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Newt est maudit

Coucouvous!! 

AAARGH!! je suis affreusement désolée du retard mais en fait je compte poster des OS de manière plutôt aléatoire. Et là, entre le début de ma première fiction, la reprise des cours et des problèmes familiaux, et bien... Je n'avais plus trop d'inspi' !! 

En tout cas, je me retrouve donc avec un petit OS sous le bras, qui se passe... (roulement de tambour) au Bloc! (petite précision, pour caler avec mon histoire, Thomas est devenu coureur avant la nuit dans le labyrinthe...)

Sinon je voulais vous remerciez de toutes ces vues, commentaires et votes mais aargh!!!! C'est incroyable !! (oui bon, je sais comparer à d'autre c'est pas beaucoup mais pour moi ça l'est ^^) Et déjà que j'ai pleuré telle une grosse fragile pour les 200 vues, ben là... Je danse la macarena tout le temps. Enfin bref, MERCI pour tout vous êtes super et tellement réconfortants... <3 

jvous aimes !

Bonne lecture!!

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La première chose qui persuada Newt qu'il était définitivement maudit, c'était le jour de la Boîte. Comme tout ces jours là, Gally sortit le petit nouveau avec force, pour le canaliser paraît-il, bien que Newt n'avait jamais adhérer à la subtilité du Bâtisseur. Comme tous ces jours là, d'autres blocards sortirent les provisions et les emmenèrent à la ferme. Et comme tous ces jours là, il était désigné pour expliquer au nouveau tout le drame qui les entourait. Lourde tâche. Et fort déplaisante au goût du jeune homme. D'autant que le nouveau n'avait pas l'air tout à fait serein...


Il avait commencé déjà par se faire une réputation rien qu'en se cassant lamentablement la figure par terre, lui valant au passage un bon bleu à la mâchoire et des moqueries des blocards. Ensuite, il fut enfermé au Gnouf, comme la plupart des bleus dans les premières heures, pour se calmer. Ça arrivait de plus en plus, trouvait Newt. Bon, à part pour Chuck. Il avait d'abord fallu lui trouver un autre pantalon et le temps que cela avait pris avait suffit au jeune garçon pour retrouver ses esprits. Ce fut sans doute la pire fois où le Second du bloc dû faire son discours morbide. Le garçon s'était effondré en sanglots, et Newt, bien que bienveillant, ne savait pas vraiment comment faire pour rassurer le petit pleurant sur ses genoux.

Enfin, bref, ce soir là, Newt fut face à un tout autre problème. Parce que, quand le blond fut à côté, mais genre, tout à côté de cette bouille d'ange qu'était le nouveau, et bien il savait qu'il était fini.


Oh non, ce n'était pas seulement le visage. C'était l'être. C'était les expressions, la manière de parler, c'était le souffle, la chaleur, la tristesse, le sarcasme. Il était la taquinerie, la curiosité et la pluie. Il était l'impétuosité, la tristesse et la perdition. Pour Newt, il était tout. Et il eu bien du mal à expliquer au nouveau les raisons imprécises de leur lieu de vie. Ses yeux s'étaient brusquement assombris lorsqu'il avait parlé des Griffeurs. Son sourire amical et taquin revenait de temps en temps dans la discussion, compensant avec le sérieux de son visage, alors qu'il comprenait peu à peu ce qui l'entourait. Et Dieu que le bleu sur sa mâchoire le rendait sexy... Newt bégaya un peu mais mis ça sur le compte de l'alcool de Gally, au même point que sa soudaine attirance pour le brun. En fait, il se fichait pas mal de comment le nouveau pouvait prendre ce que il lui annonçait, trop concentré sur leurs épaules se frôlant, l'odeur qui émanait de son corps, et l'atmosphère carrément romantique que le feu de camp avait créer. A moins que cela ne soit dans l'imagination du blond. Il se surprit même à compter les grains de beauté sur la joue de son vis-à-vis... Bon, ça devenait n'importe quoi ! Newt se releva et aida le brun à en faire autant puis lui présenta les différents blocards, et leurs professions. Ce même soir, le bleu eu connaissance de son prénom. Thomas. Et alors que Newt se retournait dans son hamac, plus tard dans la nuit, il repensait à lui. Quelle idée, franchement ! Lui, Newt, le Second du bloc, sarcleur professionnel, avoir coup de cœur pour le petit nouveau ? Impossible, cela devait être la fatigue, et l'alcool. Ce n'était rien à près tout, il ne le connaissait même pas ! Pas la peine d'en faire un plat ! Tout serais oublier d'ici demain.


S'il avait su...


