I know I took the path that you would never want for me
I know I let you down, didn't I?
So many sleepless nights
Where you were waiting up on me
Well I'm just a slave unto the night

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Niall's Point Of View

Jamais je n'avais été un bourreau de travail et pourtant, mon ordinateur affichait bel et bien dix heure et demi et j'étais encore là, au travail, à me creuser la tête. Plus le temps avançait et plus je pouvais sentir une migraine foudroyante se former entre mes tempes.

Ma tête palpitait fortement entre mes mains et j'avais beau la presser ou l'étendre sur mes bras, rien n'y changeait.

Je ferme finalement l'écran de mon ordinateur, découragé et résigné, puis enfile mon manteau afin de quitter mon bureau jonchant de papiers, autant éparpillés au sol que sur les meubles.

-Bonsoir, miss Fenley.

La jeune secrétaire surveillant le hall d'entré sursauta et se retourna rapidement pour m'adresser un sourire qui se voulait poli.

-Passez une belle soirée, monsieur Horan.

Je tente d'ignorer le regard inquiet qu'elle me lança, mais rien n'y fit : son regard m'obsédais déjà. Je savais à quoi elle pensait puisqu'elle même et moi étions ce qui rapprochait le plus à des connaissances. Je savais qu'elle était inquiète de me voir quitter aussi tard, moi qui était loin de quitter le bureau plus tard que huit heure.

Une pluie dense et froide s'abattit sur mon corps à peine recouvert d'une veste aussitôt que je posai un pied à l'extérieur. Le froid me fit frissonner un bon coup et je presse mes enjambées vers mon véhicule, presque invisible dans la nuit noire.

J'augmente le chauffage au maximum aussitôt que je fus assis et allait démarrer quand je vis ma secrétaire sortir, armée de son parapluie et saluant madame Sanders, ma deuxième secrétaire et celle qui veillait sur la société la nuit.

Je fixe la jeune femme regarder désespérément autour d'elle un moment avant d'arrêter mon véhicule près d'elle, lui faisant signe de monter.

-Je ne voudrais pas vous déranger, bredouilla-t-elle aussitôt que la portière fut ouverte.

-Ne vous inquiétez pas.

Elle se trémoussa nerveusement avant de fermer son parapluie et de prendre place sur le siège passager. Je baisse le volume de la radio une fois que nous fûmes sur la route puis me concentre sur les maigres indications qu'elle me livrait afin de me rendre chez elle.

Sans qu'elle ne le sache, je l'observais du coin de l'œil tordre et brosser de ses doigts agiles ses longs cheveux brun acajou. Sous les lampadaires, ils prenaient de faibles reflets roux adorables.

-Je suis désolé de vous faire faire plus de route, j'aurais très bien pus prendre un taxi...

-Arrêtez de vous en vouloir, Emma.

Je la vis avaler de travers puis fixer la route par la fenêtre, réprimant une quinte de toux.

Un faible sourire creusa mes joues et je me concentre de nouveau sur les feux rouges, mes mains étant fermement agrippées au volant. Bizarrement, le fait qu'elle ressemblait à Fae me rendait nerveux.

-Alors, hum, vous avez une femme? S'osa à demander Emma Fenley, une femme que je connaissais à peine, mais que je n'aimais déjà plus.

-Non.

Ma réponse sèche sembla la rendre encore plus nerveuse puisqu'elle arrêta à ce moment de parler, de bouger et presque même de respirer. La nervosité lui suintait aux traits d'une façon atroce.

Si atroce que je m'en sentis légèrement coupable et si bien que j'acceptai son invitation à aller boire en café dans son petit appartement au cinquième étage d'un vieux bâtiment, mais pourtant assez chaleureux pour m'inspirer confiance.

Une fois à la petite table ronde de sa cuisine, je dénoue légèrement le nœud de ma cravate bleu nuit et jette un coup d'œil autour de moi avec curiosité.

