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I still love you

NDA — Hey ! Après une petite semaine d'absence, je reviens en force avec un OS assez... gore et triste on va dire. Je ne pense pas que les âmes sensibles doivent s'abstenir, mais si jamais vous êtes vraiment HYPER sensibles, à ce moment-là, oui. M'enfin, vous verrez par vous-mêmes x)
Gros bisous,

— Une Newtmas Shippeuse.


Connaissez-vous ce sentiment, lorsque vous voulez quelque chose trop longtemps, trop fort, et que lorsque vous l'avez, vous êtes déçus ?
C'est ce que Newt ressentait. Il l'avait tellement voulu, lui, pour lui tout seul et pour toujours, que maintenant il était déçu. Dégoûté. Il s'attendait à plus. Il s'attendait à mieux. Le jour où il avait obtenu ce qu'il souhaitait tant, il croyait avoir décroché la lune. Mais ce n'était qu'une illusion. Un mirage. Oui, Thomas était un mirage.
Newt était ce pauvre homme perdu dans le désert, un désert aussi plat que sa vie, qui aperçoit au loin une flaque d'eau et qui, pris d'un élan d'espoir, court vers cette dernière. Mais il ne l'atteint jamais. Ce n'est qu'un mirage.
Seulement, Newt ne courait pas pour de l'eau. Il courait pour une vie meilleure, pour ce qu'il s'était imaginé, pour ce qu'il avait toujours voulu. Et il continuait de courir, n'abandonnant jamais, car il espérait. Mais cet espoir, tel une flamme au creux de son ventre, s'éteignait peu à peu.
Le brun était beau. Le brun était grand. Le brun était populaire. Et Newt n'était rien. Pour ça, il l'avait aimé. Comme tous les autres, il s'imaginait dans ses bras, la tête au creux de son épaule, s'enivrant de son odeur. C'était plus fort que lui, il l'aimait, l'admirait. Et un jour, le brun avait tout perdu. Il n'était plus resté que Newt. Alors il s'était accroché à lui, comme à une bouée de sauvetage. Et Newt était heureux. Il se sentait aimé, à son tour. Il se sentait utile. Mais encore une fois, ce n'était qu'un mirage. Thomas ne l'aimait pas. Il ne l'avait jamais aimé. Ou peut-être l'aimait-il, mais il ne semblait pas savoir comment le lui montrer. Il avait juste besoin de lui pour ne pas tomber, ne pas couler. Newt le savait, mais il espérait que ça change. Sans relâche, il espérait.

- T'ES VRAIMENT QU'UN SALE PETIT CON !
Le verre atterri juste à côté du blond, recroquevillé contre le mur de la cuisine, ses deux mains recouvrant son visage ensanglanté.
- Je... je suis désolé, Tommy...
- ARRÊTE DE M'APPELER TOMMY !
Le brun le prit par les épaules et le souleva du sol pour le plaquer contre la surface blanche. Newt tremblait de la tête aux pieds, effrayé par la punition qu'allait lui infliger Thomas.
- Je t'interdis de faire quoi que ce soit sans me demander, murmura-t-il, une haine presque palpable dans la voix.
Newt hocha la tête en claquant des dents. Il se sentait se liquéfier sur place sous la poigne de Thomas. Ce dernier eu un sourire malsain avant de lui envoyer son poing dans la mâchoire. Newt n'eut même pas le temps de réagir qu'une douleur aiguë se fit sentir dans son estomac. Il cracha un caillot de sang et s'écroula à terre. Un morceau de verre s'enfonça dans sa cuisse, mais il ne le sentit même pas.
- Tu me fais presque pitié, déclara Thomas avant de s'éloigner.
Le blond releva difficilement la tête, la vision trouble, et la douleur l'empêchant de penser correctement. Mais une chose était sûre, Newt continuait de l'aimer.

