Chapitre 15 (Deuxième partie)
Sans : Heya, moussaillons ! Salua-t-il d'une voix rauque de pirate. Ravi de vous accueillir à bord.
Un Sans pirate, on aura tout vu ! Cela dit... Ce duo de frères squelette dégageaient une certaine classe, je me devais de le reconnaître.
Papyrus : Sans, regarde ! Lui, on dirait un humain ! Se réjouit le jeune squelette en me pointant du doigt.
Sans : T'es sûr ? On l'a pourtant repêché de la mer... Les humains ça vit pas sous l'eau. Répliqua le capitaine pour se moquer gentiment de son frère.
Papyrus : ...c'est pas un humain alors...?
Sans : Non, c'est une humaine.
Papyrus : MAIS C'EST UN HUMAIN DONT ON A BESOIN !
Sans baissa son chapeau pour couvrir son visage hilare.
Sans : T'inquiètes, je crois que ça marche pareil.
Papyrus : T'es sûr ?
Sans : Yup.
Le grand squelette sauta alors sur place, tout fou fou.
Papyrus : Une humaine, Sans ! On a une humaine ! Je vais enfin devenir garde royal ! Le premier garde royal à ne pas être sirène !
Je ne savais pas si je devais sourire par son insouciance ou soupirer de lassitude étant donnée que j'avais entendu ce refrain bien plus souvent qu'on ne l'imaginait. En tout cas, il n'était pas question de me laisser livrée à la capitale.
Quoique... Ce serait peut-être un bon moyen d'aller là où on voulait se rendre, non ? Ces deux-là avaient sûrement la possibilité d'aller et venir sur l'île comme bon leur semblait.
Pendant que je réfléchissais, le jeune frère se tourna vers Blue.
Papyrus : Et lui, on en fait quoi ? On le coule ? Demanda-t-il, ce qui fit tressaillir le petit squelette un instant.
??? : Oui, à la planche ! Cria une lapine en arrière-plan.
Autres : La planche !!! La planche !!! La planche !!! Renchérit le bateau tout entier en levant les armes.
J'avalai ma salive de travers. Il serait peut-être temps d'intervenir...
Le loup de mer se planta devant le pauvre Blue et le scruta de la tête aux pieds, intrigué.
Sans : Mmmmmh... C'est étrange, il me fait penser à toi, Pap's...
Le squelette bleu recula sa tête au maximum, pas très à l'aise, tandis que les deux frères le détaillaient ouvertement, Sans avec son attitude posée habituelle et Papyrus curieux de tout.
Sans : T'as vu ? Il a ton regard.
Papyrus : Ah oui... Mais il a aussi ta forme de crâne.
Sans : Ton froncement de museau...
Papyrus : Ta couleur d'os un peu crème.
Sans : Tes réactions...
Papyrus : Et ta fossette !
Sans : C'est pt'ête un cousin.
Le capitaine approcha alors sa tête de son double alternatif.
Sans : Comment tu t'appelles, petit ?
Blue : Euh... Blueberry. Enfin Blue... Bafouilla l'intéressé.
Sans : Bizarre comme prénom...
Papyrus : Ouais. Mais en même temps, s'il est de la famille, on va pas le couler, on coule pas la famille, nous !
Sans : On n'a qu'à vérifier... Libérez-le, vous autres !
Deux pirates allèrent couper les liens de Blue. Quant à moi, toujours attachée, j'inclinai la tête, attendant de voir ce que ça allait donner.
Sans : Écoute, Petit. Si t'es vraiment de nos os, tu auras la force d'affronter le Capitaine Papyrus. Mais si tu perds, on te fait nourrir les poissons. C'est comme ça que ça marche par chez nous.
Papyrus : Wowie ! Lâcha son frère, enthousiaste à l'idée de prouver sa valeur.
Le Sans bleu réfléchit un instant.
Blue : D'accord, mais si je gagne, vous relâchez Lisa ! Et pas d'embrouilles de pirate bizarres, hein ?
Papyrus : Tenu ! Accepta sans hésiter le grand squelette en sortant son sabre.
Tout deux se faisaient face. La mine de Blue trahissait néanmoins son inquiétude. Il était certe un guerrier entraîné mais son adversaire devait bien faire trois têtes de plus que lui. Une idée malicieuse me vint à l'esprit. Pour lui redonner courage et détermination, je décidai de jouer la carte de la demoiselle en détresse.
Moi : Ça ira, Blue ?! Je ne voudrais pas qu'il t'arrive malheur à cause de moi ! Fis-je avec un timbre de jeune fille frêle et délicate qui masquait mon amusement.
Amusement que le capitaine Sans parut remarquer, mais cependant il ne réagit pas. En tout cas, le squelette bleu gonfla le torse et mit un poing sur son buste d'un air fier.
Blue : N'aie crainte Lisa ! Moi, le mangnificiant Blueberry, gagnerai ce combat, et te libérerai !
Puis il invoqua deux os en guise de martaque, un blanc et un bleu, et s'élança. Les squelettes se battirent dans une joie adolescente, où tout deux se prenaient au plaisir et à l'ivresse du duel. Les pirates aux alentours poussaient des cris d'encouragement et parfois, leur faisaient des petits coups bas. Les uns perçaient des tonneaux, les autres se mirent à jouer de leurs instruments pour guider les pas des combattants, en bref ; une vrai ambiance de pirate.
