And your heart's against my chest,
your lips pressed to my neck
I'm falling for your eyes, but they don't know me yet
And with a feeling I'll forget, I'm in love now

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Ezra's Point Of View

Les arbres, emprisonnés dans le vent, dégoulinaient sur la vitre de ma chambre dans un bruit sourd, un bruit auquel j'étais plus que habituée. Je ne me lasserai jamais de l'entendre. C'étais réconfortant, apaisant.. La pluie avais toujours le même effet sur moi.

Je replie me genoux sur ma poitrine et dépose la tête dessus. Lentement, je ferme les yeux. Ma tête tournait au ralentis. Comme si le temps du monde s'écoulait plus lentement. Comme s'il n'existait que moi sur cette planète. Malgré le froid glacial et humide qui régnait dans la pièce, je ne me relève pas. Je reste là, repliée sous les couvertures de mon lit.

Plus jeune, quand j'allais m'y cacher, mes parents savaient que c'était à cause d'une certaine morosité chez moi. Ils me laissaient pratiquement toujours seule, mais pas Elias. Il était alors trop jeune et actif pour se rendre compte que je ne voulais pas jouer avec lui.

Et aujourd'hui, j'aurais juste voulu que Zayn, comme mes parents, comprenne que je n'étais pas d'humeur à parler. Mais il fut comme Eli.

-Babe.. Chuchota-t-il aussitôt que je me rendis compte de sa présence.

Je grogne vivement et lui tourne dos en dessous des lourdes couvertures. Il ne comprit pas le message car, quelques secondes plus tard, le lit s'affaissait sous son poids et son bras reposait sur ma hanche droite dénudée.

Sa chaleur corporelle voyagea jusqu'au plus profond de mon être et je ne pus que soupirer lourdement.

-Zayn.. Laisse-moi seule..

Il cessa les mouvements qu'il effectuait à l'aide de son pouce sur ma peau et enleva délicatement le bout de tissus qui me recouvrait de la tête aux pieds. Mes yeux papillonnèrent aussitôt qu'ils rencontrèrent la faible lumière venant des lampadaires de l'autre côté de la rue avant de se fixer sur Zayn.

Ses traits si semblables à ceux des dieux eux-mêmes étaient harmonieux, mais son regard couleur or restait perplexe.

-Qu'est-ce qu'il y a? Demanda-t-il doucement en passant son pouce contre ma joue.

Je dépose ma main sur celui-ci et ferme les yeux. Si il n'y avait pas Zayn à mes côtés, je ne ressemblais à rien. Il complétait la personne perdue que j'étais sans lui. Il était le yin et j'étais le yang, parfaitement complémentaires, mais à la fois si différents l'un de l'autre.

J'avais connue la vie sans lui et cette vie ne me plaisait pas. Elle était vide de couleurs, d'émotions ou encore de gaieté.

-Je sais pas Zayn... Je me sens d'humeur solitaire aujourd'hui..

-Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi? Me demanda-t-il soucieusement.

Mes yeux retrouvèrent les siens et je n'y lu que de la bonté et du soucis. C'était Zayn, l'homme fragile se cachant derrière des masques de glaces impénétrables. J'adorais voir sa sensibilité ressortir malgré toutes les noirceurs de la vie.

Celle-ci me redonnait l'espoir.

-Je...

Ma voix fut coupée par le bruit agressant de notre sonnette et la confusion nous prit au même moment.

-Attendais-tu quelqu'un?

Zayn secoua légèrement la tête avant de me sourire et d'embrasser délicatement mon nez, son parfum réconfortant atteignant rapidement mes narines.

-J'y vais, reste couchée, murmura-t-il en me lançant un regard amoureux.

J'opine légèrement du menton et le regarde s'éloigner rapidement vers l'escalier central menant à la porte d'entrée principale. Peu de temps après qu'il soit partit, je dépose mes pieds nus au sol et me déplace lentement vers ma commode.

J'enfile le premier sweat-shirt me passant sous la main et il s'avérait, par hasard, être le préféré de Zayn. J'hume lentement son odeur puis me déplace dans le couloir vers les éclats de voix de mes deux enfants.

-Qu'est-ce que vous faites? Les questionnai-je en glissant mes fessés sur le canapé où ils reposaient.

-Chut maman, on écoute un film, souffla Cora en enfournant une poignée monstrueusement grosse de popcorn.

Je souris tendrement et cale mon visage dans le cou d'Aidan. Son odeur enfantine me rappelait qu'ils étaient encore très jeunes donc dépendants de moi et de leur père qu'ils venaient tout juste de retrouver.

Pendant l'absence de Zayn, cela avait été très difficile pour moi de m'occuper seule de nos enfants. Je n'étais pas prête à cela. J'étais émotionnellement instable à ce moment, dévastée par l'absence de mon mari, et j'étais beaucoup trop peu présente psychologiquement.

Je ne m'étais pas rendue compte qu'ils avaient besoin de moi autant que moi j'avais besoin de Zayn et qu'ils ressentaient la même peine que moi. J'avais été aveuglée par mes propres sentiments, cruellement hypocrite.

J'embrasse délicatement leur joue tour à tour avant de me lever, prête à retourner me coucher. C'est ce que j'allais faire quand la voix de Zayn me parvint de l'étage inférieur.

-Ezra, il y a quelqu'un à la porte pour toi.

Je fronce aussitôt les sourcils et dévie de trajectoire. Mes pieds frottaient bruyamment les escaliers puisque je n'avais pas la force de les lever et une pointe d'angoisse me tordit l'estomac quand j'aperçus le regard tourmenté de mon mari.

