Ceci est la suite de mon OS Le temps des retrouvailles, assurez vous de l'avoir lu avant de lire celui-ci. Bonne lecture

Les passagers à destination de Buenos Aires sur le vol 8908 doivent se présenter à la porte d'embarquement 12

Après de long au revoir auprès de sa famille et de la famille Ronda, Karol et sa fille s'appretent à quitter le Mexique pour l'Argentine et plus précisément Buenos Aires. Ces 5 dernières années ont été assez difficiles pour les deux mexicaines, et en particulier pour Karol mais grâce à ses anciens camarades de jeu, elle se sent prête pour écrire une nouvelle page dans sa vie.

- Tu viens ma puce, notre vol nous attend.

- J'arrive Maman, répond la jeune fille en rangeant ses poupées

Une fois dans l'avion, les deux mexicaines s'installent à leur place indiqué sur leur billet. Le vol étant prévu en début de soirée, la jeune Elena, installé à côté du hublot, regardent le soleil se coucher.

- Maman, est-ce que Papa va continuer de veiller sur nous à Buenos Aires ?

- Bien sûr, répond sa mère, pourquoi il ne veillerait plus sur nous ?

La jeune fille hausse les epaules et reporte son attention sur le paysage. Connaissant parfaitement sa fille et intrigué par sa question, Karol décide de lui demander pourquoi elle lui pose cette question. Ne sachant pas quoi répondre, la jeune Ronda hausse de nouveau les épaules. Voyant très bien que quelque chose ne va pas, la mexicaine insiste de nouveau, jusqu'à ce que sa fille finisse par lui répondre.

- Comme Papa, il est enterré à Mexico et que nous, on quitte Mexico, j'ai peur qu'il ne veille plus sur nous. Il va peut-être penser qu'on l'abandonne.

- Tu sais Elena, qu'importe l'endroit où l'on se trouve, Papa veillera toujours sur nous. Effectivement, il est enterré à Mexico mais c'est seulement son corps qui est enterré. Son âme et son esprit sont ailleurs. Certains pensent que son âme est quelque part dans le ciel, parmi les étoiles. D'autre pensent qu'il est au paradis. D'autre encore croit en la réincarnation. Et puis, il y a ceux qui pensent qu'après la mort, il n 'y a rien.

- Et toi tu penses qu'il est où Papa ?

- Je pense qu'il est quelque part dans le ciel. Le jour, parmi les nuages et la nuit, parmi les étoiles. Mais après, libre à toi de penser de penser ce que tu veux. C'est chacun ses croyances.

- J'aime bien l'histoire du ciel, répond la jeune fille en souriant. Mais du coup quand l'avion il sera dans le ciel, tu crois qu'on pourra voir Papa ?

- Désolé ma puce mais par rapport à nous, Papa il est encore plus haut dans le ciel, voyant sa fille un peu déçu, Karol réplique. Mais quand les étoiles commenceront à apparaître, si tu les observent bien, tu verras qu'il y en aura une qui brillera plus que les autres. Et celle qui brillera le plus sera celle que ton papa t'aura envoyé pour te montrer à quel point il t'aime et qu'il veille sur toi de là où il est.

Durant tout le vol, Elena n'attendait qu'une chose, que les étoiles fassent leur apparition. Sa mère essayait tant bien que mal de l'occuper avec des jeux mais en vain, la petite fille avait ses yeux braqués vers le ciel. Voyant que sa fille n'allait pas faire autre chose que de regarder à travers le hublot, Karol en profite pour regarder un film.Alors qu'elle arrivait au milieu du film, la mexicaine fut interrompus par sa fille qui lui tapotait le bras afin d'attirer mon attention.

- Maman, regarde l'étoile là-bas, c'est l'étoile de Papa, elle scintille plus que les autres, prononce Elena avec tant d'enthousiasme que sa mère ne peut s'empêcher de sourire

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C'est sous un soleil levant que Karol et sa fille posent enfin le pied sur le sol argentin. Une fois sorti de l'avion, les deux mexicaines récupèrent leurs bagages et quittent l'aéroport. Mais à peine elles ont voulu quitter les lieux qu'une voix les interpella. Intriguée, les filles se retournent et apercoivent deux personnes blondes accompagnés de leurs trois enfants.

- Regarde Maman, c'est Tata Valu et Tonton Lio, prononce Elena avant de courir vers eux

- Mais pourquoi vous êtes là, demande Karol avant de prendre ses meilleurs amis dans ses bras, j'aurais pu prendre un taxi et vous rejoindre directement chez vous.

- Tu connais Valu, tu vas lui dire quelque chose, elle va faire tout le contraire, répond Lio en riant

- N'importe quoi, rétorque la blonde. Avec Lio, on n'allait pas vous laissez prendre un taxi alors qu'on peut venir vous chercher. Et puis, ça vous fait une petite surprise.

- C'est toi Karol ? demande un petit blond d'environ 6 ou 7 ans.

- Oui c'est bien moi, lui répond la brune. Et la petite qui est avec moi, c'est ma fille, Elena.

