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• chapitre 31

La presse du monde entier s'était déplacée pour couvrir l'évènement. Le plus grand défilé florentin de l'année avait eu un succès impressionnant et de nombreuses célébrités s'y étaient rendues, juste pour y assister en tant que spectateurs, ou alors pour porter de belles créations sur le podium.

Hyunjin avait eu l'opportunité de côtoyer des acteurs, des chanteurs, des influenceurs venus des quatre coins de la Terre et il s'était senti comme un poisson dans l'eau. Son aisance naturelle lui avait permis de discuter avec eux et son charisme leur avait fait un tel effet qu'il avait obtenu les éloges des plus grandes stars. Il fallait avouer qu'il sortait du commun, qu'il attirait les regards partout où il passait. Impossible de le rater avec son visage à la fois empli de douceur et en même temps si atypique. Il avait quelque chose de différent de tous les autres, ce petit truc en plus qui le rendait spécial et qui lui permettait de sortir du lot plus que n'importe qui.

C'était en partie pour cela que Juyeon ne se faisait aucun souci quant à sa carrière. Même si Hyunjin pouvait parfois avoir peur à cause de l'arrivée de Felix chez Genesis Entertainment, la manager n'avait absolument aucune crainte. Hyunjin était aimé pour tout ce qu'il dégageait, pour sa détermination et son talent. Bien qu'elle n'avait aucune envie de comparer deux mannequins, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il était bien plus doué que Felix, et que ce dernier ne lui arriverait jamais à la cheville. Et elle ne disait pas ça parce qu'il était désormais son petit ami. Avant de travailler comme manager de Hyunjin, elle était déjà persuadée que le jeune homme aurait une carrière hors du commun, inégalée, et qu'il resterait longtemps une icône de sa génération.

Elle esquissa un sourire lorsqu'elle le vit revenir vers elle avec une coupe de Prosecco, l'air enjoué. Il avait eu la chance d'être interviewé par un grand magazine français et il s'était montré très détendu, mais toujours professionnel malgré quelques questions plus intimes. Tout le monde restait curieux au sujet de sa vie privée qu'il ne dévoilait sous aucun prétexte. Il avait la capacité de dissimuler absolument tout ce qui touchait de près ou de loin à son intimité. Personne ne savait réellement qu'elles étaient ses passions hors des podiums et des séances photo, qui étaient ses amis, ce qu'il faisait de son temps libre, qui était sa famille et s'il avait des relations sentimentales. Il entretenait le mystère depuis de nombreuses années, pour se protéger, pour protéger les autres. Il était connu comme Hwang Hyunjin, le mannequin au succès fulgurant, et c'était tout. Dans un sens, cela rassurait Juyeon. Ils avaient simplement à agir comme le jeune homme avait toujours agi, avec discrétion et pudeur.

— Vous êtes toujours aussi secret, dit-elle.

Il sourit et but une gorgée de sa boisson.

— Il y a des choses qui ne regardent que moi. Que nous, se reprit-il.

Elle resta muette, mais elle n'en pensait pas moins. L'attitude de Hyunjin pouvait parfois lui faire peur, lorsqu'il se montrait assez confiant pour lui lancer des regards équivoques ou que ses paroles se faisaient plus suggestives en public, mais elle se rassurait en se disant qu'il avait un charme naturel. Il agissait de cette manière avec d'autres personnes, alors leurs échanges pouvaient facilement passer inaperçus. Elle ne voulait plus se mettre la pression au risque de paraître étrange. Si elle en faisait trop, si elle cherchait à prendre ses distances avec Hyunjin et qu'elle laissait entrevoir la culpabilité qui pouvait parfois la ronger, elle éveillerait les soupçons. Et ce n'était pas le but.

— Tu veux une coupe de Prosecco ? demanda Hyunjin. Tu verras, c'est excellent.

