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Chapitre 9 (Deuxième partie)

PDV Extérieur :

Cela faisait longtemps déjà qu'Epic attendait le retour de sa petite élève. Elle en mettait du temps ! (Il en avait profité pour remettre ses habits habituels.) Plus les minutes défilaient, plus il s'impatientait. Ce Noé ne lui avait pas inspiré confiance, et ce dès qu'il l'avait vu.

Au bout d'un moment il commença à s'inquiéter. Non, c'était stupide, qu'avait-elle à craindre de disparaître sous un si petit chapiteau ? Il le remarquerait s'il y avait un problème ! Mais il n'ignorait pas le talent qu'elle avait pour s'attirer des ennuis. Finalement il en eut assez et entra dans la tente de voyance.

Il n'y avait rien à l'intérieur, juste un tapis, une table, une chaise et un abruti de nabot qui avait bien intérêt à lui dire où était sa p'tite Bruh !

En l'apercevant, Noé sursauta et laissa tomber des paquets et billets qu'il était en train de compter.

Epic : Étrange d'avoir autant de liasses de billets quand on sait que la séance c'est une pièce, non ? Railla le squelette violet en fonçant vers lui.

Il attrapa l'enfant par le veston et le secoua comme un prunier pendant que celui-ci poussait des couinements pitoyables.

Epic : Où est ma p'tite Bruh le nabot ?! Qu'est-ce que tu lui as fait ??!

Noé : MAIS RIEN !

Epic les téléporta en dehors du chapiteau et le plaqua sans mal contre le mur. Il prit une voix grave et monotone.

Epic : Peu importe si t'es un gosse, tu as intérêt à me répondre... Si tu ne veux pas en payer de ta vie. Menaça le squelette encapuché en le regardant de ses deux yeux sombres et profonds.

Noé : Je ne dirai rien !!! Na !!

Plus blasé que jamais, il le frappa contre le mur de sorte que celui-ci se fissura. Parce que magie des animés, Bruh.

Noé : AÏEUUUUUUH !!! Gémit Noé.

Epic : Parle.

Noé : Tu peux toujours courir vieux schnock !

BAM !

Noé : Je...

BAM BAM

Noé : Ne...

BAM BAM BAM

Noé : Dirai...

BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM BAM

Noé : OK OK T'AS GAGNÉ !!! Chouina-t-il enfin.

L'œil zébré le décrocha du mur. Noé ne semblait pas se soucier de ses coups mais parlait quand même avec difficulté.

Noé : Elle... Elle est avec mon patron, Bill Cipher Sans dans sa forteresse... Impénétrable pour quiconque n'ayant pas été invité... Tu ne peux plus rien pour elle, haha... Ricana-t-il.

Les poings du mentor se serrèrent de colère.

Epic : Ok merci Bruh. Dit-il en le balançant par dessus son épaule comme une vulgaire chaussette.

On notera au passage qu'on entendis le miaulement d'un chat qu'on égorge on sait pas pourquoi.

Il l'emprisonna dans une cage d'os bleus et se téléporta devant la maison de Lisa pour réfléchir. Enfin réfléchir... Disons plutôt paniquer.

Epic : Et merde et merde et merde et merde et merde et merde !! Qu'est-ce que je fais, Bruh ??! Beugla-t-il en prenant sa tête entre ses mains. Je peux pas me déplacer dans les AUs moi ! Rhaaaaaaaaa... Mais pourquoi je l'ai laissé sans surveillance aussi ? Bordel de Bruh de bordel de Bruh !

Puis il se donna une baffe.

Epic : Allez, Epic !! Se reprit-il. Tu as la magie des memes et des animés avec toi ! Tu vas trouver une solution en un claquement de doigt !

À peine claqua-t-il des doigts qu'un portail coloré s'ouvrit devant lui. Le protecteur des AUs en sortit, souriant comme toujours avec nonchalance. Merci la magie des memes et des animés !

Ink : Tiens, salut, Epic ! Euh... Pourquoi t'es là au faite ? Demanda le peintre en oubliant que c'était parfaitement normal le squelette violet soit à Outertale.

Ce dernier fonça sur lui et lui prit les épaules.

Epic : INK ! Il faut que tu m'aides !

Ink : Euh... C'est urgent ? Parce que j'allais faire ma ronde et...

Epic : Bon, euh... C'est pas grave, amène-moi juste à l'anti-void.

Sans comprendre, Ink dessina un autre portail menant à la dimension blanche.

Epic : Merci beaucoup, Bruh ! Oh ! Et si tu vois un nabot dans une cage d'os bleus c'est normal, hein ? N'oublie pas ! "Nabot dans cage égale normal" !

Ink : Euh... Très bien ? Répondit le squelette coloré en se grattant le crâne de confusion pendant qu'Epic entrait dans le portail.

Le mentor posa les pieds sur le sol de l'anti-void. Mais était-ce seulement un sol ? Il n'était jamais venu ici, et d'après les descriptions de Lisa, c'était le pire endroit au monde.

Il n'y avait rien. Mais... Vraiment rien. Un silence oppressant, sans aucun vent, sans aucun bruit quand on marchait... Tout ce qu'Epic pouvait entendre était le son de sa respiration. Aucune odeur, aucune sensation, ni chaud, ni froid. Aucun repère. Ni nord, ni sud, ni est, ni ouest. Le squelette violet n'était même pas sûr qu'il y ait de haut et de bas.

Il secoua la tête. Ce n'était pas le moment ! Il fallait sauver Lisa ! Où était Error ?

Après quelques coups de téléportation au hasard, il aperçut un canapé avec quelques caisses à côté remplies de babioles qui dépassaient et au dessus des fils qui pendaient à un fondu au blanc. Il pouvait voir le crâne d'Error qui dépassait, dos à lui en train de regarder un écran... Non. Une brèche ?

Une tablette de chocolat à la main, le destructeur regardait avec attention son feuilleton préféré.

Alphys : Mademoiselle Undyne ! Sir Asgoro ! Il a besoin de vous tout de suite !

Mademoiselle Undyne : Sir Asgoro ! Que se passe-t-il ?
Sin est supposé être votre rival ! Il allait se marier avec votre femme !

Asgoro enleva son cigare de sa bouche.

Sir Asgoro : Je sais. Mais je n'ai pas eu le choix. Nous avons d'autres problèmes pour l'instant. Mon petit Frisk a été kidnappé. Nous ne savons pas qui sont les agresseurs et quelles sont leurs attentions. Mais nous avons besoin de l'aide de tout le monde pour sauver mi niño !

Sin : Après ça, nous règlerons nos affaires. Dit Sin en préparant son revolver.

Error : Åłlēz, Åsgørø ! Vã sãuvēr tøn ēnfånt ! Lâcha le squelette glichté, entraîné par l'histoire.

??? : Bruh ! Ça a l'air sympa, ce truc. Comment ça s'appelle ? Commenta une voix à côté de lui.

Error glitcha un peu, puis tourna la tête. Epic était assis sur son canapé et regardait la série avec lui.

Il poussa un cri de surprise et sauta sur le côté en éteignant la télé.

Error : BØRDĒL ! Qū'ęst-cē qūę tū føūs là, tøi ??? S'exclama-t-il, interloqué et bleu de gêne de s'être fait prendre.

L'œil zébré se leva à son tour embarrassé.