- Papa, c'est quand qu'on rentre ? demande un autre petit garçon à lunettes avant de lacher un baillement

- Bientôt mon grand, répond l'argentin en prenant son fils dans ses bras

- Je ne sais pas si tu te souviens des jumeaux Lucas et Alexy, avant ton départ ils étaient encore des bébés, demande Valentina à sa meilleure amie

- Bien sur que je me souviens d'eux, répond la mexicaine, par contre je ne saurais pas te dire qui est qui, finit la jeune femme en riant

- C'est simple, Lucas porte des lunettes tandis qu'Alexy n'en porte pas, répond son meilleur ami. Par contre, tu ne connais pas le petit dernier, Romeo, 1 an et demi.

A ces mots, Karol se penche au dessus de la poussette afin de mieux voir le bébé, qui était en train de s'amuser avec une guirlande accroché au extrémité de l'engin. Pendant ce temps, les trois enfants commençaient à s'impatienter.

- Maman, c'est quand qu'on y va, je commence à avoir faim, râle Elena

- Nous aussi, répondent les jumeaux en coeur. Et puis, ça fait longtemps qu'on est ici, continue le petit Lucas

Les 2 familles quittent l'aéroport et se dirigent vers le parking. Karol et sa fille prennent place dans la voiture de Valentina tandis que Lionel se dirigent vers son vehicule, accompagné de ses enfants. Les 2 argentins tenaient absolument à être présent tout les deux pour accueillir leur meilleure ami mais comme la voiture ne contient pas assez de place, ils ont du prendre chacun leur véhicule respective.

Durant le trajet, alors qu'Elena dort, les deux meilleurs amies commencent par se remémorer des souvenirs passés avant de parler de leurs situations actuels. Valentina parlent des jumeaux et du petit dernier, Roméo, mais aussi de sa reconversion en tant que réalisatrice. La mexicaine a appris cette nouvelle lors de la venue de la blonde à Mexico mais elle est ravie de pouvoir en connaître un peu plus sur cette nouvelle vocation. Karol, quand à elle, n'a pas grand chose à dire la concernant. Elle aime toujours autant son métier de professeur et elle va d'ailleurs enseigner au Conservatoire National de Buenos Aires. Elle remplacera une professeure, partie en retraite.

De retour chez eux, Lionel et Valentina font visiter leur maison à Karol et Elena. Bien qu'elle est déjà trouvé un logement, pas loin de ses meilleurs amis, la brune compte passer sa jounée avec les deux argentins, avant de récupérer les clefs de sa nouvelle propriété, en fin d'après-midi.

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Quelques jours se sont écoulés depuis l'arrivée de Karol et sa fille en Argentine. Après avoir emménagé dans leur nouvelle maison, elles ont facilement réussi à prendre leur marque dans cette immense ville qu'est Buenos Aires. Karol a commencé son travail au Conservatoire et cela se passe très bien pour elle, malgré que certains de ses anciens élèves lui manquent un peu.

Quand à la plus jeune, elle a fait aujourd'hui sa rentrée dans sa nouvelle école. 16h38, Karol est en train de courir dans les rues de Buenos Aires afin de ne pas arriver trop en retard pour récupérer sa fille à la sortie de l'école. L'école est censé se terminer à 16h35 et la mexicaine a déjà trois minutes de retard. Au loin, elle voit enfin l'école avec peu de parents devant et aucune trace d'enfants. Etant persuadé que l'école se termine à 16h35, la jeune femme se dirige vers la première personne qu'elle voit, un homme brun qui a à peu près son âge afin de lui demander l'heure de la sortie des classes.

- Excusez-moi de vous déranger mais est-ce que vous pourriez me dire à quel heure les élèves sortent s'il vous plait ?

- Au alentour de 16h45 donc ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas en retard, lui répond le jeune homme

- Merci, sourit Karol. J'avais peur d'arriver en retard

- J'ai remarqué, vu comment vous êtes arrivés en courant. Au fait, vous êtes nouvelle, c'est la première fois que je vous vois ? demande le brun

- Oui, j'ai emménagé il y a quelques jours avec ma fille et aujourd'hui est son premier jour d'école. C'est pour cela que je ne connais pas encore les horaires de sortie. Au fait, je ne me suis pas présenté, je m'appelle Karol, dit elle en souriant

- Enchanté, moi c'est Pasquale, ravi de faire connaissance. A entendre votre accent, je suppose que vous venez du Mexique

- C'est exact mais comment vous savez ? Parce qu'à entendre votre accent, vous êtes plus italien que mexicain, répond Karol en lâchant un léger rire

- Effectivement je suis italien, répond Pasquale en riant. Mais j'ai vécu quelques années avec une mexicaine du coup, je sais reconnaître l'accent mexicain. Et vous alors, comment vous avez reconnu mon accent ?

- J'ai un ami qui est italien et sinon, j'ai aussi eu l'occasion de passer quelques temps en Italie pour mon ancien travail.

- Si vous avez été en Italie on a peut-être déjà du se rencontrer. Vous allez peut-être trouvé ça étrange mais votre visage m'est familié, j'ai l'impression de vous avoir déjà vu quelques part mais je ne sais plus où.

Il doit surement faire référence à Soy Luna pense Karol. A cette époque, on voyait son visage partout. Que ce soit en magasin sur des produits dérivés, à la télévision ou même sur des affiches lors des tournées, la mexicaine n'est pas étonné que ce Pasquale est déjà vu son visage. Mais elle ne préfère pas mentionner cette période là, ne voulant pas attirer trop l'attention.