Sans s'adossa au mât auquel j'étais ligotée, un sourire penché aux dents.
Sans : Merci, moussaillon, d'avoir joué le jeu avec Papyrus. C'est vraiment important pour lui. Dit-il sans lâcher le combat du regard.
Un peu étonnée par cette soudaine complicité, je répondis néanmoins par ce même ton :
Moi : Pas de quoi, Capitaine. Mais je dois vous remercier pour ce que vous avez fait pour Blue. Pour lui aussi, c'est important.
Il hocha la tête, puis me dévisagea.
Sans : T'es plus coriace que t'en a l'air, pas vrai ? Ce squelette, là... J'imagine qu'il est un peu...ton Papyrus.
Moi : Il est le mien, je suis le sien... Ça dépend des fois, mais dans les grandes lignes vous avez visé juste.
Sans : Alors d'où vient cette aide que tu lui offres ?
Moi : Oh, et bien... Ça reste mon ami, c'est naturel. Et puis... Sur certains points... On se ressemble beaucoup. C'est lui qui m'a inspirée le premier, vous savez...
Le loup de mer lâcha un petit rire en se perdant dans le spectacle que nous offraient les deux opposants. Ils se donnaient à fond et en même temps, on aurait dit qu'ils jouaient ensemble. À un moment, Blue eut mal contré un coup de sabre et, déséquilibré, trébucha. Le public poussa un long "oooooooooh" sans le lâcher des yeux pour voir s'il allait tomber. Finalement le squelette bleu se reprit et contre-attaqua, à la joie des uns et à la déception des autres.
Sans : C'est fou comme il ressemble à Pap's. Et on voit que ce n'est pas un marin d'eau douce ! Je ne sais pas d'où vous venez ni ce que vous faites là, mais une chose est sûre...
Papyrus : NYEHEHEHEHEHEHE !!!! Riait Papyrus.
Blue : MWEHEHEHEHEHEHEHE !!! Répliquait Blue.
Sans : ...Il est des nôtres.
Moi : Oui... Confirmai-je en souriant. Au fait, si Blue gagne, vous pourrez nous conduire jusqu'à votre île ? C'était là qu'on allait.
Sans : Qu'est-ce que vous allez trafiquer là-bas ?
Moi : On... C'est confidentiel.
Sans : Ok.
La pétillante myrtille réussit soudain à donner un coup de massue dans la tête de Papyrus et à le plaquer au sol. Il enfonça alors son os bleu dans sa gorge, le clouant au plancher.
Blue : J'ai gagné !!! Muehehehehehehehehehehehe ! Fit-il en cri de victoire.
Cependant le grand squelette affichait lui aussi un sourire satisfait. Au bout de quelques secondes, Blue remarqua que le sabre du pirate lui avait transpercé le tee-shirt et par conséquent, lui frôlait les côtes. Il lui suffirait d'un geste de sa part pour lui porter le coup fatal.
Papyrus : Le Capitaine Papyrus ne perd jamais ! Nyehehehehehehe ! Rétorqua-t-il donc.
Des sifflements de victoire fusillèrent la foule en furie.
??? : Égalité, les gars !
?? : Je savais que Papyrus il était trop cool pour pas perdre !!!
???? : Et il se débrouille bien, le petit, nan ?!
????? : On s'en refait une ?! Cette fois je parie sur le gamin !
??? : Et moi sur Papyrus !
Le capitaine calma les voix et rejoignit les deux squelettes qui se relevaient.
Sans : Apparemment êtes aussi forts l'un que l'autre, on va pas pouvoir vous départager. En tout cas, bien joué, cousin. T'es bien de la famille...
Papyrus : Je suis d'accord ! Il a la même manière que moi de se battre ! Tant pis pour cette fois, j'aurai d'autres occasions de capturer des humains ! Pour l'instant je vais profiter de mes deux nouveaux amis !!
Sans : Alors, les gars ?! Cria le loup de mer à son équipage. On le coule ??!
Les autres : NAAAAAAAAAAN !!!
Sans : On le garde ??!
Les autres : OUAAAAAAAAIS !!!
Sans : Bienvenue dans l'équipage, matelot. Dit-il alors en ôtant son chapeau pour le féliciter d'un clin d'œil.
Le petit squelette sourit jusqu'à ses temporaux, empli de fierté. Le capitaine se téléporta alors sur une barre qui tenaient les voiles pour énoncer d'une voix forte :
Sans : TOUT LE MONDE À SON POSTE ! LIBÉREZ LA FILLE ET CAP SUR L'ÎLE ! HISSEZ LA GRAND VOILE ! BARRE À TRIBORD !! ET QUE ÇA RIME, MILLE SABORDS !!!
L'équipage zélé s'exécuta rapidement. Ils couraient dans tout les sens en poussant des cris engagés. Je félicitai Blue pendant qu'on me détachait. Il rendit mon sourire en riant, plus qu'heureux.
★★★
Environ une demi-heure plus tard, alors que j'étais à la poupe en train de de savourer l'iode de l'air marin, j'entendis une voix forte hurler du haut du mât.
