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OS - Chansung [1/?] FOURRE MOI COMME UNE CREPE BRETONNE🍋

Petit OS suite au défi tropes inversés de kimgoldessstories

Je vous laisse partir à la découverte, plus tard je mettrai des détails quant aux conditions du défi !  J'espère que la personne qui m'a donné le défi sera contente du résultat.

Et enfin, je vous laisserai voter à la fin si vous voulez une suite...

Amusez vous bien !



Dans la vie, il faut parfois faire preuve d'inventivité et d'improvisation. Deux capacités qui n'étaient pas les premières à venir à l'esprit lorsqu'on voulait qualifier Han Jisung.

S'il était capable d'originalité, ce n'était pas pour être couronné de succès car à défaut d'être efficace, il était le garçon le plus poissard de Corée du Sud.

C'était ainsi qu'il se voyait, et avec l'homme ligoté sur son lit avec la corde à sauter de sa sœur, dans un costume hors de prix et un bâillon boule dans la bouche, dont il ne se souvenait pas l'acquisition, lui jetant un regard glacial pour ne pas dire assassin, ce qui faisait double emploi avec sa profession, il pouvait le dire : il avait bien merdé ce coup-ci.

Comment il en était arrivé là aurait pu relever d'un scénario de film loufoque à Hollywood, ou simplement sa future nécro dans les Darwin Award car si le ridicule ne tue pas, les amis du non moins célèbre mafieux Christopher Bang, étaient plutôt doués pour la discipline.

Leur spécialité, c'était la noyade dans le fleuve Han. Un grand classique, presque un cliché quand on y pense, mais le résultat était toujours aussi redoutable d'efficacité. Toute la Capitale connaissait ses membres, sous couvert d'entreprises de façades, Bang & Co dirigeait plusieurs boîtes de promotions immobilières, boîtes de nuits branchées, jusqu'aux bars de stripteases privés. En réalité, leur boss, plus communément appelé Bang Chan, avait tellement d'informations compromettantes sur tous les puissants de la ville, qu'il pouvait agir en toute impunité et sans jamais être inquiété par les autorités. Il était le mal nécessaire et il valait mieux connaître son visage, plutôt que de laisser des petites frappes foutre le bordel. A bon entendeur, Bang Chan rendait service aux politiciens quand il fallait être sage pour les élections, en contrepartie, il pouvait faire rentrer tous les cargos de produits illicites qu'il voulait.

Si Jisung le connaissait si bien c'était qu'il faisait partie de ces petits délinquants sans importance, qui zonaient, faisaient un peu de trafic en profitant de la tranquillité des quartiers que la Bang compagnie contrôlait. Refourguait des bagnoles volées et par la force des choses, il s'était parfois heurté aux sbires du mafieux. Surtout depuis que Hyunjin avait intégré le Dragonfly, le club de strip' le plus sélecte de la ville. Un vrai repaire de gangster plus ou moins officiel et pas seulement. Il n'était pas rare d'y trouver des administrateurs ou des figures politiques, voire des membres de la police, du moment qu'ils étaient haut placés, ils auraient peut-être la chance de voir le Boss entre deux corps luisant autour d'une barre de pole danse.

Changbin et lui-même y passait une bonne partie de leur soirée, surtout les soirs de représentation de Jinnie et ses guêpières.

Le simple fait de songer au déroulement de cette soirée, le faisait soupirer. Pour une fois, il aurait mieux fait d'écouter Changbin et d'aller bouffer un tacos avec lui et Hyunjin à la fin du show, plutôt que de tenter le diable, défoncé et bourré.

Il n'avait vraiment pas volé la bonne personne et dire qu'il était dans une merde noire serait un putain d'euphémisme.

