portail est apparu, il était le premier à se jeter sur moi pour me protéger.

Quand j'ai entendu son gémissement de douleur et le bruit sourd de son corps qui heurte le sol, mon sang ne fit qu'un tour. Mon cœur me crier, il me hurle de les aider, de faire quelque chose, mais je ne vois rien. Je ne peux qu'entendre et imaginer la scène. Des semaines à développer mes autres sens, à essayer de me construire une vie normale pour que tout soit réduit à néant par ce fils de chien.

Tout mon monde s'écroule toujours quand il s'agit de vivre heureux.  À croire que je ne mérite pas ce que les autres appelle le bonheur, je ne mérite que douleur et haine. Je me penche en avant, essayant d'appuyer ma gorge sur cette lame froide qui m'emprisonnait, qui les obligées à combattre pour le traitre que je suis, pour le paria que je suis, pour la merde qu'ils considéraient comme un camarade.

Je ne veux pas qu'ils se sacrifient pour moi, c'est à moi de porter le poids de mes actes et de mes souhaits. Je baisse la tête entièrement, un mélange de sang et de salive viens emplir ma bouche. Le cri persan d'Izuku résonne en moi, mon cœur ralentissais de plus en plus. Les seuls bruits que j'entendais était celui qui provenait de mon propre corps, les bruit de sang dégoulinant comme une cascade de mon cou. Mon corps heurte le sol, dans un dernier élan de conscience, j'essayais de rassembler mes derniers force pour laisser apparaitre dans mon esprit son sourire. J'avais l'espoir que mon cerveau se souvienne de ces mots que je n'ai jamais mérités, mais qui m'ont été offerts par cet ange. Cet ange qui avait décidé de faire de moi l'homme heureux et comblé de son amour le temps d'une semaine.

"Je t'aime"

Mon esprit sombre sur ce souvenir parfait, le souvenir que j'ai été aimé au moins une fois dans ma vie même si ce fut de courte durée, ce fut la plus belle des semaines.

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Bonsoir, j'espère que vous avez aimé cette OS d'un ship peu commun, mais très intéressant à écrire. Je vous invite fortement à aller voir les écrit des autres auteurs de la communauté !

Bonne lecture !

Le média qui m'a été imposer est celui ci :

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