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5 - "Autant dire, rien de concret"

Vendredi. Le dernier jour de la semaine, mais également mon jour de travail à Biopharma.

J'ai passé toute la nuit à faire des recherches sur ce qui pourrait être en train de m'arriver, mais je n'ai absolument rien trouvé. Pas un indice, pas une explication. 

Je pensais pourtant que les mots clés "laser" et "transformation" suffiraient. J'ai tout tenté, j'ai tapé l'entièreté de mes symptômes dans la barre de recherches. Rien. Ce que j'ai, est totalement inconnu de Google ou de tout autre moteur de recherches. Peut-être que je vais trouver mon bonheur à Biopharma. Ils doivent sûrement avoir rédigé un rapport ou avoir noté les effets secondaires d'une exposition aux lasers, n'importe quoi. 

- Quelle tête de zombie ! s'exclame Liv en me rejoignant à mon casier.

J'avale ma dernière gorgée de café d'un air nostalgique et le jette à la poubelle avant de remercier ironiquement ma meilleure amie pour son compliment.

- Mon père m'a dit que tu l'avais appelé hier, ça s'est bien passé ?

- Super, il a dit qu'il ne m'en voulait pas, que le système des entreprises était parfois injuste et qu'il ne fallait pas m'en faire. Ma mère a proposé d'écrire un article sur l'affaire dans son journal et de passer une annonce pour lui, mais il a refusé. Il a dit qu'il était en train de travailler sur un projet personnel.

- Oui, il s'enferme dans son atelier tous les soirs. Ni ma mère, ni moi ne savons ce qu'il fait, mais d'après moi, il cherche du travail et n'ose pas nous dire qu'il galère.

- Les hommes et leur ego.

Liv sourit puis me félicite sur mes nouveaux vêtements. Nous nous rendons ensuite en cours de Littérature. Malgré le nombre de choses que j'ai en tête, j'arrive à me concentrer assez longtemps pour bien avancer avec Hunter sur notre projet. Il a des remarques très pertinentes et je m'en veux de ne pas avoir remarqué à quel point il était intelligent avant ça. Liv a plus de mal avec son partenaire qui ne semble pas lui faire confiance, même s'il sait parfaitement que Liv est une élève très sérieuse et intelligente. Je ne préfère pas m'en mêler, ça pourrait me retomber dessus. 

- Je pense qu'on devrait se voir le week-end pour travailler sur le projet. Une semaine est déjà passée, fait remarquer Hunter.

- D'accord, mais pas ce week-end. Mes parents ont de grosses réunions et je dois garder Jo. 

- Pas de problème, on voit pour dans la semaine ou le week-end prochain.

- Super.

Je griffonne mon numéro sur le cahier d'Hunter et celui-ci sourit. 

- Je t'envoie un texto, dit-il en rangeant ses affaires et en se levant.

Je souris à mon tour et sors de la classe, satisfaite de moi-même.

♦♦♦♦♦♦♦♦

Quand je pose un pied dans l'enceinte du bâtiment, je deviens nerveuse. Ce n'est pas dans mes habitudes de fouiner dans les affaires des gens et encore moins dans celles d'une entreprise pharmaceutique internationale. A chaque claquement de porte, je sursaute.

Dans les couloirs, certains laborantins s'arrêtent pour prendre de mes nouvelles, d'autres sont plus intéressés par l'aspect scientifique de la chose, mais je suis trop occupée à essayer d'abréger mes conversations que je ne m'en formalise pas. Les archives se trouvent au quinzième étage, à l'abri de toute caméra et de toute présence. Biopharma a pour politique d'imprimer tous ses rapports pour être sûr de ne pas se faire avoir par la technologie. Je teste plusieurs portes en essayant de suivre le plan que j'ai photographié sur mon téléphone.

Finalement, après deux heures de recherches - Dean m'a envoyé nettoyer les cages des souris, mais il ne remarquera même pas que je ne me suis pas acquittée de ma mission - je finis par trouver mon bonheur. Un carton a la date de mon accident inscrit sur le devant. Je le sors de son rayon et le pose sur une table éclairée par une simple lampe. Il faut que je fasse vite, mon service est bientôt terminé et hors de question que je reste encore ici après l'heure de fermeture. Même si je suis sûre que ça ne dérangerait pas Dean de me faire encore faire son sale boulot, étant donné le manque de considération dont il a fait preuve après sa monumentale erreur. Je me demande encore ce qu'il fait dans cet établissement et pourquoi il n'a pas été viré, malgré les protestations de mes parents.

Je parcours les rapports du regard mais rien n'attire mon attention.

"La jeune fille aurait dû succomber à de graves blessures, nous recherchons encore la raison de ce miracle et nous demandons si ces lasers n'étaient pas défectueux.", lis-je.

- Je vous assure que non...

