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Un adieu déchirant - Tododeku (Partie 1)

L'âcre poussière des débris éparpillés me rentre dans les yeux, semble pénétrer ma peau, me salissant ainsi de l'intérieur. Me respiration se fait hachurée tandis que je reprends peu à peu conscience. Le noir complet m'accueille tandis que je cherche à bouger mes muscles meurtris. Un tôle de fer rouillée se trouve au dessus de ma tête, empêchant ainsi de voir la lumière du jour. D'une main faiblarde, je la repousse difficilement, rencontrant par la même occasion un rayon de lumière qui me brûle les yeux. Je continue de la repousser, dégageant ainsi totalement ma vue. Prenant appuie sur mes bras, je me tortille pour enfin réussir à sortir complètement, me retrouvant en contact avec le sol poussiéreux du SCA. Je reste quelques secondes ainsi, la tête posé sur le sol, laissant mes cheveux bicolores s'étaler dans la poussière blanchâtre. Doucement, je reprend ma respiration, retrouvant peu à peu l'énergie qui me manquait. Dans un mouvement difficile, je redresse mon corps douloureux pour me mettre debout. Une fois cela fait, la vue que j'ai me glace le sang. Des débris, énormes, réduit à l'état de poussière, sont répandus dans tout le centre d'entraînement. Tandis que je balaye du regard l'endroit silencieux, je rencontre de temps en temps les corps inertes de mes camarades, affalés sur le sol, parfois dans une marre de sang. Alors je commence à marcher, mettant difficilement un pieds devant l'autre, ne sachant où aller.

- Hé, il ya quelqu'un ? articulé-je d'une voix rocailleuse.

Mais seul le silence semble me répondre, laissant ainsi l'écho de ma voix se perdre dans l'endroit en ruine. D'un pas boiteux et faiblard, je déambule dans l'endroit où seul la mort semble y résider. J'aperçois dans mon champs de vision du sang, des corps, de la poussière, la mort. Lorsque Shigaraki Tomura est arrivé au SCA, nous avons tous été pris au dépourvu. Alors tout s'est passé très vite. J'ai entendu des explosions, des cris, des rires, des pleurs, la mort. Tandis que je marche encore, je m'arrête devant la paire de lunettes de notre professeur principal. Une branche semble s'être brisée tandis que l'autre, brisée en deux, réside encore accrochée à la monture. Je les prends dans les mains, observant d'un œil livide cette paire de lunettes à l'allure délabrée. Alors, lentement, en tournant la tête, j'aperçois notre professeur, écrasé par des débris, ne laissant dépasser que son buste. Son corps inerte baigne dans son propre sang, le visage face contre terre. Je lâche les lunettes, brisant ainsi la seconde branche qui s'affale sur le sol. Je sens les larmes me monter aux yeux lorsque je comprends enfin ce qu'il se passe. La vue de ce sang, de ce corps si proche, de cette personne connue de tous me fait enfin atterrir, me sortant de ma transe. Je suis le seul survivant, tout le monde est mort.

Mon cœur fait un bon dans ma poitrine tandis qu'une bile acide semble remonter mon œsophage. Je plaque une main sur ma bouche, m'empressant de me tourner, de ne plus voir cette vision atroce. Et alors, je vomis. Des larmes coulent maintenant sur mon visage, me sentant dorénavant atrocement seul. Dans un élan de désespoir, je hurle :

- Est-ce qu'il y a quelqu'un ?! Répondez-moi ! Je vous en prie...

Ma voix se brise à la fin de ma phrase, étouffée par mes sanglots. Il y a sûrement quelques heures, tout le monde était en vie. Aizawa nous regardait, enveloppé dans son duvet jaune tandis que N°13, spécialiste en sauvetage, enseignait son cours avec entrain. Mineta louchait sur les formes de Momo tandis que Bakugo criait sans cesse sur Midoriya.

Midoriya...

Est-il lui aussi enfouit sous les décombres, le corps écrasé sous leur force ? Est-il lui aussi, comme tous les autres, mort ? Une peur atroce me tord l'estomac tandis que je prends conscience de la chose. Désespéré, je hurle son nom, écoutant attentivement la réponse. Mais rien, seul le silence me répond. Mes jambes m'élancent tandis que je me mets à courir, hurlant encore et toujours son nom. Les larmes inondent mon visage à l'idée de le perdre, de ne plus voir son agréable sourire et ses joues tachetées de petites tâches de rousseurs s'empourprer lorsque je l'appelait par son prénom.