??? : TERRE !!! TERRE EN VUE !!!
Vite, je me précipitai, accompagnée de Blue, vers l'avant du bateau. Le Capitaine y était déjà, adossé à la rambarde. Ce qui ressemblait bien à une île se dessinait progressivement, posé sur la ligne d'horizon.
Blue : Whouaaaaaaaaaaaaw ! S'extasia mon coéquipier, émerveillé.
Sans : C'est toujours ici qu'on se ravitaille, Cousin. Présenta le loup de mer, pas peu fier. Surtout parce que c'est là que se trouvent les monstres. On évite les villages humains.
Moi : C'est tout ce que vous y faites ? M'étonnai-je. Je veux dire... Je pensais que c'était là où vous vous reposez, où vous reprenez des forces... Votre maison, quoi.
Sans lâcha un rire rauque.
Sans : Le seule maison qu'un pirate a, moussaillons, c'est son fidèle navire. Nous expliqua-t-il en tapotant la rambarde pour désigner le bateau. Nous n'avons pas de territoire. Le monde est notre territoire, et surtout les océans.
Nous l'écoutions tous les deux d'une oreille attentive, fascinés. J'aimais beaucoup cette philosophie.
★★★
Le navire avait maintenant accosté. Les pirates sortirent tous afin d'embarquer toutes les provisions nécessaires pour reprendre la mer.
De retour sur le plancher des vaches, je m'habituai progressivement à ne plus sentir le roulis que nous causait le mouvement des vagues à bord, et balayai le port du regard. Enfin... Un port... Ça ressemblait en réalité plus à un grand quais bâti sur pilotis qu'autre chose. Tout l'équipage prenait un petit chemin qui devait mener au Snowdin de cet univers.
Papyrus : Notre village n'est pas très loin ! Nous aborda le grand squelette. Et notre maison, aussi ! Vous voulez qu'on vous fasse visiter ?!
Derrière lui, Sans souriait tristement. Manifestement, Papyrus ne partageait pas la même idéologie que lui sur la piraterie. Il avait un autre objectif, un projet, celui de devenir garde royal. Je considérai le grand squelette puis Blue, en me demandant que s'il y arrivait... Est-ce que son frère le laisserait s'en aller ?
Blue : Ça... aurait été avec plaisir... Mais on a une quête importante à régler. Expliqua la pétillante myrtille. Et après il va falloir qu'on s'en aille. Désolé...
Je renchéris en opinant. On avait déjà perdu assez de temps avec cette histoire de portail, il ne fallait plus traîner à présent.
Papyrus : Alors vous nous quittez déjà ??! Fit-il, déçu.
Le squelette bleu aquiesça lentement, confus. Sans, en revanche, ne semblait pas le prendre mal, juste accepter la situation. Il s'avança vers lui et ôta son chapeau en guise d'au revoir.
Sans : Ne t'inquiètes pas, continue juste ton aventure, Cousin ! J'espère que notre route se recroisera. Et surtout protège bien ton amie. Ajouta-t-il en me faisant un clin d'œil complice, auquel je répondis par un sourire penché.
Même s'il était un peu triste de nous voir partir, Papyrus enchaîna :
Papyrus : Oui ! Et vous serez toujours les bienvenus à bord !
Blue les salua agrément de la main et nous allâmes, sans nous retourner, nous enfoncer dans les tréfonds de la jungle.
Cette forêt des tropiques, malgré sa beauté, ses couleurs et sa luxuriance, nous causait pas mal de soucis. J'accusais, en plus des racines piégeuses et des plantes poisseuses, les bruits d'animaux qui nous entouraient. Grillonnements, croassements, cris de singes en tout genres... Nous avancions difficilement sur le terrain cabossé et semé d'embûches. Je faillis trébucher plusieurs fois et le squelette bleu se prit même une noix qu'avait lancé un petit capucin. Il frotta sa tête en grognant.
Blue : Au fait, Lisa ? Se demanda-t-il. Comment on va faire pour arrêter les Bads si on ne sait même pas où ils sont ? Et s'ils n'étaient pas sur l'île, mais dans les fonds marins ? Ça va nous prendre des heures avant qu'on les retrouve, et d'ici-là, ils seront peut-être déjà partis !
Moi : Les Bad Guys ne passent jamais inaperçus. Crois-moi, s'ils sont toujours là, on les remarquera. Assurai-je en écartant une branche sur mon passage. Tiens ?
Les arbres et les lianes se distançaient à mesure que l'on avançait. Nous débouchâmes au bout d'un moment sur une petite clairière. Au centre de celle-ci, un objet triangulaire des plus étranges était posé sur le sable.
Moi : Qu'est-ce que c'est que ça...? Murmurai-je en m'approchant.
Blue : Ça ressemble à un truc du labo d'Undyne...
Je m'accroupis, et sans porter de main imprudente sur objet, l'examinai de tout côté. Un aurait dit un mélange de magie et de technologie. Une antenne était plantée au sommet de cette petite pyramide et semblait vriller un peu chaque seconde.
Moi : On dirait un transmetteur d'ondes... Réfléchis-je à voix haute.