X


Eeett, bien sûr, Newt n'oublia pas le lendemain. Ni le jour d'après, ni celui encore d'après. Le problème grandissait encore et encore au fur et à mesure des jours, voir des heures. Parce que, comme une bête enfermée, le bleu s'ennuyait ferme au bloc et ne trouvait comme moyen de distraction que d'embêter le Second, qu'il avait tout de suite apprécier. Dès le lendemain de son arrivée au bloc, il s'était mis en tête de tout vouloir savoir sur l'endroit où il se trouvait et les solutions possibles de leur sortie et n'avait trouvé meilleur cobaye que le second. En plus, il avait également décidé d'être un coureur et cherchait par tout les moyens de se rapprocher de Minho, par l'intermédiaire du blond. Et comme cela ne lui suffisait toujours pas, il venait se plaindre à Newt toutes les demi-heures de ses essais sur les différents métiers du bloc. Alors quand vous plantez tranquillement vos légumes et que vous avez un petit nouveau qui débarque les mains pleines de sang en s'indignant du métier de Trancheur et en vous demandant de retirer les dernières viscères collées à son t-shirt... Et ben vous savez que la vie n'est pas si paisible que ça. D'ailleurs à ce moment même, la vie de Newt s'apprêtait à recevoir un nouveau coup du bleu.

- Hey, Newt ! Tu fais quoi ?

Et merde...

Newt, qui était à ce moment en train de planter ses tomates dévisagea Thomas.

- A ton avis, tocard, je jardine et c'est passionnant.

Bon, peut être qu'il était un peu trop expéditif car le regard du brun s'assombrit brusquement.

- Je vois ça...

En voyant le jeune homme si fuyant, Newt se décida à mettre sa maudite conscience sur off et lui offrit un petit sourire.

- Qu'est ce que t'as, Tommy ?

- Rien, je veux aider mais je m'ennuie un peu...

Newt se pinça les lèvres, puis s'adressa à Zart, qui était juste derrière le potager en criant :

- Hé, Zart ! Je prend ma pause !

Celui-ci leva un pouce, signe qu'il avait compris et Newt se dirigea vers la forêt, talonné par le brun.

- Pourquoi tu vas aussi vite ? Demanda-t-il avec innocence.

- Pourquoi pas, tocard !

- Pourquoi on vas dans la forêt ?

- T'as peur, le bleu ?

- Pourquoi tu boites ?

Cette fois, Newt s'arrêta d'un coup, et Thomas faillit lui rentrer dedans. C'était trop ! Déjà, il se permettait de déranger de blond, partout, jusqu'aux douches, c'était pour dire, maintenant même jusqu'à son lieu de travail (travail qui, par ailleurs n'était pas très intéressant et dont il était heureux d'échapper mais ça il ne l'avouerais jamais), et ensuite il n'arrêtait jamais de poser des questions, surtout les plus embarrassantes. Avec son petit air trop mignon et espiègle, là, et ses petites fossettes qui remontait adorable... Stop ! Newt fulminait.

- Pourquoi est-ce que tu poses toujours des questions qui ne te regardes pas, Thomas !

Il appuya bien sur son prénom, faisant comprendre ainsi à son interlocuteur la raison de son courroux.

- Parce que si tu as mal, je veux le savoir. Murmura-t-il d'un ton neutre et sérieux.

Newt se rapprocha de lui lentement.

- Pourquoi tuvoudrais savoir des choses sur moi ?

- Pourquoi est-ce que tu poses toujours des questions qui ne te regardes pas, Newt ? Répondit-il avec un sourire en coin des plus taquin. Là dessus, sans demander son reste, le brun fit volte face et repartit vers lebloc. Et bien sûr, Newt resta bouche bée devant la réplique du brun qui s'en allait tranquillement. Il dû contenir ses pulsions pour ne pas se ruer sur le bleu, (pour le taper, hein, évidemment). Bref, Newt ne bougea pas d'un millimètre pendant de looonngues  secondes (oui, ce garçon était lent à la détente) avant de reprendre l'usage de son corps et de partir enfin vers le potager, pour y terminer son travail. Le meilleur dans celui-ci, c'était que le travail physique empêchait de penser de façon trop sérieuse. Par conséquent, le blondinet ne pensait pas à grand chose. Enfin essayait, de ne pas penser à grand chose. Il ne voyait que des yeux bruns allumés d'un éclat rieur. Et déjà ça le rendait nerveux, c'était pour dire. Pour y palier, Newt bossa d'arrache-pied toute la fin de journée et ne vis même pas le soleil décliné. Thomas n'était pas revenus le voir, sans doute rappelé à l'ordre par l'un des matons. Mais le blondinet s'en foutait un peu, en fin de compte, il souhaitait juste continuer à bêcher jusqu'à ce que mort s'en suive parce qu'il ne pouvait plus supporter ses sentiments à l'égard du brun. C'était clair que Thomas ne savait pas vraiment quoi faire pour aider et que Newt était de bonne pâte alors évidemment, le nouveau venait le chercher mais... Newt avait peur, vraiment vraiment peur de ce truc qui lui démangeait la poitrine dès qu'il voyait Thomas. Peur de cette soudaine attirance pour un nouveau, peur de l'envie qui le poussait à voir tout le temps ce satané Tommy. Et malgré tout, Newt n'en voulait pas vraiment à Thomas de lui en faire voir de toutes les couleurs. Seulement, il fallait qu'il résout vite ses brusques sentiments.