Juyeon pencha légèrement la tête sur le côté pour considérer la proposition, puis elle finit par accepter. Peut-être que cela l'aiderait à patienter pendant que le jeune homme continuait à discuter avec d'autres célébrités. Un petit apéritif dinatoire avait été organisé après le défilé et Hyunjin était complètement dans son élément. Le PDG de Signorino l'avait présenté à plusieurs autres ambassadeurs de la marque et il semblait très fier de sa présence. Pendant ce temps, Juyeon restait en retrait, mais elle s'assurait que tout se déroulait à la perfection. Et si Hyunjin rencontrait un quelconque souci, il pouvait compter sur elle. Mais elle devait avouer qu'il se débrouillait très bien tout seul.

— Allez, je veux bien.

Le jeune homme arrêta un des serveurs pour saisir une flûte sur le grand plateau rond qu'il transportait. Il la tendit à sa manager et elle le remercia avant de porter le liquide à ses lèvres. Elle fut surprise par le goût du breuvage et par sa teneur en bouche ; elle eut l'impression qu'il s'était évaporé avant même qu'elle ne l'avale tant il était sec.

— Tu aimes ?

— C'est… spécial.

— Monsieur Signorino dit que c'est un extra-sec, ça ne plaît pas à tout le monde.

Elle se mordilla la lèvre, son regard venait d'être attiré par les longs doigts du mannequin avec lesquels il tenait sa propre coupe de Prosecco. Il avait quelque chose d'extrêmement mature lorsqu'il parlait d'alcool et qu'il se baladait dans ces soirées mondaines. Juyeon avait parfois du mal à suivre ces changements d'attitude. Hyunjin avait tantôt une attitude d'homme accompli, tantôt celle de quelqu'un de plus sensible et incertain. C'en était déstabilisant et pourtant, Juyeon aimait chacune de ses facettes.

— Je pense que tu divagues.

Elle releva la tête et Hyunjin plongea dans son regard, un mince sourire illuminant son visage.

— Comment ça ?

Son ton laissait facilement imaginer qu'elle était sur la défensive et qu'elle savait que son petit ami venait de la prendre la main dans le sac. Il lâcha un rire.

— Heureusement que je suis le seul à déceler ce que tes yeux disent.

Une chaleur insoutenable lui dévora les entrailles. Le timbre de voix de Hyunjin était on ne peut plus provocateur. Elle eut l'impression de se consumer, de flancher, d'être sur le point de s'effondrer tant il la rendait faible. Son cœur battait à tout rompre, son être tout entier le désirait ardemment. Elle avait terriblement envie de le sentir près d'elle, de l'embrasser et de l'enlacer. Elle n'en avait jamais assez, elle avait besoin de sa présence, de son odeur si rassurante et de ses bras réconfortants. Elle s'y sentait bien, elle y oubliait tout.

Elle ne répondit rien, elle resta figée et il sut sans aucun mal toutes les pensées qui la traversaient. Elle ne pouvait rien lui cacher et en même temps, elle n'avait pas envie de lui cacher quoi que ce soit. Elle était assez à l'aise et en confiance avec lui pour se dévoiler totalement, aussi bien physiquement qu'émotionnellement.

— Fais-moi signe quand tu as envie de partir, dit-il.

— C'est plutôt à toi de me le dire.

Il haussa un sourcil.

— Maintenant ?

Juyeon observa les alentours, il y avait encore pas mal de monde et s'ils partaient alors que la soirée était à peine entamée, peut-être que cela serait mal vu. Elle ne voulait pas qu'ils passent pour des personnes impolies, surtout pas auprès de Monsieur Signorino qui avait tant investi pour les faire venir jusqu'à Florence. Il était encore tôt et même si elle était tentée par la proposition de Hyunjin, elle préférait le voir discuter encore un peu avec les autres invités pour élargir son cercle de connaissances. Certes, il s'agissait de leur dernière nuit avant de rentrer à Séoul et de reprendre le cours de leur vie là-bas et elle voulait en profiter, mais pas au détriment de la réputation de son mannequin. Tant pis, elle prendrait son mal en patience et Hyunjin aussi.

— J'aimerais te dire oui, mais ça semblerait étrange de repartir si tôt, tu ne crois pas ?

Il considéra les convives autour d'eux et, au loin, Monsieur Signorino lui adressa un signe de la main qu'il lui rendit.

— Tu vois.

— Hm, tu as raison. Je vais refaire un petit tour dans la salle et faire comme si je n'étais pas impatient de retourner dans ma chambre avec ma petite amie.