Epic : Alors, euh... Je viens te dire quelque chose... En fait, euh...

Epic avait du mal à lui annoncer que Lisa avait été enlevée. Vraiment, si il y avait deux personnes qui lui faisait peur dans le multivers, c'étaient bien Toriel et Error.
Non, sérieux, vous auriez dû voir la tête de la reine quand Asriel et Chara sont rentrés avec une AK47.

Epic : Tu promets de ne pas me tuer, Bruh ?

Error : Hęīn ? Ęūh... Øuį ? Répondit le destructeur, étonné.

Epic : Vraiment ?

Error : Õuįīįīį...? Répéta-t-il, de plus en plus septique.

Epic : Genre, si tu romps ta promesse tu devras twerker devant Ink ?

Error : Børdēl, Ēpįc qū'ęst-cē qū'ił sę pãssę à lã fįn ? S'impatienta le le squelette glitché.

Epic tapota ses doigts de gêne.

Epic : Alors. Il se... Pourrait... Que... Potentiellement... Lisa, ta petite amie et accessoirement la personne la plus chère à tes yeux se soit fait... capturée par... Bill Sans ? Termina-t-il d'une toute petite voix.

Après quelques secondes de blanc, il ajouta :

Epic : Euh... Error ?

Error avait planté. Il montrait une tête assez comique, les orbites vides en faisant un "euuuuhh" continu. Une barre de chargement planait au dessus de lui avec le bruit qui allait avec.

Au bout d'une longue minute, il reprit conscience.

Error : QŪØØØØØØØØĪ-ØĪ-ØĪ ?¿?¡!

Il emprisonna son âme et le tira vers lui comme on prenait le col du pull de quelqu'un.

Error : Cømmēnt c'ēst ãrrįvé ?!!! Ēpįc, tū m'ã prømįs qūę tū lã prøtègērãis !!!

Epic : Mais... Je... J'ai fait ce que j'ai pu, Bruh ! Se défendit l'apeuré.

Error le lâcha en poussant un long soupir.

Error : Jē vãįs lã chęrchēr. Décida-t-il.

Epic : Error attends ! L'arrêta Epic en ayant faillit posé une main sur son épaule. Je sais pas qui est ce type mais à ta tête c'est pas quelqu'un de recommandable. On ne peut y aller comme ça, il faut un plan, Bruh !

Error : Jē m'ęn cøntrę-føūs ! Jē døįs lã sãūver ! Tøūte sęūle ēlłe ēst sûręmēnt effrãÿée ! Le repoussa le squelette d'ébène.

Epic : On ne sait même pas dans quel univers elle est...

★★★

PDV Lisa :

Bill : Bon, alors maintenant tu prends la queue, tu te penches sur la table, tu poses ton poing devant la boule- pas trop près ! Puis tu passes la queue sous ton index, tu vises et tu frappes ! C'est pas compliqué, tu... Reprends le contrôle de ta queue !

«Comment est-ce que j'en suis arrivée là...?» Je soupirai intérieurement, accablée.

Avez-vous déjà joué au billard dans un grand salon vêtu d'un costume d'agneau avec un squelette endimanché complètement taré qui vous a kidnappé ? Je crois que c'est une expérience à ne vivre qu'une fois. Ah oui, et quand on parlais de queue, ce n'était pas seulement une queue de billard, c'était littéralement. Une vraie queue, je veux dire. Celle de Bill était une queue de rat, et la mienne une queue de lézard. Et comme pour les vrais lézards, elle remuait dans tous les sens, incontrôlable. Je grimaçai en sentant ses écailles froides onduler hyperactivement sous mes paumes.

Moi : J'aimerais bien mais elle n'arrête pas de bouger !!

Bill : Il faut lui dire de se stopper, sinon elle ne t'écoutera pas.

Je roulai les globes et fit les gros yeux à cette queue récalcitrante.

Moi : STOP !

Aucun effet, elle continuait ses mouvements serpentins. Je lançai un regard noir à Bill qui ne manqua pas l'occasion de se foutre de ma gueule.

Bill : Une queue avec des oreilles...!!! HA HAHAhaha...!! Tu es encore plus crédule que je le croyais....!!! Rigola-t-il tout son soûl.

Moi : Parce que jusque là tout est normal, peut-être ?? Je me défendis, vexée.

Bill : C'est bon, c'est bon, je plaisante, tiens ! Modéra-t-il en dressant la canne pour lui donner une rigidité jouable. Allez, à ton tour !

Tout en ruminant, je plaçai la queue de billard devant la boule blanche et frappai. Elle frôla à peine une des boules cibles, toucha le rebord et s'arrêta. Un ange passa.

Bill : D'accord, tu n'as jamais joué en fait.

«Jamais avec une fucking queue de lézard.» Me retins-je de grommeler.

Bill se positionna, prit son temps, et tira. La queue de rat fit rouler la boule blanche sur la boule cible que j'avais visé. Le choc poussa cette dernière jusque dans un des six trous de la table. On l'entendit rouler dans le ventre du billard, jusqu'à se stopper dans un "toc" net.

Bill : Donc comme ça tu es avec Error ? M'interrogea-t-il pour placer une conversation.

Moi : Comment tu le sais ? Je m'enquis en fronçant du nez.

Bill : Je le sais, c'est tout ! Et je sais aussi qu'il est en route pour tenter de te libérer avec Epic.

Moi : Attends quoi ?

Bill : Rien, oublie. Je me demandais juste si Error n'était pas poursuivi en justice pour ça.

Moi : Très drôle mais je suis majeure.

Bill : Mmh. Oui, ça se voit. Répliqua-t-il, sarcastique.

Il tenta un autre tir, mais rata de peu. Je poursuivis le tour en faisant une moue frustrée.

Bill : Et ce... "Petit" détail ne pose pas de problème dans votre couple ?

Moi : Aucun, tout va bien. Pesai-je, agacée.

Bill : Attention "petite" Lisa ton nez s'allonge.

Je lâchai ma queue de lézard en constatant que c'est vraiment le cas.

Moi : Arrête ça !!!

Bill : Dis la vérité, je crois que ça marche ! Ricana-t-il.

Moi : D'accord, ça ne se passe pas comme je l'aurais espéré, t'es content ?!!

Fort heureusement, mon nez se raccourcit pour retrouver sa forme normale. Je soufflai, soulagée, avant de reprendre le jeu. La boule blanche toucha bien une boule cible cette fois, mais celle-ci rebondit sur le rebord, non loin d'un trou.

Moi : Malgré qu'il dise qu'il m'aime, j'ai... des doutes... Grinçai-je. Il n'est pas du genre à faire semblant de quelque chose, mais en même temps... En même temps... Je n'ai juste pas l'impression qu'il me considère comme sa petite amie.

Je soupirai tristement. À chaque fois que je lui parlais de ca, il évitait le sujet, il paraissait... gêné.

Bill : Moooooh, une ramoneuse d'étoiles, que c'est niais ! Fit Bill, moqueur. Et vous vous êtes embrassé combien de fois jusqu'ici ?

Moi : Tu ne le sais pas, ça ? Marmonnai-je.

Bill : Si, mais je veux te l'entendre dire !

Moi : ....Zéro.

Bill : Oh, coup dur pour toi.

Moi : DOOOOOONC, comme ça tu es allié avec Nightmare ? Demandai-je afin de changer de sujet.