- Vous devez surement confondre avec quelqu'un d'autre. Personnellement, votre visage ne me dit rien du tout.

Alors que les deux adultes étaient en train de faire plus ample connaissance, deux petites filles ayant le même âge se précipitent vers eux. Elena était excitée de raconter à sa mère sa première journée dans sa nouvelle école et de lui présenter, par la même occasion, sa nouvelle amie, Clara, la fille de Pasquale. Il s'agit d'une petite fille blonde aux yeux marron soit le parfait opposé d'Elena, qui est une brune aux yeux verts, comme sa mère.

- Je suis contente qu'Elena ait réussi à se faire une amie aussi rapidement. Et puis, elle a l'air de très bien s'entendre avec votre fille, prononce Karol à son interlocuteur tandis que les deux écolières rigolent ensemble.

- A cet age là, c'est facile de se faire des amis, répond l'italien avant de reporter son attention sur sa fille pour lui dire qu'il était temps de s'en aller. Passez une bonne soirée et ravi de vous avoir rencontrer, finit Pasquale en s'en allant aux côté de sa fille.

Sur le chemin, Karol essayait tant bien que mal d'écouter ce que sa fille lui racontait mais son esprit était ailleurs, et plus précisément en Italie. Elle ne peut s'empêcher de penser à Pasquale, sans qu'elle ne sache pourquoi. Une chose est sûr, elle a hâte de le revoir et de faire plus ample connaissance avec lui.

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Voici maintenant plus d'une semaine que Karol et sa fille sont arrivés à Buenos Aire et Elena s'y plait deja. Elle a fini sa première semaine à l'école et en plus de Clara, elle s'est faite deux nouvelles amies, Manon et Tiana. D'ailleurs aujourd'hui, elle est invitée à a soirée pyjama de Clara mais la petite Ronda a quelques problèmes pour préparer ses affaires.

- Elena, depêche toi s'il te plait, tu vas être en retard.

- Je ne retrouve pas ma trousse de toilette, dit la jeune fille en cherchant partout dans la salle de bain

- Elle est dans ton sac. Pendant que tu préparais tes affaires, je t'ai dit que je m'occupais de ta trousse de toilette mais encore une fois, tu ne m'as pas écouté, prononce Karol en arrivant à l'entrée de la salle de bain.

Pour seule réponse, la petite fille se contente de sourire. Un sourire à la fois mignon et innocent mais qui veut aussi dire ''Oui tu as raison, je ne t'ai pas écouté''. Et ce sourire, Karol en a l'habitude. Lorsqu'il était encore à ses côtés, Mike faisait souvent ce sourire, notamment lorsqu'il n'écoutait pas sa copine et que cette dernière lui faisait remarquer . Et visiblement, sa fille en a hérité.

- Bon allez, file mettre tes chaussure qu'on y aille, on a assez perdu de temps.

Elena se précipite vers l'entrée pour se chausser et est impatiente de passer la soirée avec ses copines. Une fois arrivé à destination, les deux mexicaines sont accueillis par Pasquale. Ce dernier appelle sa fille, qui d'ailleurs ne se fait pas attendre. Elle salue rapidement Karol avant d'embarquer Elena avec elle, en direction de sa chambre. La jeune mexicaine fait un rapide bisou à sa mère et les deux adultes se retrouvent rapidement seuls.

- Je t'offre un café ? propose Pasquale

La mère d'Elena accepte avec plaisir et suit Pasquale à l'interieur de la maison. Pendant toute la semaine, Karol et Pasquale ont continué de faire connaissance et se sont d'ailleurs vite tutoyé. Pasquale en avait marre du vouvoiement, il avait l'impression que ça le vieillissait alors qu'il n'a que 32 ans.
Après avoir préparé les deux cafés, Pasquale rejoint Karol dans la salle à manger et prend place à ses côtés.

- J'aime beaucoup ta maison, c'est à la fois simple et élégant, prononce la mexicaine afin d'engager une début de conservation. Tu vis ici depuis longtemps ?

- Ca va bientôt faire 3 ans et demi qu'on vit ici avec Clara. Avant on vivait à Guadalajara au Mexique mais après le décès la mère de Clara, on a déménagé à Buenos Aires.

- Désole, je ne savais pas, répond Karol embarrassé d'avoir posé cette question.

- Ne t'inquiète pas, j'ai fait mon deuil depuis le temps. Après, je ne te cache pas qu'élever une fille seule, c'est pas tout les jours facile.

- Je te comprend, moi aussi j'élève seule ma fille. Et je confirme que c'est pas tout le temps facile, surtout quand la petite a le même caractère que son père, prononce la mexicaine ce qui provoque un leger rire chez Pasquale.

- D'ailleurs pourquoi tu élèves ta fille seule ? Je refuse de croire qu'un mec ait pu quitter une femme aussi sympathique et belle que toi.

- Malheureusement, son père est décédé dans un accident de voiture il y a 5 ans.

- Je suis désolé, prononce tristement Pasquale. Et sinon, pour revenir sur un sujet un peu plus joyeux, qu'est ce qui t'a donné envie d'emménager à Buenos Aires ?

