Un chouette petit-copain
NDA — Comme j'ai pas eu internet pendant quelques temps, j'en ai profité pour écrire, du coup me revoilà avec une nouvelle fiction ! Je l'avais dans la tête depuis presque trois mois, alors que je m'étais rendue à un anniversaire où il s'était passé à peu près la même chose que dans ce OS.
L'idée de base m'a donc été inspirée de faits réels, mais après je suis vraiment partie en free-style xD J'ai refait trois fois la fin, donc j'espère que celle-ci vous plaira ! x)
— Une Newtmas Shippeuse.
Il devait être 23 heures lorsque Thomas devint vraiment ivre. C'était à l'anniversaire de Brenda, tout le monde avait été invité dans un bar réservé spécialement pour l'occasion.
Vin rouge sur vin rouge, bière sur bière, un peu de rhum et pourquoi pas un verre de whisky ? Thomas était totalement bourré. Il ne marchait pas droit et parlait fort avec Minho, qui était dans le même état. Il s'avança vers Newt, qui ne buvait pas beaucoup, et l'entoura de ses bras en l'embrassant sur la joue.
- Hm... Tommy tu pues l'alcool !
- Mais j'ai envie de toi...
- Pas maintenant, Tommy, t'es pas dans ton état normal.
- Bien sûr que si, regarde ! s'exclama-t-il en se détachant du blond. Mon médecin m'a dit un jour que si on claque des mains et qu'elles arrivent parfaitement parallèles, c'est qu'on est très bien équilibré !
Il fit le geste, mais ses mains se ratèrent. Il fronça les sourcils en regardant ses doigts.
- Ouais, bon, tu sais, les médecins ils racontent que des conneries...
Newt secoua la tête en réprimant un rire.
- On va pas tarder à rentrer, hein ?
- Tu rigoles ?! C'est que... 23h18 ! Je m'amuse bien ici ! Hein, Minho ? ajouta-t-il en se tournant vers l'asiatique qui se servait une bière.
Minho haussa les sourcils puis s'écria :
- Ouais, grave !
Il approuvait sans savoir pourquoi, n'ayant pas entendu le début de la phrase. Newt soupira.
- Ok c'est bon, on reste encore un peu si tu veux. Mais arrête de te bourrer la gueule, ça suffit pour aujourd'hui.
- Cool ! T'es un chouette pote, Newt ! fit Thomas en le reprenant dans ses bras. Enfin, un chouette petit-pote ! Euh... petit-copain ! corrigea-t-il en rigolant.
Il s'éloigna et redemanda une bière au barman. Newt soupira à nouveau. Thomas avait tendance à consommer sans modération lorsqu'il s'agissait de l'alcool. Le lendemain, il souffrait de maux de tête et Newt devait supporter ses caprices et ses interminables plaintes. Alors il espérait bien être qualifié de "chouette petit-copain".
Quelques minutes plus tard, Thomas retrouva Newt en pleine conversation avec Alby.
- Tu te souviens quand on est parti en Italie ? Quand le petit vieux nous a accosté ? disait Alby.
Newt éclata de rire.
- Oui, oui ! Et après quand on est repassés devant lui, il nous regardait tellement bizarrement !
Ils rigolèrent.
- Vous parlez de quoi ? demanda Thomas.
- Quand on était ensemble, on a voyagé en Italie pendant un mois, expliqua Alby.
- Quand vous étiez... ah ! C'est vrai qu'Alby est ton ex... marmonna Thomas en regardant Newt. Et c'était bien ?
- Oui, très, répondit le blond en souriant.
Thomas se pinça les lèvres.
- Tu voudrais y retourner ?
- Pourquoi pas, fit-il en haussant les épaules.
- Et bien vas-y alors ! Enfin, allez-y ! Vous avez l'air de vous être tellement bien amusés, pourquoi ne pas y retourner ? s'exclama Thomas, légèrement énervé.
- Qu'est-ce que tu racontes ? fit Alby en fronçant les sourcils.