Bill : Hein ? Oh, oui, ça fait un petit moment maintenant. On ne se rend pas de services souvent mais il nous arrive de nous entraider.

Pendant que le squelette en chapeau haute forme jouait, j'allai prendre une des billes qu'il haute forme avait fait entrer.

Moi : Tu ne peux pas lui faire confiance. Prévins-je, examinant la bille sous tous les angles. Il est fourbe, et ne tient jamais ses promesses.

Si tout était bizarre et dérangeant dans la maison-manoir? (Je ne savais pas à quoi ça ressemblait au dehors mais en tout cas le plafond ainsi que la vitre étaient penchés) de Bill, cette bille avait quelque chose d'attrayant, hypnotisant. Elle était transparente, cristallisée de milliers de petits points qui renvoyaient la lumière comme du diamant. On aurait dit des étoiles.

Bill : Mais je suis au courant, j'en fais la collection.

Moi : ...La collection...de quoi....??

L'endimanché leva un bras d'un air suffisant.

Bill : Des Nightmare qui ont essayé de me pigeonner sans succès, bien sûr. Justement tu tiens un spécimen dans ta main.

Je louchai sur la boule, puis sur les autres, disposées aléatoirement sur la moquette verte de la table de billard. Bill me l'arracha par télékinésie et la secoua légèrement. Son sourire s'étirait jusqu'aux temporaux, à glacer le sang.

Bill : Ces billes sont des Multivers rétrécis que j'ai conquis grâce à des deals.

Je manquai de m'étouffer.

Moi : ...d...des qu...?

Bill : Il y a d'autres Nightmare, d'autres Error, d'autres Epic, d'autres Outertale, tout une sphère condensée dans cette petite boule. Tiens, écoute !

Il fit apparaître un mégaphone. Des hurlements stridents fusèrent, lointains.

Bill : Pas d'inquiétude, il sont juste un peu secoués, enfin... j'imagine...! Ricassa le squelette en costume en balançant la boule qu'il tenait pour se préparer à un autre tour.

Le mouvement de la queue de rat était sec, vigoureux. La boule blanche percuta à toute vitesse une des petites sphères qui se fit propulser violemment dans un trou. Ma tête se mit à tourner en pensant à ce qu'il avait révélé dans le plus grand des calmes. D'autres Multivers ? Des sphères ? Et lui, d'où venait-il ? D'encore plus loin ? Whouaw attend...

Je fixai les billes restantes, imaginant que le Multivers... Mon Multivers ? pourrait y figurer, puis Bill, en train de jouer tranquillement, nonchalant. Mes jambes étaient à la limite de fléchir, cotonneuses, lorsque je me rendis compte de l'étendue de la puissance de cet homme.

J'avais tord de dire qu'il était perturbant. En réalité, il était absolument effrayant.

★★★

PDV Extérieur :

Epic et Error arrivèrent à l'endroit où le squelette violet avait laissé Noé. Epic le libéra de sa cage et le fixa, menaçant, les poings sur les hanches tandis qu'Error, les bras croisés, le fusillait du regard.

Epic : Bon, très bien, Bruh. Maintenant tu vas nous dire où et dans quel univers se trouve ton patron.

Noé : Peuh ! C'est pas en me ramenant le destructeur que tu vas me faire parler, vieux schnock !

Error : Jē tę cønsēįlłe dē nøūs répøndrę, l'ãvørtøn. Menaça le squelette glitché en le fusillant des orbites. Øu sįnøn...

Noé : Sinon quoi ? Vous ne me faites pas aussi peur que Bill ! Je ne vous dirai rien ! Et ben quoi ? Qu'est-ce que vous allez me faire ? Hein ? Hein ? Jubila-t-il.

Epic et Error se regardèrent, blasés.

Epictale
Quelques minutes plus tard :

Noé : AAAAAAAAH !!!!! AU SECOURS !!!!!! Hurlait Noé, horrifié. MAIS... MAIS REMONTEZ MOI !!!!

Epic : Allez, Fox ! Saute plus haut ! Tu vas l'avoir ! Encouragea l'œil zébré avec entrain.

Les deux squelettes avaient ligoté Noé avec les fils d'Error et, sur le toit du labo d'Epic, le faisait monter, descendre grâce à un système de poulie. En bas, le pétillant chien géant essayait d'attraper l'avorton avec sa gueule, tout foufou de son nouveau jouet.

Error tira sur la corde et remonta le nain, l'amenant hors de danger.

Error : Åłørs ?

Noé : Cause toujours !!!

Error : Øøps, çã m'ã réchãppé ! Qūęl mãładrøit décįdémēnt ! S'extasia-t-il en lâchant la corde, ce qui fit retomber Noé qui poussait des hurlements aiguës.

Et encore une fois, il le rattrapa juste avant que Fox ait pu le choper.

Epic était penché pour mieux voir le spectacle, qui, il n'avait pas honte de l'avouer, était très satisfaisant.

Epic : Fox ! Ce méchant nabot sait où se trouve Lisa et il ne veux pas nous le dire ! Bouffe-le !

Comprenant l'ordre de son maître, l'énorme chien se mit à grogner de colère, puis ouvrit sa petit bouche, qui s'agrandit, s'agrandit encore. Bientôt elle s'était transformée en une gueule béante et rondes, cerclées de rangés de dents aiguisées qui tournaient à toute vitesse. Le centre était un vrai trou noir. Noé couina de peur.

Noé : AAAAAAAAH ! AAAAAAAAH ! À L'AIDE !!! VOUS ÊTES TARÉS !!!! VOUS N'ALLEZ PAS ME JETER LÀ DEDANS ???!!!!!!!

En guise de réponse, Error lâcha la corde et Fox avala le pauvre garçon blond tout rond.

Les deux complices attendirent un moment puis tirèrent ensemble et en sortirent un nabot couvert de bave de chien.

Noé : Mon beau costuuuuume !!! Chouina-t-il. Bande de monstre !!!!

Error : Ił ęst insūpørtãble, hęīn ?

Epic : Ouais.

Error : Åū pįrē øn lē tūe ęt øn chęrchē Drēåm sįnøn, çã prēndre pås mãł dē tēmps pøūr lē trøūver, mãįs bøn, pūįsquē l'ãvørtøn vēut rįēn nøūs dįrē...

Epic : Bonne idée, Bruh.

Noé : ATTENDS ATTENDS QUOI ???

Epic se pencha à sa hauteur en souriant.

Epic : Écoute, Bruh, si tu ne veux rien nous dire, c'est pas grave, on va se débrouiller autrement. Seulement, vu ta taille, Fox peut t'avaler sans même te mâcher. Et tu sais combien ça dure, une digestion chez ce chien là ?

Devant les yeux ronds de terreur du nain plein de bave, le squelette violet répondit.

Epic : Ça te fera 48h de torture et de décomposition dans le ventre d'un cabot pour au final sortir à l'état de bouse de chien. Pas glorieux, hein, Bruh ?

Puis il se redressa et lança un regard complice à Error.

Noé : ARRÊTEZ !!!! ARRÊTEZ JE VAIS PARLER !!!! SUR TERRE DANS L'OREGON !! AUX ÉTATS-UNIS !!!! AU DESSUS D'UN PETIT VILLAGE PRÈS DE LA FORÊT !!!!