- Je suis venu vivre ici pour retrouver des amis, répond la mexicaine. J'ai déjà vécu 7 ans à Buenos Aires mais quand le père d'Elena est décédé, j'étais anéanti et pour essayer d'aller mieux, j'ai tout quitté pour rentrer au Mexique auprès de ma famille. Et récemment, j'ai repris contact avec mes meilleurs amis que j'avais rencontré en Argentine qui m'ont donné envie de revenir vivre ici. Et toi alors, pourquoi avoir choisi de vivre à Buenos Aires ?

- J'ai toujours rêver de venir vivre ici. Quand Giovanna, la mère de Clara, est décédé, c'était très dur. Tu es d'ailleurs très bien placé pour comprendre cette douleur. Et suite à un moment compliqué de ma vie, j'ai voulu prendre un nouveau départ dans la ville qui m'a toujours fasciné, Buenos Aires. J'aurais préféré que ce déménagement se fasse dans d'autre circonstance mais bon, c'est la vie. De toute facon, Giovanna m'a toujours dit que si il lui arrivait quelque chose à cause de sa maladie, qu'il ne fallait pas que je m'arrête de vivre, bien au contraire, il fallait que j'aille au bout de mes envies. Et c'est ce que j'ai fini par faire, sinon je ne serais pas ici.

- Sa maladie ? demande Karol intriguée.

En effet, Giovanna, la mère de Clara, était diabétique de type 1. Un matin, alors qu'elle est seule à la maison, elle fait de l'hypoglycémie et n'a pas le temps de chercher de quoi se resucrer qu'elle s'écroule au sol. Une heure et demi plus tard, Pasquale rentre déjeuner avec sa fille et retrouve sa compagne allongé au sol. Comprenant vite ce qu'il se passe, l'italien se précipite auprès de Giovanna et lui injecte du glucagon, une hormone permettant d'augmenter la glycémie. Il appelle ensuite les urgences et accompagne Clara chez la voisine, en expliquant brièvement la situation à cette dernière. Malheureusement, une fois sur place, les secours ne parviennent pas à réanimer Giovanna et la déclarent morte.

Raconter cela provoque beaucoup d'émotions auprès de Pasquale qui se rappellent de ce jour comme si c'était hier. Karol, quand à elle, ne savait pas trop quoi dire ni quoi faire. Elle n'imagine pas la douleur qu'à du ressentir l'italien en trouvant celle qui l'aimait, allongée au sol, totalement inconsciente. Alors qu'un silence commençait un s'installer entre les deux adultes, une petite tête blonde fait apparition.

- Papa, on peut commander des pizzas pour le repas de ce soir, s'il te plait, demande Clara avec un grand sourire.

- Oui, si tu veux. Je n'avais rien prévu de toute manière

- Cool, répond la petite en faisant un bisou à son père. T'es le meilleur papa du monde

En parlant de repas, la mexicaine fixe sa montre et remarque qu'elle est resté plus de temps que prévu chez Pasquale.

- Je pense qu'il est temps pour moi de partir, commence Karol. Je n'ai pas vu l'heure passé et je suis attendu chez des amis ce soir. Je te remercie pour le café et passe une bonne soirée avec les filles.

- Merci, je te souhaite également une bonne soirée. Tu reviens chercher Elena demain, dans l'après-midi.

Karol répond en lui disant que ça lui convient et se dirige vers la maison de Lionel et Valentina. Ces derniers étaient surpris de ne pas voir Elena mais la brune leur explique qu'elle est à une soirée pyjama, ce qui enchanta la blonde, heureuse que sa filleule ce soit fait des amies aussi rapidement.

Pendant que les enfants étaient en train de jouer dans leur chambre, les trois amis se réunissent sur le canapé afin de discuter calmement.

- Alors cette première semaine ? Raconte nous, commence Valentina

- Ca s'est très bien passé. J'ai été très bien accueilli au conservatoire, que ce soit par les élèves ou par les autres professeurs. Et pour Elena aussi, ça s'est bien passé, elle s'est vite intégrée à sa nouvelle école et s'est faite des amies facilement.

- Et toi, t'as rencontré des gens ? Autre que tes collègues ou tes élèves ? Par exemple, un père célibataire en attendant ta fille devant l'école ? demande Lionel

- J'ai rencontré les parents des amies d'Elena mais je ne vois pas en quoi c'est intéressant de le savoir.

- Et parmi eux, il y a pas un papa célibataire ? insiste le blond

- Putain Lio, dis lui clairement les choses au lieu de tourner autour de pot, l'engueule Valentina

- Me dire quoi ? répond Karol ne sachant pas ce qu'on lui cache

- En allant chercher Roméo à la crèche, Lio t'a vu en pleine conversation avec un homme et depuis, il se fait des films, répond la blonde

- Détend toi Lio, c'est juste le père d'une amie d'Elena. On a fait connaissance et il s'avère etre sympa. Mais pas besoin de s'imaginer des choses.

- On ne s'imagine rien, répond Lio de manière innocente

- Mais bien sûr, rétorque sa femme en levant les yeux au ciel. Tu es le premier à t'imaginer des choses.

- C'est faux. Je ne m'imagine rien, je ne crois que ce que je vois. Et d'après ce que j'ai vu, ça avait l'air d'être plus qu'une discussion normale. Tu avais l'air très heureuse de discuter avec lui, dit il en regardant sa meilleure amie. En plus si il est célibataire, ce serait con de ne pas tenter ta chance.