Je butte soudainement sur une pierre que je n'avais pas vu, m'entrainant alors dans une chute brutale. Je laisse alors mon corps rouler dans la poussière, recouvrant mes vêtements de cette poudre grise. Et je pleure, ne sachant où aller, où chercher, ne sachant que faire. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, j'ai mal, j'ai envie de hurler ma peine. Mon corps semble se tendre tandis que je suffoque sous mon flot de larmes.

Ils sont tous morts, et je suis le seul à avoir survécu.

Soudain, un bruit sourd résonne dans le silence de mort. Je m'arrête de pleurer, presque de respirer lorsque j'entends ce bruit. Je reste ainsi, sans bouger tandis que le bruit se répète. Alors je me relève doucement, fixant l'endroit d'où provient ce bruit. Je m'avance lentement, grimpant sur des débris de plus en plus gros, marchant sur un tas de pierres tacheté de sang. Je m'avance lentement, toujours hypnotisé par ce bruit.

Quelqu'un est vivant.

Je m'approche à nouveau lorsque je vois une tôle de fer, semblable à celle qui me couvrait le visage tout à l'heure, s'étaler sur le sol dans un fracas assourdissant, résonnant dans l'horrible silence. Soudain, une respiration, puis un râle, un long râle. J'enjambe alors les obstacles, me précipitant vers cette source de vie. Sous les décombres, je vois une main se mouvoir, cherchant sans doute à se libérer. Ma respiration se coupe lorsque j'aperçois les multiples cicatrices sur sa main droite, semblable à de petites coupures bien nettes.

Midoriya.

J'use alors toute ma force pour pousser ce rocher, cherchant à le libérer par tous les moyens. Je le libère de ces morceaux de métal, libérant ainsi le haut de son corps. Je l'attrape alors sous les bras, le tirant difficilement vers moi, le libérant ainsi totalement. Une respiration irrégulière semble s'échapper de ses lèvres tandis que son cors tremble, gelé. Je passe alors mon bras, sous sa nuque, le surélevant ainsi pour qu'il puisse à nouveau respirer. Je chuchote son nom, je luis susurre des paroles rassurantes tandis qu'il ouvre lentement les yeux. Son regard vert absolument magnifique vient se plonger dans le mien tandis qu'un sourire se dessine sur son visage sale.

- Todoroki...

J'ai presque envie de pleurer, de le serrer contre moi, de ne plus le lâcher. Mais je me contente de hocher la tête, un sourire triste collé au visage. C'est alors que mes yeux descendent lentement le long de son corps, apercevant alors ce que je n'aurais jamais voulu voir.

Non...

Du sang.

Non, non...

Une blessure béante d'où s'échappe un flot de sang noir.

Non, non, non...

Il me regarde d'un air peiné, mais avec toujours ce même sourire sur les lèvres. Je m'empresse alors de le reposer sur le sol, appuyant sur sa blessure pour ne plus laisser le sang sortir. Un râle de douleur de mon vert me déchire les tympans tandis que je continue à appuyer, sentant l'horrible chaleur de ce liquide vital s'échapper entre mes doigts. Mes vêtements ne tardent pas à se tâcher du sang de Midoriya en plus du mien alors que j'essaye de lui sauver la vie.

- Todoroki... je t'en prie... ça ne sert à rien.

Cette fois-ci, je pleure.

- Non, laisse-moi faire, s'il te plait, je vais te sauver et te ramener avec moi à UA.

- S'il te plait... arrête ça... je sais que je vais mourir.

Je tourne mon visage à nouveau inondé de larmes vers le siens lui criant presque :

- Non, tu ne vas pas mourir Midoriya ! Tu vas rester en vie et revenir avec moi !