Epic : Univers ?

Noé : IL EST PARTOUT À CET ENDROIT PEU IMPORTE L'UNIVERS !!!

Epic : Et ben voilà, Bruh ! Il suffisait de le dire !

Error : Øk mērcį. Dit le destructeur en lâchant la corde et en fonçant vers une brèche qu'il avait ouvert.

Noé, hurlant de terreur, tomba sur la grosse tête de Fox.

Epic : Surveille-le, Bruh ! Ordonna le squelette violet à l'énorme chien. Au cas où il aurait menti !

Puis il rejoignit Error dans la brèche qui se referma à son passage.

Noé : ...gentil toutou... gentil toutou... Gémissait le garçon alors que Fox grognait.

★★★

PDV Lisa :

Bill : Et bien, c'est à ton tour, qu'est-ce que tu attends ? S'enquit Bill sans perdre de son sourire en constatant que j'avais lâché ma canne.

Je reculai un peu, chaque pas qui m'éloignais de lui m'étant bénéfique. J'avais juste envie de me barrer d'ici.

Bill : Dis donc, c'est à cause de ta panoplie d'agneau ou ton nez remue toujours autant quand tu as peur ? Gloussa le squelette. Et où tu vas à reculons, comme ça ?

Je ne l'écoutais même plus, j'avais un goût amer dans la bouche, insupportable. Si seulement je pouvais au moins ôter cette foutue capuche ! Seulement dès que je le faisais elle se remettait automatiquement en place.

Bill : Navré mais tu la gardes, c'est trop mignon !

★★★

PDV Extérieur :

Error : Nøūs ÿ vøįlà. Annonça le destructeur, perché avec Epic au sommet d'un des grands sapins qui surplombait la vallée.

Epic : Je ne vois rien qui ressemble à une forteresse, Bruh. Objecta le squelette violet. La nabot doit avoir ment-

Il s'interrompit en voyant ce que Error désignait en soupirant, doigt levé vers le ciel. Une pyramide titanesque volait au dessus de leur tête. Noire sur un ciel clair, imposante et vêtue d'épais nuages roussis, on ne pouvait pas la louper.

Epic : Au temps pour moi, Bruh.

Il repérèrent (enfin plus Epic en vue de la myopie d'Error), une vitre par laquelle ils pourraient observer et s'y télèportèrent. Pieds calés sur le rebord de la fenêtre pour ne pas glisser, ils plissèrent les orbites. À l'intérieur il se voyaient qu'un morceau de tapis et quelques meubles.

Epic : Merde, je la vois pas et toi, Bruh ? S'enquit Epic.

Error : Ję vērrãįs ūn pęū mīęux sį tū mē låįssãis dę lå płåcę ! Râla Error. Pøūssę-tøī børdęł jē våįs tømbēr !

Epic : Ben c'est normal tu t'éloignes le plus possible.

Error : J'åį pãs ęnvīe dę tē tøūchęr !!

Epic : On s'en fout pour l'instant, il faut chercher-!!!

D'un coup la vitre disparut. Les deux compères basculèrent dans un cri unifié et atterrirent lourdement sur la moquette du salon, juste avant que la paroi de glace réapparaisse.

L'illuminati se tenait debout devant eux, bras tranquillement croisés derrière la tête, avec un mauvais malice.

Bill : Tiens tiens tiens, voici les deux baby-sitter de la gamine... Un ancien allié et un mème sur patte.

Error : Åncįēn ãlłįé d'ūn ãlłįé, nūåncę !

PDV Lisa :

Les oreilles de ma capuche se levèrent de surprise. Epic ! Error ! Ils avaient vraiment réussi à me retrouver !

Comme je constatai qu'il ne me distinguaient pas à cause du contraste de lumière entre la fenêtre et le fond de la salle, mais aussi parce que le maître des lieux se tenait juste devant eux, j'appelai.

Moi : Les gars ?

Error : Lįså ! S'écria alors Error en se levant avec Epic tel un seul homme.

Leurs visages s'illuminèrent, puis ils firent une drôle de tête. Alors que j'étais en train de m'avancer vers eux, je m'aperçus que ce choc venait de ce dont j'étais habillée. L'éclair de joie que j'avais ressenti s'éteignit d'un coup. Je fis quelques pas en arrière, tête dans les épaules. Epic fusilla Bill du regard.

Epic : Qu'est-ce que tu lui as fait, Bruh ?!

Bill : Comment ça qu'est-ce que je lui ai fait, je ne lui ai rien fait ! Se défendit innocemment l'intéressé.

Le marionnettiste, sans s'y attarder plus, s'élança dans ma direction, seulement le squelette en costume ne lui en laissa pas le temps.

Bill : Jacque a dit "freeze" !

Ses os se figèrent soudain, de même que ceux de l'œil zébré. Il avaient beau forcer sur leurs muscles inexistants, rien à faire. Mes doigts déformaient nerveusement mes manches. Je jetai un coup d'œil aux sphères toujours postées sur la table de billard. J'avais vraiment peur de ce que Bill pourrait leur faire. C'était horrible de se dire que dans l'immédiat, ni moi, ni Epic, ni Error ne pouvions tenter quoi que ce soit. Parce que c'est vrai, on ne pouvait rien faire, manifestement...

Bill : Je ne me rappelle pas vous avoir invité ici. Ronronnait le maître des lieux, jambes expatriées du sol, la tête à l'envers. Mais maintenant que vous êtes là, autant nous offrir du divertissement ! Alors, comment voulez-vous finir ? Blasteurisés ou bizarrisés ?

Je sursautai.

Moi : Non !!! M'exclamai-je avec une voix de fragile. S'il te plaît ne leur fait pas de mal !

Il se tourna vers moi. Un frisson me parcourut l'échine.

Bill : Lisa, voyons, tu as une bouille de gamine, tu remues le nez quand tu as peur et par dessus le marché tu supplies, comment veux-tu qu'on ne te trouve pas adorable ? Railla-t-il en se téléportant derrière moi pour me pincer les joues.

J'étais crispée de bas en haut, tremblante d'indignation. Je ne m'étais jamais sentie aussi faible de toute ma vie. Mais qu'est-ce qu'on pouvait faire contre un gars comme ça ? Il avait trop de pouvoirs...

Error : Bįlł ēspècę dę sålę pętīt...! Fulmina le Sans aux os d'ébène. Ję t'īntęrdįs dē łå tøūchęr !

Bill : Woh woh woh, eh, on se calme ne m'accuse pas, l'haptophobe ! S'arrêta aussitôt le squelette en costume en levant les mains en l'air, comme si on l'avait froissé. J'ai des goûts bizarres mais faut pas exagérer !

Error : Dę qūøį dēs gøûts bīzãrręs ?! S'interrogea le marionnettiste.

Bill flotta jusqu'à lui et écarta les bras, démonstrateur, en nous toisant tous les trois simultanément.

Bill : Je vous en prie, il va bien falloir en parler au bout d'un moment, non ? Elle a beau être adulte son corps reste le même, et ça ça ne changera pas. Dis-moi Error c'est la taille de Minimoys qui t'attire ou bien la voix de crécelle ?

Alors qu'il rigolait de sa propre blague, mon regard peiné atteignit celui d'Error, avec néanmoins une lueur d'espoir qu'il réplique. Mais cet espoir fut balancé de la forteresse volante lorsque le squelette d'ébène, ne sachant que répondre, détourna les pupilles.