- Merci de tes conseils mais ca ira pour moi. Certes, il est beau, je ne dis pas le contraire mais je suis très bien seule. Je n'ai pas besoin de quelqu'un dans ma vie.

Malgré tout, l'argentin continue de convaincre la mexicaine d'avoir une nouvelle histoire d'amour, ce qui commence à l'agacer. Les esprits commencent à s'échauffer et la blonde, ne sachant pas quoi dire, essaye tant bien que mal de calmer le jeu, en vain. Cette discussion part dans tout les sens et Lionel finit par dire une phrase qu'il regrettera aussitôt.

- Ca fait 5 ans que Mike nous a quitté. Il serait peut-être temps de passer à autre chose. Oublie le et vis ta vie.

''Oublie le et vis ta vie'', cette phrase résonne en boucle dans la tête de Karol. Comme si c'était facile d'oublier quelqu'un qu'on a aimé pendant tant d'années et dont on a été séparés injustement. Face à son meilleur ami, la mexicaine ne sait plus quoi dire. Vexée par ce qu'elle a pu entendre, Karol quitte la maison et préfère rentrer chez elle.

''Non, Karol attend'', prononce Valentina en voulant retenir sa meilleure amie, qui vient de claquer la porte.

- Alors là, bravo, s'exclame Valentina en applaudissant de facon ironique. La seule phrase qu'il ne fallait pas dire, tu l'as dite.

- Je me suis emporté et mes mots ont dépassés ma pensée, se justifie le blond. En aucun cas, je ne voulais qu'on en arrive là.

- En même temps, pourquoi tu continuais à la convaincre de se mettre avec ce Pasquale. Elle t'a dit qu'elle ne voulait pas, point final on en parle plus. Mais non, tu n'étais pas satisfait et il fallait que tu en rajoutes une couche. Il y a vraiment des moments où il faut que tu apprennes à fermer ta bouche.

Que ce soit pour Karol ou pour la famille Ferro, cette soirée n'aura pas été la plus joyeuse de l'année.

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Dans le jardin de la famille Ronda, la mexicaine est assise sur une balançoire et repense sans cesse à ce que lui dit son meilleur ami. Alors qu'elle est perdue dans ses pensées, elle entend une voix l'appeler. Et cette voix, elle peut la reconnaitre entre mille.

- Mike ? prononce t-elle, surprise. Mais qu'est ce que tu fais là ?

- Je viens te tenir compagnie dans ton rêve. J'ai vu ce qui c'est passé chez Lionel et Valentina et je sais que ce qui a été dit te perturbe l'esprit.

La brune ne savait pas quoi dire. Bien que ce soit dans un rêve, elle était contente de voir son premier amour mais en même temps, sa presence l'intriguait. Et ça, Mike l'a parfaitement compris.

- Qu'est ce qu'il y a ? Ma compagnie te dérange ?

- Pas du tout, bien au contraire. C'est juste que je ne m'attendais pas à te voir, répond la mexicaine en se balançant doucement.

- Ce n'était pas prévu que je sois lá mais j'ai vu que tu étais contrarié voir même un peu énervé et par expérience, je sais qu'une Karol énervé peut être très dangereuse.

- N'importe quoi, répond la mexicaine en lâchant un petit sourire

- Pardon, s'exclame le brun. Quand on se disputait ou que tu étais de mauvaise humeur, tu me jetais un oreiller au visage dès que je disais quelque chose qui ne plaisait pas.

- N'exagère pas, et puis toi aussi ca t'arrivais de me lancer des oreiller, se défend la brune

- Sauf que pour ma part, je faisais ça pour te taquiner, répond Mike

- C'est exactement la même chose pour moi. C'était pour te taquiner.

- Ouais, dit le mexicain pas très convaincu. Bon, parlons plus sérieusement, qu'est ce qui te dérange pour être si contrarié ?

Karol regarde le sol en réflechissant à ce qu'elle pourrait répondre. Les paroles de Lio raisonnent dans sa tête. Aurait-il raison ? Devrait-elle oublier Mike ?

Face à son silence, le mexicain repose sa question et c'est par une autre question, totalement différente, que la jeune femme répond.

- Si jamais je rencontrais quelqu'un, tu le prendrais comment ? Ca te vexerais que je te ''remplace'' ?

- Je serai extremement vexe, répond le brun avant de lacher un rire. Mais bien sur que non, je ne le serai pas, bien au contraire, je serais heureux pour toi. Tu sais, je n'ai jamais eu l'occasion de te le dire mais je suis très fier de toi. Ca fait 5 ans que tu gères tout toute seule. Je sais que mon départ n'a pas été simple et même si au début c'était compliqué, tu as su te relever et aller de l'avant. Alors si un jour, tu rencontres quelqu'un, jamais je ne pourrais t'en vouloir. Tout ce que je veux, c'est qu'Elena et toi soyez heureuse, et pour ça, je m'en fous que tu sois de nouveau en couple. Le plus important pour moi, c'est votre bonheur.

La mexicaine était touchée par ce discours. Avant même de poser sa question, elle connaissait la réaction de Mike mais elle ne s'attendait pas à tout ça. Il a su trouver les bons mots pour la rassurer. La connaissant par coeur, le mexicain se doutait que cette question n'était pas posé par hasard et demande à Karol, pourquoi elle lui a demandé ça. C'est ainsi que la brune evoque Pasquale, cet homme qui occupe beaucoup ses pensées, mais aussi, la conversation haute en couleur qu'elle a eu avec Lionel. Le mexicain l'écoute attentivement et essaye de la conseiller du mieux qu'il le peut.

