Chapter Twenty
Let's have another toast to the girl almighty
Let's pray we stay young, stay made of lightning
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** Elias en média
Elias's Point Of View
L'hivers touchait à sa fin et son fidèle acolyte, le vent froid, ne cessait un instant de fouetter mon visage. Je n'en pouvais plus d'attendre après l'été et la saison de football. Je n'en pouvait tout simplement plus.
Je passe ma main rapidement contre ma joue rugueuse d'une barbe de quelques jours et tire sur mon autre main, celle-ci étant emprisonnée dans la petite main d'Aidan, mon filleul. Qui aurait pu dire que le rôle de parrain allait autant me plaire? Moi, l'homme le plus détesté et le moins "fan" des enfants.
Dans ma tête, j'avais toujours cru qu'un enfant n'était bon qu'à ruiner votre vie sociale, rejeter toute forme de nourriture par tous les emplacements possibles, chialer et manger. Et pourtant, un enfant, c'était beaucoup plus que ça.
-Que dirais tu d'un bon chocolat chaud, bonhomme?
Le petit leva sa tête vers moi, ce cassant le cou, puis afficha un air triste.
-Maman veut pas que je mange du chocolat...
Sa tristesse me fit si mal au cœur que je ne pus m'empêcher de briser l'autorité de ma sœur. Que voulez-vous, ce gamin était si adorable et je ferais tout pour le rendre heureux.
-Et si c'était notre petit secret, Aid'?
Aussitôt, j'avais le droit à son attention.
-On le dirait pas à maman?
-Non, même pas un mot!
-Promis?
-Promis mon p'tit monstre!
Et voilà comment nous nous retrouvâmes devant un chocolat chaud pour lui et un café pour moi, agissants tels deux hors la loi.
*.*.*.*
Dès que je stationne ma voiture devant l'immense maison de ma sœur et de Zayn, Aidan rejoignis sa sœur en courant, dépassant sa mère à vive allure, comme s'il voulait éviter de lui parler à tout prix.
J'étouffe un rire dans le creux de mon coude, prétextant une mauvaise toux sous le regard suspicieux de ma sœur. Si elle savait le nombre de fois que j'ai offert des choses à Aidan sans son accord... Je crois que je ne serais plus de ce monde.
Moi et Aidan étions partenaires en crime.
-Il a été gentil? Soupira Ezra au moment où j'embrasse sa joue.
-Comme toujours...
Elle sourit tristement et je fronce instantanément les sourcils. Moi et Ezra étions jumeaux et donc nous entretenions une relation fusionelle depuis notre très jeune âge. Elle ne se sentait pas bien, je le savais. Elle ne pouvait rien me cacher, je la connaissais trop bien.
Sans doute plus que moi-même.
Je caresse du bout des doigts sa joue et l'incite à s'assoir près de moi sur les marches menant à leur porte d'entrée.
-Qu'est-ce qui ne va pas ma belle?
Elle enfouis sa tête dans ses mains et ses épaules s'affaissèrent, comme incapables de supporter le poids de ma question.
-C'est rien, Eli...
-C'est Zayn, c'est ça?
Elle détourna son regard vers la forêt et je sus aussitôt que j'avais raison. Au cours de leurs années passées ensembles, Zayn avait été souvent le sujet des malheurs de ma sœur. Il lui apportait beaucoup de bonheur aussi, mais j'en avais vraiment marre de ramasser ma sœur à la petite cuillère après l'une de leurs nombreuses disputes.
J'entoure ses épaules avec mon bras gauche et embrasse sa tempe.
-J'en peux plus de te voir aussi triste, Ezra...
Je sens ses épaules être prises de plusieurs sursauts et je comprends rapidement que son mal-être était si grand qu'elle en pleurait.
Cela me fit presque pleurer à mon tour.
-Pleure pas babe...
Elle nicha rapidement son nez dans mon chandail et j'effectue de longs mouvements circulaires avec la paume de ma main droite contre son dos. Avec seulement un contact, je pouvais sentir son cœur battre comme si il était à la dérive.
J'aime Zayn, mais jamais j'allais le préférer à ma sœur et surtout pas quand il lui faisait vivre de la douleur comme celle-ci.
-J-j'en peux plus Eli... J'ai l'impression que ma vie est un fardeau en ce m-moment...
Je dépose ma tête contre la sienne et hume son odeur si familière. Pêche et gingembre.
-Je... J'ai 24 ans, Zayn en a 28 et pourtant, j'ai l'impression d'avoir tout vécu, autant avec lui que sans. Les enfants, le mariage... La mort. C'est lourd Eli...
Un sentiment de tristesse pur et net prit forme au creux de mon estomac. Je savais que ce jour allait arriver, le jour où elle allait haïr sa vie quotidienne et banale. À maintes reprises je m'étais demandé comment j'allais réagir quand ce jour allait arriver et maintenant que j'étais en pleins cœur de la situation, je me sentais complètement perdu.
Il faut aussi se dire qu'Ezra n'a pas pu vivre sa vie de jeune adulte comme je l'ai fait... Pendant que je veillais, buvais et profitais de ma jeunesse, elle changeait des couches, endurait à tous les jours un mariage arrangé et consolait une centaine de crises de larmes enfantines.
Et voilà que cette routine recommençait avec Camila...
-Respire, soupirai-je quand ses hoquets furent trop bruyants. Tout va bien aller, la vie est comme ça Ezra et sache que des millions de personnes donneraient tout ce qu'ils possèdent pour avoir une vie comme la tienne... Tu as une belle-famille aimante, un mari qui, étrangement, est amoureux de toi et toi pareillement, alors que cet union résulte d'un mariage arrangé, des enfants en santé, des amis qui t'aiment, assez d'argent pour vivre aisément et surtout, un avenir formidable je te le promets...
Et j'espère aussitôt que ces paroles m'échappèrent qu'elles soient réalistes.
*.*.*.*
Louis's Point Of View
Une musique forte résonnait autour de moi et après un seul coup d'œil vers le bar, je pouvais affirmer que la presse était au courant de la présence d'Harry. Une multitude de personnes armées de gros appareils trépignaient d'impatience dans la fraîcheur extérieure et quelques fans s'accrochaient l'une à l'autre en pleurant.
Rien de plus habituel et énervant pour un membre des One Direction comme moi.
Je me faufile discrètement vers l'arrière du bar, James, l'un de nos gardes du corps, prêt à toute éventualité près de moi. On était jamais trop prudent en présence d'une foule d'une ampleur comme celle la et ce soir, la discrétion était de rigueur.
Je remercie vivement le propriétaire de la boîte de nuit quand il vint m'ouvrir la porte arrière sans faire d'histoire et me joint à la foule silencieusement. Je tenais absolument à passer inaperçu.
Une grande blonde vint frotter ses fesses le temps de quelques secondes contre mon bassin et je la repousse, mal à l'aise. J'étais jeune, oui. Riche, oui. Mais infidèle, absolument pas. J'aimais trop ma femme et mes enfants pour leur faire ça.
-Là-bas.
Je sursaute et suis des yeux la direction que m'indiquait James de la main gauche. La quantité hallucinante de gens présents m'étourdissais, surtout sous le faible éclairage des néons bleu et rose. Je soupire en apercevant une masse de cheveux bouclés dans le fond de la pièce dissimulés derrière une tête rousse flamboyante.
Je m'élance vers lui aussitôt que je fus certain de l'avoir reconnu et racle la gorge une fois près d'eux. La belle rousse éloigna aussitôt son visage du cou de mon ami qui émit un faible râle. Même dans la pénombre, je réussissais à distinguer les suçons rouges sur la mince peau de son cou.
Les yeux gris de la fille dévirent aussi gros que des billes tandis que ceux d'Harry se fixèrent au plafond.
-Louis.
Sa voix craqua légèrement et un sourire paresseux étira ses lèvres alors qu'il remarqua mon air contrarié. Je ne pouvais pas empêcher la colère de s'écouler comme un fleuve dans mes veines.
Mais dans quelle merde souhaitait-il s'embarquer?
-Je te ramène, soupirai-je en levant les yeux au ciel à mon tour.
-Certainement paaaas.
La rousse, toujours perchée sur ses genoux, me lança un regard timide et je me retiens de d'afficher un air trop contrarié pour elle. Ce n'était pas elle qui était en tord ce soir et je devais me calmer.
-Je suis Ellen... Se présenta-t-elle timidement.
-Salut Ellen, pourrais-tu me laisser seul avec mon ami sans attirer trop l'attention s'il te plaît?
Si j'étais chanceux, cette fille n'était pas l'une de ces salopes qui étaient en quête de célébrité donc elle allait rien faire pour attirer l'attention des médias. Mais ça c'était si j'étais chanceux et Harry avait le don de tomber sur les mauvaises filles.
Toujours.
La fille hocha vivement la tête, semblant intimidée, et quand elle tenta de lever son derrière de sur les cuisses d'Harry, celui-ci la retenue contre lui, l'air contrarié.
-L'écoute pas bébéé il veut juste ruiner notre petit moment.. Râla-t-il et je pouvais presque sentir
l'alcool se dégageant de son haleine de où je me trouvais.
Je coince l'arrête de mon nez entre mon majeur et mon pouce et grogne. Rien n'était jamais facile avec Harry quand il avait bu un verre. Et plus les années, plus il semblait avoir une tendance vers l'alcool, comme tous les membres de mon groupe d'ailleurs. N'étions-nous pas mieux que ça? Mieux que des chanteurs alcooliques?
Ellen me lance un regard timide et dépose délicatement sa main sur le bras de mon ami, ses doigts semblant épurés contre la peau remplie d'encre d'Harry.
-Je vais rentrer maintenant Harry... Souffla-t-elle doucement et il lui lança un regard torturé.
-Vous êtes tous contre moi!
Je lui adresse un regard sévère puis lance ma tête vers l'arrière, découragé. Je ne souhaitais pas user de mon plan B. Je croyais même ne pas avoir à l'employer, le croyant inutile.