Jisung recrachait la fumée de sa cigarette, tapis dans l'ombre de sa chambre, assis sur la chaise de son bureau. Tourné vers le lit, il osait à peine regarder l'homme encore allongé qui ne bougeait pas d'un pouce. Il aurait pu croire qu'il était seul, s'il n'entendait pas sa respiration forte et régulière, comme un taureau qui était prêt à charger au moindre mouvement. Bien attaché, jambes saucissonnées, mains dans le dos, Bang Chan avait les yeux rivés sur sa nuque penchée en avant alors qu'il étouffait un juron entre deux lattes tirer sur sa clope.

Il était nerveux, sa jambe ne faisait que tressauter alors qu'il se revoyait sortir de la boîte, grand gueulard, à coup de whisky coca et autres mélanges, il avait repéré la Bentley noir. Elle était flambante, une merveille mécanique et sans écouter Changbin qui essayait de le siffler et l'arrêter, il s'était marré de voir qu'un abruti avait laissé la voiture tournée, clés sur le contact. Crétin des Alpes qui n'avaient pas capté dans quel quartier il avait fait pareille erreur de débutant.

Sauf que le crétin c'était lui et l'erreur bah...C'était sa spécialité.

Il mériterait des gifles.

Non content de simplement voler le plus grand criminel de Séoul, il s'était largement servi dans ses cigares bien rangés dans le tableau de bord. Musique à fond, il slalomait dans les rues, inconscient de tous les dangers. Chantait à tue-tête « hey ! I just met you ! and this is crazy ! » jusqu'à regarder dans son rétroviseur intérieur et voir sur la banquette, bras croisés et paupières battantes d'un réveil comme qui dirait brutal, le mafieux au charisme de tueur en série. 

Trop bien gaulé pour être un personnage secondaire.

Jisung adorait les méchants.

Sauf que là, il en allait de sa survie et franchement, il n'était pas d'humeur à se dire qu'il avait un beau mec sur son lit, attaché façon bandage amateur. Il avait plutôt envie de vomir à cause du stress et ce petit con de Changbin qui ne répondait pas à ses appels.

Il avait complément paniqué, dans le bordel de sa prise de conscience au volant, qui avait manqué de l'envoyer dans le mur, il avait réussi à récupérer le flingue planqué à côté des cigares. Il ne se souvient pas de grand-chose, si ce n'est le crissement des pneus de la voiture, ses propres cris hystériques et menaces peu convaincantes. Le pauvre tremblait comme une feuille, et après coup, il était surpris que Bang Chan ne se soit pas juste moqué de lui. Un petit « bouh » aurait suffit pour que Jisung pousse son plus beau cri de pucelle avant de se barrer en courant, abandonnant arme et dignité. 

Pourtant il n'en fut rien, il ne se souvient même pas avoir entendu sa voix. Bang Chan s'était laissé trainer jusqu'à son appartement pourri qu'il partageait avec sa sœur et l'avait attaché avec le premier truc qu'il avait trouvé. Il avait presque honte. Toute cette histoire était ridicule. La corde à sauter rose autour des poignets et le bâillon boule dans la bouche. Un cadeau de ses potes qu'il avait bien mis cinq minutes à sortir de son emballage plastique. C'était le kidnapping le plus pété de toute l'histoire.

« Je vais crever c'est sûr... », il marmonnait en essayant encore une fois d'appeler Changbin.

Un léger froissement le figea sur place, comme s'il craignait de le voir faire éclater la corde et broyer avec ses dents la boule en plastique, il avait le cœur qui battait tellement vite. Bang Chan essayait simplement de se repositionner, à croire qu'être devenu une paupiette humaine n'était pas confortable.

Jisung se pinça les lèvres, hésitant, et finalement, après une dernière taffe et écrasé son mégot dans le cendrier plein sur son bureau, il s'approcha du lit. Les pieds de Chan dépassaient du bord, ses chaussures vernis noirs brillaient à la lueur des lumières extérieures. Cette simple contestation suffisait à lui rappeler qu'il n'hallucinait pas.