- T'as vu comme tu le mates ?! Embrassez-vous, je dirai rien !
- Tommy, arrête de dire n'importe quoi !
Mais Thomas ne l'écoutait pas, il se jeta sur Alby et le plaqua contre un mur.
- Si tu touches un cheveu de mon copain, je te refais la figure, c'est clair ?
- Tommy lâche-le ! Il a rien fait, putain !
- Tu le défends en plus ?!
- Faut te faire soigner mon pauvre, Newt il doit pas s'amuser avec toi, le provoqua Alby qui n'était pas vraiment en position de force.
Thomas serra la mâchoire et lui envoya son poing dans la figure. Ben et Winston accoururent vers eux et prirent Thomas par les épaules pour l'éloigner d'Alby, qui saignait à présent de la lèvre.
- Tommy, putain t'es malade ?!
Newt lui attrapa le poignet et le mena à travers la foule qui les regardait, stupéfaite. Il le tira hors du bar et le toisa froidement.
- On va se barrer d'ici tout de suite, et si tu ripostes ou fait du mal à quelqu'un d'autre, je te jure que tu vas le regretter.
Comme il s'y attendait, Thomas baissa les yeux et hocha doucement la tête.
- Bien. Maintenant tu vas m'attendre sagement ici pendant que je vais m'excuser à ta place et dire au revoir à Brenda. Tu peux faire ça ?
Nouveau hochement de tête. Newt le laissa là et rentra dans le bar. Il retrouva Alby, un pack de glace sur la lèvre.
- Excuse-moi, mec. Il est bourré...
- Il est surtout con, oui !
Newt haussa les sourcils. Il venait pour s'excuser et voilà qu'il insultait son copain.
- Non, il n'est pas con. Il est juste bourré, c'est clair ?
Il partit sans attendre de réponse et chercha Brenda dans la foule. Il l'aperçu près de Jorge et Aris.
- Brenda ! Désolé pour l'incident de tout à l'heure, Tommy est vraiment bourré...
- C'est bon, ne t'inquiète pas. Du moment que tout le monde va bien.
- Du coup, on va y aller. Encore un bon anniversaire, et bonne fin de soirée.
- Merci, Newt ! Tu veux que quelqu'un vous raccompagne ? Ça te dérange pas de conduire seul avec lui ?
- Non, c'est bon, pas de problème. J'ai l'habitude, ajouta-t-il en s'éloignant.
- Thomas a vraiment de la chance de l'avoir, déclara Jorge.
Newt s'arrêta. Il avait bien raison.
Il remercia le barman en sortant et rejoignit Thomas. Le brun n'avait pas bougé, les mains dans les poches, il regardait avec intérêt un mégot de cigarette écrasé sur le trottoir.
- Allez, Tommy, on se casse. Monte dans la voiture.
- Qui me dit que t'es pas allé embrasser Alby en guise de pardon ?
- Arrête de me faire chier avec ça, tu sais très bien que c'est n'importe quoi, dit-il en s'asseyant à la place du conducteur.
Thomas s'assit à ses côtés et lui tendit les clés de la voiture. C'était toujours comme ça ; Thomas conduisait à l'allé mais Newt faisait le retour. C'était presque devenu une habitude.
Le blond démarra et s'engagea dans l'avenue James Dashner.
- Comment je pourrais savoir que c'est n'importe quoi ? C'est vrai, quoi ! Si ça se trouve, tu me trompes !
Newt leva les yeux au ciel mais ne répondit pas.
- De toute façon, l'Italie, ça n'a rien d'exceptionnel... Si tu veux, moi, je peux t'emmener en Egypte ! C'est beaucoup plus intéressant.
Thomas s'appuya contre la fenêtre en soupirant.
- Et puis je vois pas ce qui a pu t'attirer chez Alby... Il est pas très sympa, et qu'est-ce qu'il pue de la gueule !
Newt se retint d'éclater de rire et il s'arrêta devant un feu rouge.
- C'est bon ? T'as terminé ? demanda-t-il.