-Je ne veux pas que vous preniez mon invitation comme un acte visant une promotion, rigola doucement Emma en me versant une tasse.

J'opine du menton faiblement et croise l'espace d'un instant ses iris gris argenté qui me firent l'effet d'un aimant. Leur couleur était tout simplement époustouflante.

Je dégage rapidement mon regard vers la table et croise mes mains après avoir versé un peu de lait et de sucre dans mon café corsé.

-Je n'entends rien dans ce sens.

Elle hocha la tête et jeta un regard nerveux vers l'une des trois portes de l'appartement, celle-ci étant close contrairement aux deux autre. L'une me laissait entrevoir une chambre neutre et l'autre une petite salle de bain, me faisant douter à propos de la dernière.

-Comment avance votre nouveau projet?

Je pose mon regard sur la femme devant moi puis hausse les épaules avec méfiance.

-Pas trop mal, j'imagine.

-Vous ne travaillez pas sur le lancement d'un nouveau groupe ou chanteur, je me trompe? C'est plus personnel, non?

Je me sentis aussitôt comme attaqué puis détourne mon regard encore une fois vers la porte close. J'étais d'une curiosité maladive, un homme incapable de réprimer ses désirs de tout connaître.

J'étais né comme cela. Et puis, cette porte me détournait des questions indiscrètes de cette femme.

J'avais décidé d'ignorer la porte quand celle-ci s'ouvrit, révélant un petit garçon d'environ trois ans à la mine endormie et complètement adorable. Derrière lui, il traînait à même le sol une vieille peluche représentant un lapin.

-Maman? Grogna-t-il, traînant ses pieds jusqu'à mon employée.

Celle-ci le hissa sur ses genoux et le petit garçon eut alors la possibilité de me dévisager sans gêne.

-C'est qui le monsieur?

-Qu'est-ce que je t'ai déjà dit sur la politesse, Alan?

-Pardon maman.

Je bouge sur ma chaise, mal à l'aise, puis lui annonce mon départ. Je ne me sentais pas capable de les regarder, si bien ensemble et de me sentir comme un intrus dans leur vie.

Alors que je marchait vers ma voiture, mon téléphone s'illumina pour me laisser entrevoir une vieille photo de Fae. Je refuse aussitôt son appel et continue mon chemin, troublé.

*.*.*.*

Zayn's Point Of View

-Ooh mon bébé!

Je sursaute puis me retrouve, dans la même seconde, emprisonné dans les bras réconfortants de ma mère, ses cris perçants noyant mes oreilles de douleur et ses bras broyant mes côtes malgré sa faible corpulence.

Je soupire puis entoure à mon tour sa taille de mes bras.

-Je suis passée à l'hôpital à chaque jour depuis ton réveil, mais à chaque fois tu dormais ou tu étais avec un médecin et je n'avais pas plus de temps pour attendre à cause de mon travail.

J'essuie les quelques larmes qui avaient roulées sur ses joues avec mon pouce puis lui sourit maladroitement, tentant d'apaiser ses émotions plutôt intenses.

Jamais je n'avais su quoi faire face à des émotions. Je me sentais si mal à l'aise face aux larmes de ma mère que je ne su que me concentrer sur la forte odeur de lasagne.

-C'est correct maman, je comprends.

Elle hocha la tête et partit faire la bise à ma femme pour ensuite amorcer une discussion avec elle alors que je m'occupais de Cora et d'Aidan, Camila gazouillant depuis la cuisine avec mon père.

J'essaie de me concentrer tant de bien que de mal sur le film d'animations qu'écoutait les jumeaux, mais je n'y arrivais pas. Mon attention était toujours portée ailleurs que sur le téléviseur.

Discrètement, je jette un coup d'œil vers ma mère et Ezra et garde mes yeux fixés sur ma femme alors qu'elle repoussait ses cheveux de son visage en rigolant.

-Elle est belle maman, non?