Mais comment je vais faire pour me sortir de ce bourbier ?

Bang Chan relevait la tête, impassible. En d'autres circonstances, une telle image l'aurait carrément excité – et ça l'excitait quand même un peu – mais à cet instant, il avait peur que même avec sa boule rouge dans la bouche, il le morde s'il continuait de s'approcher.

« S'il te plaît, ne fait pas de bruit. Je vais essayer te t'aider à t'asseoir », chuchota Jisung.

Le criminel haussa un sourcil mais le laissa faire lorsqu'une fois assez près, Jisung passa son bras dans son dos et le redressa comme il put pour qu'il se trouve assis, les bras toujours ficelés dans le dos, la corde se croisant sur le torse, faisant ressortir chacun de ses pectoraux comme deux nichons plus épais qu'ils ne devaient être en réalité. Jisung ne put s'empêcher de les fixer, un air ahuri sur le visage, clignant des yeux sur la chemise satinée vert canard enserré dans la corde rose bonbon.

Il y avait bien que lui pour se sentir chauffer à cette vue, oubliant une fraction de seconde que sa vie était fichue.

Il ravala bien vite sa salive, marmonnant encore une insulte contre lui-même avant de s'éloigner. La vibration de son téléphone resté sur son bureau le fit sursauter. Il se précipita pour l'attraper, manquant de se gamellé à cause d'une chaussure solitaire au milieu du passage.

« Putain de merde ! Il jura. Allô ? Bin ! Bordel de merde ! Pourquoi t'as pas répondu avant ? Putain Bin' je suis dans une merde intersidérale !

- Je te le fais pas dire. J'ai essayé de te prévenir mais t'es trop bouffon pour écouter tes aînés.

- Fait chier ! T'aurais dû me péter la jambe ! Tout faire pour m'empêcher de prendre cette caisse !

- Je prends note pour la prochaine fois.

- Il y aura pas de prochaine fois ! Je vais me faire découper façon puzzle et finir en bouffe pour poisson transgénique de la rivière Han ! Et tu sais comme j'ai peur des ornithorynques.

- Des quoi ? Faut vraiment que t'arrête l'ecsta toi...

- Je plaisante pas !

- Alors arrête de dire de la merde !

- Changbin ! Criait Jisung sentant ses nerfs lâchés.

- CA VA !

Son ami soupirait de l'autre côté. Laissant la silence de sa respiration remplacé les nerfs à vif de Jisung qui sentait tout son corps trembler. Ce suspens finira par le tuer.

- Bon, ils vont peut-être te casser les bras mais c'est tout. T'as juste piqué une bagnole. Il y a pas mort d'homme.

- Oh putain de merde Bin... », gémit Jisung.

Un nouveau silence tendu répondait à sa détresse grandissante. Changbin semblait alors comprendre que c'était bien plus grave qu'une simple voiture volée, qu'importe son propriétaire, et craignant d'imaginer ce qui pourrait être pire, il prit une grande inspiration avant de demander d'un ton grave.

« T'as juste piqué la bagnole, hein ?

- Comment j'aurai pu deviner qu'il était dedans, HEIN ?

- Quoi « il » ? Souffla Changbin sentant ses propres palpitations faire trembler sa voix.

- Il a même pas moufeté avant au moins quinze minutes ! Quinze. Putain. De. Minutes !

- « Il » ? Putain Jisung...Ne me dis pas..., grognait presque Changbin de plus en plus exaspéré.

- J'ai paniqué ok ! Il y avait ce flingue et j'ai pas su quoi faire !

- Un flingue...Nom de- Putain Ji', ne me dis pas que tu l'as..

- Je l'ai ramené chez moi. Je savais pas où aller.

- TU AS...ahem...Tu as ramené..., Changbin baissait encore le son de sa voix, comme si Dieu lui-même allait le balancer. Tu as ramené Bang Chan chez toi ? Et tu l'as menacé avec un flingue ? Jisung, t'as suicidaire ou juste débile ?

- A ton avis ! Mais qu'est-ce que je pouvais faire ?!

- Ji'...Ils vont croire que t'as enlevé leur Boss. Ils vont traquer ton cul comme s'il était le putain de Saint Graal et qu'il donnait la vie éternelle. »

Jisung couinait encore plus, se laissant tomber sur sa chaise alors qu'il ne voyait aucune bonne issue à cette histoire.

Voilà comment transformer une petite soirée entre amis dans un club d'Itaewon, où l'une de ses meilleurs potes avait réussi à se faire engager en tant que danseur érotique, en cauchemar.

Il avait heureux toute la semaine pour Hyunjin, il avait enfin pu quitter le trottoir pour exprimer sa passion pour la danse. Quittant enfin le trottoir pour pouvoir exprimer sa passion pour la danse, dans ce qu'elle avait de plus sensuelle et outrancière. Il n'avait jamais eu honte de ses rêves, même s'il ne concordait pas avec la vision de la société, comme il n'avait aucune gêne à préférer les vêtements féminins, tout en affirmant sa virilité. Toute la complexité de sa personne le rendait magnifique et c'était précisément ce qui avait attiré le plus gros hétéro que Jisung connaisse, à savoir son ami aux gros biceps, Changbin. Son Partner in crime, son bro', son homme de confiance.

Le noiraud était tombé raide dingue pour le danseur et parfois il se sentait un peu la troisième roue du carrosse mais il lui était toujours aussi difficile de refuser une invitation à faire la fête.

Surtout pour entrer dans le Dragonfly, avec les invitations personnelles de Hyunjin, il avait pu entrevoir un monde de luxure qui lui avait fait voir des visions de purs fantasmes. Dans son t-shirt trop grand découvrant ses clavicules et sirotant ses mélanges toute la soirée, il avait eu les yeux hypnotisés de lumières et de corps serpentant comme des dessins psychédéliques. Ou bien c'était l'effet de l'alcool et de l'ecsta' un peu plus tôt.

Et il se souvient pourtant avoir aperçu la silhouette sombre du patron des lieux. Dans le même costume satiné qu'il avait malmené pour l'attacher sur son pieux d'adolescent. Dans le club, c'était une chimère dont il peinait encore à se souvenir mais ici, il était réel et le silence s'installant, son regard, son cœur se perdait dans la vue de sa silhouette. Un corps aux proportions parfaites, ses jambes dans son pantalon de costume noir légèrement replié sur son entrecuisse à cause des mouvements et ses entraves. La ceinture à la boucle d'acier, la chemise cintrée, épousant parfaitement les courbes de ses muscles, doucement relevée sur le bas de son ventre. Chan avait toujours le regard sur lui et ne le quittait pas des yeux. Il était provocant et Jisung se sentait chauffer par cet éclat indomptable dans ses prunelles. L'espace d'une seconde, il se sentit totalement mis à nu et au lieu de la rage, c'était quelque chose d'autrement plus lubrique qu'il percevait.

Ou bien il perdait vraiment la boule.

« Reste planqué, je vais...Je sais pas...Je vais voir si je peux trouver un moyen de te faire quitter la ville, expirait Changbin toujours en ligne.

- La voiture...

- Je vais la faire récupérer. Reste chez toi.

- Bin...Je suis désolé...

- Je sais. Essaie de pas te faire tuer. »

Changbin raccrochait et Jisung soupirait en se laissant tomber en arrière. En vérité, il était épuisé. Il ouvrit un œil, tâtant son paquet de cigarette pour en tirer une, la calant immédiatement entre ses lèvres. Il chercha son briquet et essaya à plusieurs reprises d'allumer sa clope mais après plusieurs essais infructueux, il laissa échapper un profond râle exaspéré. L'univers s'acharnait sur lui.