Il laissa filer un rire et Juyeon eut bien des difficultés à garder une certaine contenance. Les mots de Hyunjin lui avaient embrasé le bassin d'une puissance sans précédent. Instinctivement, elle serra les jambes. Son corps tout entier s'était mis en alerte, comme s'il était sur le point de prendre feu. Et elle devait s'efforcer de contenir les flammes qui menaçaient de l'engloutir.

— Arrête de dire des choses pareilles, marmonna-t-elle.

— Parce que tu penses à nous deux, dans un lit ?

Un frisson lui parcourut l'échine. Bien entendu qu'elle y avait pensé, mais elle ne pouvait pas l'avouer aussi facilement. Et puis, même si elle adorait quand Hyunjin et elle faisaient l'amour, elle préférait de loin tous les autres moments passés ensemble. Ceux où ils se parlaient. Ceux où ils se confiaient. Ceux où ils ne disaient rien et profitaient juste de la présence de l'autre.

— Allez, je te laisse fantasmer toute seule.

Le sourire aux lèvres, il tourna les talons pour rejoindre le PDG de Signorino qui était en grande conversation avec un autre créateur de renom. Juyeon resta là, avec son verre à la main qu'elle s'empressa de terminer. Elle savait que l'alcool n'allait pas l'aider à avoir moins chaud, mais peu importe.

Ce ne fut qu'une heure plus tard que Hyunjin lui annonça qu'il était temps de partir. Ils saluèrent Monsieur Signorino, ce dernier serra le mannequin dans ses bras comme s'il était devenu son meilleur ami et il lui dit qu'ils se reverraient vite, et qu'il avait hâte de voir les clichés de la nouvelle campagne. Un taxi les attendait dehors et, une fois qu'ils furent montés à l'intérieur, Hyunjin soupira lourdement. Juyeon alla chercher sa main et entrelaça leurs doigts, elle sentait qu'il était épuisé par ces trois derniers jours et qu'il avait vraiment besoin de repos. Cependant, le retour à Séoul ne leur permettrait pas de prendre leur temps. Hyunjin avait encore beaucoup à faire, le planning ne désemplissait pas et ce jusqu'à la fin de l'année.

Ils arrivèrent devant l'hôtel, il était près de minuit et quelques personnes marchaient encore dans les rues. Mais l'atmosphère était étrange, Juyeon et Hyunjin se lancèrent un regard et ils eurent l'impression de deviner les attentes de l'autre de cette simple manière.

— Tu n'as pas envie de rentrer, n'est-ce pas ? demanda-t-il.

Elle secoua négativement la tête et il sourit.

— On peut se balader un peu. Il fait noir, il n'y a pas beaucoup de monde, et j'avais très envie d'aller sur le Ponte Vecchio avec toi.

Juyeon accepta et ils se mirent en route pour rejoindre le pont non loin de leur hôtel. Il faisait un peu frais, mais les quelques minutes de marche silencieuse avaient suffi à les réchauffer. Ils s'arrêtèrent au milieu du pont, là où des arcades leur permettaient de voir l'Arno. Ils s'approchèrent des murets de pierre, Juyeon croisa les bras dessus et Hyunjin s'y appuya de dos. Le silence de la nuit les enveloppait et rendait l'instant presque irréel.

— Je me sens si bien, murmura finalement Hyunjin pour briser le silence.

— Moi aussi. Je me sens vraiment bien ici, avec toi.

Elle inspira et Hyunjin se tourna pour venir se positionner à côté d'elle. Il passa un bras autour de ses épaules, comme s'il cherchait à la rapprocher de lui. Juyeon se laissa entraîner et fut surprise lorsqu'il déposa un tendre baiser sur le haut de son crâne.

— Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti comme ça.

— Comment ? demanda-t-elle d'une petite voix.

— Hm… je crois que le mot exact c'est « Complet ».

Le cœur de Juyeon loupa un battement. À ses yeux, c'était une déclaration bien plus forte qu'un « Je t'aime » et elle ne sut même pas quoi répondre à cela. Elle était totalement chamboulée et elle se sentit presque ridicule de ne pas être capable de dire la même chose à son petit ami.

