OS 2= TP / Oralie
Commande de Rosesdesneiges
LafanadeLisbeth500 il peut te plaire aussi UwU
(Tp = grande sœur d'Oralie, cheveux ondulés bruns longs, yeux bleu glacier, Invocatrice, Émissaire)
PDV T/P
Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été très proche de ma petite sœur Oralie, nous avons cinq ans de différence, mais nous avons fait les quatre cents coups ensemble.
Je me souviens encore de la naissance de ma sœur.
C'était il y a plus de 230 ans . . . Si lointain pourtant si proche. C'était une belle journée de printemps. Je suis restée avec papa. Nous étions dans le jardin en train de jouer à la balle parmi les fleurs. La doctoresse est venue vers notre père. Je ne me souviens pas exactement de ses paroles. Mais papa s'était tourné vers moi.
- Tu es prête à rencontrer ta petite soeur ?
- Oui ! M'exclamais je avec les yeux remplis d'une lueur joyeuse. Il m'avait pris par la main et nous avions tous deux suivis l'elfe.
Maman était assise dans un grand lit à baldaquin, dans les lueurs des rayons de soleil, elle la tenait dans un couverture rose pâle. Je suis tout d'abord resté en retrait observant attentivement la scène qui se déroulait devant mes yeux. Ils étaient tellement heureux. Papa s'est assis près de ma mère et lui a tendrement caressé la joue, lui demandant comment elle se sentait. Puis il prit ma petite sœur dans ses bras.
- Bonjour Oralie. . . murmura t-il.
A cet instant, j'ai sauté sur le lit me jetant dans les bras de maman pour l'embrasser. Elle me rendit mon geste. Puis je la vis pour la première fois de ma vie. Une petite fille aux joues roses, aux petits cheveux dorés et aux grands yeux bleus gris. Elle était si mignonne.
- Elle ressemble à une poupée, avais-je dit en souriant. Bonjour Oralie.
Nous nous sommes toujours tous dit : nos sentiments, nos activités, nos secrets. . . On partage tout ensemble. On entretient un lien si étroit qu'on arrive à savoir lorsque l'autre ne va pas bien. J'ai tellement été heureuse pour elle quand elle est devenue conseillère . . .Même si on s'est éloignées, on continue à se voir, à se parler. . . Elle m'a fait part de ses sentiments pour son collègue et ami Kenric. Ils sont si pur.
- T/P, j'ai besoin de te parler. . . m'avait-elle dit en s'approchant de moi.
- Je t'écoute Ora.
- Pas ici, c'est un peu personnel, et j'ai vraiment besoin de me confier à toi.
- Eh bien allons chez toi ! Où chez moi, comme tu le souhaites.
On se rendit toutes deux chez elle.
- Whoua . . . Je n'ai jamais vu autant de rose de ma vie, tu ne fais pas une indigestion ?
Elle rit.
- Non, ça me détend. Veux-tu du thé T/P ?
- Pourquoi pas !
- Je t'en prie, fais comme chez toi.
Je vins m'asseoir dans le grand salon. Oralie revint avec un plateau doré avec deux tasses. Elle s'assit près de moi.
- Tu ne te sens pas trop seul dans cet immense château ?
- Un peu. . . Mais à vrai dire, je ne suis pas toute seule parfois.
- Oh toi, tu as quelque chose à me dire !
- C'est un pour cela que tu es là.
- Vrai ! Dis tout à ta grande sœur !
- Cela risque d'être surprenant. Tu vas peut-être être fâchée contre moi. Ses joues devinrent rouges.
- Tu vois Kenric ?
- Ton collègue ?
- Oui . . . Eh bien, il se pourrait qu'on soit un plus que des collègues et des amis. . .
- Tu veux dire que vous deux ?
- Oui. Je sais qu'on n'a pas le droit mais c'est plus fort que nous. Quand je suis près de lui, je me sens tellement bien ! Je n'ai jamais rien ressenti de pareil. Je ne sais pas comment l'expliquer, T/P.
- Tu n'as pas à t'expliquer, Oralie ! avais-je dit avec un grand sourire. Mais pourquoi ne démissionnez vous pas ? Vous seriez tellement plus heureux.
- Je ne peux pas.
- Pourquoi donc ? Qu'est ce qui te retient ?
- Quelque chose, je suis désolée, je ne peux pas te dire pourquoi . . . J'ai une tâche à finir.
- Oh . . . Si un jour tu changes d'avis, tu pourras me le dire sans problème .
Elle avait sourit tristement.
Oralie est parfois mystérieuse. Elle s'est très bien contenir, certaine chose. Je me repose chez moi, une petite demeure près d'une baie. J'ai toujours apprécié la mer. Elle me calme et apaise mes pensées quand je suis en congé, loin de mes charges de travail en tant qu'émissaire, surtout quand ce moment avec les invisibles, c'est tellement compliqué. Je vois Oralie de moins en moins. Seulement pour le travail et encore.
Je lis un livre humain, une pièce de théâtre. . . Les humains sont très imaginatifs, parfois bien plus que nous.
On sonne à ma porte. Surprise, je me lève. Qui peut venir aujourd'hui.
- Oui ? Dis-je en ouvrant la porte. Oh conseiller Bronte, je ne vous attendais pas . . .
Je vois alors sa mine sombre. . . Pas un air ronchons et sévère comme d'habitude. Il a l'air si triste. Je vois de la cendre sur ses vêtements. Je me rappelle alors de la guérison de Fintan.
- Oh par tous les anges, que s'est-il passé ?
- Un grand brasier s'est déclenché lors de la guérison . . .
- Oralie, Comment va-t-elle ? m'inquiétais-je aussitôt, me souvenant qu'elle faisait partie des conseillers qui devait procéder à la guérison avec le colibris.
- Je suis là pour elle. Elle a besoin de vous T/P, elle vous demande.
- Où se trouve-t-elle ?
- Elle a été emmenée chez Alden.
Je ne prends même pas le temps de me changer et saute. Je suis accueillie par Della, qui m'indique de la suivre. L'angoisse monte en moi. . . Cela doit être grave. On m'indique une chambre, au moment où j'arrive, Elwin sort.
- Comment va-t-elle ?
- Mal . . .
J'entre alors, je la trouve en pleurs.
- Oralie !
Je me précipite vers elle. Elle porte des brûlures des bleus, elle sert un objet contre son cœur.
- T/P . . . murmure- t-elle la voix brisée.
Je m'assois près d'elle la prenant dans mes bras.
- Oralie, qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Fintan . . . Il nous attendait. Il a déclenché ses flammes. . . Il a tenté de me tuer avec Sophie. Mais. . .
Elle marque une longue pause. Ses sentiments prennent le dessus.
- Calme toi Oralie. dis-je en prenant sa main dans la mienne.
- Kenric . . . Kenric est mort.
Oh mon dieu.
- Je suis désolée Oralie. . . Je . . .
- Il est mort en me sauvant. Il est mort par ma faute, T/P. Il serait vivant sans moi.
Elle est en train de se briser.
- Ora. . Ce n'est pas ta faute.
Elle se blottie contre moi, elle ne parvient pas à se calmer.
- Ne pleure pas Oralie. . . Il n'aurait pas voulu cela.
Que puis-jefaire. . .
Je ferme les yeux serrant ma petite sœur contre moi.
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