- Hé Newt ! Dit soudain une voix qui sortit le blond de sa profonde réflexion.

- Quoi, répondit celui-ci, agacé.

- Viens juste là me dire pourquoi est-ce que tu bêches l'endroit où les carottes viennent tout juste d'être planté, tocard ! Ça fait trois putain d'heure que je suis là dessus et tu viens de détruire tout mon boulot en trois coup de pelle !

Newt fronça les sourcils en regardant la terre et se rendit effectivement compte de son erreur. Il se tourna vers Zart.

- Ah ouais !Euh... Désolé, vieux.

Le jeune homme se rapprocha de Newt.

- C'est pas grave... Le plus étrange c'est quand même que tu t'obstines à continuer de bosser vue l'heure. On a presque tous fini de manger !Dépêche-toi, Poêle-à-frire t'as laissé deux-trois trucs à bouffer.

- Merci, Zart.


Si Newt n'était pas si malchanceux, il aurait eu la chance de passer un agréable repas tranquille, dans la cuisine de Poêle-à-frire, après sa dure journée de labeur. Seulement, Newt étant Newt, il se retrouva dans l'entrée de la cabane, et alors que tout le monde partait vaquer à ses occupations, et bien les retardataires continuaient leur repas. Et bien sûr, Tommy faisait partis de retardataires. Et bien sûr, la seule place encore de libre se trouvait en face du brun.

- Newt ! Tu vas bien, mon pote ?! Viens t'asseoir !

La voix de Minho le sortit de sa soudaine léthargie et non sans méfiance, le jeune homme s'assit à la place disponible tandis que Poêle-à-frire lui servit une assiette de ragoût semblable aux autres.

- Bah alors,qu'est-ce qui t'as pris de travailler aussi tard , Demanda celui-ci.

- Ouais, c'est vrai ça ! Renchérit Minho.

- Bah, euh...J'avais pas finis les tomates, et la terre était pas retournée sur toute la longueur.

Cette excuse parut satisfaire les deux garçons puisqu'ils ne posèrent plus de questions. Le reste du repas se termina tranquillement, les uns blaguant sur les ragots du bloc, ce dont le Second se fichait pas mal, les autres d'un sujet plus sérieux, Ben. Newt mourrait d'envie d'en toucher deux mots à Thomas, bien présent dans l'histoire, et même si les occasions ne manquais pas, il voulait minimiser les situations trop difficiles pour ses sentiments. Oui bon, il l'avait défendu mais c'était presque instinctif ! Jamais il n'avait été violent et pourtant, la tronche de Ben en disait long sur la garde rapprochée de Thomas. Mais c'était pas de sa faute, si sa pelle était malencontreusement dans ses mains ! Bon, il niait un peu mais, vraiment, il ne comprenait pas son comportement envers Ben. Et il ne comprenait pas non plus pourquoi Thomas s'en voulait pour l'incident. Newt reporta son attention sur son plat, évitant le regard envoûtant de son vis-à-vis. Qui, soi dit en passant, cherchait à capter son regard lui aussi. Puis, les uns après les autres, les jeune garçons quittèrent la table, si bien qu'il ne resta plus que Newt et son assiette à demi-mangé. De toute façon, il n'avait pas vraiment faim. Seulement, Thomas ne bougea pas lorsque Minho partit de la pièce pour étudier les plans du jour. Il semblait même attendre quelque chose, sans esquisser le moindre geste. Alors, Newt leva enfin ses yeux et admira Thomas.

Il le dévora du regard, tâchant tout de même de garder un air un peu blasé, pour ne pas paraître trop amical avec le brun. Il s'en rendait compte maintenant : il essayait de se préserver.

- Pourquoi tu n'es pas partis avec les autres, Thomas ?