Il se demandait si sa sœur avait acheté des allumettes, quand bien même il n'avait pas de gazinière. L'espoir était permis. Mais alors qu'il se levait lourdement de sa chaise, il entendit un léger raclement de gorge. Bang Chan pencha la tête, le regardant toujours intensément avant de pointer sa propre poche d'un léger signe de la tête.

La poche de son pantalon. Pourquoi est-ce que cette option lui avait donné un violent frisson ? Il déglutit néanmoins, s'approchant encore une fois de sa victime ligotée avant de s'arrêter à un pas. Il hésita une seconde, puis la cigarette toujours entre les lèvres, il se pencha, sentant alors sa proximité avec le criminel faire augmenter son rythme cardiaque. Il passa sa langue nerveusement sur ses lèvres, approchant sa main dans la poche de son pantalon qu'il n'osait pas toucher. Puis après une nouvelle seconde qui lui semblait durer une éternité, il posa enfin sa main sur le haut de sa cuisse. Il était certain de l'avoir senti se contracter. Il releva son regard sur Chan, ce dernier demeurait toujours aussi imperturbable, c'était frustrant, quand lui-même était chamboulé d'un simple contact sur un vêtement, du bout des doigts.

Il fallait se reprendre, se secouant mentalement, il écartait la poche et fit glisser ses doigts à l'intérieur pour venir tirer le zippo en métal. Le contact même à travers le tissu fin de de la poche, de l'intérieur de sa cuisse, à l'endroit même où son tendon était tendu, la légère respiration retenue presque imperceptible, inaudible. Il dû ouvrir la bouche pour respirer, manquant de faire tomber sa clope qui restait accroché à sa lèvre. Il releva les yeux, Chan avait toujours le même regard, légèrement plus brillant, et électrisé, Jisung fit presque un bond en arrière pour s'éloigner.

La main tremblante, il alluma aussi tôt sa cigarette, tira une grande bouffée qui le détendait d'un seul coup. C'était dingue et parfaitement sensé, Bang Chan n'était pas n'importe qui et s'il devait être totalement honnête, il avait toujours eu un faible pour le mafieux, n'ayant de lui que des rumeurs, des images fantasmés par tout ce qu'on racontait sur son caractère impitoyable, digne des meilleurs méchant cruellement sexy des manhwas qu'il dévorait dans l'intimité de sa chambre, main dans le pantalon.

Il laissa sa tête tombée légèrement en avant, tandis qu'il secouait ses cheveux noirs, croisant encore une nouvelle fois le regard du criminel. Il semblait vouloir lui parler et Jisung eut l'idée fugace que peut-être, il pouvait lui enlever ce bâillon.

La fumée dansait entre eux, rendant sa vision un peu plus trouble et l'ambiance un peu plus dense.

« Si je t'enlève ce truc, tu promets de ne pas crier ? »

Chan fronça les sourcils, Jisung se sentit un peu idiot. Ce mec transpirait la fierté mal placée, et préférait surement mourir plutôt que des inconnus le trouvent dans cette situation. C'était en tout cas ce qu'il pouvait lire dans son langage corporel. Mais Jisung pouvait tout aussi bien être manipulé, il n'empêche que plus les secondes défilaient, plus la cendre se réduisait et plus avait enlever de l'entendre parler.

« C'est pas comme si t'étais du genre à crier pour qu'on vienne te sauver », sourit Jisung en essayant de lui le provoquer.

En tout cas, il s'en persuadait car sans attendre plus longtemps, il passa sa main dans ses cheveux brun, au touché si doux qu'il manquait dans soupirer d'aise, pour venir défaire la sangle et faire tomber le bâillon. La voix de Chan s'extirpait soudainement, dans un râle soulagé. Un léger filet de salive restait accroché à la boule en plastique qui retombait sur ses jambes, tandis qu'il essayait de retrouver des sensations dans sa mâchoire. Ouvrant et fermant la bouche à plusieurs reprises.

