Chapter Eighteen
I've got fire for a heart
I'm not scared of the dark
You've never seen it look so easy
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Harry's Point Of View
La musique forte dans mes oreilles et mon attention ailleurs, je n'aurais pus mieux m'entraîner. Mes muscles hurlaient contre moi qu'ils en avaient eu assez tandis que mon cœur, lui, m'indiquait le contraire.
Plus vite, plus de vigueur, plus de force, me hurlait-il, comme si quoi que je fasse, rien ne serait assez pour qu'il arrête de souffrir. Il était beaucoup trop préoccupé par deux yeux vert mousse et une tristesse infinie.
Aria Parker était ma faiblesse, elle l'avait toujours été en fait. Elle et notre sublime petite fille. Mais elle n'était plus à moi, elle était à John et j'étais destiné à garder mon titre d'éternel célibataire.
Je devais accepter la réalité : il n'y allait avoir qu'une femme dans ma vie.
Je repousse rageusement les quelques mèches bouclées qui affectaient mon sens de la vision et sursaute quand la silhouette fine de ma fine apparue dans le cadre de la porte de mon gym privé.
-Papa?
Darcy repoussa ses longs cheveux châtain clair en bataille de son visage, imitant mon geste précédant son arrivée et ses grands yeux verts m'observèrent curieusement.
Même si elle était jeune, j'avais parfois l'impression qu'elle comprenait mon éternelle souffrance intérieure.
-Qu'est-ce qu'il y a mon chaton? Soupirai-je.
Elle trottina vers moi, son ours en peluche traînant derrière elle et je la glisse sur mes genoux quand elle leva ses bras vers moi.
-Pourquoi mama' fait dodo dans la chambre de grand-mama'?
L'effet de sa question en moi eut l'effet d'un saut d'eau froide balancé sur ma tête. J'assumais très bien mon rôle de père en général, mais quand il était question que je réponde aux questionnements douloureux de ma fille à propos de moi ou de sa mère, j'avais toujours du mal à lui répondre.
Surtout quand je n'avais absolument aucune idée quoi répondre.
-Elle, hum, passe juste une nuit ici, avec nous, chérie.
Ses petits sourcils se relevèrent d'étonnement et quelques secondes plus tard, son visage s'illumina d'une joie de vivre inexpliquée.
-Est-ce qu'elle rester avec nous, papa? S'il te plaaaaaît!
Je soupire lentement et me redresse, l'entraînant vers la cuisine, celle-ci étant toujours dans mes bras.
-Et si on commençait par faire le déjeuner, chaton?
Elle se renfrogna aussitôt que je la dépose sur le comptoir et ses bras se croisèrent sur sa poitrine, ses lèvres formant une moue boudeuse.
-Je suis pas Chatouille, grogna-t-elle de sa voix enfantine.
Chatouille était son petit chaton que je lui avait acheté quelques semaines plus tôt pour me faire pardonner d'avoir manqué son premier récital de danse. Ce qu'elle ignorait était qu'on allait beaucoup moins se voir à l'avenir et que j'allais manquer beaucoup de choses importantes.
C'était ce que j'appelais la vie de tournée.
-Mon chat, chaton, mon bébé chat, mon félin préféré, accepteriez-vous de faire des crêpes avec votre vieux père?
Elle roula des yeux, exactement de la même façon que sa mère avait l'habitude de faire quand nous étions en couple. Les gens disaient qu'elle me ressemblait beaucoup, sur plusieurs points, mais certaines de ses manies étaient un copier collé de celles de sa mère.
-T'es même pas vieux, marmonna-t-elle en sautant du comptoir.
-Pas vieux? M'amusai-je
-27 c'est pas un gros chiffre, 194 oui!
-Eh bien on en reparlera quand j'aurai 194 ans, jeune fille, rigolai-je doucement.
Elle opina du menton et se dandina jusqu'à son tablier accroché au mur. Même si le crochet où il était accroché était bas, elle dû se mettre sur la pointe des pieds pour l'atteindre.
Elle était sans doutes l'une des plus petites fillettes de trois ans existant en Angleterre. Elle ne tenait pas de moi, avec ma grande taille, mais plutôt de sa mère. Aria n'avait jamais été très grande. C'était l'une des choses qui m'avaient attiré vers elle.