Les remarques piquantes, le pyjama, cette impuissance nauséeuse, le déni d'un simple regard, c'était trop pour moi. Je baissai la tête, yeux fermés au point que cela fasse mal, honteuse, blessée, dépitée.

Un silence se plaça, pesant, empirant la situation.

Bill : Oh, saperlotte, je crois que je viens de causer une rupture~

Error : Måįs tū vås łã FĘ-Ē-ĘRMĒR, ØŪĮ ??? Tiqua brusquement le squelette d'ébène.

Dans un hurlement rageur et glitché, il réussit à se défaire de l'enchantement paralysant, et tira un blaster sur Bill. Pris sur le vif, celui-ci se la prit en pleine poire et fut propulsé sur un mur, ce qui libéra également Epic. Vite, le marionnettiste se fonça vers moi, me prenant dans ses bras.

Error : Vįtē, ålłøns-nøūs ęn d'įcī ! Décida-t-il en tentant d'ouvrir obstinément un portail. Ēh, måįs...?! Pøūrquøį çå...!

Moi : On ne peut pas faire de portail ici, ni se téléporter, j'ai déjà essayé. Lui appris-je. Mais je pense qu'une fois à l'extérieur ça marchera !

Le squelette d'ébène regarda un instant la fenêtre par laquelle ils étaient entrés, mais renonça rapidement vu qu'elle était gardée par Bill. Il suggéra alors de partir de la pièce et de trouver une autre issue.

Bill : Eh ! Interpela le squelette en costume avec un mauvais sourire voyant Error réduire la porte-monstre en poussière. Où vous croyez aller comme ç- WOUAÏE !!!

C'était Epic qui s'était jeté sur lui et qui avait planté sauvagement ses dents dans son bras. Le maître des lieux le secoua dans tout les sens, mais il résista obstinément. Finalment mon Sansei bondit en arrière et se réceptionna entre lui et nous.

Epic : Foncez, je vais le retenir !!

Alors que j'hésitais à le laisser, Error me prit la main et m'emporta dans les couloirs. Nous pûmes encore entendre leurs cris émaner de la pièce avant de nous perdre complétement dans les méandres de la forteresse volante.

Epic : Clé de bras du mème sur patte, Bruh !

Bill : HAAAAAAAAÏaÏaÏaÏahahaha ça fait mal...!!!

Nous courûmes longtemps, longtemps, perdus au sein cruel de ce dédale interminable. Il ressemblait à un enchevêtrement de tunnels à trois côtés, désordonnés et anomiques, dont les murs étaient pavés de briques charbonneuses séparées par des lignes diaprées phosphorescentes. Nous traversions des couloirs, nous les montions, nous les descendions, soumis aux lois d'une gravité capricieuse. Nous rencontrions des escaliers, des fosses qui se révélaient être en réalité d'autres mêmes couloirs mais dans un sens de différent....

Error : Męrdē j'ęn ãį må cłãqūe !!

Error invoqua un gigantesque blaster afin de trouver une sortie par la force, quand la voix de Bill fit écho entre les murs de la forteresse.

Bill : Vous croyiez vraiment pouvoir m'échapper, les tourtereaux ?

Tout à coup, nos pieds décollèrent du sol, comme si la gravité s'était inversée, et tombâmes dans une sorte de toboggan qui nous fit glisser à toute vitesse dans les méandres du château. Je fis de mon mieux pour me tenir accrochée à mon squelette d'ébène, mais je me retrouvai brusquement arrachée à lui et nous prîmes malgré nous un tuyau différent.

Mon cri s'arrêta net lorsque je m'écrasai ventre à terre. Je me relevai, observant autour de moi. J'étais dans une immense salle, vide aux premiers abords, mais quand je me retournai, je vis Epic et Error, ligotés et enfermés dans deux tubes distincts. Au dessus, un liquide rosâtre aux reflets de toutes couleurs séparés d'eux par une sorte de cloison.

Bill : Ce que tu vois là est un concentré de pure bizarrerie ! M'apprit le squelette en costume. Un liquide qui métamorphose chaque chose en... En n'importe quoi.

Surprise par cette apparition soudaine, je bondis sur le côté avant de dévisager mes deux amis. Leur mine se décomposa à l'entente de ceci, et ils levèrent la tête vers le fluide planant au dessus d'eux tel l'épée de Damoclès.

Moi : Ils... Ils vont devenir quoi...? Murmurai-je, épouvantée.

Bill : Aaaah, ça c'est ce que nous allons découvrir, mais ne t'inquiètes pas, tu ne subiras pas le même sort, Scroundrel ne doit plus en avoir pour très longtemps ! Assura le maître des lieux en posant une main sur mon épaule. J'espère que tu auras quand même le temps de contempler leur métamorphose !

Mes membres trémulèrent, se rappelant chaque seconde la triste condition dans laquelle j'étais. Le découragement, la frayeur, l'impuissance...

Ça attendra. La colère s'empara de moi. Je me dégageai de son étreinte d'une gifle. Je me fichai des humiliations qu'il pouvait me faire subir, je cesserais de me laisser faire, même je devais me faire transformer en Hello Kitty !

Moi : MAINTENANT ÇA SUFFIT, ESPÈCE DE MALADE ! Tu vas nous relâcher ! IMMÉDIATEMENT !!!

Bill cligna plusieurs fois des orbites, étonné, puis reprit son sourire en toussotant.

Bill : Je crois que tu n'as pas bien compris, la Ramoneuse d'étoiles. Jamais vous ne pourrez vous échapper, ici je contrôle le temps, l'espace, chaque molécule qui te compose. Je vois tout et je sais tout ! Et si je souhaite votre sort je l'obtiens !

Mains dans son dos, il s'éleva dans les airs pour parvenir jusqu'au bocal qui renfermait Error. Il tapota sur la surface verreuse en gloussant.

Bill : Et il serait vraiment dommage de ne pas profiter d'un tel spectacle, tu ne trouves pas ? Ah, que la souffrance humaine est fascinante !

Je retins de tout mon être un hoquet de frayeur. Je serrai les dents, secouant la tête.

Moi : Non, tu n'es pas aussi invincible que tu le prétends...

Il avait forcément un point faible. Quelque part. À découvrir. Forcément.

Bill lâcha un ricanement.

Bill : Tu aimerais que ce soit le cas, et ce désespérément, hein ? Eh bien, ton entêtement est amusant. Alors je vais te laisser une chance. Je te mets au défi de trouver une question à laquelle je ne saurais répondre.

Il posa semelles à terre devant moi. Je fus nantie d'une lueur d'espoir, mais la méfiance survint tout aussitôt.

Moi : ...Comment je sais si tu ne vas pas mentir ?

Bill : Il faudra simplement que TOI, tu connaisses la réponse à ta propre question. Mais tu ne me fais pas confiance, soit, il n'y a qu'à passer un marché !

Il tendit sa main. Elle s'embrasa alors d'un feu, bleu comme la froideur du ciel. Et dont la beauté mystérieuse me donnait envie de toucher du doigt.

Error : LĮSÅ SŪRTØŪT NĘ FÃĮS PÅS DĘ PÃCTĘ ÅVĘC LŪĮ !!! Hurla la voix étouffée d'Error à travers le tube.