« Merci, il dit enfin. Je déteste le goût du latex. »

Il l'observait et sentant ses joues s'échauffer. C'était son esprit tordu qui devait lui jouer des tours, mais avec la position, l'essoufflement et ce cordage, il donnait l'impression d'être dans un jeu sexuel avec lui. Sans pour autant perdre de son charisme de chef mafieux, mais avec une brèche qui l'émoustillait encore plus.

« Tu me passes une clope à moi aussi ? »

Bang Chan pointait sa propre cigarette du menton. Jisung la regardait une seconde avant de l'attraper entre ses doigts et de présenter le mégot à Bang Chan. Ce dernier n'hésita pas à venir appuyer ses lèvres contre la pulpe de ses doigts, tirant une grande bouffée et déclenchant par la même occasion, une vague de frisson dans tout le corps du plus jeune. Même sa bouche était brûlante comme l'incendie qui se répandait en lui. La texture parfaitement caractéristique, ni de peau, ni de chair, fine et rugueuse, comme à vif. Et douce aussi bien à la pensée qu'au touché, il recula, gardant cette expression de baiser avant de recracher doucement la fumée qui remontait sur son visage. Bang Chan avait les yeux toujours ouverts, toujours sur lui et ressemblait à un mirage.

« C'est quoi la suite de ton plan ? Il demanda.

- Mon plan ?

- Hum. Tu dois bien avoir une idée derrière la tête, sourit Bang Chan, narquois.

Jisung sentait sa gorge se serrer. Il devait vraiment encore être bourré, parce que son cœur s'emballait et son bassin s'échauffait, comme si sa voix avait été délibérément suave.

- Pas vraiment, il souffla alors.

- Hum...Pourtant je suis sûr que t'as de l'imagination », il continuait en plissant légèrement les yeux.

Il perdait la tête. C'était soit ça, soit c'était la plus grande chaudasse qu'il ait vu, parce que ce regard lubrique, cette façon qu'il avait de parfois laisser passer la pointe de sa langue sur l'interstice de ses lèvres pour mieux disparaître.

C'était un piège ? C'était surement un piège. Il allait forcément profiter de sa faiblesse et l'étrangler avec la corde rose bonbon. Et en bon dérangé mental qu'il était, cette vision l'excitait encore plus.

« T'as peut-être une idée à me proposer ? » Demanda alors Jisung.

Il avait osé. Il avait délibérément évité d'être trop suggestif mais c'était difficile de ne pas montrer que son corps était vibrant, impatient d'une réponse qui satisfasse ses fantasmes les plus dingues. Soit ça, soit il prendrait la plus grosse veste de tous les temps.

Bang Chan expira un petit hoquet amusé, puis de mouvements légers sur le lit, essayant de se tourner dans sa direction et se trouvant alors assis sur le bord, juste sous son nez, il eut un grand sourire sournois faisant briller davantage ses iris. Jisung sentit son souffle se couper, totalement tétaniser devant l'homme littéralement à ses pieds. La vision le faisait littéralement bander. Mais ce ne fut rien comparer à ce qui suivit.

Bang Chan baissait la tête et regardait clairement son entrejambe, Jisung voulut reculer mais il fut arrêté par le visage du criminel qui s'en était subitement approché. Le contact de son souffle chaud sur la bosse de son pantalon le fit tressaillir. Les mains suspendues dans le vide, comme s'il craignait de le toucher, de le repousser, il restait immobile, la bouche ouverte de surprise.

« Je suis prêt à tout, pour survivre... », surjouait Bang Chan avant d'esquisser un grand sourire, la joue écrasée sur le pantalon du plus jeune.

Jisung senti un violent courant électrique le parcourir, une impulsion qui redescendait dans son sexe et qu'il craignait réellement de le faire éjaculer. Il était en plein rêve, c'était pas possible autrement. Il avait fait un accident avec la Bentley et ils étaient tous les deux en train de nourrir les pigeons sous un vieux pont de la ville.