-Ça alors, ça signifie que tu es vraiment jeune avec tes trois ans!
Ses joues foncèrent, ses petits poings se serrèrent et elle me toisa.
-Je suis grande.
Je capitule, mes mains devant moi, un rire incontrôlable s'échappant de ma bouche. Trois ans et déjà autoritaire. Qu'est-ce que l'avenir pouvait bien me réserver avec cette gamine?
J'attrape la farine ainsi que tous les ingrédients nécessaires à la fabrication de crêpes et m'active rapidement à leur préparation. L'heure tournait rapidement et j'avais un enregistrement avec les gars dans moins d'une heure et demi, la demi heure étant déjà utile à mon déplacement vers le studio.
On ne peut pas dire que mon retour de Los Angeles était de tout repos.
J'étais en train d'indiquer à Darcy comment monter la table quand Aria déboula dans la salle à manger, d'énormes cernes déformant son si joli visage. Elle m'offre un pâle sourire quand elle remarque que je l'observais avant d'embrasser le front de notre fille.
-Ça sent divinement bon, ma chérie, glissa-t-elle a l'oreille de Darcy assez fort pour que je l'entende.
La petite se mît aussitôt à bafouiller tout ce que nous avions fait avant qu'elle ne se lève et elle continua même de jacasser à vive allure avec plusieurs morceaux de crêpes dans la bouche, quelques minutes plus tard.
La voir si contente d'être avec ses deux parents en même temps me fit si mal au cœur que je dû me forcer pour terminer notre assiette. Le rôle d'être parent impliquait de rendre son enfant heureux et j'avais l'impression que ni moi ni Aria n'effectuait cette tâche à merveille.
-À l'école, Am-y, mon amie, m'a dit que je n'avais pas vraiment de famille parce que on habitait pas dans la même maison.
Je m'étouffe bruyamment avec mon jus d'orange et Aria me lança un regard nerveux.
-C'est faux mon chaton, nous somme une famille.
-Alors on va tous habiter ici? S'exclama la petite joyeusement.
J'inspire bruyamment et ferme les yeux.
-Darcy... Nous sommes une famille même si nous n'habitons pas tous dans la même maison, tenta doucement Aria.
-Alors je vous déteste! Hurla notre fille en retour en sortant brusquement de table.
-Juliet! Revient ici! Criai-je en retour mais déjà elle claquait la porte de sa chambre.
J'enfoui ma tête entre mes mains et expire une masse impressionnante d'air. Habituellement elle m'écoutait quand j'utilisais son deuxième prénom car elle savait que je ne l'utilisais seulement quand j'étais vraiment en colère.
Mais la présence de sa mère changeait tout.
Je débarrasse rapidement la table sous le regard d'une Aria silencieuse. J'étais si en colère contre ma fille, contre sa mère, contre moi, que j'arrivais à peine à ne pas casser la vaisselle.
Je m'éclipse rapidement dans ma chambre afin d'enfiler de troquer mes vêtements de sport pour des vêtements quotidiens et quand je reviens dans la salle à manger, Aria était toujours assise à la table, immobile.
-J'ai à faire au studio. Je sais pas quand je vais revenir, arranges-toi avec notre fille.
Je claque la porte bruyamment derrière moi et marche rapidement loin de mes ennuis.
*.*.*.*
Unknown's Point Of View
-All my life, you stood by me...
La voix de Liam était le son qui avait le plus blessé le cœur de Zayn dans certainement toute sa vie. Sans savoir trop pourquoi d'ailleurs, les raisons étant trop nombreuses pour n'en cibler qu'une.
-When no one else was ever behind me...
Avait-il mal à cause qu'il était sortit avec sa femme ou parce qu'il, tout comme ses trois autres amis, avait réformé One Direction? Il n'en savait trop rien. Il était par contre pleinement conscient de la douleur qu'il ressentait à ce moment là. Celle-ci était beaucoup trop réelle.
-All these lights, they can't blind me...
Il se replia sur une chaise en plastique dans le fond de la salle d'enregistrement et eut à peine le temps de voir le regard souffrant de Louis. La seule chose à laquelle il arrivait à penser était qu'il ne pouvait tout simplement pas souffrir autant que lui.