- Pourquoi tu m'appelles Thomas d'un coup ?

Newt soupira ;

- Arrête de me poser des questions...

Il patienta un moment avant de prononcer :

- ... Tommy.

Ce dernier afficha un sourire satisfait et s'allongea contre le dossier de sa chaise.

- Ok, Newt.

- A moi de t'en poser ! Dit soudainement le blond, se surprenant lui-même.

L'inverse de ce qui voulait faire en fait. Mais c'était trop tentant et puis... Aller, rien qu'une fois passer un petit moment avec Tommy. Voyant qu'il ne pouvait plus reculer, il posa ses coudes sur la table et dévisagea longuement le brun avant de demander sur un ton le plus sérieux possible :

- Pourquoi est-ce que tu es mal par rapport à Ben ?

Les yeux de Thomas se voilèrent d'un coup. Il inspira.

- Parce qu'il n'a cessé de me répéter que tout est de ma faute... Si on en est tous arrivés ici. Et je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il a raison.

Jamais Newt n'avait entendu de pareilles bêtises ! Jamais le brun n'avait été aussi sincère avec lui.

Il tapa du poing sur la table de bois, faisant tressauter les pieds fragiles ainsi que son gobelet d'eau.

- Bordel !Tommy, tu vas pas croire ce que dit un mec griffé ! Ils ne disent jamais rien de compréhensible, crois-moi, c'est rien...

- J'aimerais bien te croire.

Il eu l'air si peiné que Newt ressentit en pleine face ce que l'autre pouvait enduré. Sans vraiment s'en rendre compte, il mis sa main sur celle de Tommy, comme pour le rassurer. Il s'en voulut tout de suite et rougis lorsque Thomas, un peu surpris, lui fit un sourire éclatant. Mais, honnêtement, il ne voulait pas la retirer. Il était bien là, et puis, ça ne voulait rien dire, non ?

- Te prends pas la tête avec ça... C'est pour ça que tu veux trouver une sortie ? Pour comprendre ? Pour savoir si c'est toi qui a fait tout ça, je me trompe ?

Oui, bon, Newt avait toujours été assez perspicace, c'est pour ça que c'était le Second d'ailleurs mais là, encore plus quand il s'agissait de Thomas. D'ailleurs, ce dernier hocha la tête en baissant les yeux.

- C'est aussi pour ça que tu m'embêtes ?

A ces mots, le brun lui adressa un sourire taquin.

- Pas uniquement...

- Pourquoi alors ? Demanda Newt, totalement intrigué.

- C'est à moi de poser des questions maintenant.

Newt ramena ses bras autour de son torse, affichant une moue boudeuse.

- Sale fourbe.

- Tout le plaisir est pour moi. Bon, alors..,

il sembla réfléchir un instant.

- J'ai cru comprendre que tu ne voulais pas qu'on parle de ta jambe donc...Pourquoi est-ce que tu travaillais aussi dur cet après-midi ?

- Quoi ?!

- Ne me mens pas, Newt. Je sais quand tu mens, et tu avais l'air perturbé en arrivant.

Newt se pencha en avant.

- Tu sais quand je mens ?

- Ton nez se retrousse, et tu fuis des yeux. Dit-il d'un ton désinvolte.

Newt pris de court, essaya de prendre tout son temps de répondre, tâchant d'en dire le moins possible, mais ne pas mentir non plus. De toute façon, il était déjà tombé.

- Et bien... Juste, Euh... Je voulais oublier.

- Oublier quoi ?

- En fait ... J'ai peur de moi. De ce que je ressens, plutôt.

- Tu ressens quoi ?Demanda Thomas, avide.

- Là, ça te regarde pas, Tommy.

Le jeune homme en face de lui soupira bruyamment.

- Bon, alors... Euh j'ai une dernière question.

Newt soupira à son tour.

- Vas-y !

Il en avait un peu marre de cet interrogatoire. La discussion avait été agréable, surtout avec le brun mais... Il en avait déjà trop dit et il n'était pas sûr de pouvoir supporter ça.

- Pourquoi est-ce que tu me fuis ?

Que, quoi ?

Il avait bien entendu là ? Mais il ne le fuyait pas, il... Il quoi au juste ? Il mettait de la distance entre eux ? Il essayait de se préserver de tout ce que les êtres humains pouvaient ressentir. Parce qu'il n'était pas en sécurité ici, et ne le serais probablement jamais. Il n'avait pas le choix, ses sentiments humains l'avait lui-même poussé à essayer de se tuer. C'était un poison. Il n'aurait jamais dû rester à table avec Thomas, il aurait dû partir tout de suite. Il aurait dû essayer de l'oublier dès le début, de ne pas se faire avoir par ses beaux yeux chocolats. Newt se leva d'un coup, furibond.