Blue : Tu penses que c'est à cause de ça que tu ne pouvais pas créer de portail pour aller ici ?
Moi : Possible.
Je me relevai. Ce n'était pas la première fois que les squelettes de main de Nightmare utilisaient des gadgets contre nous, après tout. Ce truc provenait à coup sûr du laboratoire de Science, leur scientifique (forcé).
Moi : En tout cas, une chose est certaine. Dis-je gravement. Si ce sont bien les Bad Guys qui sont derrière tout ça, alors ça veut dire qu'ils sont toujours sur cette île.
★★★
PDV Extérieur :
Black : Bordel ! Jura le tortionnaire, excédé en se frottant les orbites pour enlever le sable. Tu pourrais faire attention, Horror !
Horror : Oh, ça va, désolé ! S'énerva le crâne troué, pas du tout désolé.
Black et Horror retournaient à eux deux toute la plage de sable fin, situés à l'opposé de nos deux héros. Munis de pelles bon marché, ils creusaient à la sueur de leur front depuis un bon moment déjà et le moral commençait à sérieusement baisser.
Horror : Ça fait plus d'une heure qu'on se casse le dos ! Lâcha enfin le squelette à la hache. J'en peux plus ! Au pire on rentre et on dit au patron qu'il y est pas, son machin !
Black : Et comment tu comptes rentrer sans l'aide du Maître ? Souligna le squelette au fouet, sarcastique en utilisant le manche de sa pelle comme accoudoir. Tu vas retourner l'océan, histoire de voir si tu as la chance de trouver un autre poulpe qui peut te faire traverser les AUs ?
Horror : Ce genre de pieuvres, je les cuisine aux petits oignons et je les transforme en sashimi. Avec du riz et de la crème fraîche.
Black : Arrête, tu me donnes faim...
Horror : C'est parce que J'AI faim.
Tout deux lâchèrent un râle d'exaspération. En plus du fait qu'ils ne savaient même pas ce qu'ils cherchaient exactement, le soleil tapait maintenant dur sur leur front perlé de sueur, et cette mission commençait à devenir plus rasoir que les réunions mensuelles du Boss.
Black : Qu'est-ce que tu penses qu'on va trouver ? Questionna le Sans de Swapfell pour tenter de regagner de la motivation. De l'or ? Des pierres précieuses ? Une couronne ?
Horror : Tu ne penses vraiment qu'à la gloire...
??? : Vous ne trouverez absolument rien, parce que votre chasse au trésor s'arrête ici !
Les deux squelettes tournèrent d'un coup la tête vers les palmiers. Au sortir de la jungle, Blue et Lisa. La pétillante myrtille et la petite humaine avaient sortit leurs armes, plus motivés que jamais.
Horror : Tiens donc, voilà les amuses-gueule. Ricana l'antropophage en se léchant les babines. Voilà qui devrait "pimenter" cette mission.
Black : J'aime peut-être la gloire mais on en parle de ton obsession pour la bouffe ?
PDV Lisa :
Nous nous m'élançâmes sans attendre dans le combat. Chacun le sien, je pris Horror et Blue, Blackberry. Pendant que les deux fruits rouges se frittaient pour faire de la confiture, je m'acharnai sur l'antropophage en lui portant de furieux coups de sabre qu'il contrait avec sa hache.
Le crâne troué se protégea ensuite avec une barrière d'os tranchant. Ne pouvant les détruire, étant donné que les os d'Horror avaient le mérite d'être des plus solides, je me téléportai au travers pour contre-attaquer. Grave erreur, car il m'attendait déjà pour me balancer des projectiles osseux et tranchants comme des couteaux. Je réussi à en éviter certains mais deux m'éraflèrent l'épaule et la cheville droite.
Je sautai ensuite en l'air pour faire une attaque frontale au fusil de Yellow Magic quand quelque chose l'enroula tout autour de moi et serra violemment, jusqu'à me causer des sévices. Le fouet de Blackberry.
Horror : Eh !!! Me pique pas mon adversaire ! Rugit Horror.
Le tortionnaire l'ignora et m'entraîna subitement sur Blue. Nous nous percutâmes brutalement et roulâmes en boule sur la plage. Je toussai furieusement pour expulser le sable de la bouche, étouffée.
Horror : J'aurai pu m'en charger tout seul, t'avais pas besoin d'intervenir ! Grondait Horror.
Black : Quoi ? Tu ne supportes pas que je suis plus doué que toi ?!
Blue se redressa difficilement sur ses genoux, encore sonné.
Blue : Aïe... Gémit le petit squelette. Whouaw, ils sont forts quand même...
Je l'aidais silencieusement à se relever. Je devais l'avouer, ça avait beau ne pas être les plus puissants des Bad Guys, ils restaient de sacrés adversaires. J'essayai alors de me rappeler des leçons d'Epic.
Moi : Peut-être, mais ils ne travaillent pas en équipe. Objectai-je alors qu'une idée me germait en tête. Écoute-moi, Blue... Toi tu vas...
Je lui expliquai mon plan en quelques mots. Il aquiesça, et nous repartîmes pour une deuxième manche, ensemble cette fois.