- Non ! Depuis quand on rigole comme ça avec son ex ? Je suis sûr que tu rêves que d'une chose, c'est de retourner avec lui. Avoue-le.
- Je rêve que d'une chose, c'est que tu me laisses tranquille avec ça. Je sais très bien que tu as déjà eu un faible pour Brenda et je pique pas une crise de jalousie quand tu lui parles !
- Mais c'est justement parce que tu t'en fous ! Tu as déjà Alby ! Alors à quoi bon s'énerver contre quelqu'un dont on se fout ?
- Putain mais arrête ! Je ne me fous absolument pas de toi !
- Ah oui ? Bah prouve-le !
- Si je me foutais de toi, je t'aurais laissé crever sur le trottoir et je serais rentré tout seul ! Pire, je t'aurais laissé te battre pour moi et je me serais cassé en douce ! Si je me foutais de toi, je t'aurais largué depuis des mois, parce que j'en aurais eu marre de devoir te ramasser à la petite cuiller le lendemain des soirs où tu te bourres la gueule comme aujourd'hui ! J'en aurais eu marre de devoir te reconduire à la maison bien avant la fin de la fête parce que monsieur est déjà plein d'alcool ! J'en aurais eu marre de supporter tes caprices et tes crises de jalousie ! Si je me foutais vraiment de toi, je serais pas là, au volant de ta bagnole, à écouter ton monologue sans queue ni tête et à respirer cette odeur répugnante de cigarette !
Une voiture klaxonna. Le feu était passé au vert. Newt jeta un regard noir à Thomas et redémarra.
Le reste du voyage se fit dans le silence. Newt sentait que Thomas voulait dire quelque chose mais il alluma la radio. Il n'avait plus envie de parler.
Un instant plus tard, ils étaient arrivés devant leur appartement. Newt se gara et sortit de la voiture en claquant la portière. Ils montèrent les marches en silence et arrivèrent enfin chez eux.
Alors que Thomas s'asseyait sur leur lit, Newt se tourna vers lui et lui dit froidement :
- Tu dors pas ici, cette nuit.
- Quoi ?
- Dégage. Je veux pas te voir, va dormir dans le salon, je m'en fous.
- Mais... Newt !
- Dégage, je t'ai dit ! Et compte pas sur moi pour soigner tes migraines, demain. T'iras acheter des médocs tout seul. J'en ai jusque là de m'occuper de toi ! J'ai une vie, hors des problèmes de monsieur !
Thomas le regarda tristement puis il quitta la chambre et s'installa sur le canapé. Blottit contre un coussin, il sentit les larmes monter. Il savait bien qu'il se comportait mal avec Newt. Il savait qu'il devait changer, mais il n'y arrivait pas. Et il était certain qu'un jour ça lui tomberait dessus, comme aujourd'hui.
Newt se déshabilla lentement et enfila un pyjama avant de se glisser sous ses draps. Il éteignit la lumière et ne tarda pas à s'endormir, évitant de penser à Thomas, seul dans le salon.
Le lendemain matin, comme prévu, Thomas se réveilla avec un horrible mal de tête. Il se redressa sur le canapé, les cheveux en bataille et la marque du coussin imprimée sur la joue. La dispute de la veille lui revint vaguement en mémoire et il se frotta les yeux en soupirant. Il se leva et se rendit dans la salle-de-bain pour prendre un doliprane.
Au moment où il avala le médicament, Newt entra à son tour. Le blond le regarda un instant puis fit demi-tour et sortit dans le couloir.
- Attend, Newt ! s'écria Thomas en le rejoignant.
- Quoi ?
- Je vais... je vais préparer le petit-déjeuner, si tu veux, proposa-t-il.
- Je l'ai déjà fait, soupira le blond.
- Ah... Je peux faire la vaisselle, alors !
- Si tu fais tout ça pour te rattraper, ça ne sert à rien. déclara Newt en s'éloignant.
Thomas resta planté dans le couloir et passa une main dans ses cheveux en cherchant comment il pourrait se faire pardonner.
