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Parle-moi ! - Kiribaku

Ces derniers temps, Bakugo n'allait pas bien. En tout cas, c'était l'impression qu'il donnait au rouge. Depuis le début de leur relation, le blond n'arrêtait pas de taquiner le rouge, c'était un moyen pour lui de lui montrer son amour. Mais ces derniers temps, il était... silencieux. Le soir à l'internat, il répétait sans cesse qu'il était fatigué pour justifier le fait qu'il voulait s'éclipser. Au début, Kirishima l'avait cru. Mais un jour, il était passé devant la porte de son blond, et il avait entendu des pleurs. Des sanglots volontairement étouffés. Bakugo pleurait, et il ne voulait pas que cela se sache. Ce soir là, Kirishima n'avait pas dormi. Son petit ami pleurait et lui il était incapable de savoir pourquoi.

Alors le lendemain, il avait fait en sorte que lui et le blond se retrouvent seuls dans sa chambre. Il invita Bakugo à s'installer à ses côtés, chose qu'il fit tout en râlant, pour la forme. Après quelques secondes de silence, il commença.

- Bakugo, j'aimerais que tu me dises ce qu'il ne va pas.

Le blond s'était contenté de hausser le sourcil, faisant mine de ne pas comprendre ce que voulait dire Kirishima.

- Je vais très bien, rétorqua t-il.

- Bakugo...

- Arrête de t'inquiéter tête d'orties, je vais très bien et tu n'as pas à t'en faire.

- Mais ces derniers temps tu n'es plus pareil... Tu es silencieux, en retrait et la dernière fois...

Le rouge se coupa. Devait-il lui parler de la veille lorsqu'il l'avait entendu pleurer ? Ne risquait-il pas de le brusquer en le mettant devant le fait accomplit ? Parfois, les réactions du blond étaient imprévisibles.

Soudain, il sentit la main chaude de Bakugo se poser délicatement sur son menton. D'un geste doux, il tourna le visage du rouge vers le sien. Kirishima releva lentement le regard, de peur de croiser celui de son compagnon. Mais lorsque leurs yeux se croisèrent, Kirishima y lut une profonde détresse.

- Je vais bien, arrête de t'en faire pour rien.

Le rouge voulut le contredire, mais il n'en eut pas le courage. A la place, il enlaça ses doigts avec ceux de Bakugo, les serrant comme-ci c'était la dernière fois.

- Je t'aime Bakugo.

Le rouge se sentit rougir face au regard du blond. Même s'il était moins coincé que Bakugo pour lui montrer ses sentiments, il avait tendance à rougir lorsqu'il déclarait à voix haute ce qu'il ressentait. Le blond, lui, sentit un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. Sans attendre, il scella ses lèvres avec celles du rouge, voulant à tout prix ressentir sa chaleur réconfortante.

Mais ce baiser se retrouva emplit d'une tristesse infinie, comme-ci Bakugo culpabilisait d'inquiéter le rouge. Ça, Kirishima l'avait bien sentit. Dorénavant il en était sûr, Bakugo avait besoin d'aide.

Ce soir-là, Bakugo s'était endormi dans les bras de son compagnon. Ses rêves étaient peuplés de pensées terrifiantes. Kirishima sentait son corps robuste trembler contre le sien durant la nuit. Tant bien que mal, il avait essayé de le calmer. Même s'il dormait, il lui parlait, l'embrassait, le caressait. Tandis que le sommeil de Bakugo était troublé par de multiples cauchemars, Kirishima, lui, ne ferma pas l'oeil de la nuit.

Puis les jours passèrent, laissant toujours Kirishima dans l'incompréhension. Il voyait Bakugo s'éloigner et lui, il était incapable de le retenir. Il était perdu et n'osait pas reparler au blond comme il l'avait fait la dernière fois. Si cela se reproduisait, il nierait à nouveau tout en bloc. Il ne pourrait rien tirer de lui de cette façon. Mais s'il ne faisait rien, il avait peur de le perdre définitivement.

Prit de panique, le rouge se tourna vers la seule personne qu'il pensait être la plus appropriée à l'aider vis-à-vis de Bakugo: Izuku Midoriya. Un soir, ils s'étaient isolés dans la chambre du vert tandis que Bakugo était partit « dormir ». Rapidement, il lui expliqua les grandes lignes sur ses inquiétudes à propos de Bakugo et leur discussion de l'autre fois. Même si le blond semblait ne pas supporter cette tête verte, Midoriya était celui qui le connaissait depuis le plus longtemps. De plus, le vert était quelqu'un de très observateur, il pourrait forcément l'aider.