Blackberry fonça vers nous et nous attaqua de son arme fétiche. Je laissai s'enrouler le fouet autour de mon sabre. Le squelette bleu surgit alors de derrière moi et lui porta un bon coup de matraque sur le crâne. Sonné, il n'eut pas le réflexe de résister lorsque je lui pris le fouet des mains.
Horror : Plus doué que moi, hein !? Reprocha l'antropophage en le poussant sur le côté pour tenter sa chance.
Il pointa sa hache sur moi mais Blue s'interposa et contra la lame de ses deux os. Je me téléportai alors derrière notre adversaire. Puisqu'il s'attendait à ce que je lui porte le dernier coup, il se retourna vivement pour se défendre. Blue en profita pour utiliser le Blue Attack sur lui d'une main, sur Blackberry de l'autre main et enfin les claquer entre elles, ce qui fit que deux squelettes furent tirés l'un vers l'autre, presque assommés sous leur impact mutuel. J'en profitai alors pour les entraver rapidement avec le fouet du tortionnaire.
Fin du combat.
Blue : Muehehehehe ! On vous a botté les fesses, bande de méchants ! Triompha la pétillante myrtille pendant que j'expirai un bon coup. Maintenant on va pouvoir rentrer et dire à Papyrus qu'on a réussi !
J'hochai la tête, satisfaite, et toisai dédaigneusement nos prisonniers. Pourtant... Quelque chose me dérangerai. Je plissai les sourcils, perplexe, dévisageant les deux squelettes.
Les deux ?
En me mordant une lèvre, j'articulai à mon compagnon :
Moi : Euh... Blue....? Il y avait pas trois pelles dans le chantier...?
??? : Vous avez très exactement deux secondes pour relâcher mes abrutis de copains.
Nous tressaillîmes en chœur.
Oops.
Une goûte de sueur sur nos tempes, nous pointâmes d'un unique mouvement de tête nos yeux écarquillés sur le dernier Sans. Accompagné d'un Gaster blaster menaçant de nous griller en un instant, il se tenait devant nous, un sourire arrogant aux dents.
Dust : On dirait que j'arrive juste à temps, les gars. Fit Dust, tandis que Blackberry et Horror se dégagèrent.
Horror : Où t'étais passé, mec ? C'était limite ! Reprocha le squelette à la hache.
Dust : J'étais parti faire une petite promenade, c'est tout !
Black : Tu sais que si le Maître te surprend à bailler aux corneilles ça va mal finir pour toi ?
Dust : Désolé, vieille habitude. Répliqua simplement le plus insolent des trois.
Encerclés par les trois Sans, Blue et moi restâmes collés dos à dos, sur la défensive. La victoire semblait compromise.
Blue : Je... Je suis vraiment désolé, Lisa... Se reprocha le squelette bleu pendant que les trois compères se disputaient. Si j'avais mieux surveillé mes arrières...
Moi : Mais c'est pas de ta faute, enfin ! Tentai-je de le rassurer. Moi aussi je ne l'ai pas vu.
Dust était l'un des sbires (si ce n'était le plus) fort de Nightmare et ni moi ni Blue n'avions hélas le niveau pour le battre. Dream ne nous aurait jamais envoyé ici en connaissant sa présence ! À moins que bien sûr... Ils aient utilisé la fameuse potion pour "éteindre" les émotions à ce moment-là.
Blue : Ne me prends pas pour un imbécile, Lisa ! Se désola-t-il. Sur le bateau... Je sais parfaitement que tu aurai pu te débrouiller toute seule. Et maintenant, que je sois avec toi ou pas, ça ne change plus rien, on va perdre... Alors...
Je ne répondis rien, confuse. Deux missions d'échouées aujourd'hui.
Dust : Il est temps d'en finir je pense. Ricana le squelette à capuche en claquant des doigts pour tirer.
Une vibration résonnante souleva brusquement toute la plage, comme si une masse lourde avait atterri sur le sable. Nous nous tournâmes alors vers ce qui avait causé cette onde de choc. Une ancre géante. Notre regard se prolongea sur sa chaîne, puis sur le navire à qui elle appartenait. À bord, une bonne vingtaine de passagers, et au niveau des voiles, une petite silhouette squelettique brandissant un sabre vers le ciel.
Sans : À L'ABORDAGE, LES GARS !!! Cria le loup de mer.
À ces mots, tout les pirates sautèrent du pont, et en chœur, se réceptionnèrent sur le sable pour s'attaquer aux trois squelettes déconcertés. Commença alors une bataille de sabre, de pistolets, d'os et de Gaster blaster. Le Capitaine se téléporta à nos côtés, et porta un coup de sabre à Horror.
Sans : Vous vous retrouvez souvent dans ce genre de situation ? S'enquit-il, amusé, en évitant la lame de la hache.
Moi : Vous arrivez juste à temps, ça commençait vraiment à sentir le roussi, ici !
Sans : Ha ces forbans veulent jouer aux pirates ?! Ils vont voir de quel bois je me chauffe ! Rugit-il en enchaînant les attaques sur l'antropophage.
Horror : Holà ! Calmos ! S'écria ce dernier, surmené entre les attaques du capitaine et de celles des autres pirates qui lui fonçaient dessus.