Il se dirigea vers la cuisine, où il prit une tasse de café et deux tartines puis il s'installa à table, en face de Newt. Ce dernier le regardait, la mâchoire serrée et les sourcils froncés. Pas besoin de lui faire un dessin, Thomas avait bien compris que Newt ne lui pardonnerait pas facilement.
Une fois le petit-déjeuner engloutit, Thomas prit une douche et échangea ses vieilles fringues contre des habits propres. Il reprit un doliprane et se massa les tempes, le front appuyé contre un mur de la salle-de-bain. Cette migraine lui faisait un mal de chien.
Il retourna dans le salon, alluma la télé et mit le film préféré de Newt. Celui-ci s'avança timidement vers le canapé, comme un chat à qui on tend de la nourriture. Il aimait tellement ce film qu'il était capable de le regarder trois fois de suite sans aucune pause — ce qu'il avait déjà fait. Thomas était donc certain que ça lui ferait plaisir. Mais Newt restait tout de même assez froid et distant avec lui. Il ne vint pas s'allonger sur ses genoux, comme il avait l'habitude de faire. Il ne rigolait plus à ses blagues quand il en faisait et l'évitait du regard.
Thomas hésita un instant à tout simplement s'excuser, mais il savait que ça ne changerait pas grand-chose. Il fallait faire quelque chose de plus... spectaculaire.
C'est ainsi qu'une fois le film terminé, il sortit faire un tour en ville.
- Je sors, déclara-t-il en ouvrant la porte d'entrée.
- Tu vas où ? demanda Newt en sortant de la cuisine, les mains sur les hanches.
- Me promener. A tout à l'heure, ajouta-t-il en claquant la porte.
Newt se plaignait souvent que Thomas ne lui laissait pas assez de liberté, mais c'était la même chose pour lui. Dès qu'il se rendait quelque part, Newt voulait tout savoir. Mais Thomas ne relevait pas, c'était pour lui une marque d'amour.
Il revint deux heures plus tard, un mal de crâne si terrible qu'il lui semblait que ça tête pesait dix kilos. Epuisé, il s'écroula sur le canapé. Newt vint le voir, l'air inquiet, mais il ne dit rien. Il s'en tenait à ce qu'il avait dit la veille : "compte pas sur moi pour soigner tes migraines".
- Tout va bien, déclara Thomas en se relevant, les jambes flageolantes, alors que Newt ne lui avait rien demandé.
L'après-midi passa relativement vite, ils se parlaient peu et se lançaient parfois des regards furtifs. Newt semblait en permanence attendre quelque chose de la part de Thomas, comme des excuses, mais le brun ne comptait pas faire ça si simplement.
Vers 19 heures, Newt ouvrit le frigo et en sortit quelques légumes pour commencer à préparer le repas du soir. D'un bond, Thomas se leva et lui attrapa les poignets. Ce simple geste le fit frissonner.
- Je t'invite au restaurant, ce soir, annonça-t-il.
- Vraiment ? demanda Newt, surpris.
- Oui. Prépare-toi, on part dans dix minutes.
Un sourire se dessina sur les lèvres de Newt et il enfila sa veste et une paire de baskets. Ils descendirent les escaliers puis tournèrent à gauche en sortant de l'immeuble. Thomas aurait voulu le sentir contre lui ou lui tenir la main en marchant, mais il sentait que Newt restait tendu. Ils marchèrent donc côte à côte mais pas trop près l'un de l'autre non plus.
Enfin, ils pénétrèrent dans le restaurant. Ce n'était pas une vulgaire brasserie mais bel et bien un restaurant, deux étoiles, qui plus est.
- On va vraiment... manger ici ? s'étonna Newt.
- Oui, pourquoi ? Tu veux aller autre part ?
- Non, mais ça doit être cher !
- Pas de problème, c'est moi qui paie.
Newt s'assit à la table qui leur était réservée en regardant autour de lui. Thomas lui tendit la carte.
- Ne t'occupe pas des prix, prend ce qui te fait envie.