Je sens sa main faiblarde se poser sur mon épaule, me regardant avec un air horriblement triste. Mes larmes redoublent tandis que je le serre dans mes bras, enfouissant ma tête dans son épaule. Je sens sa main se perdre dans mes cheveux tandis que je reste ainsi, à pleurer sur le sort de mon Deku. Malgré tout, ses gestes restent doux, me rappelant ainsi nos étreintes dans les chambres de l'internat du lycée. Ces fois où, s'enlaçant, j'enfouissait mon visage dans son cou, humant sa délicieuse odeur tandis que ses bras se refermaient sur moi et son autre main se perdait dans ma chevelure. Ainsi, je ne tardais pas à m'endormir, bercé par ses caresses. Mais maintenant, cela risque de ne plus jamais se produire.

- J'ai... j'ai froid...

Je relève alors la tête, prenant la même position que tout à l'heure, le serrant contre moi. Je laisse mon Alter s'activer, laissant une douce chaleur se répandre dans mon corps et dans le sien. Un soupir d'aise ne tarde pas à s'échapper de ses lèvres tandis qu'il se blottit contre mon torse. Je serre ses vêtements, baissant ma tête jusqu'à laisser nos fronts se rencontrer.

- Ne meurs pas, je t'en prie...

Car je ne suis pas naïf, son corps se refroidit, signe qu'il perd trop de sang et qu'il risque de ne pas survivre. Une main vient se poser sur ma joue, essuyant mes larmes par la même occasion. J'enveloppe cette main devenue froide avec la mienne, la serrant, sûrement pour la dernière fois.

- Je ne mourrai jamais, je serai toujours là.

Un sourire se voulant rassurant se dessine sur son visage tandis que je continue de pleurer, ne voulant accepter l'inévitable. Il allait mourir, dans mes bras. Et tandis que je serre cette main dans la mienne un flot de souvenirs déferlent dans ma mémoire, me rappelant ainsi tous mes moments passés à ses côtés.

Ils commencent dans ce ring de béton où je me tiens, le corps gelé par mon côté droit. Je sens le regard de mon enfoiré de père peser dans mon dos tandis que Midoriya me regarde. Il tient sa main droite dans sa main gauche, souffrant des multiples fractures occasionnées par son Alter qu'il ne contrôle pas.

- C'est ton pouvoir ! crie t-il à s'en arracher les poumons.

A cet instant, une prise de conscience me frappe violemment tandis que je laisse mes flammes consumer mes vêtements face à son sourire satisfait. C'est à cet instant que mes sentiments commencèrent à naître au fond de mon coeur, j'étais tombé amoureux de Izuku Midoriya.

Un autre me vient, celui où nos lèvres se sont rencontrées pour la première fois. Isolés, je lui avais avoué mon amour, ne supportant plus de le cacher. Son visage c'était empourpré tandis qu'il bégayait, ne sachant quoi me répondre. A cet instant, il préféra sans doute les gestes à la parole, ne sachant de toute façon comment exprimer clairement ce qu'il ressentait. Alors, maladroitement, il avait scellé nos lèvres ensemble dans notre premier baiser. Au début, cela ne semblait pas très agréable. Ses lèvres étaient plissées, tendues à cause de sa timidité. Mais rapidement, elle se détendirent, me laissant ainsi profiter de ce baiser tant attendu. Nos chaires se mouvèrent entre elles tandis que je passais une main dans sa nuque. Nous nous séparâmes, à bout de souffles. Un sourire s'était dessiné sur son visage tandis que ses joues étaient cramoisies. Un léger rire était sortit de ma bouche tandis que, à nouveau, nos lèvres se scellèrent dans un baiser langoureux. Après cela, nous nous retrouvâmes longtemps dans cet endroit du lycée isolé, où personne ne viendrait nous déranger. Nous vivions un amour secret aux yeux de nos camarades qui ne se doutaient de rien. Nous nous embrassions, rigolions sans s'arrêter dans notre petit coin tranquille. Nous avons vécu longtemps ainsi, cachés aux yeux de tous. Mais un jour, Denki nous vit, et se fut la fin de nos embrassades secrètes. Mais, à mon grand étonnement, la classe avait bien réagit face à notre couple. A part Bakugo qui, comme d'habitude, criait, les autres étaient heureux pour nous. J'avais alors enlacés mes doigts avec les siens, ne souhaitant pour rien au monde, les lâcher.

Ce souvenir s'échappe laissant place à un autre riche en émotion. Ce souvenir date de notre première fois.

Cela c'était déroulé un soir à l'internat. Nous avions pris pour habitude de dormir ensemble, tantôt dans ma chambre, tantôt dans la sienne. Ce soir là, nous étions allongés sur mon lit, rigolant légèrement d'un film que nous avions vu il y a quelques jours. Je le regardait rire, un sourire amoureux collé au visage. Il avait tourné la tête, croisant mon regard. Alors, je me rapprochait de lui, scellant nos lèvres entre elles. Mais, rapidement, l'air ambiant devint lourd tandis que nous nous engagions dans des caresses sensuelles. J'avais alors relevé la tête, croisant son regard voilé par la crainte et le désir. J'avais alors laissé mes lèvres se poser délicatement sur son front, geste qui le détendit immédiatement. Alors, sans plus de paroles, nous nous enlacions, retirant petit à petit nos vêtements respectifs, couvrant nos corps de baisers audacieux et brulants. Ses gémissements légers se répandaient dans la pièce tandis que je m'enfonçait en lui, découvrant ensemble l'incroyable sensation du plaisir charnel. Presque une heure plus tard, je tenais son corps endormie et entièrement nu dans mes bras, savourant ce délicieux contact. Suite à cette nuit magique, nous avions recommencés d'autres fois, découvrant un peu plus le corps de l'autre durant nos ébats.

Mais alors plus jamais je ne ressentirais ce plaisir avec lui, sentant son corps blessé s'affaiblir dans mes bras.

- Tu te souviens de la fois où nous sommes allés à la mer ? lâche t-il soudainement.

- Bien sûr que je m'en souviens, répondis-je en serrant un peu plus son corps meurtri contre le mien.

- C'était la première fois que tu la voyais...

Je ne réponds pas, le laissant me raconter ce délicieux souvenir.

- Tu as pleuré lorsque tu l'as vu, ajoute t-il avec un léger rire.

J'enfouis ma tête dans sa chevelure verte, humant son odeur enivrante.

- Tu étais tellement heureux, ça m'a réchauffé le cœur de te voir comme ça...

Oui, j'étais heureux à ce moment. Il m'avait emmené là-bas sur un coup de tête, après un long et terrible dispute avec mon père. Je ne pleurais pas à ce moment là, mais lui, il savait que j'étais triste et en colère. Il avait alors prit ma main et m'avait demandé de lui faire confiance. Je l'avais alors suivit, enlaçant mes doigts avec les siens tandis qu'il me tirait vers cette plage de sable fin. le soleil se couchait lorsque nous arrivâmes face à cette eau salée au reflet orangés. Une larme avait alors coulé sur ma joue, heureux de voir pour la première fois la mer en face de moi. Il enlaça rapidement sa main atour de la mienne, me procurant une chaleur réconfortante. Il m'avais alors tiré, me forçant à tremper mes pieds dans l'eau fraiche. Ce soir là, j'avais ris et j'avais souris, toujours à ses côtés.

Mon cœur se déchire lorsque je me remémore ce souvenir. Son corps tremble contre le mien tandis que je reste silencieux, ne pouvant prononcer une phrase. Sa main se ferme sur mon vêtement, me suppliant par ce geste de le regarder. Je lève alors la tête, regardant son teint pâle, annonciateur de la mort.

- Promets-moi... de prendre soin de ma mère.

Les larmes me viennent tandis que de légères goutes d'eaux coulent de ces yeux verts.

- Elle aura besoin de toi... de quelqu'un. Alors promets-moi de l'aider...

Sa voix se retrouvent entrecoupée par ses flots de larmes, l'empêchant de bien prononcer ses phrases.

- Et promets-moi... de ne rien oublier... de ce que l'on a vécu ensemble. Sache que j'ai été très heureux avec toi... alors... Shoto... merci infiniment.

Je sens à nouveaux des larmes couler sur mes joues tandis que son corps se refroidit malgré mon Alter. Un sourire heureux se dessine sur son visage tandis que je hoche la tête.

- Je te le promets...

- Je t'aime Shoto... merci pour tout...

Je place une main sur sa joue, essuyant ses larmes alors que les miennes viennent s'échouer sur son visage. A nouveau, il pose une main dans ma nuque, rapprochant nos visage pour sceller nos lèvres, une toute dernière fois. Je le serre dans mes bras alors que je le sens partir pour ne plus jamais revenir. Alors que je libère ses lèvres, sa main retombe lourdement sur le sol. Je caresse alors son visage de toute part, le suppliant de revenir. Je lui chuchote des mots doux, je lui supplie de se réveiller, mais rien n'y fait, ses yeux seront fermés à jamais. Je l'embrasse à nouveau, comme je le faisais pour le réveiller jadis, mais rien n'y fait. Je le sers alors dans mes bras tandis que mes sanglots m'étouffent. D'abord silencieux, je ne tarde pas à hurler mon désespoir dans le silence. Je passe une main dans ses cheveux, enfouissant sa tête dans mon épaule tandis que je l'enveloppe de mes bras. Instinctivement, je me balance de gauche à droite, comme-ci je le berçais. Mais le corps que je tiens dans mes bras est sans vie à présent, et une blessure dans mon cœur s'ouvre, me déchirant de l'intérieur. Mes pleurs inondent mon visage, s'échouant sur le corps de mon Deku. Mais tandis que je pleure, que mes cris semblent m'arracher les poumons, me brisant la voix, des bruits de pas se font entendre. Je ne daigne pas à relever la tête, ne restant qu'avec le corps de mon bien aimé. Il pourrait s'agir de Vilains, je n'en ai rien à faire. A cet instant, ma douleur est trop atroce. Mais dans ces pas qui se rapprochent, une voix que je connais bien retentit à mes côtés.

- Oh mon dieu...

Je tourne légèrement la tête tandis que je croise le regarde All Might, le héros N°1. Son regard inspirant la joie et son sourire rassurant s'effacent lorsqu'il comprend ce qu'il se passe. Alors je détourne le regard, ne souhaitant pour rien au monde lâcher mon Deku. Je caresse ses cheveux qui sentent encore sa délicieuse odeur tandis que je pleure, continuellement.

- Je t'en supplie... reviens...

J'entends All Might s'approcher de moi, mais je le repousse, lui hurlant de me laisser tranquille. Tout ce que je veux, à cet instant, c'est rester à ses côtés, de ne jamais le lâcher. Et tandis que je pleure, je sens une main se poser sur la mienne. Alors, délicatement, cette main me fait lâcher mon bien aimé, dorénavant endormi à jamais. Je me sens si faible, si vide. Je ferme les yeux, souhaitant pardessus tout qu'ils ne s'ouvrent plus jamais, comme mon Deku. Je sens alors la chaleur d'une personne bel et bien vivante, All Might.

- Pardonne-moi mon garçon, j'aurais dû être là.

Mais je ne lui répond pas, laissant mes sanglots me submerger. Je sens bien que lui aussi a envie de pleurer, mais il se retient. Je cherche soudainement à me libérer de l'étreinte de mon professeur, voulant à nouveau me diriger vers mon Deku. Mais tandis que j'essaye de me lever, mes jambes se dérobent sous mon poids. Je sens que l'on me rattrape avant que je ne m'écrase sur le sol. Une soudaine fatigue me saisit tandis que je sens mes paupières devenir de plus en plus lourdes. Mais avant de plonger dans le sommeil, j'aperçois le visage de Midoriya. Dans son sommeil éternel, il semble sourire. Alors, avant de moi aussi m'endormir, je lui fait une promesse.

Un jour, je te retrouverai et l'on pourra à nouveau s'aimer. Alors sois patient, Izuku Midoriya.

Et tandis que je m'endors, je perçois, sûrement pour la dernière fois, le visage du garçon que j'ai tant aimé et embrassé. Et alors, une phrase, telle une brise, fait vibrer mes tympans.

Je t'attendrai, Shoto Todoroki.

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Donc voilà, c'est finis ! J'espère que vous n'avez pas trop pleuré 😅. Normalement il ne devait y avoir qu'une seule partie mais j'ai une de l'inspiration pour écrire la suite. Ce OS se trouvait initialement sur mon skyblog mais c'est un peu merdique comme support donc... bah maintenant il est sur Wattpad 😂.
Bref, à bientôt pour la partie 2 !

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