- Je ne te fuis pasTommy !

Là dessus, il se mordit les lèvres, prêt à pleurer. Parce que devant lui, se tenait la seule chose qu'il aimait, à qui il tenait, la seule chose qui pouvait le détruire et à qui il venait de renoncer. Il tourna les talons, non sans lui avoir jeté un dernier regard et se dirigea versla porte. Soudain, une main puissante saisit son bras. Il se retourna.

- Lâche moi !

Désormais, des perles salées recouvraient ses joues.

- Newt...Chuchota le brun.

- Non ! Laisse-moi tranquille !

Malheureusement pour lui, Thomas était plus fort et parvint à le propulser contre son torse. Newt se retrouva le visage dans l'épaule du bleu.

- Mmpfh !

Sans dire un mot,Thomas saisit le visage de Newt avec deux doigts sous son menton. Il retira de l'autre main les larmes au coins des yeux du Second. Il le regarda, longtemps. Trop longtemps. Et alors que Newt allait encore une fois lui demander de le laisser partir, Thomas se rapprocha plus près, tandis que le blond, tétanisé, ne bougea pas d'un pouce. Thomas lui embrassait la joue. Non, ce n'était pas tout à fait exact, il embrassait le bord de sa joue, le coin de ses lèvres. Il pouvait sentir ses battements de cœur frénétiques, ceux de son voisin, la peau rosée du brun sur la sienne, les frissons dans son cou. Mais il ne pouvait pas, il ne devait pas le laisser faire.C'était encore une énième blague du bleu, où alors il avait besoin de quelqu'un pour le rassurer après ce qui lui était arrivé avec Ben, et son arrivée au bloc, tout ça... Et Newt ne pouvait le laisser jouer avec lui de cette façon. Alors, ce qui avait duré une éternité et qui, en réalité n'avait été que d'une toute petite seconde pris fin. Newt fut presque surprit de sa réaction, il avait repoussé le torse du brun brutalement, fermant les yeux, qui recommençaient à se remplir d'eau et avant qu'il n'ai vraiment comprit tout ce qu'il venait de se passer, il se retrouva dehors, dans la nuit noire, avec pour seule conscience ses maudits sentiments qui revenaient par vague exprimer leur souffrance.


X


Newt ne dormit pas cette nuit là, ni celle d'après, ni toutes les autres nuits qui suivirent. Il ne recroisait le brun qu'à de rares moments lorsqu'il ne partait pas courir. Oui parce que désormais, Thomas était coureur potentiel, au plus grand désarroi de Newt. Non pas qu'il n'était pas heureux que Thomas ai ce qu'il voulait mais il avait peur. D'abord de ce qu'il ressentait, mais encore plus maintenant que le brun pouvait laisser sa peau dans les couloirs dangereux du labyrinthe. Il avait laissé Minho y aller, parce qu'il était coureur à l'époque où l'asiatique avait commencer, et qu'il savait que Minho trouverais la sortie. Il ne doutait pas du tout de Thomas, bien au contraire, il le soutenait plus que tout mais Newt ne pouvait s'empêcher d'avoir un pincement au cœur lorsqu'il voyait Thomas franchir les murs. Newt travaillait du soir au matin, ne dormait presque plus, veillant toujours de loin. Tous les matins, il restait à la lisière de la forêt, adossé à un tronc d'arbre à observer le dépars des coureurs, avec la peur de ne pas pouvoir les revoir le soir même. Et tous les soirs, sa pelle à la main, il ne cessait de jeter des coups d'oeil vers les murs et soupirait de soulagement quand ses amis revenaient. Il stressait toute la journée, et se malmenait le cerveau toute la nuit. Newt avait encore du mal à accepter le fait qu'il appréciait beaucoup trop le brun, alors de là à se rendre vraiment compte qu'il craignait qu'il arrive quoi que se soit au brun... Newt avait vraiment un don pour nier. Il allait mal et ne savait pas pourquoi. Pourtant il avait ce qu'il voulait, non ?Thomas l'avait laissé, comme il le souhaitait. Il ne lui avait pas adressé la parole vraiment et rougissait dès que leurs regards se croisaient. Mais Newt ne comprenait pas pourquoi, ou ne voulait pas comprendre pourquoi. Alors il restait dans ses pensées des jours durants, craignant autant que Thomas s'éloigne du Bloc, que ne vienne lui parler.