Fermant les yeux une fraction de seconde, il ne put retenir un hoquet de surprise lorsqu'il sentit cette fois les dents de Chan venir se saisir de sa braguette et défaire le bouton de son jean. La dextérité était au moins aussi impressionnante qu'excitante. Jisung n'osait lui venir en aide, le regardant faire pour tirer ce qu'il fallait de vêtement afin de libérer son sexe durci, pointant enfin devant le visage du criminel qui après une seconde d'agréable surprise, n'hésita pas à venir lécher la longueur, relevant diaboliquement les yeux sur son propriétaire. Son corps se gonflait d'une vague de chaleur, son visage rouge, sa bouche entrouverte laissant échapper un long râle de plaisir, Jisung vint se pincer la peau du bras pour ne pas craquer trop vite.

C'était de la pure extase. La bouche chaude de Bang Chan sur son sexe, qui glissait, léchait, s'enroulait et se délectait de chaque mouvement. Il était si délicieusement obscène, son ventre son creusait de le voir gouter son membre comme une belle sucrerie qui le faisait gémir de plus en plus fort.

Il hésita une seconde à plonger sa main dans ses cheveux, à le tirer en arrière et voir sa belle gueule ravagée par la pipe d'enfer qu'il lui faisait. Bouche ouverte comme un trou béant, lèvre rougit, bave aux lèvres. Il se découvrait un plaisir sadique qu'il ne pensait pas avoir envie d'exprimer, c'était plutôt l'inverse qui se passait dans ses rêves cochons mais à cet instant, l'idée était des plus tentante. Bang Chan soumis. Quel délire.

Il léchait ses lèvres d'avance, attirant le regard de l'homme qui s'activait à remonter sur son gland, s'attardant sur la fente avant de sourire et montrer ses dents.

« Si tu me mords, je vais me venger, lâcha Jisung à bout de souffle.

- Oh, intéressant... »

Montrant ses canines, Jisung ne fut pas surpris de le voir sérieusement essayer de le mordiller mais il le poussa alors sans ménagement sur le lit, toujours entravé, Bang Chan ne pouvait pas se relever mais il en riait. Un rire provocant et frissonnant. Sa chemise relevée, son pantalon tellement serré qu'il allait éclater. Jisung se pencha pour au moins défaire la corde autour de ses jambes, et d'un geste autoritaire les fit s'écarter en plantant ses doigts sur ses cuisses.

C'était invraisemblable comme il était excité. Jambes écartées, bras attaché dans le dos et cheveux ébouriffé sur un sourire carnassier. Le mafieux lui donnait envie de jouer, de lui faire un peu mal, pour mieux l'entendre le supplier.

« Alors, on commence à avoir des idées ? Demanda Bang Chan d'un air de défi.

- Je sais pas...J'ai le droit à combien d'essais ? Il demanda alors en venant presser son genou sur sa bosse.

Bang Chan siffla entre ses dents, se tordant sous la pression. Sa chemise allait éclater.

- Je sais dire « fourre moi comme une crêpe bretonne » en six langues.

- C'est un bon début. »


***

Maintenant que tu as finis ta lecture ! A toi de me dire ce que tu veux faire : suite ou pas suite ? Et si oui, on continue sur le Chansung ou on change ?

Je suis aussi tentée pour continuer du point de vue du Changjin spécial crossdressing...

T'en penses quoi ? 

Lien pour les votes dans les commentaires mais aussi dans le lien Google Form 📩 : 

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdcoBzKeeCN2rrFt7DRORU8QaMh5kpOsWj9LdFVsn1y4pSzew/viewform?usp=sf_link

Vous avez jusqu'au 9/12 pour voter. Si suite il y a, elle sera publiée le 13/12.

A bientôt

D.

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