- Si jamais Pasquale te plait et que tu peux entreprendre quelque chose avec, ne te poses pas de questions et fonce, conclut Mike avant de s'éloigner.

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Pendant qu'elle prépare son déjeuner, Karol ne peut s'empêcher de repenser à ce que Mike lui a dit dans son sommeil. Même si ce n'etait qu'un rêve, tout semblait si réel. C'était comme si son premier amour s'était introduit dans son imagination. Alors qu'elle est perdue dans ses pensées, une sonnerire de telephone la ramène brusquement à la réalité.

Salut Karol, je ne sais pas si tu m'en veux pour ce que je t'ai dit hier mais sache que je suis vraiment désolé. Mes mots ont dépassé ma pensée et je ne voulais pas que ça se finisse comme ça. Je n'aurais jamais du insister, c'était complètement con de ma part. J'espere que tu ne resteras pas énervé contre moi puisque même si je ne te le montre pas souvent, tu comptes beaucoup pour moi ❤

Un sourire se dessine sur le visage de la jeune femme au fur et à mesure de sa lecture. Elle était touché par le message de son meilleur ami.

Salut Lio, même si ce que tu m'as dit ne m'a pas forcément plu, je ne t'en veux pas. Après tout même si tu l'as très mal formulé, tu as quand même raison sur certains points. Tu es mon meilleur ami et même si parfois tu es un peu con, je ne changerai ça pour rien au monde ❤

Après avoir répondu à son meilleur ami, la jeune femme reporte son attention sur ce qu'elle était en train de faire, c'est à dire, préparer son déjeuner. Munie d'un couteau, elle commence à coupé des morceaux de tomates mais ayant son esprit ailleurs, elle ne fait pas attention à ce qu'elle fait et se coupe.

- Putain, dit-elle en lachant son couteau avant de regarder son doigt.

Heureusement, ce n'est rien de grave, juste une petite entaile mais qui laisse quand même échapper du sang. Elle se dirige vers la salle de bain pour trouver un pansement et retourne en cuisine finir son déjeuner, et cette fois-ci, sans avoir l'esprit égaré.

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Le lendemain, la mexicaine discute avec Pasquale en attendant que les filles sortent de l'école. Ils commencent par parler de la pyjama party de Clara et du fait qu'Elena a hate d'en organiser une elle aussi jusqu'a ce que Pasquale changent de sujet.

- Au fait, ça te dirait qu'on déjeune un midi ensemble. On ne se voit que devant l'ecole et ce serait bien de se voir un peu en dehors.

- Ce serait avec plaisir, répond Karol en souriant. Par contre, je ne suis disponible que le jeudi et le vendredi midi.

- Jeudi c'est parfait. Je t'enverrais un message concernant l'heure et le nom du restaurant.

La brune n'a pas le temps de répondre que deux petites têtes font leur apparition. Apres avoir dit au revoir à Pasquale et Clara, Karol se dirige vers la maison en ecoutant sa fille lui raconter sa journée. Bien qu'elle soit attentive sur ce qu'Elena lui raconte, Karol repense a Pasquale et à leur dejeuner de prevu. Elle a un bon feeling avec Pasquale et tout les deux peuvent devenir de tres bon amis, voir plus.

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Assis face à face en train de déguster leur plat, Karol et Pasquale discutent de tout et n'importe quoi. Que ce soit leur boulot, leur fille, leur passion, ils passent un très bon moment jusqu'à ce qu'un sujet moins joyeux soit lancé : leurs exs.

- Mais quand même, ca a du etre traumatisant de voir la personne que tu aimais, morte sous tes yeux.

- Que ce soit pour Clara ou pour moi, ça a été un moment très dur. C'est une situation que je ne souhaite à personne. Et surtout, même si je ne suis pas responsable de ce qui est arrivé, je me sens coupable de ne pas être rentré plus tôt. Si je serais rentré quelques minutes plus tôt, ça aurait peut-être pu tout changer, raconte Pasquale. Après ça, Clara faisait enormement de cauchemars, elle avait peur de mourir et en plus de ça, je n'étais pas très présent pour elle. Après le déces de Giovanna, je suis plongée dans le boulot afin de penser à autre chose mais je délaissais ma fille. Heureusement, mes parents etait là pour elle, ils m'ont fait comprendre qu'il ne fallait pas que je la laisse tomber et m'ont même conseiller de l'emmener voir un psy par rapport à ses cauchemars. Avec le temps, je suis aussi aller chez un psy pour me vider la tête et aller de l'avant. Que ce soit pour Clara ou pour moi, tout va beaucoup mieux.

- Et après tout ça, tu as déjà pensé à te remettre avec quelqu'un ? demande Karol.

- Oui mais c'était compliqué. Quand Giovanna était vivante, elle me disait toujours que si elle mourrait jeune, il ne fallait pas que je ferme la porte à l'amour et que je fasse de nouvelles rencontres. Je ne te cache pas que c'est un conseil très dur à suivre car mlagré tout, je ne l'oublie pas. Mais quand les occasions se sont présentées, je les ai saisi mais ça n'aboutissait à rien. Et toi alors, tu as déjà essayé de te remettre avec quelqu'un.