Alarmée, je me tournai vers le squelette d'ébène.

Error : C'ēst ūn årnãqūeur dę lã pįrē ēspècę ! Reprit-il. Īł jøūę sūr lēs møts ęt nę tįēns jãmaįs sęs pãrøles ! Īł nę nøūs lįbéręrã cērtãinęmēnt pås !

Bill : Ne l'écoute pas, si tu ne fais rien tu seras livrée à Nightmare et ils finiront mes cobayes et jouets de divertissement. Mais si tu joues et que tu gagnes, vous repartirez tous sains et saufs !

Moi : Et ton deal avec Scroundrel ? Étouffai-je presque.

Bill : Je m'arrangerai.

Moi : Et si je perds ? Demandai-je, hésitante.

Bill : Et bien... Si tu perds non seulement ces deux énergumènes resteront mes prisonniers mais en plus ton âme sera en ma possession. Techniquement je n'ai pas stipulé dans mon deal avec l'autre sbire que je ne te dégraderai pas, ça c'est sa condition à lui auprès du Kraken !

Epic et Error secouaient la tête en me suppliant du regard. Je pris une profonde l'inspiration. Je n'avais pas le choix, sinon... Sinon ils se seraient mis en danger pour moi, et pour rien.

En revanche si Bill pouvait détourner les pactes aussi facilement alors je pouvais bien me faire avoir également... Sauf si je choisissais correctement mes mots. Je réfléchis un moment, puis énonçai avec fermeté.

Moi : J'accepte. Si tu ne peux répondre correctement à une question que je te pose, et dont moi je connais la réponse, tu me libères, moi, Epic et Error, dans les mêmes conditions que nous étions avant notre arrivée ici. Et sans embrouille. Mais tu n'auras le droit qu'à dix secondes pour répondre à chaque question, et tu n'as pas le droit de trafiquer le temps où ta place dans le temps pendant ce jeu.

Bill : Ça marche, mais tu n'auras le droit qu'à trois essais. Alors, convenu ?

Epic/Error : Lisa, NON !!

«Désolée les gars mais je n'ai pas le choix...»

Ma voix tremblait au moment où je lui serrai la main.

Moi : Convenu.

Bill : Magnifique~

Soudain, un rire me fit tressaillir. Le temps d'un battement de cœur, il me fut impossible d'en connaître la source. Mais je vis les yeux dorés de chat du squelette en costume s'ouvrir en amande, ses dents s'étirer jusqu'aux temporaux, puis contemplai ces mêmes organes festoyer les murs, réverbérant cette sardonique hilarité. Survint ensuite un spectacle surréaliste. Le corps du Bill s'étira, et une aura jaunâtre en émana, comme une âme cherchant à s'extirper hors de son enveloppe. Tout autour de nous devint gris. Un spectre me frappa en plein front.

J'ouvris les paupières. Je me trouvais sur la colline aux étoiles. Mais pourquoi les lignes de l'horizon ondulaient-elles ? Les rochers alentours avaient pris des formes démoniaques, et au-dessus de moi, quelques nuages couvraient les belles étoiles, noirs, opaques, visqueux, et il en découlait d'épaisses gouttes qui s'évaporaient sitôt avoir touché le parterre végétal. Ce n'était pas normal.

Moi : Où... Où... où est-ce qu'on est ? Glapis-je.

Bill : Allons Lisa, tu ne reconnais même pas l'intérieur de ta propre petite cervelle ?

Je fis volte-face. Bill était devenu un triangle équilatéral jaune volant avec des fines pattes pour bras et jambes, comme des bâtonnets, et un œil au milieu. Les seules choses qu'il avait conservé était son petit chapeau, sa canne et son nœud papillon.

Moi : Euh... Pourquoi tu t'es changé en mignon petit triangle ? Fis-je, interloquée.

Bill : ...C'est ma forme originale. Répondit-il, tantinet vexé.

Mais alors quand Nightmare le traitait l'illuminati tout à l'heure...

Je me mordis les lèvres pour réprimer un pouffement.

Moi : ....Attends attends... C'est à ÇA que tu ressembles en vrai ?? Me moquai-je, tapant ma main contre ma cuisse, les larmes aux yeux, par besoin absolu de rire pour extérioriser, et par vengeance un peu.

Bill : Un mot de plus et je transforme ton nez en trompe d'éléphant–

Moi : Gloups. Au temps pour moi.

Je repris mon sérieux. Et observait les altentours avec un œil nouveau. Alors on était... Dans ma tête ?

Bill : Tout à fait ! Se réjouit le triangle, tournant autour de moi de manière survoltée. Le terrain idéal pour notre jeu que voici ! Car après tout, quel meilleur moyen de répondre à tes questions que de savoir exactement à quoi tu penses ?

Il plaisantait, là...

Moi : Ah oui ? Et bien, à quoi je pense ? Le défiai-je.

Je n'avais pas plus tôt dit cela que quelque chose apparut devant moi et tomba à les pieds. C'était mes vêtements normaux. L'illuminati éclata de rire.

Moi : Comment tu...? Suffocai-je.

Bill : Rien de plus facile lorsqu'on sait lire sur une feuille ! Répondit-il, énigmatique.

Je scrutai en détail les feuilles de mon arbre. Dans chacune d'elle reposait un souvenir. Le moindre souvenir qui composait ma mémoire. Dans un rire endiablé, le triangle fit des tours et des détours dans les branches, et je sentais son œil omnipotent sonder jusqu'à la moindre parcelle de mon intimité.

Moi : Arrête ça tout de suite !! M'écriai-je, affolée.

Sa voix surgit de nouveau derrière moi. Il était allongé dans les airs (si tant est qu'un triangle puisse s'allonger).

Bill : Plus que deux essais, chère Lisa !

J'accrochai mon poing à mon cœur palpitant d'effroi, tentant de remettre mes idées en place. Il pouvait entrer dans mon esprit... Il l'avait fait. Quelles étaient les limites de ses pouvoirs, au juste ?
Non... Ce n'était pas le plus important... Autre chose m'inquiétait davantage. Si on était dans la tête...

Moi : Le temps n'est pas le même ici ! Notre arrangement disait que tu ne pouvais pas le tordre à ton avantage ! Lui reprochai-je.

Bill : Ne panique pas, j'ai tout prévu !

Il fit apparaître une sorte de compteur réglé sur dix secondes. Il le mit en route en guise d'exemple.

Bill : Tu peux compter les chocolats, les secondes se passent exactement comme dans ta réalité !

Effectivement. Enfin... à vue de nez. Il remit le compteur à dix.

Je n'avais plus que deux essais. Je ne pouvais pas demander quelque chose qui s'était passé, ni quelque chose de spontané. Ici, il savait tout ce que je savais. Tout !

Je me donnai la migraine à faire remuer mes méninges. Voyons, qu'avais-tu observé de lui, Lisa ? Il était égocentrique, intelligent, imprévisible, il aimait le vin rouge, il avait un sens de l'humour pire que Sans... Qu'est-ce que je pouvais connaître qu'il ne connaissait pas ? Qu'est-ce que je pouvais connaître qu'il ne connaissait pas ?!

«Ah, que la souffrance humaine est fascinante !»

Cette phrase me revint subitement en tête. La feuille associée à ce souvenir se mit à luir. Et elle me questionna.