- C'est vrai que j'avais remarqué que Kacchan était bizarre ces derniers temps...

- Je m'inquiète vraiment pour lui... Mais tu le connais, dès que tu essayes de lui parler de quelque chose qui le concerne directement, il se referme comme une huitre.

- Ça c'est bien le problème de Kacchan...

Un silence s'installa tandis que le vert semblait réfléchir à une solution. Quant à Kirishima, il n'arrêtait pas de penser à son bien-aimé. Qu'est-ce qu'il faisait à cet instant ? Est-ce qu'il dormait ? Est-ce qu'il pleurait ? A quoi pouvait-il bien penser ?

- Je pense que tu devrais lui parler de la fois où tu l'as entendu pleurer.

- Quoi ?! Tu veux que l'internat explose ou quoi ?

- Je sais comment il réagira, mais si tu veux obtenir quelque chose de lui, tu dois lui forcer la main. Kacchan est quelqu'un de très réservé sur ses sentiments et sa vie. Je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais il ne parle absolument jamais de lui.

- Oui, je l'avais remarqué aussi.

- Alors si tu veux qu'il se confit à toi, tu dois lui dire quelque chose qui le fasse tiquer.

Le rouge remercia Midoriya qui le lui rendit gentiment. Lorsqu'il sortit de la chambre du vert, il ne put s'empêcher de passer devant la porte du blond. A cette heure, tout le monde dormait, mais pas lui. A nouveau, quelqu'un pleurait derrière cette porte.

- Je suis désolé...

Kirishima sentit son coeur se serrer lorsqu'il entendit le blond prononcer cette phrase. Il semblait parler avec quelqu'un, il devait être au téléphone.

- Oui je sais... je comprends... ne t'inquiète pas ça ira pour moi...

Ces paroles sonnaient faux.

- Tu crois ?... tu n'en sais rien... j'ai juste peur c'est tout...

Bakugo avait peur, mais peur de quoi ? Kirishima resta un moment à épier cette conversation étrange jusqu'à ce qu'il l'entende raccrocher. Il voulait faire quelque chose, le consoler, lui dire qu'il pouvait pleurer et qu'il n'avait pas à se cacher. Mais il avait peur de sa réaction.

  Mais avant qu'il ne puisse comprendre quoi que se soit, sa main avait déjà frappé à la porte. Puis, elle l'avait ouverte, découvrant un Bakugo les yeux brillants qui fixait l'entrée de sa chambre d'un air à la fois en colère et surpris.

- Mais qu'est-ce que...

Kirishima ferma derrière lui.

- Je t'ai pas autorisé à entrer. Dégage.

Lentement, il s'avança vers le blond.

- T'es sourd ou quoi ? Je t'ai dis de te barrer alors casse-toi !

- Pourquoi tu ne veux rien me dire ?

La question était si soudaine que le blond se stoppa net pour regarder Kirishima d'un air surpris.

- Parce que ça ne te regarde pas.

- Mais tout ça te rend malade.

- Je vais très bien.

- Tu mens.

- La ferme.

- Bakugo écoute...

- Tais-toi.

- Tu n'as pas besoin de rester seul, je suis là pour t'aider je peux...

- LA FERME !

Des petites explosions jaillirent de ses mains tandis que le corps entier du blond se crispa. Kirishima sursauta violemment lorsque le bruit des explosions et du cri de Bakugo avaient résonné dans la pièce. Aussitôt, il ne disait plus rien.

- Tu peux pas m'aider ! Personne ne peux m'aider tu comprends ? Personne ! Tu peux pas m'aider... Tu peux pas...

Sa voix semblait s'éteindre au fur et à mesure qu'il parlait. A nouveau, des larmes jaillirent de ses yeux, s'écrasant lamentablement sur son pantalon. Un poids énorme semblait reposer sur les épaules du blond, un poids qu'il n'était pas capable de supporter, qui semblait l'anéantir.

- Tu peux pas empêcher ce qui va se passer d'arriver... Tu pourras pas empêcher les conséquences... Tu peux rien faire...