Je dépose mon regard sur Cora puis sourit doucement, ma main attrapant d'elle-même la sienne.

-Magnifique, mon cœur. Comme toi.

*.*.*.*

Je me réveille en sursaut sous les pleurs bruyants d'un enfant. Aussitôt que mes yeux furent ouverts, je balance mes pieds au sol et marche silencieusement vers les sanglots de plus en plus vifs.

Je me retrouvai sans surprise dans une chambre de taille modeste de nourrisson et me dirige rapidement vers le berceau en plein milieu de la pièce peinte d'un faible rose.

Camila plongea son regard larmoyant dans le miens aussitôt que je me penche au-dessus d'elle pour ensuite la bercer délicatement dans mes bras en marmonnant une berceuse. J'avais l'habitude de la chanter à Ellie lors de mon "coma".

L'effet était toujours immédiat sur la petite et le même effet se fit sur Camila, ce qui n'était franchement pas étonnant quand on savait qu'elles étaient en fait une seule et unique personne pour moi.

Ma fille finit par se rendormir et je remarque à ce moment pour la première fois Ezra, assise dans le rocking-chair.

-Tu te débrouilles bien avec elle.

J'hausse les épaules puis recouche l'enfant dans son lit.

-Ce n'était pas trop compliqué.

-Et pourtant, je prends toujours plusieurs minutes voire des heures pour la rendormir d'habitude.

Je dépose mon regard sur ma femme puis lui renvoi une mine concernée.

-Je ne sais pas quoi te dire franchement, sourirai-je faiblement avant de retourner dans notre chambre commune.

Je ne voulais pas être méchant avec elle, mais le fait de la voir si différente depuis mon réveil me rendais malade. Tout ce que je voulais, c'était de retrouver ma femme, celle pour laquelle j'étais tombé en amour si facilement.

Celle qui m'aimais à l'infini malgré nos nombreuses disputes, celle qui partageait le même amour que moi pour nos enfants, celle pour laquelle j'aurais donné ma vie.

Je m'écroule sur notre matelas et fixe le cadre photo jonchant sur la table de chevet du côté d'Ezra avant de le prendre entre mes mains. C'était un cliché nous représentant au dernier Noël que nous avions célébré avant mon coma.

Nous avions l'air heureux, contrairement à aujourd'hui, et la rondeur du ventre d'Ezra me fit sourire. Même Camila était présente à sa façon dans cette photo.

Camila. Jamais j'allais m'y habituer. Pour moi, cet enfant se prénommera toujours Ellie.

-Tu te souviens de ce jour?

Je sursaute et croise le regard d'Ezra.

-Tes parents m'avaient servit cet horrible jus d'orange et ton beau-frère ne cessait de te taper sur les nerfs...

Je fronce les sourcils puis repose rapidement le cadre, comme s'il était soudainement brûlant et que je ne pouvais absolument pas le tenir.

C'était le dernier moment heureux dont j'avais mémoire avoir eu avec ma femme et cela me brisait le cœur en deux de savoir que cela faisait si longtemps.

Je dépose ma tête sur mon oreiller puis fixe le plafond.

-Tout ce dont j'ai souvenir, c'est toi, morte.

Et plus un son ne brisa le silence de la pièce.

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Bonsoir / bonjour mes amours ❤️

Comment était ce chapitre? Premier point de vue de Niall depuis la fin du coma, vos avis là-dessus? Et qu'est-ce qu'il ce passe avec Fae d'après vous?

→ 3.8k de followers - woooow vous êtes extraordinaires vous xx

→ Question : moment le plus surprenant depuis le début de MORTB?

→ Nouvelle fanfiction bientôt nommée Colors avec notre bien aimé Niall Horan comme membre central - avis?

Donnez moi vos avis et plus j'en aurai, plus j'essayerai de poster rapidement ;) (non non, ce n'est pas du chantage......)

Loooooooove xx