Fascinante ? Drôle de manière de caractériser, non ? Le terme approprié serait plutôt excitante, ou amusante... Il faut être curieux pour être fasciné... Il faut ne pas connaître pour être curieux...

Se pourrait-il que...?

Je me massai les mains, la tête légèrement inclinée vers le bas.

Moi : Pourquoi ça fait si peur... De perdre celui qu'on aime ?

Bill plissa son œil unique. Il avait évidemment suivi le cours de mes pensées. Le compte à rebours fut lancé.

Bill : ...Plaît-il ?

Moi : Pourquoi ça fait si peur de perdre celui qu'on aime ? Répétai-je, presque avec colère.

Il y avait des choses qu'il ne pouvait décrire. Il ne pouvait rien expliquer susceptible de me toucher, ni me convaincre que la réponse serait bonne. Car il n'était pas humain. Il savait tout, mais ne connaissait rien. Il ne savais pas ce que ça faisait. Il ne–

Il dévoila une feuille de mon arbre comme un magicien dévoilerait sa carte et l'agrandit. L'eau de rosée me reflétait comme un miroir.

Et je le vis. Error, enfermé dans ce bocal, à voir le liquide rose étrange se déverser au dessus de sa tête sans qu'il ne puisse rien faire. Epic, aussi. J'eus un cri. J'en pleurais. Ils n'étaient pas les seuls sur qui je comptais. Mais ils n'étaient pas Papyrus, ils n'étaient pas Grillby, ni Sans, ni Frisk, ni Dream, ni Blue, ni Ink. Il était Epic et il était Error. Et je les avais rencontré depuis si peu de temps... S'ils disparaissaient, qui pourrait les remplacer ? Qu'est-ce qui vaudrait encore la peine ?

Ce fut court, mais intense. Tout le sentiment était passé, toute la complexité articulée en un instant. L'illusion repartit. J'en fus frigorifiée.

Moi : Qu'est-ce que... Qu'est-ce que c'était que ç–?

Je couvris ma bouche. J'avais failli gâcher mon dernier essai !

Bill : Ma réponse, pourquoi ? Croassa-t-il.

Moi : Ce n'était pas une réponse ! M'indignai-je. Ce n'était pas TA réponse ! C'est à moi !

Bill : Non non non, la Ramoneuse d'étoiles ! Me détrompa-t-il en aller agiter son doigt devant mes lèvres. J'ai su transmettre la solution de ta question de manière parfaitement exacte ! Ah, c'est bien dans la nature humaine de ne savoir se passer de mots !

Ma gorge se serra. Je sentais au fond qu'il avait raison. Il avait accès au noyau de mon être. Il pouvait m'éplucher à sa guise. Il pouvait tout. Il m'avait bien eu. Non seulement j'étais faible, mais en plus j'étais stupide.

Il se passa un temps incalculable où je m'enfonçais dans ma propre désespérance. Les nuages au-dessus de nous coulaient à flots. C'était un cauchemar.

...

Eh mais... Peut-être était-ce ça, la solution ?

Bill : Alors tu as décidé ? Bâilla l'illuminati. Ce n'est pas tout, mais Scoundrel ne tardera pas à arriver, et...

Moi : Pourquoi j'aime autant les liégeois ? L'interrogeai-je brutalement.

Bill : ...Hein ?

Moi : Pourquoi j'aime autant les liégeois ?

Il en fut stupéfait. Puis eut un ricanement rauque.

Bill : Tu n'as pas retenu la leçon ? Attends voir !

Il présenta à nouveau une feuille qu'il agrandit en miroir, mais au moment où l'objet fut à portée de ma vue, il disparut dans ses mains.

Bill : QUOI ?

Serrant les poings, il s'apprêta à me lancer un exposé sur le potentiel gustatif de ces Danette mousse et chocolat quand ses paroles furent remplacées par des gazouillis d'oiseau.

J'en avais fait les frais durant mes nombreuses aventures oniriques. J'avais la technique pour fermer les yeux au moment de voir quelque chose qui me faisait peur, ou de transformer cette chose à ma guise. Ici comme dans la vraie vie, la meilleure manière de vaincre un cauchemar...

...Était de savoir lui faire fermer sa gueule.

J'eus un sourire mesquin.

On était dans ma tête. JE faisais les règles.

Tout ce que j'avais à faire était de l'empêcher de répondre.

Il se téléporta jusqu'à l'arbre et voulut y trouver la feuille adéquate, mais elles s'envolèrent toutes et s'éclipsèrent hors de sa porté. Je continuai de le fixer, exerçant ma force mentale avec une extrême concentration. Soudain, il fut vêtu d'une belle robe rose de princesse.

Bill : COMMENT OSES-T– ??

Je le fis danser la valse avec un béluga. C'était trop drôle. Mais avant que je ne pus en apprécier davantage, le compteur parvint à zéro. Des hauts-parleurs avec des dents sonnèrent la fin dans un magnifique "TIME'S UP !".

Il me fusilla du regard. J'avais gagné. Je jubilais. C'est alors qu'à mon plus grand étonnement, il rigola méchamment, frappant dans ses mains en guise d'applaudissements.

Bill : Hahaha, tu as l'air si fière de toi !!

En un clin d'œil sa robe s'évapora pour son maigre costume. Je tentai de l'en empêcher. Ma boîte crânienne vibra de douleur. Le béluga mourrut écartelé dans un hurlement d'agonie, l'arbre se fractura en deux, le paysage se distordit pour ne laisser place qu'à un espace multicolore et changeant comme une bulle de savon. Il fit apparaître sa petite canne qu'il tournoyait, bien à l'aise.

Bill : Tu as compris, c'est bien, c'est bien ! Mais est-ce que ça va, petite ? C'est quoi cette force mentale de moucheron ? Un enfant m'aurait donné plus de fil à retordre ! Et si j'avais vraiment tenu à te garder, il ne m'aurait pas fallu beaucoup d'effort. Enfin, tu as tout de même prouvé que tu étais plus intelligente que tu en as l'air. Et en gage de cela je veux bien vous libérer !

Le retour à la réalité fut sans transition. J'eus une inspiration rauque. Je tombai par terre, sentant parfaitement mes genoux cogner contre la pierre. Fin de cette illusion de puissance. Je me savais aussi faible et démunie qu'avant.

Redevenu squelette, l'illuminati ouvrit les tubes en un tour de canne. Epic et Error s'écrasèrent sur le sol.

Moi : Error ! Lâchai-je en allant l'aider à se libérer et se relever infiniment soulagée.

Error : Łįså, çã vå ?? M'interrogea-t-il immédiatement en me prenant les mains- euh...les moufles.

Epic : Z'inquiétez pas pour moi, Bruh... Je vais bien... Gémissait mon mentor en levant un pouce en l'air.

Error : Vøūs vøūs êtęs tøūs lēs dęūx įmmøbīlĩsés d'ūn cøup, øn cømpręnãit rīęn à cē qūį sē pãssåįt !

Tandis que j'aidais Epic à se dégager de ses liens, je me regardai, et fit la moue.

Moi : Hep, Bill ! Interpelai-je le squelette en costume en désignant mon pyjama avec de grands gestes agacés. T'aurais pas oublié quelque chose à tout hasard ?