Lentement, le rouge se rapprocha de Bakugo qui continuait de ruminer dans sa barbe. Il s'assit à ses côtés, puis, doucement, il entoura le corps crispé de son petit ami. Aussitôt, le corps de Bakugo tomba dans ses bras, puis se fut le déluge. Il pleurait à n'en plus finir, des larmes de rages, des larmes de peurs, des larmes de tristesse. Kirishima n'avait jamais vu Bakugo dans un état pareil, il avait lui aussi envie de pleurer. Mais il devait tenir, même si ça l'attristait de le voir comme ça, il devait rester fort pour lui. L'armure de Bakugo venait de se briser à cet instant, ne laissant plus que les larmes couler sur ses joues. Kirishima laissa sa main se balader dans les cheveux du blond, voulant à tout prix se montrer rassurant, présent pour lui. Il lui chuchotait des mots doux, comme le ferait un adulte face à un enfant. Quelques minutes plus tard, le flot de larmes sembla s'apaiser, ne laissant plus que de légers sanglots. Enfin, Bakugo se redressa, posant sa tête sur l'épaule du rouge.

- Excuse moi... je suis vraiment désolé... je... je voulais pas te parler comme ça je...

- Chut, calme-toi, je sais que ce n'était pas volontaire, je comprends.

Il se nicha dans les bras de son petit-ami, y trouvant un réconfort qu'il avait tant cherché, en vain. Un silence s'installa tandis que Kirishima continua de passer sa main dans les cheveux du blond, puis la laissant se balader sur sa peau blanche. Ainsi, le corps du blond semblait se détendre dans ses bras.

- Je crois que je te dois quelques explications...

Il est vrai que le rouge voulait savoir, mais vu l'état de Bakugo, il n'avait rien osé demander.

- Ça a commencé il y a deux mois. Un soir, mon père m'a appelé pour me dire qu'il avait emmené ma mère aux urgences après qu'elle ait subitement perdue connaissance. Puis... le diagnostic est tombé.

A nouveau, le silence reprit sa place dans la pièce. Bakugo semblait redouter les paroles qu'il allait prononcer.

- Les médecins lui ont diagnostiqué un cancer des os, en phase terminale. Ils nous ont dit... qu'elle avait passé du temps à souffrir sans rien dire et...

Les larmes semblaient à nouveau lui monter aux yeux. Kirishima n'osait rien dire, de peur de l'interrompre.

- Elle va mourir, Kirishima.

En prononçant cette phrase, il s'était tourné vers lui. En croisant son regard, Kirishima avait sentit quelque chose se briser en lui. Il se sentait coupable de ne pas avoir comprit plus tôt ce qu'il se passait. Pendant tout ce temps, Bakugo avait souffert sans rien dire. Mais il avait raison, Kirishima ne pouvait rien faire, il ne savait même pas quoi dire pour le consoler.

- En ce moment même, elle est sur un lit d'hôpital sous morphine en train d'attendre la mort. Putain de merde ! Ma mère est en train d'attendre de mourir ! Elle souffre tellement... et moi qui ne faisait que m'engueuler avec elle ! Bordel de merde !

- Ne dis pas ça, c'était juste... ta manière de communiquer avec elle.

Bakugo pouffa légèrement.

- C'est vrai que si elle arrêtait de crier aussi.

- T'es pas très bien placé pour parler...

- Faut croire que je tiens ça d'elle.

Bakugo sembla sourire légèrement, puis il s'effaça aussitôt.

- Qu'est-ce qui va se passer ensuite ?

- Pardon ?

- Quand elle sera morte.

C'est vrai, qu'est-ce qui se passait lorsque l'on perdait quelqu'un qui nous était cher ? Surtout aussi rapidement. Est-ce que l'on pourra continuer à vivre normalement ? Est-ce que le deuil sera difficile à faire ?

- Je ne peux pas te répondre, c'est difficile à prévoir.

- Je sais...

La tête de Bakugo reposait sur ses genoux tandis que sa main continuait de se balader dans sa chevelure. Kirishima était perdu, il ne savait pas comment l'aider.

- C'est triste à dire, mais lorsqu'elle ne sera plus là, la vie continuera. La Terre continuera de tourner, les journées s'achèveront normalement, il y aura toujours 24 heures dans une journée. Tu devras juste faire la chose la plus difficile au monde, apprendre à vivre sans elle.

Sous ses paroles, le corps de Bakugo se crispa légèrement.

- Ce n'est pas impossible, c'est juste très douloureux. Faire le deuil de quelqu'un est la pire chose qui peut arriver à un être humain, surtout lorsque l'on a pas eu le temps de s'y préparer.

- Je sais...

- Mais ton père sera là, tout le monde sera là pour t'aider. Je serai là aussi, je t'aiderai moi...

- Tu ne pourras pas m'aider... C'est facile de dire que l'on peut aider quelqu'un en deuil, mais si tu n'as jamais vécu ça, tu ne peux pas comprendre.