Je lance un rapide regard à James et cela suffit à sa compréhension. Il s'avança puis empoigna Harry, le lançant d'une main agile dans son dos après avait prit soin d'enlever Ellen de ses genoux.
Enfin nous pouvions partir.
*.*.*.*
-Allez Harry, grognai-je quand il s'appuya de tout son poids contre mon épaule une fois dans l'ascenseur menant à son appartement.
James me fixa avec pitié et Harry gloussa bruyamment dans son coin et ses mains moites dérapèrent contre les parois métalliques quand il tenta de se tenir par lui-même. Il tomba bruyamment sur les fesses et je soupire avec lassitude quand il rit d'une façon hystérique.
Mais combien de verres avait-il bu bon sang?
L'ascenseur ouvrit ses portes avec un tintement sur l'étage numéro 7 et je souris de soulagement. J'empoigne son bras gauche, James prenant avec soin le droit, et nous le sortîmes dans le couloir.
Je lève les yeux au ciel quand mon ami fit mine de s'évanouir et croise dans le même fait un regard haineux. Je fige le temps d'un instant avant d'essayer d'adopter un calme irréprochable.
John. Cet homme était si imprévisible et je n'avais aucune idée de la raison pourquoi il était devant la porte de l'appartement d'Harry, l'air furieux.
-Salut John... Soufflai-je doucement, mes yeux se posant sur pleins d'endroits en l'espace de quelques secondes.
J'étais beaucoup trop nerveux et l'état dans lequel était Harry n'était pas pour me rassurer.
-Louis, me salua-t-il sans toute fois me regarder.
Ses yeux étaient fixés sur Harry et il le regardait avec une haine non dissimulée.
-Est-ce que je peux t'aider? Il faudrait que j'aille mettre Harry au lit, mais après...
-Je veux juste ravoir ma putain de fiancée, est-ce que c'est assez clair?
Mon cœur rata un battement sous son tons de voix brusque et jamais je n'ai été aussi content d'avoir un James armé près de moi.
Dans quoi Harry s'était-il embarqué? Bon sang.
-Je ne vois pas de quoi tu parles John...
Il me regarda furieusement et Harry produisit un petit bruit ressemblant à un couinement au même moment, attirant encore plus la haine du fiancé de son ex petite amie. Ne pouvait-il pas s'attirer encore plus d'ennuis, lui? Ou était-ce une seconde nature?
Je passe rapidement une main dans mes cheveux et jette une regard à James qui, discrètement, empoigna son arme.
-Je veux juste ramener Aria que ce salopard de Styles m'a prise, MERDE!
Il écrasa son poing bruyamment contre le mur près de la porte et je fixe le plâtre s'écailler contre sa peau déjà pleine d'égratignures et de sang séché.
James empoigna vivement son arme quand il tenta de se rapprocher de nous et j'expire, ne pouvant plus contenir ma nervosité.
Les yeux de John passèrent de mon visage au fusil avant quand la rage ne déforme ses traits.
-JE CROYAIS QUE T'ÉTAIS UN PUTAIN D'HOMME BIEN TOMLINSON! Hurla-t-il et je me demande qu'est-ce que j'avais fais pour mériter ça ce soir.
Je frotte lâchement mes yeux et fixe John calmement.
-Je vais devoir te demander de partir John ou je serai obligé d'appeler la police. Ne m'oblige pas à le faire.
L'hystérie le fit exploser de rire et il empoigna une bouteille de Vodka déposée à même le sol que je n'avais pas aperçue avant ce moment. Je déglutis bruyamment et le suis du regard jusqu'à ce qu'il soit dans l'ascenseur, l'arme de James toujours rivée vers lui.
John leva son majeur gauche dans ma direction juste avant que les portes se ferment et j'expire de soulagement quand il ne fut plus dans mon champs de vision.
L'alcool avait définitivement ruiné ma soirée.
James range son arme rapidement et soulève un Harry somnolant sur son épaule gauche tandis que je débarrais la porte de l'appartement. Une fois rentrés, j'indique silencieusement à James le canapé et m'avance silencieusement dans l'appartement.
Je fige devant la chambre de Darcy en voyant un peu de lumière y provenant et décide d'aller y jeter un coup d'œil. Je fige en entendant des pleurs silencieux venant du garde-robe et l'ouvre le moins brusquement possible.
Une Aria en pleurs avec une étagère en bois en main fut mon dernier souvenir avant d'être assommé.
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Saluuut belles jeunes filles :)
Désolé pour le retard, mais ma vie est un calvaire en ce moment... J'ai presque aucun temps libre et celui-ci est accordé à ma familles & mes amis donc le temps d'écrire me manque...
JE SUIS DÉSOLÉ :( mais j'ai l'impression d'avoir pleins d'idées pour le prochain chapitre donc ça ne devrait pas être trop long :)
Sinon... Pas trop déçues par le chapitre? N'oubliez pas de commentez & de votez même si je le mérite pas xx
Plein d'amour,
L. xx
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