Bill : Hein ? Oh, oui, c'est vrai, suis-je bête ! Fit-il semblant de se rappeler en claquant des doigts.

Je retrouvai enfin mon bon pull de montagne, mes baskets toutes décrépites et mon jean lâche. J'avais envie de crier tellement je n'en pouvais plus de l'attirail d'agneau. Je me sentais enfin moi.

Bill : Félicitations, Lisa. Tu ressembles UN PEU MOINS à une enfant, maintenant. Lâcha Bill l'air de rien en s'éloignant de nous.

Mon sourire s'évanouit. Je croisai les bras et détournai les pupilles, boudeuse.

Error : Mêłę-tøī dę tøn coccyx, tøį ! Lança Error à l'illuminati. Ęt Lįså børdęł tū m'ãs fåįt pęūr, qū'ęst-cē qūį t'ãs prįs ęnfīn ?? Tū åurãįs pū ÿ påssęr !!

Il m'enlaça dans ses bras. Le visage étouffé chaudement dans son pull. J'aurais pu profiter, le serrer à mon tour, mais je n'en fis rien. Qu'est-ce qui m'avait pris ? J'avais juste eu peur de le perdre pour toujours. Était-ce une question si difficile à répondre ? Et moi j'en avais une autre. S'il m'aimait, pourquoi ne m'avait-il pas encore embrassé ?

Error : Lįså, çå vã...? Demanda le marionnettiste, inquiet.

Moi : Ça va... Rentrons maintenant.

Bill : Je crois bien que votre train est arrivé, mes chers amis. Déclara l'illuminati.

Une sorte de wagon pour montagne russe sortit de sous nos pieds. Je me retrouvais assise à côté d'Error et Epic derrière nous.

Soudain des barres de sécurité se refermèrent brusquement sur nos taille nous empêchant de nous lever.

Bill : Bon voyage~

Error : Ēspècę d'ēnføØØØ...!!!!!!!!

Le train prolongea son cri en démarrant à toute allure. Il fonça dans un tunnel, si vite que je ne voyais plus rien.

Il déboucha à l'extérieur et sembla voler dans le ciel, faisant des loopings et des figures qui me donnait la nausée.

Je regardai difficilement sur le côté et vis Error qui se cachait les yeux en criant de peur alors que derrière, Epic braillait un "BRUUUUUH" continu en levant les bras.

Le train fonça vers un grand portail qui s'était ouvert dans le ciel et s'arrêta d'un coup sec une fois celui passé.

??? : Destination : Epictale. Nous espérons que vous avez passé un agréable voyage. Dit une voix sortie de nulle part.

Error : Çã ÿ ēst...? C'ēst fīnį...? Demanda timidement le squelette d'ébène, toujours les mains sur les orbites alors que les bars se levaient.

Nous en sortîmes sans dessus dessous, tous marchant bizarrement à cause du tournis. Tous sauf Epic.

Epic : OUAIS !!! QUI EST PARTANT POUR UN DEUXIÈME TOUR, BRUH ?! Euh... Enfin non oubliez... Se ravisa-t-il en voyant que nous ne partagions pas son enthousiasme.

Error : Bøn, øn rēntrę ? S'impatienta le squelette d'ébène.

Moi : Une minute ! L'arrêtai-je. Il y a encore un nabot que j'aimerais remercier. Où est-il ?

Epic et Error s'échangèrent un regard.

Pauvre Noé.

★★★

Je retrouvai le garçon en costard bleu ligoté avec les fils d'Error, près de l'énorme Fox, le chien de compagnie d'Epic.

Moi : Alors, Noédig... Je vois que tu t'es fait un nouvel ami~ ? Jubilai-je derrière son dos.

Il sursauta, puis se retourna comme il le pouvait.

Noé : Ah, toi, héhé... Euh... Tu vas bien...? Bégaya-t-il. Écoute, tu ne m'en veux pas pour tout à l'heure, hein...? C'était une blague, on peut s'arrang-

En guise de réponse, j'invoquai ma batte de justice et le frappa de toute mes forces
Il s'envola, haut,
haut,
très haut. Nous ne le lâchions pas des yeux, attendant qu'il s'écrase.

Moi : Il va jamais redescendre... Commentai-je au bout d'un moment.

Epic : Ouais.

Silence.

Moi : Au fait, je viens de penser à un truc.

Error : Qūøi ?

Moi : Noédig à l'envers ça fait Gidéon.

Epic/Error : Et alors ?

Moi : Je sais pas, je trouvais ça marrant...

Je pensai soudainement à Scroundrel. Qu'est-ce que Bill a bien pu lui dire vu qu'il m'avait laisser partir ?

★★★

PDV Extérieur :

Le maître des malheurs entendit toquer à la porte de son bureau.

Nightmare : Entre. Dit-il sans lever les yeux de sa paperasse, sachant de toute manière qu'il s'agissait de Scroundrel.

Le malfrat entrait en silence, tête basse, portant une petite boîte dans ses mains.

Nightmare : J'imagine que ça n'a pas marché ? Supposa Nightmare sans grande surprise.

Scroundrel : Ben... Il m'a dit que notre deal disait qu'il devait la capturer... Mais qu'il ne pas dit qu'il ne la libérerait pas... Avoua son employé dépité. Du coup il m'a dit de vous donner ça en compensation. Et il a gardé le vin, aussi.

Nightmare : Ça ne m'étonne pas, les marchés avec Bill doivent être extrêmement précis, sinon il joue sur les mots. Il faut aussi qu'il soit un minimum intéressé par l'affaire, en dépit de quoi il ne fera aucun effort pour satisfaire tes attentes.

La voix du squelette de négativité était calme mais sévère. Cela suffisait pour un sbire comme Scroundrel, et puis de toute manière le but était qu'ils apprennent quelque chose de leurs échecs. Ce dernier courbait le dos, honteux et confus, pendant que Nightmare reprenait son travail d'écriture.

Nightmare : Et encore, tu as de la chance que c'est un allié et qu'il ne se soit pas retourné contre toi. J'espère que tu as retenu la leçon. La prochaine fois tu réfléchiras deux fois avant de faire un pacte avec un démon par simple fainéantise.

Scroundrel : Oui Boss...

Nightmare : Bien, tu peux disposer maintenant.

Pendant que le savonné partait, le squelette de pétrole prit la boîte en poussant un soupir. Il savait que c'était une mauvaise idée de l'ouvrir, alors il n'y toucha pas.

Seulement le couvercle s'ouvrit tout seul, délivrant surprenamment des multitudes de petits fours.

Les apéritifs se mirent soudain à trembler, puis à sauter partout dans la pièce. Plus ça allait, plus ils avaient l'air de se transformer. Ils se retrouvèrent avec des poils, des pattes, un petit museau, des moustaches...

??? : Miaou ?




















Nightmare : 💢💢💢💢💢BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL💢💢💢💢💢💢

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Edit de la réécriture :

Lisa en Mout-mout :

Auteur et illustratrice et protagoniste par la même occasion be like : Pourquoi je m'infflige ça, sérieux...."""" ?

Bon, plus sérieusement, je peux enfin lire ce chapitre sans me passer les yeux à la javelle :D !
Bon, j'espère que ça vous auras plus en tout cas, je me suis autant amusée que énervée à l'écrire, Bill a pour moi le talent d'être aussi exténuant que marrant x3

À la revoyure !

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