Papyrus : Personne ne s'en prends à la famille, Nyehehehehehehe ! Renchérit le grand squelette en allant aider son frère.
Sans : Et vue votre sale gueule, vous n'en faites pas partie !
Et bien ! On sous-estimait les frères squelettes des univers alternatifs basiques ! Ceux-là en avaient dans les côtes.
Mais malheureusement pour nous, les trois squelettes commençaient, malgré notre avantage du nombre, à reprendre le dessus. Papyrus et Sans se retrouvaient à présent contre Blackberry, et Blue contre Horror. Quant à moi... J'appliquai une stratégie ancestrale qui consistait à fuir courageusement le squelette à capuche.
Dust : Où tu crois aller, comme ça ?! Rigola-t-il follement en me tirant dessus.
Je lâchai un cri de surprise en évitant de justesse le tir et me téléportai à bord du navire, sur le pont. Mon poursuivant me rejoignit et continua ses assauts auquel je me contentais d'esquiver en bondissant de voile en voile, s'affriandant de ce jeu du chat et de la souris.
★★★
PDV Extérieur :
Le combat faisait rage. Papyrus et Blue se défendaient comme ils le pouvaient contre Blackberry et Horror qui avaient mis à terre une bonne partie de l'équipage. Du bout de son sabre le grand pirate se frayait peu à peu un chemin vers le tortionnaire, difficile d'accès à cause du fouet de celui-ci.
Le petit squelette, lui, enchaînait les matraques d'os bleues et blanches, les téléportations et les coups bas. Horror était indestructible, par ses os solides et son immortalité. Mais les attaques bleues pouvaient l'immobiliser.
Blue se débrouillait plutôt bien, mais il s'inquiétait pour Lisa. Seule contre Dust, elle n'allait pas tenir longtemps...
★★★
PDV Lisa :
Dust : La partie s'arrête ici gamine... Ricanait le squelette à capuche en invoquant un ultime Gaster blaster.
Épuisée, vidée, n'ayant pour seul appuis que le grand mât, je portai ma main à ma profonde lésion à l'épaule. Il avait réussi à m'y planter un os taillé. Je ne parvenais plus à bouger mon bras, sans parler de mes nombreux bleus. J'étais fichue. Il était increvable ou quoi ?
Nan... Je l'avais salement amoché la première fois. Il devait bien avoir au moins une faiblesse !
Dust : Allez bonne nuit. Me souhaita-t-il en claquant des doigts.
Un violent coup le toucha soudain à la colonne vertébrale, qui l'empêcha de terminer sa besogne. Un coup de sabre émoussé.
Moi : Capitaine ! Criai-je, soulagée.
Dust se retourna et contre-attaqua mais le loup de mer se téléporta devant moi pour le couvrir.
Sans : Alors, moussaillon, je vois qu'on a besoin d'un coup de main ? Remarqua-t-il en faisant jouer son arme.
Moi : Ça m'ennuie de le reconnaître mais vous avez encore une fois visé juste.
En face, le poussiéreux pesta, non du sang qui coulait de ses os dont il se fichait royalement mais de son sweat déchiré par la lame du pirate.
Dust : Putain ! Tu sais combien de temps ça prend de le réparer !? Grogna-t-il.
Sans : C'est qui, ce marin d'eau douce ? Se moqua le capitaine, plus amusé de l'attention que portait Dust sur ses habits qu'inquiété par l'inattention qu'il portait à sa blessure.
Moi : Un squelette très puissant. Attention, à vous, Capitaine. Le mis-je en garde.
«Et vous n'avez qu'une seule défense...» Complétai-je dans ma tête.
Le poussiéreux lança rageusement des os rouges sur Sans qu'il esquiva facilement tout en sortant une barrière pour me protéger. Il choisit ensuite le corps à corps comme technique de combat. Dust les contra facilement et répliqua avec ses Gaster blaster.
Sans : Eh ! Détruit pas mon navire, espèce de bachi-bouzouk ! L'insulta le loup de mer d'une expression que j'avais déjà entendu auparavant.
Nan... Toujours qu'une impression.
Dust : T'avais qu'à pas détruire mon sweat ! Rétorqua le squelette à capuche en souriant amèrement, les pupilles éclatantes de Madness.
Il donna alors un coup de coude dans les côtes du pirate qui se cogna contre la porte de la cabine. Je courus pour venir l'aider mais des os bleus me repoussèrent contre le mât, m'empêchant de bouger.
Dust : Laisse-moi m'occuper de lui, je me chargerai de toi plus tard. Grommela Dust.
Il s'avança d'un pas lent vers le pauvre loup de mer.
★★★
PDV Extérieur :
Blue avait réussi à mettre l'antropophage au sol, de même que Papyrus avait battu le tortionnaire. Seulement, ils se relevèrent tout les deux, et bien que gravement amochés, continuèrent le combat. L'eau léchait graduellement leurs pieds, de même que le vent soufflait et que les mouettes rieuses ne riaient plus. Derrière eux, le bateau commençait à s'élever, se mettait à tanguer.
Papyrus : La marée monte...
★★★
PDV Lisa :
Maintenue difficilement debout à cause de mes blessures, je demeurai bouche bée sur ce que je voyais.
Moi : C'est...c'est une blague........? Murmurai-je avec un rictus choqué.