— Tu sais, avant toi j'avais peut-être Changbin et il est resté un ami très cher, mais je me suis senti tellement seul.

Elle leva la tête vers lui. Malgré la pénombre, elle pouvait discerner que ses yeux étaient vitreux. Il avait besoin de se confier, de vider son sac, et elle serait là pour l'écouter. Doucement, elle passa un bras dans son dos pour le lui caresser en signe d'encouragement.

— J'ai vraiment… j'ai vraiment eu des moments difficiles où j'étais plus bas que terre, commença Hyunjin d'une voix tremblante. J'ai quitté mes parents très jeune, je les vois que rarement et je ne les appelle pas autant que je devrais le faire. En fait, j'ai peur qu'ils me manquent.

— Mais ils te manquent quand même, n'est-ce pas ?

Hyunjin acquiesça. Ce n'était pas en faisant l'autruche que la douleur d'être séparé de sa famille disparaîtrait. Peut-être que cela lui permettait de moins penser à eux, de ne pas trop culpabiliser, mais le manque serait toujours présent dans un coin de son esprit et de son cœur.

— J'ai même pas d'amis dans cette industrie, j'ai l'impression que les gens que je rencontre finissent toujours par partir.

Juyeon resserra son emprise sur lui. Elle ne pouvait pas lui promettre de toujours rester à ses côtés car elle ne savait pas de quoi demain serait fait, mais elle le soutiendrait tant qu'elle le pourrait. Hyunjin était un jeune homme formidable et sensible qu'elle avait appris à découvrir au fil du temps. Et elle voulait encore apprendre à le connaître.

— Je dois les faire fuir, soupira-t-il.

— Ne crois pas ça. C'est la vie qui est ainsi faite, ce n'est pas toi qui fais fuir les gens. Certains partent, d'autres arrivent, puis il y en a qui réapparaissent.

— J'ai peur en fait. Tu avais raison hier, j'ai extrêmement peur.

Elle fronça les sourcils et dut quelque peu fouiller dans sa mémoire pour se souvenir de ce qu'elle avait bien pu lui dire. Elle se rappela leur discussion de la veille, alors qu'ils se trouvaient au lit dans les bras l'un de l'autre.

— Et tu as peur de quoi ?

— De perdre ce que j'ai. De perdre ce que j'aime. Si je perds ces choses, je perds tout.

— Hyunjin, est-ce que tu es heureux ?

Il la toisa de sa hauteur, les yeux grands ouverts et la respiration plus rapide qu'auparavant. Elle ne se détacha pas de lui, elle attendait une réponse, mais il se contenta de ravaler sa salive.

— Tu n'en sais rien, c'est ça ?

— C'est… c'est une question compliquée.

— Est-ce que la peur t'empêche d'être complètement heureux ?

— Ça c'est déjà plus facile, avoua-t-il avec un rire. Mais je crois, oui. Enfin je suis heureux, j'ai tout pour l'être, et encore plus maintenant que t'es là. Et je voudrais vivre chaque moment à fond mais l'idée d'un avenir où tout change m'en empêche. Tu sais, c'est comme si j'avais une épée de Damoclès au-dessus de la tête.

— Je comprends, mais au lieu de te demander quand est-ce que quelque chose de mal va t'arriver, il faut vivre l'instant présent.

— J'y arrive à peu près avec toi.

Elle sourit, touchée par les mots de son petit ami. Hyunjin était vraiment quelqu'un de sensible, qui avait besoin d'être rassuré et d'être bien entouré. Avec ce qu'il avait vécu, il était émotionnellement fragilisé et Juyeon se reconnaissait en lui. Cependant, elle avait réussi à ne plus dépendre des autres, à faire reposer son bonheur sur autre chose que ses relations. C'était important pour elle, si elle voulait avancer sans crainte, si elle voulait évoluer. Elle se concentrait sur sa détermination et ses ambitions. C'était tout ce à quoi elle s'accrochait depuis des années. Les gens pouvaient se perdre, un emploi aussi, mais son envie de réussir et d'avancer, elle l'aurait toujours en elle.