- Non, je n'y ai jamais pensé et je n'en ressentais pas l'envie. Le décès de Michael a été un vrai choc et j'ai fait tout l'inverse de toi. J'ai tout plaqué pour tenter d'aller mieux. Et puis, je n'arrive pas à me faire à l'idée que je puisse le remplacer.

- Je comprend. Même si on a vécu des choses similaires, chaque situation est différente. Par exemple, Giovanna m'a toujours préparé à ce qu'elle puisse mourir jeune. Elle a été diagnostiquée diabétique à l'âge de 12 ans et des malaises, elle en a eu pleins dont certain où elle a failli mourir. Malheureusement le dernier lui a été fatale mais en ayant échappé à la mort deux ou trois fois, elle savait qu'il y en aurait un où elle y resterait et de ce fait, elle me préparait à la perdre un jour où l'autre. Mais le jour où ca arrive, préparé ou non, la douleur est la même. Alors forcément, l'idée de se remettre en couple est difficile. Et je comprend tout a fait ton ressenti. Mais tu sais, quoiqu'il arrive, tu ne pourras jamais remplacer Michael tout comme je ne pourrais jamais remplacer Giovanna. Te remettre en couple ne signifie pas que tu tires un trait sur lui, ca signifie juste que tu veux aller de l'avant.

- C'est vrai, je ne pourrais jamais le remplacer, répond la mère d'Elena. Ca me fait plaisir de pouvoir parler de tout ca avec toi puisque tu comprend ce que je ressens.

Karol et Pasquale continuent d'échanger leur different point de vue à tel point qu'ils ne voient pas le temps passé. Après avoir discuté sur divers sujets, plus ou moins joyeux, le repas touche à sa fin. Alors qu'ils sont sortis du restaurant, Karol s'apprete à dire au revoir à l'italien mais ce dernier se rapproche d'elle et l'embrasse. Ne s'y attendant pas, la brune reste figé et bien que ce baiser ne lui déplaise pas, elle ne sait pas comment réagir.

- Excuse moi, prononce Pasquale apres d'être séparé de Karol. C'était maladroit de ma part et je m'en excuse.

La brune ne sut quoi dire. Aucun mot ne sort de sa bouche et la seule chose qu'elle fait, c'est s'enfuir.

En fin d'après-midi, ils se retrouvent devant l'école et l'ambiance est assez pesante. Ils evitaient chacun le regard de l'autre et au moment où Pasquale voulait parler du baiser, Karol lui coupe la parole et lui disant qu'il fallait mieux oublier ce moment et faire comme si de rien n'était.

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Intrigué par la mélodie qui se dégage de la pièce situé au fond du couloir, la mexicaine se rapproche en reconnaissant le morceaux Eres. Elle pousse doucement la porte avant de s'arrêter brusquement.

- Mike, s'exclame t-elle surprise de le revoir.

- Hé oui, c'est encore moi, déclare ce dernieren riant. J'avais envie de te voir. Depuis, notre derniere conversation, ca a avancé avec Pasquale ?

- Non, repond la mexicaine en soupirant

- Pourquoi ? J'ai eu l'occasion de vous voir ensemble et vous aviez l'air de bien vous entendre.

- Je sais mais c'est compliqué.

- Qu'est ce qui est compliqué ? demande Mike

- Pour être honnête, je n'en sais rien. Je suis complètement perdu. Il est super sympa, je m'entend tres bien avec lui mais je n'ai pas envie que ca aille trop vite et de tout faire foirer. Et puis, je ne sais pas si je suis prete a de nouveau etre en couple.

-Le probleme c'est que tu te poses trop de questions. Laisse faire les choses naturellement. Regardes nous deux, ca c'est fait naturellement et on a vecu une belle histoire. Je pense que si tu laisses faire les choses avec Pasquale ca ne peut que bien se passer. Mais je crois que le probleme vient ailleurs.

- Comment ca ? demande Karol intriguée

- Je pense que le vrai probleme, c'est que tu as peur d'aimer. Tu as peur de t'attacher à quelqu'un et de le perdre soudainement, comme moi il y a 5 ans.

Il n'avait pas totalement tort sur ce point. Si jamais elle se mettait en couple avec Pasquale, elle aurait peur de le perdre et de revivre ce qu'elle a déjà vécu. Le mexicain continue son discours pour aider Karol a accepter une nouvelle relation. Sur ce sujet là, seul Mike peut lui faire changer de point de vue.

- Pourquoi ca te tient autant à coeur que je sois en couple ? Demande soudainement Karol.

- Parce que je n'ai pas envie de te voir malheureuse. Je n'ai pas envie que tu passes à côté de quelque chose à cause de tes craintes. Tu ne t'en rends peut etre pas compte mais quand tu me parles de Pasquale, ton regard est different. C'est comme si il était plus lumineux. Prends le temps qu'il te faut et une fois que tu es prête, fonce. Mais quoiqu'il arrive, je serais toujours avec toi. Et puis, il faut qu'Elena ait un petit frere ou une petite soeur, termine le mexicain en riant

- Merci Mike. dit-elle en souriant et en le prenant dans ses bras.

