22.22
« - Fuir l'ennui juste un instant. »
•
Chan
Chan ;
Salut
Chan ;
Seo va mieux ?
Moi ;
Salut
Moi ;
Je ne sais pas vraiment :(
Moi ;
J'arrive pas à croire qu'ils aient rompus
Chan ;
Moi non plus...
Chan ;
Je veux dire, depuis que je les connais ils ont toujours été le couple incassable à mes yeux...
Moi ;
Pour moi aussi...
Chan ;
Si je peux faire quoi que ce soit pour aider je suis là.
Moi ;
Merci Chan...
Son cœur battait fort, cette discussion avait été une des plus simple et inintéressante, mais Minho n'avait pu s'empêcher que c'était peut-être le début de quelque chose. Non, il ne devait pas penser cela. Il allait encore en souffrir et ce n'était pas bon, il soupira. Pourquoi sa vie sentimentale semblait aussi compliquée ?
Il se leva de son lit et se dirigea vers la cuisine, sans oublier de saluer sa mère, avant de prendre quelque chose à grignoter. C'était sa dernière journée avant que la semaine ne recommence, et il avait la terrible envie de fuir le retour aux cours avec l'homme qu'il aimait.
Mais ce n'était pas possible.
La sonnerie de la porte d'entrée avait retentit dans toute la maison et sa mère lui fit signe d'aller ouvrir, étant elle-même bien trop occupée à réparer un meuble. Le fils s'était alors dirigé vers la porte d'entrée avant de l'ouvrir. Aussitôt, son souffle se coupa.
« - J'avais pas envie que notre sortie tombe complètement à l'eau non plus, alors je t'ai amené le café chez toi ! »
Chan s'y trouvait, un café encore chaud en main. Et à ce moment précis, Minho compris que c'était trop tard. Que même s'il ne voulait pas retomber pour l'australien, il ne pouvait plus. Il était encore bel et bien trop amoureux de lui et de ces petites attentions.
Il tendit le bras et attrapa la boisson chaude, la serrant bien fort afin de ne pas la faire tomber, il refusait de briser ce café qui venait les rassembler à nouveau.
« - Tu veux rentrer ? Demanda le plus jeune, ce qui étonna le plus vieux.
- Hum, non désolé. Je dois allez chercher ma petite sœur chez sa copine.
- D'accord... »
Pourtant ils étaient restés l'un devant l'autre à se fixer, ils n'osaient pas bouger ni détourner le regard de peur que ce moment ne se brise trop vite. Chan avait ouvert la bouche afin de laisser sortir une parole avant de finalement la refermer. Il ne voulait pas tout gâcher une énième fois.
« - Dis-moi ce que tu allais dire. Marmonna Minho en s'approchant de lui de quelques millimètres, assez pour que leurs souffles puissent se mélanger.
« - Je... Son regard se posa finalement sur les lèvres de Minho. Il avait tellement envie de les embrasser à nouveau, de les redécouvrir entièrement, de les caresser et surtout, de les aimer comme il l'aimait. Je voulais juste te dire que... Mais il ne pouvait pas, il fallait que tout avance au bon rythme, qu'ils ne se précipitent pas. Que... Mais si ce rythme était son préféré, ne devrait-il pas agir ? Que je ne voyais vraiment pas ce rendez-vous comme un rendez-vous amical. »
Les joues de Minho avait rougis alors qu'il détournait finalement son regard de Chan. Avait-il bien entendu ce qu'il avait entendu ?
« - C'est-à-dire ?
- Tu connais mes sentiments pour toi Minho, et ils ne changeront pas. C'était dit, il avait enfin le dire en face dans une situation plus adéquate. Mais je sais que je dois te donner du temps, qu'on doit apprendre à se connaître de nouveau parce qu'après ce que j'ai fais, c'est normal que tu ne penses plus me connaître. Et je ne suis plus celui que tu as connu, je ne te tromperai plus. Le cœur de Minho s'était resserré à cette phrase. C'était la première fois qu'il osait réellement employer le terme tromper. Mais si tu ne veux plus de moi en tant qu'un possible amoureux, n'accepte pas mes rendez-vous. Parce que les seules intentions que j'ai derrière ces derniers, c'est de me faire pardonner et te prouver que tu peux m'aimer sans craintes. »
Leurs regards s'étaient de nouveau croisés, et alors que Minho pouvait lire une sincérité immense dans les yeux de Chan, ce dernier lisait de l'émotion dans les siens. Il était touché par ses paroles.
« - Alors on se voit mardi après-midi ? Je sais que tu n'as pas cours, et moi non plus. »
Un grand sourire naquit des lèvres des deux jeunes hommes, et les papillons dans leurs ventres s'étaient envolés dans un sentiment de bien être profond.
Minho venait de lui laisser sa chance.
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