Et puis ce jour arriva. Celui où, après le bannissement de Ben, Alby vint courir en compagnie de Minho pour l'aider, laissant à Newt tout le travail de supervision à faire. Autant dire qu'il n'avait jamais aussi galéré de sa vie. Les matons venaient le voir pour un rien et « non Winston, je ne vais pas t'aider à égorger des petits animaux ! ».En bref, il passa toute la journée à s'occuper d'un peu de tout, si bien qu'il eu l'impression étrange de ne pas être vraiment utile ce jour là. Heureusement pour lui, il était tellement occupé qu'il ne pouvait penser à Thomas, à qui il avait ordonné de travailler aux jardins, au lieu d'aller courir avec Minho et Alby.

Newt était entrain d'aider Chuck à installer de nouveaux hamacs sous une cabane lorsque Thomas vint le chercher. Il lui lança un regard timide et fuyant mais lorsqu'il vit plus précisément l'expression concernée du brun, il fronça les sourcils.

- Newt ! Y'a quelque chose qui vas pas !

- Quoi ? Demanda-t-il.

- Les portes vont bientôt se fermer et Minho et Alby ne sont toujours pas arrivés ! Les autres s'inquiètent.

Newt soupira, il avait connu des situations similaires.

- T'inquiètes,Thomas, ils seront à l'heure.

- Mais...

- Ils seront à l'heure, je te dit ! Répondit-il un peu brusquement.

- Newt, vraiment, les gars s'inquiètent. S'il te plaît.

Le blondinet soupira une nouvelle fois et attacha rapidement le nœud du hamac. Il intima à Chuck de continuer et qu'il reviendrait dans quelques minutes. D'un pas peu pressé, il suivit le brun jusqu'à arriver près de la porte. La moitié des garçons du Bloc le regardait avec sérieux et inquiétude.

- Ils ne sont toujours pas revenus, Newt. Dit Zart, les lèvres pincées.

Intérieurement, le blondinet commençait vraiment à se poser des questions mais ne voulait pas communiquer aux autres sa peur.

- On, ... Ils, ils vont revenir, on vas juste attendre un peu, ils ne vont pas tarder.

A ce moment précis, un grondement sourd déchira l'air, la porte commençait à se refermer. Newt sentit son cœur battre de plus en plus fort, il n'était pas question que Minho se retrouve enfermé !

- Là ! Cria l'un des garçons, Ils sont là !

Il n'en fallait pas tant pour que Newt se précipite à l'entrée, talonné de près par Thomas. Minho traînait difficilement Alby sur ses épaules, haletant sous l'effort. Il semblait à bout. Tous criait, hurlaient à Minho de se dépêcher, de laisser Alby derrière mais Newt savait qu'il ne le ferais jamais. Il connaissait parfaitement l'asiatique, et ne pouvait que contempler, impuissant, les portes se refermé sur les seules personnes qui l'avait sauvé, sa seule véritable famille. Un mouvement à sa droite le fit sursauter. Il vit un éclair bleu, et une forme qui se mouvait dans l'infime interstice de la porte. Puis, il réalisa. Dans un mouvement vain, il tenta d'attraper le bras du fuyant, de toucher sa main...

- TOMMY ! Hurla-t-il alors qu'un son lourd témoignait la fermeture totale des portes du labyrinthe.

Il ne comprenait pas. C'était impossible, inconcevable. Il appuya sa tête contre le béton froid. Il cria, hurla pour que Thomas l'entende. Mais il savait que c'était vain. Bordel, s'il avait tendu un peu plus le bras, s'il avait compris tout ça... S'il avait pu, une dernière fois toucher sa peau, le sauver...

- T'as pas le droit, connard ! Cria-t-il contre le mur, tapant de ses poings frêles jusqu'à s'en faire saigner les mains. Il n'avait pas le droit de partir d'un coup, comme ça, de le laisser, lui, seul. Il croyait faire quoi, hein ? Quel idiot ! Il ne savait pas que Newt allait souffrir ? Sans doute pas... Newt réalisa que, après tout, il avait toujours refuser de parler au brun, de lui expliquer, de lui exprimer ses sentiments. Les occasions n'avaient pas manquées, et pourtant, il s'était conduit en parfait crétin du début à la fin. Il s'en voulait terriblement. Ce n'était pas l'idée d'aimer un homme, ça non ! C'était d'aimer vraiment quelqu'un. Au point de ne pas pouvoir dormir, de ne pas pouvoir l'approcher. Au point de se tuer au travail, de ne pas arrêter de penser à lui. Au point de taper du poing en pleurant toute sa rage devant une porte en béton hermétiquement fermée.