— Tu sais, si tu commences à avoir peur que les gens que tu aimes te quittent au point où ça t'empêche de vivre, ça va juste te bouffer de l'intérieur.

Il ferma les yeux un court instant et inspira.

— J'ai eu un ami une fois, il était mannequin dans l'agence.

Juyeon se redressa et lui caressa le dos. Elle sentait qu'il était prêt à vider son sac et que ça n'allait pas être facile. Mais elle était là pour lui, pour l'écouter et le soutenir. Si Hyunjin ressentait le besoin de se confier, elle se devait d'être présente, et ce malgré le froid nocturne qui commençait vraiment à lui glacer les mains et le visage. Elle pivota vers lui et se blottit dans ses bras, il la serra de toutes ses forces.

— Continue, dit-elle.

— Hm, il était pas très connu au départ, il faisait quelques contrats par-ci par-là, et un jour il est allé à un défilé au japon, puis a été invité à une soirée. Je sais pas mais à partir de ce moment-là, il a changé. Il a commencé à boire, à fumer, à se droguer de temps en temps quand il voulait faire la fête. Il était de plus en plus confiant au départ et ça avait l'air de l'aider à avancer dans sa carrière. Il était davantage demandé par les créateurs, il était présent pour de grands événements. Je crois qu'au début, ça l'a rendu heureux, il se sentait enfin accepté dans ce monde.

Hyunjin marqua une pause et Juyeon l'entendit difficilement déglutir. Il semblait on ne peut plus peiné par ce qu'il était en train de raconter et elle appréhendait déjà la suite.

— Mais il s'est de plus en plus enfoncé là-dedans et il est devenu accro à tout ça. Ça l'a détruit, et ça aurait pu me détruire moi aussi si j'avais accepté d'y toucher.

— Mais tu ne l'as pas fait.

Il secoua la tête.

— J'avais trop peur de tout foutre en l'air. J'ai bossé pour arriver jusque là, il était hors de question que je gâche tout.

— Tu as bien fait. Et que lui est-il arrivé ?

— Il a eu de gros problèmes de santé, il mangeait presque plus, il voulait être toujours plus parfait, plus aimé. Il a fini à l'hôpital, il a failli y passer. Et je l'ai plus jamais revu après ça.

— Et il te manque ?

— Son amitié m'a manqué, parce que c'était dur d'avancer sans personne à qui parler. Heureusement que Changbin était là pour me secouer quand j'avais envie de tout lâcher.

Elle esquissa un sourire et se leva sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Il l'enlaça et répondit à son baiser avec une tendresse inouïe.

— Hyunjin, murmura-t-elle contre ses lèvres. Promets-moi une chose.

— Oui ?

— Que tu n'abandonneras jamais ton rêve.

Il la serra un peu plus et lui intima de poser la tête contre son torse. Juyeon se laissa emporter par ses gestes, par son amour débordant qui lui faisait tant de bien. Elle était heureuse de vivre ces moments à ses côtés, d'avoir la chance de partager sa vie dans tous ses aspects. Et elle était bien décidée à vivre chaque instant comme s'il s'agissait du dernier.

— Je te le promets.

— Merci.

Ils plongèrent à nouveau dans le calme, avec cette impression que tout autour d'eux s'effaçait. Ils étaient dans leur bulle, où rien ne pouvait les atteindre. Juyeon ne pensa à rien d'autre qu'aux bras de Hyunjin autour d'elle, qu'à son souffle chaud se glissant sur son visage.

— Un jour je t'emmènerai ici quand les bijouteries seront ouvertes, et je te paierai tout ce qui te fait envie, dit-il.

Juyeon se redressa.

— Je n'ai besoin de rien tu sais.

— Je ne te parle pas de besoin, je te parle d'envie.

Elle l'embrassa à nouveau.

— Je me fiche des bijoux.

— Alors je t'emmènerai ici, et je te tiendrai la main. Un jour, je veux que tout le monde sache que je t'aime. Et que je suis heureux. Que nous sommes heureux.

Son cœur fit un bond dans sa poitrine et elle ne put résister à l'envie de l'embrasser encore et encore. Elle enroula les bras autour du cou de son petit ami et fit passer dans leur échange tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui.

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