-With your love, nobody can drag me down.
Il n'en pouvait plus de les entendre chanter. La chanson était bonne, mais le sentiments qui venaient avec étaient horribles.
-On recommence, hurla la voix d'un homme derrière les micros. Mais cette fois, je veux plus de vigueur et de passion dans ta voix, Harry.
Le concerné passa une main contre son visage en réponse et Zayn ne pus s'empêcher de penser qu'il avait l'air terriblement fatigué. En fait, tous affichaient une mine terrible.
Autant l'était cette journée.
-J'ai besoin d'un café, grogna Zayn pour lui-même avant de se diriger vers la cafetière de l'autre côté des micros.
C'était si difficile pour Zayn de voir ses amis chanter une nouvelle chanson dans laquelle sa voix n'apparaissait pas du tout ou pour laquelle il n'avait fournit aucun effort à l'écriture des paroles ou de la mélodie.
Tout son corps tremblait à force de trop retenir des larmes.
Le regard de Niall croisa rapidement le sien et il le baissa au sol immédiatement après avoir remarqué son expression soufrante. Niall. Il avait peine à croire que lui avait pus le trahir de la sorte. Niall.
Il soupire bruyamment avant d'attraper sa veste à la volée. Il sentit tous les regards converger vers lui quand il passa le seuil de la sortie de secours, ses doigts cherchant frénétiquement une cigarette dans l'intérieur de sa veste.
"Putain" grogna-t-il intérieurement à force de tâtonner du vide.
-T'en veux une?
Il sursauta et fut surpris en voyant Niall lui tendre un paquet de cigarettes amorcé, l'une étant déjà coincée entre ses lèvres. Il accepta avec hésitation le bâton de nicotine et s'empara de son propre briquet afin de l'allumer, celui-ci émettant une faible flamme peu vive sous les rayons du soleil.
Il s'appuya sur le mur de brique rouge en expirant une lourde traînée fumée vers le ciel, son regard étant curieusement déposé sur son ami.
-Depuis quand fumes-tu? Finit-il par demander.
Niall haussa les épaules en office de réponse, ses yeux fixant au loin.
-Ça devait arriver un jour ou l'autre, Zayn.
Les sourcils du métisse se froncèrent et il n'osa répondre au blond, préoccupé par l'humeur maussade de celui-ci. Niall était toujours de bonne humeur et les quelques fois où il ne l'était pas étaient perturbantes.
Mais la réalité était celle-ci : Zayn ne connaissait plus ceux qu'il avait considéré longtemps comme des frères. Louis était nerveux, plus du tout blagueur comme il avait toujours l'habitude de l'être. Harry avait l'apparence d'un cadavre et ne semblait plus interagir avec personne. Niall fumait, ce qui était déjà gros, et était beaucoup trop de mauvaise humeur. Il était presque trop froid. Et Liam... Et bien Liam avait couché avec sa femme.
Et lui? Qu'était devenu le pauvre Zayn? Lui-même ne le savait pas.
-Drag Me Down.
Zayn sursauta puis adressa un regard curieux à Niall.
-C'est le titre de la chanson.
-Ah, soupira Zayn.
Il voyait bien que Niall se forçait pour faire la conversation et il ne pouvait s'empêcher de se sentir mal à l'aise. Depuis quand il n'y avait plus de sujet de conversation entre lui et ses meilleurs amis? Comment ceci était arrivé?
Il écrasa rapidement sa cigarette sous son pied droit et adressa un regard à Niall.
-Je retourne chez moi.
Il avait trop mal, il avait besoin de s'éloigner avant d'exploser, tout simplement.
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Heeey :) j'ai publié plus vite cette fois-ci, spécialement pour vous haha en fait c'est juste que Drag Me Down m'a donné des idées, je crois que vous l'aviez deviné.....
Alooors, vos avis? Commentez les moi ♡
→ Pour celles qui ont pas vu la note sur MORTB, cela fait maintenant deux ans que j'ai posté le prologue de ma fiction... C'est incroyable! Deux ans et bientôt 3M de lus et 6K d'abonnées, je vous aime plus que je n'ai aimé dans toute ma vie, c'est à vous que je dois tout ici, sur Wattpad ♡
Looooove xx
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