Il balaya mes questionnements d'un revers de la main et, après avoir entouré mes hanches de son bras, m'entraîna vers la porte où je restai instamment figée.

Je ne comprenais pas.

-Kenzie?

Ma cousine leva ses yeux larmoyants vers moi et accourra aussitôt afin de se jeter dans mes bras désespérément. De violents sanglots parcouraient son corps et je ne sus quoi faire d'autre que de la serrer plus fort contre moi, confuse.

Cela allait bientôt faire un an que je ne l'avais pas vue, la dernière fois étant lors de l'enterrement de sa grande sœur, Thalia, décédée lors d'un accident de voiture où seule ma tante avait survécue.

Ma tante qui, depuis ce jour, avait fait de nombreuses tentatives de suicide. Ma tante qui, pour une raison inexpliquée, avait laissée Mackenzie chez moi et Zayn pendant plusieurs semaines avant la naissances des jumeaux.

Ma tante qui, aussi frustrante et peu présente soit-elle, avait toujours réussi à faire naître une pointe de compassion en moi.

-Mackenzie... ( AN: Tout le monde se souvient d'elle?)

Ma jeune cousine de dix ans se décolla de contre mon ventre et avança nerveusement son pouce à sa bouche. Ses yeux bleus noyés par les larmes me faisaient si mal au coeur que j'avais à mon tour envie de pleurer.

Mais je devais restée forte.

-Qu'est-ce qu'il t'arrives, princesse?

Elle essuya rapidement ses larmes à l'aide de sa manche puis renifla bruyamment.

-Ma-maman m'a juste déposée ici et.. et je m'inquiète pour elle..

-Ooh mon ange, soupirai-je avant de la prendre de nouveau contre moi.

Mon regard glissa vers Zayn et nous échangeâmes un regard profondément triste. Mackenzie n'avait jamais été une enfant heureuse et ayant eut une enfance. Rapidement, elle avait été lancée dans les problèmes de ma tante.

Autant ceux d'alcool que de drogues.

-Veux-tu aller préparer la chambre d'amis?

Il hocha rapidement la tête et s'éloigna afin de monter à l'étage. Je frotte doucement le dos de ma cousine afin qu'elle se calme et embrasse ses cheveux foncés.

-Tout va bien aller, Zayn et moi sommes là pour toi.. Ensembles.

*.*.*.*

Aria's Point Of View

-Salut maman!

-Coucou mon ange...

Darcy piqua un sprint depuis les bras de son père et se jeta dans les miens afin d'embrasser ma joue vivement. Surprise par cet élan soudain d'affection, je la serre faiblement contre moi et retiens mes larmes de monter.

Ma fille et moi n'avions jamais eut une relation très soudée. Elle était à cent mille à l'heure la petite fille à son papa et ne faisait que le demander.

Harry, étant resté appuyé sur sa voiture, ne fit que m'adresser un pâle sourire et je le lui rendit. Lui et moi non plus n'avions pas une bonne relation. Je m'étais mise toutes les personnes qui comptaient pour moi à dos.

Y comprit Ezra...

-Tu as passé un bon weekend?

Darcy se mit à déballer à vive allure tout ce qu'elle avait fait en l'espace de seulement deux jours avec son père avec si d'enthousiasme que j'en eut un pincement au coeur. Jamais elle n'était aussi heureuse avec moi.

Peut-être que cela venait de John?

-Allez, va dire au-revoir à ton père, chuchotai-je dans son oreille quand elle eut finit de parler.

Elle hocha rapidement la tête et courut vers son père pour lui dire au-revoir à l'aide d'un millier de bisous et de câlins. J'en fut verte de jalousie. Moi aussi je voulais avoir une relation aussi bonne avec ma petite fille, la seule que j'avais d'ailleurs.

Elle était mon unique enfant et je ne pouvais pas accepter qui il y est la moindre tension entre nous deux.

Darcy relâcha finalement à contrecœur son père et trottina vers la cuisine à l'intérieur de la maison. Je fis un signe de la main à Harry, mais il m'arrêta en gravissant les marches menant au porche où j'étais.

Mon coeur à ce moment c'était mit à battre beaucoup plus vite.

-Je.. Hum je voulais seulement te dire que j'avais eut une conversation à ton propos avec notre fille.

Je le regarde avec consternation puis frotte ma joue rapidement, intimidée par sa présence.

-À mon propos?

Il hocha rapidement la tête et mes yeux furent instinctivement captivés les tensions qui venaient de parcourir son visage d'une beauté à me faire perdre la raison.

Pendant quelques secondes, un élan d'espoir me tordit le coeur. Un espoir que je n'aurais pas du avoir en sachant que j'étais en couple.

-Je lui ai dis d'être plus gentille avec toi...

Mon espoir se brisa en mille morceaux et mon regard trouva immédiatement le sol, loin de ses grands yeux verts magnétiques. Mais à quoi avais-je pensé?

J'étais avec John, pas avec Harry et je n'éprouvaient pas de sentiments pour lui. J'en avais que pour John, mon fiancé.

Mon fiancé...

-Je.. Au-revoir, Harry.

Et je fuyais, encore une fois.

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Hello girls ❤️

Comment était ce chapitre? J'ai fais du mieux que j'ai pus...

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→ + une de mes très bonnes amies vient de débuter une fiction et je crois qu'elle aurait besoin d'un peu d'encouragement - S.E.X par MyOwnSmile ❤️

L. xx