Il avait passé la nuit allongé dans la cuisine, baignant dans son propre sang. Lorsqu'il se réveilla, il se dépêcha de nettoyer la flaque rouge qui s'était formée, tout en ignorant la souffrance et la détresse qui se faisait de plus en plus imposante jour après jour.
Quand il eut terminé, il se dirigea vers la salle de bain pour désinfecter ses plaies et y retirer le sang séché. Il se lava la figure, plaça un pansement sur sa mâchoire et pris un anti-douleur pour le coup qu'il avait reçu à l'estomac. Lorsqu'il ressorti, il entendit Thomas l'appeler de sa chambre. Il se figea, sa respiration s'accélérant involontairement. Malgré tout, il poussa doucement la porte en bois et trouva le brun, allongé dans son lit, ses cheveux noirs tout en bataille. Il était beau.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Viens, murmura Thomas.
Sceptique, Newt s'approcha d'un pas hésitant. Thomas le tira par la manche pour qu'il s'allonge près de lui.
- Je suis désolé pour hier.
Le visage de Newt pris un air triste et fatigué. C'était la même comédie tous les matins. Il s'excusait, l'embrassait, lui disait qu'il l'aimait, mais le soir, tout sombrait dans un amour sanglant, comme la couleur du soleil lorsqu'il se couche. Leur amour reflétait cet astre si merveilleux et meurtrier.
Thomas pris son visage entre ses mains et l'embrassa passionnément, lui murmurant des mots doux. Une fois de plus, Newt se laissa prendre par cette tendresse dont Thomas pouvait faire preuve.
- Tu le sais que je t'aime, hein Newtie ?
- Oui... je crois.
- Non. Tu le sais. Je t'aime, Newt.
Il passa une main dans ses cheveux d'or et l'embrassa avant de descendre le long de sa mâchoire pour rejoindre son cou et lui mordiller la peau. Son autre main se glissa sous le t-shirt du blond mais ce dernier le repoussa doucement. Thomas fronça les sourcils.
- Dé... désolé, Thomas.
- "Thomas" ?
Newt claqua des dents. Le brun avait pris un air menaçant, celui qui hantait ses cauchemars, et Newt ne pouvait plus le voir.
- Tommy...
Des larmes se formèrent aux coins de ses yeux et il se leva brutalement du lit pour quitter la pièce.
- Eh ! Newt ! Reviens ici !!
Newt fit la sourde oreille et se réfugia dans le salon, s'essuyant les yeux. Il ne tenait plus, il ne pouvait plus vivre avec un monstre comme Thomas. Il ne pouvait plus encaisser les coups, le regardant changer d'expression à chaque fois qu'il faisait quelque chose de travers. Il ne pouvait plus sentir son regard haineux posé sur lui quand il faisait quelque chose sans lui demander. Thomas était si imprévisible, une fois tellement doux et passionné, une fois tellement brutal et détestable. Newt ne pouvait plus vivre d'une telle façon. Mais pourtant, au fond de lui, il continuait de l'aimer. Avec la même force et la même folie que le tout premier jour, il l'aimait.
Des pas se firent entendre dans le couloir et Newt se roula en boule face à l'appréhension. Il renifla. Les pas s'arrêtèrent à quelques mètres de lui, puis ce fut le silence total. Newt releva lentement la tête, la peur lui tenaillant le ventre.
Thomas le regardait, impassible. Sa mâchoire était serrée, tout comme ses poings. Il s'approcha lentement, puis à une vitesse folle il empoigna la veste de Newt et le souleva du fauteuil pour être à sa hauteur. Leur nez se frôlaient et il murmura d'une voix sans expression :
- Tu me fuis ?
Newt secoua la tête, tremblant.
Thomas eu un sourire pervers puis il passa sa main dans le dos du blond, sous son t-shirt, avant de le reposer sur le canapé. Il s'assit au-dessus de lui et lui retira son haut, dévoilant de nombreuses marques de blessures auxquelles il ne fit même pas attention. Il prit possession de sa bouche en posant ses mains sur les hanches de Newt, qui se laissait faire docilement. Mais lorsqu'il déboutonna son jean, le blond grogna.
- Thom... Tommy... s'il-te-plait...
- Quoi ?
- Arrête.
Thomas haussa les sourcils.
- Ne me donne pas d'ordres.
Newt déglutit et se crispa quand il sentit les grandes mains du brun caresser ses cuisses. Une larme coula le long de sa joue et il murmura, la gorge sèche :
- Tommy, je t'en supplie...
Mais Thomas ne l'écoutait pas, trop occupé à suçoter la peau de son cou et à tirer sur son jean pour l'enlever entièrement. Newt laissait parfois un gémissement s'échapper et cela n'arrangeait rien, excitant le brun. N'y tenant plus, il le repoussa violemment et remonta son pantalon sur ses jambes pour s'enfuir vers la cuisine. Bien sûr, Thomas le suivi et quand il fut trop près de Newt, ce dernier ouvrit brutalement un tiroir et en sorti un couteau.
- Ne... ne t'approche pas ! ordonna-t-il, la voix tremblante.
- Comment oses-tu ?!
Newt le fit reculer en pointant le couteau sur son torse et ouvrit un autre placard sans même regarder pour prendre un verre. Thomas fronça les sourcils, mais n'eut pas le temps de formuler une pensée que l'objet s'écrasa sur son crâne, le faisant s'écrouler au sol, inconscient. Newt abaissa son bras et se laissa glisser sur le carrelage, fixant intensément son amant gisant à terre. Il n'était pas mort, bien sûr, mais Newt se sentait terriblement coupable. Pourtant, après tout ce que Thomas lui avait fait, il aurait pu se sentir vengé, mais ce n'était pas le cas. Newt l'aimait et ne voulait pas lui faire de mal, malheureusement, ça avait été la seule solution. Ses yeux s'abaissèrent vers le couteau qu'il tenait fermement dans sa main.
- Je n'aurai jamais ce que j'ai toujours voulu, de toute façon, murmura-t-il pour lui-même.
Il leva la lame et la planta à la verticale dans son poignet, le sang giclant dans la pièce. Il ne cria pas, ne pleura pas, ne gémit pas. Il s'allongea près de Thomas, se vidant petit à petit de ses forces et se laissa mourir, lentement mais sûrement.

PS : Allez voir cette fiction, elle a pas beaucoup de commentaires et de vues ! C'est une pote à moi en plus <3 C'est avec Eren et Levi dans SNK !
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