Il resta ainsi des heures, incapable de bouger, de se rendre compte qu'ils étaient partis. Qu'il était partit lui aussi. Au bout d'un moment, ses jambes tremblantes ne parvenaient plus à le soutenir et il se sentit glisser le long de la paroi, jusqu'à se retrouver le dos au mur, la tête entre les genoux.

Newt ne sus pas combien de temps il resta ainsi, il ne se souvint plus de la minute précédente, trop obnubilé par son manque de compréhension. Il ne vit pas que le soleil décliné peu à peu, créant des ombres terrifiantes. Il ne sentit pas que le vent qui s'engouffrait dans ses vêtement. Peut être avait-il froid ? Il ne savait pas. Mais, à bout de force, les yeux de Newt séchèrent et il sombra dans un sommeil agité, alors qu'on entendait des cris de Griffeurs, au delà des murs.


X


- Newt! Bordel, Newt, ouvre tes yeux !

- Mfffph !Gémit le blondinet alors qu'on le secouait dans tout les sens. Il parvint à se réveiller quelque peu et dévisagea Chuck, qui le regardait soucieusement.

- Qu'est ce que tu fais là, Chuck ?

- On pourrais te poser la même question...

Newt regarda autour de lui, il était encore contre le mur, et quelqu'un lui avait mis une couverture sur ses jambes engourdies par le froid. Alors, tout lui revint en mémoire. Comment Alby et Minho n'avait pas pus sortir, comment Thomas était allé les aidés, et comment il n'avait rien vus venir. Un lourd poids s'abattit sur ses fines épaules. Chuck reprit la parole :

- Les portes vont bientôt se rouvrirent, je venais te prévenir.

- ça sert à rien,Chuck, désolé.

- Ils vont revenir, dit il avec conviction.

Newt maugréa, c'était comme un couteau dans le cœur. Chuck était dans le même état que lui mais... Il était bien trop optimiste.

Voyant que le blondinet encore accroupi à terre ne comptait pas bouger, Chuck se dirigea vers les épaisses portes qui commençaient déjà à se rouvrirent. Newt sentit son cœur se serrer, et si... Et si malgré tout... Non ! Impossible, personne n'avait jamais survécu à une seule nuit et ce n'était ni Minho, ni Alby, ni Thomas qui différerait à la règle. Pourtant, ils avaient leur chance, non ?

Soudain, Chuck cria. Newt se précipita vers lui d'un coup, rejetant violemment ses couvertures et avançant le plus vite que lui permettait sa jambe blessée. Pitié qu'il ne retrouve pas l'un des garçons attaqués, ou pire... Il ne survivrait pas à la vue de l'un d'eux mort. Son cœur rata un battement lorsqu'il vit Thomas et Minho portant sur leurs épaules Alby, inconscient. Il n'en croyait pas ses yeux et resta un moment totalement incapable de faire quoi que ce soit. Ce ne fut que lorsqu'ils franchirent les portes et déposèrent Alby au sol qui se rendit alors compte de ce qui venait de se passer. La première chose qu'il aurait du faire, c'était de leur demander des explications, la seconde de se précipité vers le chef, pour évaluer son état mais tout ce qu'il voulait, dans l'instant, c'était de se jeter sur Thomas et de l'engueuler pour lui avoir fait si peur, de tout lui dire. Plongé dans ses pensées, alors que tout le monde s'activait autour de lui, il ne vit pas dans un premier temps le regard de Thomas braqué sur lui. Une seconde à peine plus tard qu'il eu aperçut les iris chocolats, le brun s'était précipité sur lui pour l'étreindre avec force. Sans doute par peur qu'il ne lui échappe. Newt ressentait tout, à présent. Le cœur de Thomas qui battait fort, contre le sien, son odeur enivrante, ses bras chauds et réconfortant, sa respiration brutale et sa peau contre la sienne.

- Je suis désolé, murmurait-il, je suis tellement désolé Newt.

Newt étouffa un sanglot, et dit difficilement :

- T'es qu'un idiotThomas ! T'as désobéis ! Pourquoi tu m'as désobéis, tocard ! As-tu pensé une seule seconde à ce que j'ai pus ressentir quand tu t'es jeté entre les murs ? T'en a une idée, idiot ?!

Il avait vraiment eu besoin de tout laisser sortir et, après bien sûr avoir regretter d'en avoir peut être trop dit, il fut finalement soulagé que toute cette pression disparaisse un peu. Il était là, dans les bras de Tommy, peut importait le reste. Timidement, il plaça ses bras autour de la taille de Thomas, agrippant le tissus, comme par peur qu'il ne parte encore. Cette fois, il sentit les larmes sortirent de ses yeux et mouiller le tee-shirt du brun.