Dust : Ourf ! Ghhhh....oh bordel... Qu'est-ce qui m'arrive......? Bégayait le poussiéreux alors qu'il prenait un teint vert malade.
Le navire bougeait dans tout les sens à cause des vagues et du vent. Dust tenait sur un pied, puis sur l'autre, n'arrivant pas à trouver son équilibre.
«IL A LE MAL DE MER"""""" !!!!!!!»
L'un des Bad Guys les plus puissants ne pouvait pas tenir deux secondes sur un bateau ??
...
À chacun ses points faibles.
Le squelette à capuche s'appuya sur la rambarde pour vomir son quatre heures et son minuit aussi.
Dust : Ta gueule, Pap's... Radotait-il entre deux pulsions vomitives.
Il ne voyait pas que derrière, le Capitaine Sans s'était relevé et s'avançait lentement vers lui. Dust se retourna mais avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit le loup de mer lui donna un coup de poing dans le tempe, ce qui l'assomma sur-le-champ.
Sans : Pfff... Touriste.
Moi : Vous allez bien ? M'inquiétai-je.
Sans : Surement mieux que toi ! Attends, je vais m'occuper de tes éraflures. Mais avant, il faut s'occuper de ces trois là...
Il se téléporta sur sa barre de voile et mit son pouce et son index dans sa bouche pour donner deux coups de sifflet, un court et un long plus aiguë en direction de l'océan.
Sans : ONION-SAN !!! Appela-t-il en pointant du doigt Blackberry et Horror qui combattaient sur la plage. Attaque !
Moi : Onion-San ? C'est qui, Onion-San ?
À peine eus-je lâché cela que des tentacules géants sortirent en trombe de la mer. L'un s'enroula autour de la taille de Dust et les autres prirent le tortionnaire et l'antropophage subjugués. Ils grognèrent furieusement et tentèrent de s'attaquer à ces trucs mais rien n'y fit. Ils furent emportés au dessus du bateau puis tirés vers les abysses.
Black : Je les cuisine aux petits oignons et je les transforme en sashimi, qu'y disait !!!
Horror : TA GUEU-
Plus aucun son venant de lui ne parvint à mes oreilles. Ils avaient disparus. Mais je ne m'en fis pas pour eux. Les Bad Guys revenaient toujours, après tout.
Sans se téléporta dans sa cabine et revint avec des bandages pour m'enlever l'os taillé que j'avais dans l'épaule me soigner de mes blessures.
Soudain une gigantesque pieuvre rouge immergea de l'eau et se posa sur le bateau, ce qui le fit basculer fortement avant de se remettre en place.
Sans : Je te présente Onion-San ! Dit-il après m'avoir bandée en designant fièrement le poulpe de la main. Je lui ait sauvé la vie quand il était petit, depuis il ne me lâche plus. Il a une tête ronde et piquée comme un oignon, c'est pour ça que je l'ai appelé comme ça.
Moi : Ah...ah...ah oui...? Bégayai-je en me forçant à sourire, ce qui fit une grimace bizarre.
Comment dire que j'avais vraiment du mal avec les poulpes ?
Le poulpe fit de petits cris aiguës en me fixant de ses tout petits yeux qui...devait sûrement vouloir dire qu'il était content. Il enroula soudain un tentacule autour de moi et colla ses ventouses gulantes à mon visage.
Sans : Ha ! On dirait qu'il t'aime bien ! Commenta le pirate, amusé.
Moi : A..... hahaha...chouette.... Fis-je en réprimant un râle de dégoût.
★★★
Nous avions ensuite rejoins les deux Papyrus et apporté des soins aux blessés.
Blue : Au fait, pourquoi vous êtes venus nous aider ? Et comment vous nous avez retrouvé ? S'enquit le squelette bleu.
Sans : Un combat de Gaster Blaster ne passe jamais inaperçu, Cousin !
Papyrus : Et on a vite deviné que vous alliez avoir besoin l'aide !
Moi : Moi y'a quand même un truc que je me demande depuis tout à l'heure... Songeai-je pendant que j'aidais le grand squelette à soigner un homme mouette. Qu'est-ce qu'ils cherchaient, les Bad Guys, depuis le début ?
Nous haussâmes tous les épaules, ne sachant que répondre.
★★★
PDV Extérieur :
L'ambiance était à la fête sur le bateau. Bien qu'il y eut beaucoup de blessés, tout le monde se prenaient aux jeux. On faisait de la musiques, on chantait par dessus, une bière à la main, on dansait comme des fous, on vidaient des tonneaux, on accrochaient des lampions comme la nuit commençait à tomber, bref, les pirates avaient le sens de la fête.
Pirates :
Bieentôt Wellerman viendra !
Apporter du sucre du thé du rhum,
Quaand le dépeçage finira,
Nous repartirons très tôt...
Lisa dansait joyeusement, accompagné de Papyrus. Ils faisaient des jeux de jambes sur la piste, tournaient sur eux-mêmes, emplis d'allégresse et de gaité pendant que le Capitaine Sans les regardait en riant, une bouteille à la main.