Des photos horribles accompagnent le dossier et je lis un second rapport. D'après lui, l'employé s'est fait brûler par des dizaines de lasers et a été retrouvé, agonisant, quelques minutes plus tard. Brûlé au troisième degré, il a succombé à ses blessures arrivé à l'hôpital. Autant dire, rien de concret. Dépitée, je décide de ressortir. Je n'arrive pas à croire que je n'ai rien trouvé de concluant. Je rejoins l'étage inférieur, la mine morose. Je ne l'entendais pas jusqu'à maintenant, mais la panique des laborantins me prend de plein fouet tandis que je sors de l'ascenseur et qu'ils tentent d'y monter. 

- Qu'est-ce qui se passe ? demandé-je à la ronde.

Personne ne me répond, trop occupé à sauvegarder des données sur des clés USB et de rassembler leurs affaires avant de décamper. J'aperçois le directeur, à travers les vitres de son bureau, appeler quelqu'un au téléphone. Il ressort après quelques secondes et hurle à ses employés.

- La police arrive, sortez tous !

- Qu'est-ce qui se passe ? répété-je, hystérique.

C'est alors que je le vois. Derrière les vitres par lesquelles filtrent les derniers rayons du soleil, un genre de robot entièrement gris est collé aux parois. Il brandit son poing de métal et l'abat sur la fenêtre qui explose en mille morceaux. Les débris s'envolent jusqu'à mes pieds, mais je reste tétanisée. L'étrange fourmillement que j'ai ressenti plus tôt dans le journée s'étend de mon cœur au bout de mes doigts.

Quand je baisse le regard, j'aperçois les veines bleutées parcourir mes bras. Ça suffit à me sortir de ma torpeur. Alors que le robot sort une arme rougeoyante de derrière son dos, je prends mes jambes à mon cou. Je me dirige vers l'ascenseur, mais celui-ci est plein et n'est pas près de remonter. Une explosion retentit, je protège ma tête par réflexe. Quand les morceaux volatiles retombent au sol, je me risque à jeter un œil. Le robot brandit son arme et la pointe sur un second bureau, prêt à le faire exploser. Le canon tressaute puis un épais rayon lumineux s'en échappe et carbonise le meuble avant de le désintégrer. Un flash apparaît alors dans mon esprit, ce laser ressemble étrangement à un de ceux qui ont glissé sur moi en début de semaine. 

Je me force à sortir de mes pensées et me rue dans les escaliers. Je les dévale avec une rapidité impressionnante et passe les portes du bâtiment, à bout de souffle. Un policier me récupère sur le bord du trottoir, suivi d'un ambulancier qui me demande de décliner mon identité. La rue et les visages alentour vacillent dangereusement. Je m'affale à l'arrière d'un véhicule et me laisse ausculter sans un mot. Alors que l'ambulancier me demande une nouvelle fois qui je suis, une voix familière fend l'air au loin. J'entends alors ma mère hurler :

- Evy ! Evy !

Je me lève d'un bond, mais l'homme me retient et continue de poser son stéthoscope sur ma poitrine. Je me dégage vivement et saute dans les bras de ma mère qui me sert à m'en étouffer. James et Jo sont juste derrière et affichent une mine inquiète. Mon petit frère est dans les bras de son père et lui enserre le cou.

- Tu vas bien ? s'exclame ma mère au bord des larmes.

- J'ai rien, t'en fais pas.

- Ça fait deux fois en cinq jours ! Je refuse que tu remettes les pieds là-bas.

- Je pense que personne n'y remettra les pieds avant un bon bout de temps.

- Pas de sarcasme Evangeline, par pitié.

Si ma mère m'appelle par mon prénom entier, c'est qu'elle est vraiment inquiète. Je dépose un baiser sur sa joue et m'excuse.

Un policier vient alors à notre rencontre et demande que je lui décrive ce que j'ai vu.

- Vous ne pouvez pas attendre ?, s'énerve ma mère. Elle est encore sous le choc.

- Anya..., commence James en posant une main réconfortante sur l'épaule de sa compagne.

- Ça va maman, je peux parler.

Je me tourne ensuite vers l'officier et lui explique tout ce à quoi j'ai assisté, en omettant bien évidemment les veines bleutées qui sont apparues sur mes bras. Il me remercie, puis ma mère décide de rentrer à la maison. Le dîner est silencieux, je m'en veux de causer tant de soucis à maman et James. Ils sont déjà très pris par leur travail au journal local et par Jo, leur procurer des problèmes en plus est loin d'être mon intention.

Pourtant, quelque chose me dit que je ne suis pas au bout de mes peines... 

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Bon, après plusieurs débat, je pense que notre nouveau nom de Fanbase (on a le droit d'en avoir un non, ça fait pas trop prétentieux ?) sera... *roulement de tambours* OUTBREAKERS ! Merci à AuroreCht , @Marikabelle et brixiamendes pour l'idée ^^

Voilà voilou ! Merci à vous mes petits Outbreakers, on se retrouve dans les commentaires :*:*:*

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