Sa main s'arrêta dans la chevelure du blond. Il avait raison. Lui-même il y a longtemps, il n'arrêtait pas de répéter cette phrase.

- J'ai perdu ma tante quand j'avais six ans, lâcha t-il soudainement.

Bakugo se redressa, se tournant vers lui.

- Je sais que ce n'était pas ma mère, mais c'était sa soeur. Elle est morte dans un accident de la route. Comme ça, du jour au lendemain, elle était morte.

Bakugo ne répondit pas. Il sentait qu'il s'agissait là d'un sujet très sensible qu'il n'avait sûrement pas l'habitude de parler.

- Elle était enceinte, j'allai être tonton, dit-il avec un léger sourire. On était très proche tous les deux. Comme le travail de mes parents était très prenant et qu'elle habitait à côté de chez nous, elle venait me chercher à l'école quasiment tous les soirs. C'était un peu comme mais deuxième maman.

Imperceptiblement, la main du blond vint se loger dans celle de son compagnon tandis que Kirishima luttait pour ne pas pleurer et continuer son récit.

- J'ai été le premier de ma famille à savoir qu'elle était enceinte. Elle m'avait dit que se serait moi le parrain, pas mon père, moi. Puis huit mois plus tard, des policiers sont venus frapper à notre porte pour nous annoncer qu'elle était morte. Ils avaient retrouvés la voiture dans un ravin avec elle et son mari dedans. C'était lui qui conduisait. Ils sont morts tous les deux. Elle... elle s'est vidée de son sang, les jambes écrasées par le tableau de bord avec... son mari raide mort à côté. Elle a vu la mort arriver sans pouvoir agir. Elle... elle a sentit son bébé mourir en même temps qu'elle...

Même si cette histoire remontait, Kirishima sentit sa gorge se nouer. Il avait envie de pleurer à son tour.

- J'étais jeune donc je ne comprenais pas vraiment tout ça. Mais j'ai vécu ce deuil à travers ma mère qui venait de perdre sa petite soeur enceinte... Elle... elle a fait une dépression après ça.

Kirishima serra la main de Bakugo qui laissait son pouce se balader sur la peau de celle-ci.

- Quand je dis qu'un deuil est douloureux, je sais de quoi je parle. Même si j'étais encore petit, j'ai bien compris qu'elle ne reviendrait pas et que je n'allai jamais être parrain. Mais tu vois, on s'en sort toujours.

Pendant un instant, ils restèrent ainsi, à se regarder dans les yeux, sans rien dire. Puis Bakugo se rapprocha, posant son front contre celui de Kirishima.

- Je sais pas si j'arriverai à tenir, mais j'essaierai.

- Je serai là pour t'épauler, tu ne seras pas seul.

- Je sais, merci infiniment.

Kirishima sourit, il était rare d'entendre Bakugo le remercier pour quelque chose.

- Je t'aime.

- Je t'aime aussi tête d'orties.

Il se jeta à son cou, heureux d'avoir entendu ces mots sortirent de sa bouche. Puis ils s'étaient tous les deux embrassés, longtemps. Leurs baisers étaient plein d'amour et de tendresse. Ils étaient doux, amoureux, aimants.

- Dorénavant, je t'ordonne de me dire quand tu ne vas pas bien.

- Depuis quand tu me donnes des ordres ?

- Il faut bien un début à tout.

- Ouais bah tu sais où tu peux te les fourrer tes ordres à la con.

- Pourquoi faut-il toujours que tu sois vulgaire ? dit-il faussement agacé.

- Parce que c'est comme ça que tu m'aimes ?

- Ça c'est toi qui le dit.

- Espèce de...

Pour éviter un quelconque cri de rage de la part de son compagnon, Kirishima happa les lèvres du blond, empêchant ainsi au blond d'exprimer des paroles vulgaires.

De l'autre côté de la porte, Midoriya souriait. Il ne s'était pas trompé lorsqu'ils avaient commencés à sortir ensembles. Ces deux-là se ressemblaient, ils étaient faits pour être ensembles. Et ça, ce n'était pas prêt de changer.

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Bon bah c'est la fin. Et oui, c'est encore une histoire triste XD. Je ne sais pas pourquoi mais je trouve ça plus touchant lorsque l'histoire est triste, sinon je trouve que ça fait un peu cul-cul :-/. J'espère que vous n'avez pas trop pleuré car, apparemment, j'en ai fait pleurer pas mal avec mon précédent One-shot (enfin Two-shot mais bon...). D'ailleurs j'étais très contente de vos retours, merci beaucoup ! Donc à la prochaine pour un autre One-shot ^^ !

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