- Je sais, Newt. Je regrette vraiment mais... Je ne pouvais pas les laisser. Pardonne-moi.

Le blondinet serra encore plus ses mains autour de lui.

- Plus jamais tu refais ça !

- Plus jamais...Répéta-t-il.


X


Le reste de la journée passant, Newt fut très occupé. Entre Alby piqué et que le Medjacks avaient dû mal à canalisé, Minho qui avait découvert une nouvelle piste et tout le Bloc à superviser, il n'eut pas une minute à lui. Ni à Thomas. Pourtant, il y avait une certaine relâche entre les deux. Cette épreuve avait brisé la glace et ils se parlaient facilement, riant à quelques blagues au cours du repas avant de repartir vaquer à leurs occupations. Seulement, Newt n'avait pas changer d'état d'esprit. Ses sentiments étaient revenus à la charge et il se maudissait de plus en plus. Surtout que Thomas, en toute amitié, ne cessait de faire des choses tout à fait banales, mais que Newt prenait à cœur. C'était sans doute ça le plus dur.

Cette nuit là, Newt eu, comme à son habitude, une insomnie. Pourtant, il était éreinté à cause de tous les événements du jour. Le blondinet ne cessait de se retourner encore et encore dans son lit, maudissant l'amour autant que la pluie qui mouillait les toits des cabanes. Ils avaient dû installer les récipients de frypan pour ne pas mouiller tous les sols et les flocs-flocs incessants pouvaient bien être la cause de son incapacité à fermer l'oeil. Dommage que ce soit autre chose qui le maintenait hors du sommeil réparateur dont il ne devait gâcher aucune seconde. La cabane était ouverte, comme d'habitude, si bien que Newt n'entendit pas dans un premier temps les pas venir près de lui. Mais il savait, que c'était lui. Après tout, qui d'autre pouvait venir ? Peut être était-il là pour s'excuser une nouvelle fois, ou pour l'embêter et reprendre ses habitudes. « Il » qui se dirigeait avec hésitation, vus la fréquence irrégulière de ses pas, vers le hamac de Newt. Celui-ci n'ouvrit pas les yeux. Il voulait savoir. Il voulait comprendre. Et ne voulait pas encore risquer d'être mis à nu devant lui, avec les respirations difficiles et les battements de coeurs si intenses qu'on les entendaient jusqu'à la ferme. Newt avait déjà suffisamment fait de gaffes dans la matinée. Et puis... Il était le Second, pas de place pour les sentiments. Il l'avait apprit à ses dépends. La survie ne nécessitait que de dure labeur, non d'émotions superficielles. Et néanmoins impossibles à oublier. Newt ne pensait plus désormais, et lâcha un hoquet de surprise car un souffle butait contre son visage. Car une main lui caressait les cheveux. Car un autre pouls, aussi fort que le sien, perçait le silence.

Et Newt, gardait les yeux fermés.

La main vint se posé sur son front, dégageant tendrement les quelques cheveux collés par la sueur, puis sur la peau de sa joue et enfin, en même temps qu'il entendait un souffle plus fort que les autres, le pouce vint effleurer sa lèvre inférieur.

Et Newt, gardait les yeux fermés.

Soudain, alors il sentit la présence d'un visage contre lui, l'odeur de plus en plus forte, le frôlement de son nez contre un autre et enfin...Le contact de lèvres humides et chaudes contre les siennes. Explosion de sa tête, et papillons dans l'estomac. Chaud et froid, peur et soulagement. Il ne bougea pas. Il ne pouvait pas répondre à ça. Il n'avait pas le droit. Alors, il laissa tout le loisir à l'autre. Qui, par ailleurs, n'insista pas non plus. Un frôlement un instant, c'était tout. Un simple baiser, tout doux, presque timide et carrément sincère.

Et Newt gardait les yeux fermés.

Il se détestait de s'infliger ça mais... Il ne pouvait pas. Il avait déjà donné, c'était impossible. Il n'avait pas le droit ,et ...

"Je t'aime, Newt"

Avait murmuré une voix, tout près de sa bouche. C'était presque imperceptible, comme s'il l'avait imaginé. Cette fois, il en était sûr, c'était Thomas. Il ne savait pas ce que cela signifiait, si c'était réel ou s'il rêvait. Mais ça le rassura, il n'avait plus peur. Il savait maintenant ce que Thomas pensait de lui et...Il l'aimait aussi. Ça y était, il avait enfin compris. Et il ne pouvait pas faire de mal à l'homme qu'il aimait.

Alors dans un souffle rieur, Newt sourit, puis ouvrit les yeux. 


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