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Le lendemain, Karol se reveille, souriante. Rever de Mike lui fait du bien. Elle ne sait pas si il arrive a penetrer dans ses reves ou si c'est son subconscient qui est à l'orogine de tout cas mais les conseils qu'elle a pu recevoir lui fait plaisir. Ca lui prouve encore une fois qu'elle peut compter sur Mike peu importe les corconstances.

Les jours passent et les rapports entre la brune et Pasquale s'ameliorent petit a petit et la gene qu'ils ont par rapport au baiser s'attenue. Peu à peu, ils retrouvent leur complicite et le sujet du baiser refait surface mais cette fois-ci, c'est autour d'un café qu'ils decident d'en parler.

- Je pense qu'il est temps de parler serieusement de ce qu'il se passe entre nous, commence Karol. C'est vrai que tu me plais beaucoup et tu connais mon histoire, pour moi l'idée de me remettre avec quelqu'un c'etait quelque chose de compliqué mais j'ai eu le soutien d'une personne particuliere et cette personne m'a ete de bon conseils. Et apres une longue reflexion, je me suis dit que si jamais il devait se passer quelque chose entre nous, je prefere que ca se passe en douceur, sans aller trop vite.

- Je suis totalement d'accord avec toi. On a un bon feeling et mieux vaut ne pas brusquer les chose, comme j'ai pu le faire la derniere fois et d'ailleurs je m'en excuse encore. De mon coté, j'ai aussi beaucoup reflechi et rien que pour nos filles, c'est mieux qu'on fasse les choses en douceur, sourit Pasquale.

Au fil des semaines, Karol et Pasquale se voyait de plus en plus, leur rapprochement etait grandissant et c'est lors d'une ballade au parc que les deux célibataires ont officialisé leur relation en s'embrassant. Ils ont voulu attendre avant d'en parler à Elena et Clara mais les deux filles ont bien vu qu'ils se passaient quelque chose entre leur parent et en les voyant main dans la main devant l'école, leur joie fut immense. Elles qui s'entendaient déjà très bien en étant amis étaient heureuses de devenir soeurs et très vite, les deux familles ont emmenagés ensemble. Quand à Lionel et Valentina, ils etaient heureux que leur meilleure amie retrouve l'amour.

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Assis sur le sable, Karol regarde regarde l'océan, le sourire aux lèvres. Cela faisait si longtemps qu'elle n'était pas aussi épanouie. Ses dernieres semaines ont ete assez mouvementée entre le Conservatoire, sa mise en couple avec Pasquale, leur emmenagement ensemble et surtout, Lionel et Valentina qui voulait à tout prix le rencontrer. Alors qu'elle fixait l'horizon, la mexicaine sentit quelqu'un s'asseoir à ses côtés. Elle tourne la tete et ne peut s'empecher de sourire.

- Alors, tu t'es décidée à sortir avec Pasquale ? demande Mike en la regardant.

- Oui, répond-elle en souriant. Et c'est grace à toi et à tes conseils que j'en suis là.

- Tu es heureuse ?

- Oui, très heureuse.

- Tant mieux, prononce le brun en observant les vagues avant qu'il ne se relève.

La mexicaine se lève à son tour et s'apprete a longer la plage mais Mike lui prend le bras.

- Karol attend, déclare t-il en lachant son bras. Ne m'oublie pas.

- Ne t'inquiètes pas pour ça, sourit-elle. Tu es mon premier amour, le père d'Elena, même si je le voulais, jamais je ne pourrais t'oublier. Tu auras toujours une place speciale dans mon coeur, finit-elle en le prenant dans ses bras.

-Sois heureuse, prononce t-il dans le creux de son oreille. Promet moi de toujours l'être quoiqu'il arrive.

- Je te le promet.

Apres s'etre separé, Karol decide de longer la plage tandis que Mike reste au même endroit et la regarde s'éloigner. Lorsqu'elle se retourne, il en profite pour lui faire un clin d'oeil en guise d'au revoir.

- Je t'aimerais toujours Karol, murmure Mike en la voyant s'éloigner de plus en plus.

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C'est en regardant Pasquale s'amuser avec les filles que Karol se rend compte qu'elle ne peut pas être plus heureuse que maintenant. Tout a commencé quand Elena a trouvé des photos de Soy Luna et jamais elle n'aurait pensé à tout ce qui est allé suivre. Quoiqu'il arrive elle pourra toujours compter sur Mike pour l'aider dans les épreuves du quotidien.

La vie de Karol n'a pas toujours été rose mais ce sont souvent les epreuves difficiles qui conduisent à de belles surprises et mènent ainsi, à une nouvelle vie.

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J'espere que cet OS vous aura plus. Ca fait un bail que je dois poster cette troisieme et derniere partie d'OS sur Karol et je m'excuse de tout ce retard mais j'ai du echanger mon portable suite a un probleme de batterie et comme j'ecrit a 75% du temps sur mon portable, j'ai perdu tout ce que j'avais ecrit (je vous laisse imaginer le seum que j'avais). Et comme il y avait une bonne moitie de l'OS qui n'etait que sur l'ancien portable, j'ai du tout reecrire. Et avec les stages, les examens et les vacances, c'etait un peu plus long que ce que j'avais prevu.

Enfin bref, j'espere que vous avez aime et n'hesitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.