Newt ouvrit de grands yeux ronds en y jetant un oeil. Il ne regardait que les prix.
Au bout de quelques minutes, un serveur vêtu d'un uniforme particulièrement chic s'approcha d'eux.
- Vous avez choisi ? leur demanda-t-il.
Thomas hocha la tête et nomma de nombreux plats — tel que le "sanglier farcit aux truffes accompagné de sa sauce au roquefort" — que le serveur notait sur son calepin avec une vitesse hallucinante. Lorsqu'il eut terminé, il demanda :
- Des boissons ?
- De l'eau, déclara Thomas.
Newt fronça les sourcils tandis que le serveur repartait en cuisine.
- Tu ne voulais pas de vin ?
- Non, j'ai décidé d'arrêter l'alcool.
- Toi ? Arrêter l'alcool ?
- Tu as bien entendu.
- Et si je te disais qu'il reste tout un pack de bière dans le frigo, qu'il faudrait terminer ?
- Je te dirais qu'on devrait les donner à Minho, si tu n'en veux pas.
Newt hocha la tête en souriant.
- D'accord, c'est ce que je vais faire, alors, dit-il en guettant la réaction de Thomas, qui sourit simplement.
- Tu fais ce que tu veux.
Newt sourit de plus belle, ce qui réchauffa le coeur du brun. Rien que pour ça, il s'arrêterait de boire.
Leurs plats arrivèrent quelques temps après. Tout était absolument succulent, même une simple laitue. Ils dévorèrent leurs assiettes, puis, une fois rassasiés, Thomas demanda l'addition.
- Laisse-moi payer aussi, Tommy. Tu vas te ruiner.
- Ne t'inquiète pas, c'est bon.
Cependant, lorsqu'il vit le montant du repas s'afficher sous ses yeux, il fit son maximum pour rester neutre, mais c'était une épreuve difficile. Il fit un mince sourire à Newt, lui indiquant que le prix était raisonnable, mais quand il inscrivit le montant sur le chèque, les visions de son compte en banque vide se multiplièrent.
Ils quittèrent le restaurant en remerciant le serveur, et Newt prit timidement la main de Thomas.
- Merci, Tommy... murmura-t-il alors qu'ils tournaient dans une rue mal éclairée.
- Ce n'est pas tout, fit Thomas en sortant deux billets de sa poche.
Ils s'arrêtèrent sous un lampadaire et Newt regarda ébahi ce que Thomas avait dans la main.
- Un aller-retour pour l'Egypte, ça te dit ?
- T'es pas sérieux ! Mais combien ça t'as coûté, tout ça ?
- On s'en fiche du prix, c'est ton bonheur qui m'intéresse ! Et puis je voulais m'excuser pour avoir été un connard hier, et à chaque fois que je me bourre la gueule... Je te promets que j'arrête de boire, et cette fois j'arrête vraiment. Je t'aime trop pour risquer de te perdre comme ça.
Newt sourit et se mordit la lèvre en baissant les yeux, gêné. Il posa ses mains sur les épaules de Thomas et se rapprocha de lui jusqu'à ce que leur nez se touchent.
- Moi aussi je t'aime, Tommy, murmura-t-il contre ses lèvres avant de l'embrasser.
Thomas posa ses mains sur ses hanches et le poussa doucement contre la façade d'un immeuble tout en répondant au baiser. La sensation des lèvres du blond contre les siennes l'avait manqué, même si ça ne faisait qu'une journée. Newt glissa ses mains dans ses cheveux bruns et pencha la tête sur le côté pour approfondir leur échange. Ils se sentaient si bien comme ça, qu'ils ne se détachèrent que lorsqu'ils n'eurent plus d'air.
Collés l'un contre l'autre, ils ne firent d'abord aucun mouvement, puis Newt releva la tête et caressa la joue de Thomas du bout des doigts.
- T'es vraiment un chouette petit-copain, toi aussi.
Le brun fronça les sourcils. Il avait déjà oublié.
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