14. Gringe est vénère
Choisi par : winter_ledauphin
~~~
Gringe saisis la télécommande. Il appuie sur celle-ci. Elle n'alluma pas la télévision.
- putain ! S'énerva Gringe
Il tapa sur la télécommande.
- PUTAIN LES PILES ! MERDE ! Hurla Gringe
Il tapa violemment la télécommande contre la table, ce qui fit sursauter Orel, qui dormait juste à côté.
- putain, il m'casse les couilles, ceux qui parlent fort dans vendredi tout est permis dit Gringe
- tout l'monde quoi ajouta Orel
- ouais... fit Gringe
Aurélien l'observa légèrement endormi.
- p'tain, il m'soûle les gens qu'on des vielles astuces de grand-mère. Par c'que, si t'y penses bien, collaborer avec des nazis, c'est une vielle astuce de grand-mère dit Gringe
Aurélien l'écouta d'une oreille.
- johnny hallyday plus il vieillit, plus il ressemble à ses sosies annonça à nouveau Gringe
- p'tain, mais les joueurs de foot, ils font tellement semblant d'avoir mal, qu'on dirait des catcheurs fit Gringe
- putain, les mecs qu'habitent dans des villes pourries, et qui disent « en été c'est sympa » comment ça pu la merde mon gars ! Il regarda Orel Mais c'est logique ! En été tout est sympa ! S'exclama Gringe
- les mecs qui partagent leurs distances de course sur Facebook, moi j'suis sûr, que c'est les mêmes mecs, qui t'faisait sentir leurs doigts, quand ils avaient doigté une meuf au lycée fit Gringe
- putain, et les meufs qui disent, je mange beaucoup, mais j'grossis pas. Mais moi j'me dis, mais meuf, tu dois chier des trucs énormes ! Fit comme remarque Gringe
- les gens qui disent, mais moi j'ai ma vie à cent à l'heure. Mais HAHA ! Mais cent à l'heure mon gars, mais, cent à l'heure, c'est la file de droite de sur l'autoroute mon gars, mais pourquoi tu t'las pète ! Hurla Gringe
Il tapa son poing sur la table.
- m'énerve végéta, à être vénère tout l'temps ! Cria Gringe
- et les vieux là ! Les jeunes ! Les hommes politiques ! Les riches ! Les pauvres ! grogna Gringe
- les stylos quatre couleurs c'est une banane, au bout d'un moment, le bleu il marche plus, t'écris en vert comme une victime ! S'exclama Gringe
- les mecs qui s'disent guide par c'qui sont un iPhone et des lunettes. Mais c'est enculés mettent un pyjama, ils disent qu'ils sont des Ninja !
- la tortue Franklin, cette vielle pute. Dans sa chanson il dit qu'il sait faire ses lacets, alors qu'il a pas de chaussures ! Mais ta mère Franklin ! Cria Gringe
- Elle est au courant evelyne dheliat, q'personne sait c'que sait un anticyclone ? « hé oui, il y aura de la pluie sur Strasbourg, il fera chaud... » imitant la présentatrice
- Mais Batman il fait le super héros par c'qui rajoute Bat à plein d'mot ! Mais... mais mon gars, badboomerang pauvre enculé, c'est juste un boomerang pas pratique, c'est tout !
- Les meufs qui font les docks faith comment c'est nul à chier ! Fini Gringe
Orel se redressa.
- t'es fou, c'est trop bien. Par c'que tu prend l'téléphone, mets la photo entre tes jambes et tu vois la tête qu'elle aura si tout se passe comme prévu
- à ouais...
- putain mais yannick noah il m'soûle ! Lui aussi là !
- c'est pas yannick noah. Il a des chaussures lâcha Orel
Il le regarda et regarda ensuite la télé.
- à ouais... lâcha Gringe
- t'en a pas marre d'être vénère juste pour une télécommande ? Demanda Orel
- si elle était à sa place, j'aurais pas à m'énerver comme ça fit Gringe
- j'me marre bien quand même pouffa Orel
- ouais, c'est ça...
- j'te jure, tu devrais t'enregistrer
- tu m'soûle
- tout te soûle mon bon Gringe
- c'est quand je t'entend plus que j'suis tranquille bizarrement ! Fit Gringe
- bah ok, je me tait
Il eu un silence. Sur lequel Gringe fixait la télé sans grande conviction. Orel, regarda Gringe, silencieusement. Observant ses traits de profil, qu'ils l'impressionnaient...
Tout était parfait chez lui, même quand il était vénère, c'était encore plus beau, mais surtout, quand son rare sourire s'affichait sur son doux visage sombre, son rire qui embaumait la pièce de pur instant de bonheur.
Qu'est-ce qu'il aimait la présence du plus vieux près de lui. Même dans un silence de mort, c'est dans ses moments là, qu'il pouvait le contempler. L'observer sans gêne...
- tu fous quoi là ?
- quoi ? Sursauta Orel
- pourquoi tu m'regarde comme ça ? Demanda Gringe
- comment ça ? Comment quoi ?
- avec admiration, genre, une œuvre d'art quoi lui prit comme exemple Gringe
- oh... bah... euh, non mon pote, j'te regarderais jamais ainsi... fit Orel un peu honteux
- tu rougis remarqua Gringe
- je... je ne rougis pas !
- Orel ? C'est pas grave hein...
- t'es pas énervé ?
- pourquoi je serais énervé ? Demanda étonnamment Gringe
- le voisin à coupé son wifi...
- merde lâcha Gringe
Il n'avait pas remarqué que la télévision c'était soudainement éteinte.
La pièce fut plongée dans le noir. Les deux hommes soupirèrent.
- ll est chiant grogna Gringe
- je te signale juste, qu'on a piraté son mot de passe pour pouvoir l'avoir Lui rappela Orel
- je sais, je sais
- j'ai toujours rêvé de pouvoir embrasser quelqu'un dans le noir, genre c'est trop stylé lâcha Orel
- quoi ? Mais pourquoi tu dis ça ?
- j'chai ap...
- t'es chelou mon pote
- sûrement... abandonna Orel
- en fait... je dois t'avouer que moi aussi...
- sérieux ? Tu m'as pris pour un con, mais tu-
- oui, oh, ça va c'est bon ! Le coupa Gringe
- On essaye du coup ?
- mais Orel, pas avec toi voyons
- allez, juste pour rigoler ! Lui supplia Orel
- bon... ok, mais une fois ! Le préviens Gringe
- d'accord ! Sourit Aurélien comme un gamin
Orel s'approche de Gringe doucement et pencha son visage sur le sien. Jusqu'à poser ses lèvres sur les siennes. Gringe répondit aussi vite qu'elles n'étaient arrivées. C'était doux, c'était incertain, maladroit, mais doux et agréable...
Gringe en était déjà accro. Il ne pouvait se détacher des lèvres d'Aurélien, qui lui était aimanté aux siennes. Comme une suite logique. Une évidence depuis toujours. Il passa sa main dans ses cheveux pour approfondir le baisé langoureux. Il laissa sa langue pénétrer dans sa bouche, pour dévorer chaque recoin de sa bouche. Il s'arrêtèrent à bout de souffle.
- putain lâcha Gringe
- merde lâcha Orel
Ils se regardèrent, erreur.
Ils se jetèrent l'un sur l'autre et s'embrassèrent jusqu'au bout de la nuit...
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro