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Quand l'horreur nous rend visite - Tododeku

  Il ouvre les yeux : quelque chose ne va pas. Il étouffe, comme si quelque chose se tenait sur sa poitrine. Ses yeux se baissent, ils regardent son torse, mais il n'y a rien. Sa poitrine se lève et se baisse au rythme d'une respiration régulière. Pourtant quelque chose lui serre la gorge, il ne parvient pas à respirer correctement. Mais surtout, il ne parvient pas à bouger son corps.

  Ses bras sont étalés sur le lit, il est allongé sur le dos, le regard rivé vers le plafond. Il a envie de se retourner, de pouvoir reprendre son souffle malgré le rythme régulier de sa respiration. Il a envie de crier, d'avertir quelqu'un, qu'on vienne l'aider à respirer. Mais pas le moindre son ne parvient à franchir la barrière de ses lèvres. Sa bouche est comme soudée, seuls des filets d'airs s'en échappent. Ses bras sont toujours paralysés, il ne peut pas retirer cette chose qui lui pèse sur la poitrine.

  La seule chose qu'il parvient à bouger, se sont ses yeux. Alors, il tourne le regard vers la personne allongée à côté de lui. Izuku semble être plongé dans un profond sommeil, imperturbable. La seule chose qu'il parvient à peu près à voir, c'est son dos, et la couette rabattue sur lui. Son cou ne tourne pas, il ne peut pas lever les bras, le poids est de plus en plus lourd sur son torse.

  Il doit réveiller Izuku. S'il ne le fait pas, Shoto sent qu'il pourrait en mourir. Mourir asphyxié, le torse broyé par un poids invisible, la gorge fermée à toute entrée d'air. L'angoisse monte doucement. Tel un serpent, elle rampe le long de ses membres en un frisson désagréable. Elle monte, encore, doucement. Ses bras tremblent, Shoto tremble de peur, mais il ne peut pas crier, il ne peut toujours pas ouvrir la bouche. Maintenant, il sent à quel point ses membres sont tendus. Son corps entier hurle de douleur. Mais il ne peut pas se relâcher. Bien au contraire, ses muscles se tendent encore un peu plus, sa gorge se noue encore un peu plus.

   Mais que quelqu'un l'aide ! Que quelqu'un puisse le sortir de cet état étrange qui dure depuis bien trop longtemps. L'air a de plus en plus de mal à passer, il a l'impression d'être dans une pièce sans oxygène.

  Ses yeux regardent partout. Ils cherchent à s'accrocher à quelque chose, à trouver de l'aide. Ils se tournent vers Izuku qui n'a pas bougé depuis toute à l'heure. Ils implorent son aide, mais seul le souffle apaisé de l'endormi répond à l'appel de son regard. Il a chaud, des gouttes de sueurs viennent perler le long de son cou jusque sur ses vêtements. Dans quelques secondes, il sera mort étouffé, c'est certain.

  Puis ses yeux viennent se poser sur une forme. Elle n'était pas là lorsqu'ils se sont couchés, cette forme n'existait pas il y a quelques heures. De là où il est, Shoto ne peut discerner ce que c'est, ni ce qu'elle représente. Mais une chose est sûre : la terreur lui dévore les entrailles.

  La forme se déplace lentement vers lui. Dans le silence de la nuit, ses bruits de pas résonnent en un claquement sourd. Clic, clac. Clic, clac. La chose est vivante.

  Ses jambes sont tordues, elle a les pieds nus. Clic, clac, elle s'approche.
Si seulement Shoto pouvait bouger ses bras, détendre ses jambes. Il se serait relevé, il aurait pu se tenir loin de cette silhouette qui l'approche. Il ne peut pas bouger, il ne peut pas détourner le regard. Clic, clac : la voilà au-dessus de lui.

  Lentement, ses genoux se plient pour se mettre à la hauteur du bicolore. Les centimètres entre lui et cette chose s'amenuisent, elle s'approche de lui. Cric, crac : ses membres craquent.

  Son visage n'est plus qu'à quelques centimètres du sien. Il ne peut pas fermer les yeux, son regard ne peut se détourner. Alors, s'offre à lui la plus terrifiante de toutes les visions. Cette choses n'a pas d'yeux, rien que des trous profonds. À l'intérieur, un noir d'encre absolu, sans doute capable de vous absorber en un instant. Shoto a l'impression que cette chose est en train de l'aspirer. Ses bras tremblent encore plus, quelques larmes naissent au coin de ses yeux.

  Elle penche la tête à droite, puis à gauche, répétant ce mouvement au dessus de son visage. Puis, sa tête se fige en un craquement sonore. Sans que son visage ne bouge, ses jambes passent au-dessus de son corps paralysé. Désormais, elle est à califourchon sur lui, prête à l'avaler si le coeur lui en dit. Sa bouche s'ouvre lentement, encore, toujours plus. Ses mâchoires claquent violemment lorsque les muscles cèdent et que les os se délient. Elle n'a pas de dents, une bouche noire qui s'étend, qui s'ouvre encore plus. Un gargouillis s'échappe de sa gorge, Shoto a envie de hurler.

  Il sent sa main se poser sur sa joue, il sent la froideur de son contact, la poisseure de sa peau, la douleur à cause de ses ongles. Ses longs cheveux viennent s'échouer sur son visage. Et elle reste ainsi, sans bouger, sans provoquer le moindre bruit. Le bicolore a l'impression que s'il ose respirer, la chose l'attraperait à la gorge : elle le dévorerait.

  Cric, crac, son deuxième bras se lève. Sa deuxième main se pose sur son autre joue, un frisson d'effroi lui parcoure l'échine.

  Cric, crac, cric, crac.

  Elle se redresse, son corps craque. Elle se fige, le gargouillis résonne au fond de sa gorge. Elle va le tuer, elle va le dévorer.

  Un cri violent retenti dans la pièce tandis que son visage se déforme. Elle n'a rien d'humain, ses bras craquent, se déforment. Ses jambes se tordent, les tendons cèdent en des claquement affreux.

  Et d'un coup, elle se jette sur lui.

  Mais cette chose ne le dévorera pas. Ses bras se sont relevés, ils l'ont protégé. Ses yeux se sont fermés et, quand il les rouvre, il n'y a rien d'autre que le calme qui l'accueille. La chose a disparu, emportant avec elle se poids sur sa poitrine.

  Mais Shoto n'en revient pas. Il ne peut pas croire que cette chose l'ait épargné. Elle ne peut pas avoir disparu, c'est impossible.

  L'air circule à nouveau et, lorsqu'il pénètre ses poumons, une quinte de toux violente le saisit à la gorge. Ce bruit a pour effet de faire s'agiter le vert à ses côtés. Doucement, il émerge de son sommeil pour découvrir l'état dans lequel se trouve Shoto.

  — Shoto ? demande t-il d'une voix endormie.

  Mais la toux et la peur l'empêchent de parler. Les seuls son qu'il parvient à produire, ce sont des gémissements inintelligibles.

  — Bon sang Shoto ! Qu'est-ce qui s'est passé ?!

  — Il... il y avait une chose dans la chambre.

  Ses membres tremblent, il a mal partout. Tout son corps lui fait horriblement mal. Doucement, le vert le redresse, le mettant dans une position qui lui permet de respirer normalement. Il aspire l'air goulument, s'accrochant au vert à ses côtés.

  — Il y avait... une femme. Elle n'avait pas d'yeux, sa bouche était... elle était...

  — Calme toi Shoto, tu as fait un cauchemar. C'est fini maintenant.

  Le bicolore ne pouvait pas y croire. Cette chose l'avait touché, il avait senti sa main sur sa joue. Le froid. Quelque chose de froid avait touché sa peau. Elle était là, il l'avait sentie.

  Mais le vert ne pouvait qu'avoir raison. Cette chose, elle ne pouvait pas exister, elle ne pouvait pas avoir surgi comme cela sans la moindre raison. Shoto avait fait un cauchemar éveillé, le plus terrifiant de tous ses cauchemars.

  Dans les bras du vert, il a réussi à se rendormir. Le cauchemar s'est tu, plus rien ne viendra déranger leur sommeil. Pourtant, l'obscurité les englouties. Aussi noire que de l'encre, les démons qu'elle contient sont toujours à l'affût. Occultés dans le noir, ils guettent. Faites attention lorsque vous dormez : un démon sera là à surveiller votre sommeil. Et quand vous vous réveillerez, vous ne sentirez qu'une chose : un poids sur votre poitrine.

  Trop tard, il est déjà là.

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Hola tout le monde ! J'avais carrément laissé ce recueil à l'abandon, et je reviens avec un OS hyper court 😂. En fait, j'ai écris ça sur un coup de tête. Il y a une heure et demie, je me suis mise à penser à quelque chose qui me terrifie : la paralysie du sommeil. J'ai donc décidé d'écrire quelque chose là dessus, bien que cela soit très court. Ah, et il est 1:40 quand j'écris ces lignes donc... bah c'est normal que ça ne soit pas un truc très travaillé. J'espère qu'il vous aura plu et que vous aurez eu un peu peur (c'était le but 😂). La paralysie du sommeil me fascine mais c'est quelque chose qui me terrifie. Vous imaginez ? Vous réveiller sans pouvoir bouger et voir des ombres terrifiantes au pied de votre lit ? J'espère vraiment ne jamais en faire (je vous le souhaite aussi d'ailleurs 😭). Bref, à plus pour un autre OS !

Sayonara !

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