Oui, tout le monde était heureux, sur le navire. Tout le monde sauf le petit squelette bleu qui contemplait le coucher du soleil, les coudes sur la rambarde gauche du bateau. Lisa le remarqua, et voulu aller le réconforter mais Sans l'arrêta en lui disant qu'il allait s'en charger. Il rejoignit donc la déprimante myrtille et se plaça à côté de lui.
Sans : Alors, Cousin ? Tout baigne ? L'aborda-t-il en souriant.
Blue : Mmmmmh... Bof.
Sans : Qu'est-ce qui te tracasse ? Regarde, on a gagné, viens nous aider à finir les tonneaux !
Blue : On gagné mais... Je n'ai pas réussi. Marmonna le squelette bleu.
Sans : À quoi ?
Blue : Bah... Je n'ai servi à rien, dans cette mission. Je suis vraiment nul. Et inutile.
Sans : Qui t'as dit ça ?
Blue : Personne mais... Pa... Mon frère ne veux plus trop que je fasse ce dont j'ai envie. Et... On avait convenu que si je réussissais à arrêter ces méchants j'aurai prouvé que j'étais capable de...
Il soupira.
Blue : ...De faire ce que j'avais envie de faire, voilà. Arrêter les vilains comme eux. Mais... Ce n'est pas moi qui les aie arrêté. Et en plus beaucoup d'entre vous sont blessés à cause de nous.
Sans : Je vois. Dit simplement le loup de mer.
Il prit une gorgée d'alcool et ajouta :
Sans : Désolé de répondre à tes problèmes par une autre question mais... Pourquoi tu aurais besoin de prouver quoi que ce soit ?
Blue tourna la tête vers lui. Il n'avait pas bien saisit où le pirate voulait en venir.
Sans : Tu sais pourquoi j'aime cette vie de pirate ? Reprit-il son haleine puant l'alcool. C'est la liberté. Le combats, les frissons, l'aventure ! Filer comme le vent sur ce bon vieux rafiot ! Je trace ma route comme je l'entends, sans Dieu, ni lieu.
le squelette bleu réfléchit un instant. Est-ce qu'il voulait dire que même si les gens ne le pensaient pas capable de faire des choses... il fallait les faire malgré tout ?
Sans : Cette bataille, là, où tu dis qu'on a risqué notre peau à cause toi. Tu crois qu'on vous a aidé parce que vous aviez besoin d'aide ? Bien sûr que non ! On ne savait même pas qui gagnait à ce moment-là ! On vous a aidé parce qu'on avait sentit l'action, et qu'on savait qu'on allait s'en payer une bonne tranche. Regarde-les. Ils se sont bien amusés, et ils ne regrettent rien.
Il lança un regard à l'équipage. Ils chantaient, ils riaient. Le loup de mer pointa ensuite son frère du menton.
Sans : J'aimerai bien que Papyrus comprenne mon point de vue. Lui, il veut devenir garde royal. L'opposé de la vie qu'on mène. Règle à respecter, choix sur notre vie... Et conduite héroïque...
Il lâcha un petit rire.
Sans : Mais c'est ça l'aventure, Cousin. Il trace sa propre route. Et même si je préférerais qu'il reste avec moi... Je ne m'opposerait pas à ses choix. Ton frère... Il doit juste se faire du mourront pour toi, mais il saura te laisser voler de tes propres ailes. J'en suis persuadé.
Cela fit redonner le sourire à la pétillante myrtille.
Blue : J'imagine que vous avez raison.
Sans : Profite de la fête pour tester de nouvelles choses ! L'encouragea le pirate. Tiens, bois ça !
Il lui tendit la bouteille qu'il avait dans la main.
Blue : Qu'est-ce que c'est exactement ?
Sans : Du rhum. Du vrai rhum de pirate, Cousin ! Et de première qualité !
Blue fronça ses sourcils inexistants. Si Papyrus était là, il ne serait sûrement pas d'accord.
Blue : Je... Je ne sais pas si je peux...
Sans : Allez, t'as quoi ? Quinze ans ? Seize ? C'est l'âge où on fait des expériences ! Prends une gorgée au moins.
Blue hésita, puis avala cul sec. Une violente chaleur s'attaqua à sa trachée osseuse. Il toussa fort en rendant la bouteille à Sans.
Blue : Haaaaa ! H'a bhûle ! Pleura-t-il presque en agitant sa main pour rafraîchir sa langue pendant que le loup de mer éclatait de rire.
Sans : Mais c'est ça qu'est bon ! Répliqua ce dernier en finissant la bouteille d'un coup.
PDV Lisa :
Je regardai Blue s'amuser au loin en souriant. La fête battait son plein, et personne n'avait envie d'aller se coucher.
Envahie par les voix et la musique, j'allai chercher un peu de calme en me téléportant sur le haut du mât. Je levai la tête vers le ciel.
Il était parsemé d'étoiles.
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Ce chapitre est certe assez prévisible et plus centré dans l'action mais je l'aime beaucoup quand même. Il est dans un style assez Cartoonesque qui va bien avec Blue je trouve ^^
(J'ai pris la version française de The Wallerman, parce que ça correspond mieux à une ambiance de chansons de taverne, mais la version de Caleb Hyles (je crois-) est bien meilleure de selon moi ^^)
Enjoy !
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